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L’économie des E-U au XXe siècle suite
Mme Stern ECS2 2009
II. Le temps de l’Amérique triomphante 1945-1967
Au sortir de la guerre, E-U victorieux ds tous les domaines. Sur le plan éco, ils assurent 50%
prod mondiale (7% popul mond = 140 mil) et disposent des 2/3 stock d’or ; le PIB et le revenu par
hab ont doublé entre 39 et 45 ; les rivaux sont exsangues cf. All et Japon année zéro + Ils
organisent les relations éco à leur avantage : SMI, GATT. Sûrs de leur force, les E-U assument la
responsabilité du monde libre avec stratégie de l’endiguement ab 47.
Au milieu 60’ ils représentent encore 1/3 de la prod mondiale, mais contexte + difficile : URSS
se pose en modèle alternatif et inquiétant, Europe et Japon sont entrés ds processus de rattrapage.
Idée directrice : 30 gl = celle de la suprématie éco des E-U , mais rattrapage des concurrents
aux tx cr et productivité > à celui des EU (sauf RU).
Q= Place de l’Etat dans la cr, de l’influence des idées de Keynes sur les politiques menées pdt
ces 2 décennies et de la guerre froide comme moteur de la cr ?
A. Une longue phase de croissance
Pas de crise majeure mais des alternances cycliques où les phases de cr sont + longues que celles
de récession.
1. Le succès de la reconversion
Entre 1945 et 1948 = l’éco américaine tourne à plein régime. L’activité est stimulée par :
- la consommation différée. Cf pdt la guerre épargne de précaution (épargne moyenne des
ménages X par 5 pdt la guerre).
- le baby boom entamé vers 1942 s’accélère avec retour des militaires à la maison. En 47 taux
record de natalité = 26,6‰.
- les investissements des entreprises en cours de reconversion.
- Une demande extérieure forte : cf exports vers l’Europe et le Japon qui manquent de
produits de première nécessité puis qui entament leur reconstruction.
2. Des alternances cycliques
Ex :1950-1953 = boom coréen, succès du plan Marshall ; mais ce boom est inflationniste
polit de lutte # inflation à la fin guerre de Corée et récession = juil 53-mai 54.
3. Et une cr + modérée que ds les autres PDEM sauf R-U
Tx cr annuel = 1950-73 : E-U = 3,7, R-U = 2,9, Fr = 5, All = 7 ; Japon = 9,2 (Asselain)
- Explications :une croissance plus extensive fondée sur des facteurs de prod qu’intensive
fondée sur productivité. Gains annuels 50-73 : E-U : 2,6%, R-U: 3,1, Fr : 5,1 ; RFA : 5,8 ;Jap : 8.
- du côté cr extensive : de la population active, des investissements, dével de nouvelles
régions comme Californie, Floride (NASA ab 58)
- du côté faiblesse de la productivité : les gains ont été fait avant du fait antériorité 2ème ind.
et pdt 2èmeGM + poids du tertiaire les gains de prod élevé que ds ind.+ modération
des invest : 17,8% du PIB entre 50 et 70 # 22 en Fr, 25 en RFA et 29 au Jap
- Csqse modestie cr = les E-U sont confrontés à plus de concurrence internationale. L’avance :
part ds exp. mond en 50 = +16%, en 70 =13%. Surtout la balance des paiements est négative dès les
50’ du fait présence mondiale due à guerre froide et poids des dépenses milit.
Csqses = rattrapage des concurrents mais E-U encore ds une position confortable. Ex : en 1970
la prod ind des E-U = prod ind cumulée des 5 autres grds pays ind ( Fr + RFA + Jap + It + RU) qui
pesaient 2 fois en 1950 .
Mais cet essoufflement relatif des E-U n’est guère perçu à l’époque :
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- sur le plan intérieur: plein emploi, niveau de vie, boom d’équipement des ménages. ex 50’ = TV.
- sur le plan extérieur : c’est une phase d’expansion de l’emprise financière des E-U not en
Europe (invest. des FMN qui constituent un « défi américain » financier et technologique) +
aptitude des EU à faire pression sur leurs partenaires ( cf Kennedy round, pool de l’or…).
