2.1 Origine biochimique
Hormones peptidiques : La molécule hormonale est constituée d’une chaîne d’acides
aminés. La synthèse obéit aux règles de la synthèse protéique (Synthèse d’un ARNm dans le noyau,
lecture par les ribosomes, synthèse peptidique). Les principales hormones peptidiques sont :
l’insuline, le glucagon, l’hormone antidiurétique, la calcitonine...
Aucune de ces hormones ne peut être ingérée (dénaturation par la digestion), ni être injectée
dans le sang (choc anaphylactique). Elles sont administrées par voie sous cutanée.
Hormones stéroïdes : Ces hormones sont toutes issues du cholestérol, via la pregnénolone.
La synthèse est réalisée dans les surrénales (androstène-dione, cortisol, aldostérone), les gonades
(oestrogènes, progestérone, testostérone), ou la peau et le rein (vitamine D).
Ces hormones franchissent sans difficulté la barrière intestinale et peuvent donc être
administrées per os (Ex : œstro-progestatifs).
Glycoprotéines : Ce sont des hormones présentant une structure peptidique sur laquelle sont
greffés des résidus issus d’hydrates de carbone. (FSH, LH, érythropoïetine, TSH...).
Dérivés tyrosiniques : Ces dérivés sont issus d’un acide aminé, la tyrosine. La T3 (tri-
iodotyronine) et la T4 (tétraiodotyronine) sont toutes deux synthétisées dans la glande thyroïde. Ces
hormones peuvent être administrées per os.
Catécholamines : L’adrénaline et la noradrénaline sont toutes deux issues de la tyrosine
après décarboxylation (via la dopamine et le dopa).
2.2 Site d’action
Le site d’action de chacune de ces hormones est différent suivant leur type. De manière très
générale :
Les glycoprotéines, les catécholamines et les hormones peptidiques sont reconnues
par la membrane cellulaire du tissu cible. L’interaction avec le récepteur est à l’origine de la
synthèse intracellulaire d’un deuxième messager (le plus souvent l’AMPc).
Récepteur
ATP
Hormone
AMPc
Régulation
L’hormone ne pénètre pas dans le cytoplasme
Les dérivés tyrosiniques et stéroïdes traversent la membrane cellulaire et activent,
au niveau du noyau, la synthèse d’un ARNm destiné à amplifier la synthèse protéique locale
(protéines contractiles, enzymes...).