49 rue Ambroise Paré – BP 50012 71012 CHARNAY-LES-MACON tel : 03 85 38 14 54
5 place Gustave Rivet – 38000 GRENOBLE - tel : 04 76 85 93 99
Un élu présent s’inquiète du fait que l’étude ait pour vocation de préconiser
systématiquement la mise en place de règlements locaux de publicité (RLP),
ce qui serait un moyen pour l’Etat de se désengager et de basculer la
compétence de police aux communes.
Mme Patricia Lecoeuvre, directrice du SM SCoT explique que la démarche a
pour but de faire émerger différents leviers d’actions pour résorber l’impact
de l’affichage publicitaire dans le territoire et que le RLP n’est qu’un levier
parmi d’autres qui ne sera préconisé que pour les communes pour lesquelles
un enjeu sera établi. Elle évoque à titre d’exemple une action à engager : un
courrier qui serait adressé aux grandes enseignes pour les inciter à l’amiable à
déposer, notamment, leurs préenseignes devenues illégales du fait de
l’évolution de la réglementation.
En tout état de cause, les communes seront libres de mettre en œuvre tout ou
partie des recommandations du plan d’action.
Les représentants de l’Etat expliquent qu’il n’y a aucune politique
départementale visant à inciter les communes à se doter d’un RLP. Ils
rappellent d’ailleurs que l’étude a été initiée par le SM SCoT et non par la
DDTM qui n’est présente qu’en tant qu’invité observateur.
Monsieur Julien Guyot du Cabinet Alkhos indique qu’avant le Grenelle II de
l’environnement en 2010, le maire et le préfet avaient l’autorité de police
conjointe. Le maire était compétent, même lorsque la commune n’était pas
dotée d’un RLP. Cela permettait que le traitement des infractions soit exercé
par de nombreuses communes volontaires alors qu’aujourd’hui, les moyens
des services de l’Etat sont largement insuffisants. Actuellement, mettre en
place un RLP, c’est la possibilité pour la commune de s’atteler elle-même à la
résorption des excès de la publicité extérieure. Il est toutefois possible pour
une commune non doté d’un RLP de dresser des procès-verbaux de constat
d’infraction qu’elle transmettra au préfet pour qu’il engage la procédure
administrative.
Objectifs recherchés par la démarche engagée
Monsieur Avenel insiste sur le bien être ressenti dans des espaces où la
publicité extérieur n’est pas omniprésente. La publicité ne s’autorégule pas
d’elle-même, elle tend même à se neutraliser puisque à cause de
l’accumulation, on ne perçoit plus leurs messages. Les espaces dépourvus de
publicité sont perçus comme de vrais espaces de respiration. Il pourrait donc
être intéressant de tenter l’expérience de diminution de l’affichage
publicitaire.
Monsieur Guyot précise que l’amélioration du bien-être des habitants est
précisément un des objectifs identifié et recherché par l’étude.
Madame Corinne Créquit de la Communauté d’Agglomération du Douaisis
nous indique que la CAD élabore actuellement son projet de territoire. Le
diagnostic révèle que le Douaisis souffre de son image, territoire peu, voir pas
attractif, population vieillissante... Ce projet de territoire, ainsi que les
dynamiques engagées au sein de Douaisis Tourisme visent à renverser la
tendance actuelle pour faire du Douaisis un territoire attractif. Le traitement
de la publicité extérieure peut être un outil pour y contribuer.