B. Les hésitations des politiques menées dans les années 50
Truman entravé ds sa polit keynésienne par la double opposition du patronat et du Congrès répub ab
46. Eisenhower recherche « une voie moyenne » entre ses conseillers keynésiens et les lobbies
patronaux alors qu’il est aussi confronté à un Congrès contraire (démocrate de 1956 à 1980).
idée clé = intervention massive de l’Etat ds contexte phase chaude de la guerre froide.
1. Truman (1945-1952) : le Fair Deal sacrifié aux impératifs internationaux surtout ab 1950
cadre = un pouvoir fédéral puissant :
- création du CEA = Council of economic advisers installé auprès du Pt qui indique bien
l’importance accordée à la mise en oeuvre d’une politique éco. Chaque année il fait un
rapport au Congrès sur la situation éco.
- confirmation de la prise en charge du secteur atomique milit par l’Etat compte tenu de
son coût et de son importance stratégique (renforcement CMI hérité de la guerre autour de 3
acteurs = l’Etat, l’armée, les industriels). Le nucléaire civil est aussi concerné avec la
création de l’AEC (Commission de l’énergie atomique) et l’établissement du monopole du
du gvt sur la propriété et la production de matières fissiles.
les premières mesures sont keynésiennes :
- L’employment act de fév 1946 (12 millions de soldats démobilisés à réintégrer dans la job machine) prévoit
que « l’État doit promouvoir le plus d’emplois de production et le plus de pouvoir d’achat
possible » obligation pour le gvt fédéral de faire du plein emploi un objectif prioritaire.
- A l’extérieur, l’aide à la reconversion relève de la logique de containment mais aussi d’une
logique keynésienne : l’ERP + plan Dodge ont dopé les export US tt en coûtant cher à l’Etat.
L’année 46 est difficile :
- l’inflation repart. Cf libéralisation des prix bloqués pdt la guerre, demande (cons. différée); elle
agitation sociale, revendication salaires et grèves ds puis ds les chemins de fer et les mines,
freinant l’activité éco. Résultat: le patronat cède sur les salaires. Portée de cette agitation sociale :
- sur le plan polit, l’élection d’une majorité de répub au Congrès aux élections de 46 (1ère fois
depuis 1928). L’action de Truman est alors entravée par le GOP (grand old party).
- et en Cqse vote de la loi Taft-Hartley en juin 1947 qui réduit le pouvoir des syndicats en
matière d’embauche des salariés ds l’entreprise en interdisant la pratique du closed shop
(monopole de l’embauche), qui limite l’union shop (obligation de se syndiquer une fois ds
l’entreprise) en autorisant les Etats qui le souhaitent à l’interdire et qui réglemente le droit
de grève (préavis de 60 j, grève des fonctionnaires interdite). + aspect idéologique = elle
prévoit que les syndicalistes doivent prêter serment qu’ils ne sont pas communistes cf début
guerre froide…
- Réponse syndicale : réunification synd AFL-CIO.
Le fair deal en 1949
Contre toute attente Truman réélu fin 48 : il paraît déterminé face au communisme alors que URSS
accède à la bombe en 48 et que la Chine bascule ds en 49.
- Le fair deal à placer dans la filiation new deal, influence de Keynes et en réponse au
ralentissement de 48/49 :
- du salaire minimum, extension de la couverture sociale des familles défavorisées, aide à la
construction de logements sociaux (programme de 800 000 logements en 6 ans) et octroi d’une
prime aux anciens combattants. redistribution de pouvoir d’achat.
- abandonné ab 50 = priorité aux enjeux de la guerre froide.
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Politique internationale sous le sceau nvté, début de la « République impériale » selon
Raymond Aron et fin isolationnisme hérité de la doctrine Monroe :
- Avec le plan Marshall et le plan Dodge, les E-U endossent les responsabilités du leadership
du monde libre symbolisé par le message au Congrès de Truman en 47 : « Les peuples
libres attendent de nous que nous les aidions à sauvegarder leurs libertés ».
- On parle aussi de « Présidence impériale » en ce sens que les moyens d’action de l’exécutif
sont renforcés sur le plan institutionnel (création du Pentagone qui regroupe les ministères
avt séparés des trois armes, du Conseil national de sécurité qui assure la liaison entre le Pt et
l’Etat major et prépare les décision de polit étrangère ) et dans le monde (création de la CIA
en 47 et de la radio, La voie de l’Amérique en 49 ).
- Naissance de la Cté atlantique avec l’Europe occid. (OTAN, soutien aux premiers pas de
la construction européenne...).
- La guerre de Corée (sept 50 à juillet 53) relance l’ind not le secteur de l’armement.
L’Office of défense mobilisation coordonne l’effort de guerre. Explosion des dépnses
militaires (X4). Cqse = les E-U renouent avec le couple guerre/prospérité : de 25% du
PNB entre 50 et 52.
- //t durcissement politique = maccarthisme à Hollywood ( temps des western et peplum
apolitiques mais pas tant que cela : les Am s’assimilent aux Romains conquérants…),
condamnation à mort et exécution en 53 des époux Rosenberg,
CCL = Avec Truman, l’Etat est interventionniste mais les libéraux n’ont pas désarmé (loi Taft-
Hartley). Surtout, Truman a « subordonner ses ambitions sociales aux priorités impériales »
(Mélandri).
2. Eisenhower ou l’art du compromis et du juste milieu.
Il a parlé de « voie moyenne » pour qualifier son projet éco pdt sa campagne électorale : il voulait
se placer entre interventionnisme et libéralisme. Il a en fait mené une politique éco qu’il qualifiait
lui-même de « progressisme modéré » ou « conservatisme progressiste ».
Politique conjoncturelle moins influencée par Keynes :
L’objectif prioritaire après la surchauffe liée à la guerre de Corée = lutte # inflation, par des
tx, frein aux crédit et à l’inv. + polit d’excédents budgétaires, ensemble de mesures que J Ch
Asselain, considère comme le principal facteur de la cr médiocre des 50.
Succès ds lutte # l’inf ( prix 52-60 = 1,3%/an) mais cr médiocre à 2,4% / an de 53 à 61. C’est une
des explications à l’internationalisation des firmes US.
Eisenhower affiche dès son arrivée un certain libéralisme caractérisé par :
- le soutien aux entreprises. Il s’entoure de business men. Ex : il nomme à la tête du
Pentagone, un ancien dirigeant de GM ( Charles Wilson) auteur de la célèbre formule : « ce
qui est bon pour l’Amérique est bon pour la GM Cy et vice versa ». Poids du big business
rétabli.
- La des impôts des riches.
- Le vote d’une loi en 53 qui transfère aux Etats côtiers le contrôle des gisements de pétrole
immergés en sachant fort bien que les collectivités publiques les concèderaient à des intérêts
privés.
- Libéralisation complète des prix fin 53 qd l’inflation héritée de la guerre de Corée jugulée.
Mais des éléments progressistes derrière la façade libérale :
- En matière sociale : nvel accroissement du salaire minimum et du nbre des bénéficiaires de
la protection soc, création en 1953 du département HEW health, éducation and welfare.
- Polit de grands travaux : poursuite des programmes de logements sociaux + aménagement
du Saint Laurent entre le lac supérieur et l’Atlantique en collaboration avec le Canada
malgré le lobby des chemins de fer et des grands ports de la côte est. La Seaway décidée en
54 est inaugurée en 59. En 55, lancement d’un programme d’autoroutes financé par une taxe
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sur l’essence, les pneus et les véhicules. Les 65 000 kms d’autoroutes interstate ont été
construits en 25 ans (1980). Cf. Eisenhover avait été très impressionné par les autobahnen
d’Hitler, par le fait que le parc auto avait doublé entre 45 et 55 (31 à 62 mil de véhicules) +
il voulait donner du w à des millions de chômeurs et il voulait faciliter l’évacuation des
grandes agglomérations en cas de péril nucléaire. Elles servent aujourd’hui nott à faciliter
l’évacuation des populations des Etats du sud qd risque de cyclone tropical.
L’année 57 est difficile pour les EU
- lancement de Spoutnik. Première grande innovation depuis la guerre que les E-U ne réalisent
pas et qui inquiétude face à avance soviétique ds la maîtrise de l’espace et capacité à porter des
missiles intercontinentaux au cœur de l’Amérique. Réaction :
- officialisation et renforcement du CMI (terme emplo pour la 1ère fois par Eisenhower) et
création de la NASA en 58 (national agency for space and aeronautics).
- Passage de la stratégie des « représailles massives » qui datait de 54 (Foster Dulles) à celle
de « la riposte graduée » + prudente qui a servi de levier aux gociations vers la
coexistence pacifique des débuts des 60’.
- prise de conscience du Pb noir à la suite des incidents de Little Rock. Le gouverneur de l’Arkansas
s’est opposé à l’entrée de 9 enfants noirs ds une école contrairement à l’arrêt de la Cour suprême
(l’arrêt Brown de 1954) qui mettait fin à la ségrégation scolaire ; désormais, + encore que pdt la
guerre, l’adm fédérale est au cœur de la lutte discrimination raciale. Cf film In the heat of the
night, ds lequel Sydney Poitier interprète un agent fédéral suspecté de meurtre ds une petite ville du
Sud ds les 50’ (réalisateur Norman Jewison, oscar du meilleur film 1967).
- ralentissement de la croissance et inquiétudes monétaires. Le déficit de la balance des paiements
. En 1960 tournant = le stock d’or US (qui correspond encore à 44% du stock mondial) ne couvre
plus la masse de $ en circulation ds le monde. Mais ne pas noircir le bilan éco ; en 1960 : E-U
représentent encore 1/3 prod mondiale pour 7% de la population mondiale.
CCL Eisenhover, gestion pragmatique d’une prospérité caractérisée par l’essor des classes
moyennes autour de l’AWL = la famille, l’auto, la maison ds une zone suburbaine...
+ Début du glissement du centre de gravité des E-U du NE vers sud et ouest symbolisé par le départ
de 2 des 3 équipes de base ball de NYC vers la Californie. Formation de la Sunbelt amorcée pdt
guerre, svt appelée gun belt à cette époque du fait de l’implantation des ind de défense.
+ L’opposition à l’URSS renforce légitimité de l’engagement des EU ds les affaires mondiales : cf.
pactomanie (anzus, otase ...) selon logique définie par Aron « paix impossible, guerre improbable »
C. Kennedy-Johnson et la new economics ( 1961-1966)
L’arrivée de JF K = plus qu’un changement de style : volontarisme de la présidence qui lance une
série de grands défis sous le vocable de Nouvelle frontière (lutte # pauvreté, accélération cqte de
l’espace), terme qui renvoie à l’esprit pionnier.
Nouveauté éco : une sorte de pilotage à vue de l’économie assuré par un quatuor : le secrétaire
d’Etat au budget, le sec. d’Etat au trésor, le pt du CEA et le pt de la FED. Ils se réunissent au moins
une fois par semaine pour coordonner leur action et créer un contexte favorable à la croissance la +
forte possible. Ils sont aidés ds leur tâche par la mise au point de la comptabilité nat. par Kuznets.
//t, le Pt s’entoure de conseillers keynésiens : Galbraith, Samuelson, Tobin qui mènent une polit de
redistribution sociale conçue comme un moyen d’entretenir la cr par la de la demande. Cette
polit repose sur l’articulation entre volets éco et soc.
1. Une politique sociale volontariste
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Deux priorités : la lutte contre la pauvreté et la reconnaissance des droits civiques de la minorité
noire. Galbraith, chargé de la mettre en œuvre, la qualifie de mélange de générosité et de
volontarisme.
Peu de résultats sous Kennedy qui discourt plus qu’il n’agit. Il ne parvient qu’à faire augmenter
les prestations chômage et le salaire minimum (+ 25% entre 61 et 63).
Sous Johnson, la Grande Société vise à corriger les injustices sur trois fronts celui ds droits
civiques, celui de la réduction des inégalités et celui du cadre de vie:
- Renforcement législation en faveur des droits civiques :
- 7/64 : la loi sur les droits civiques interdit les discriminations à l’emploi, l’éducation et au
logement. début de l’affirmative action + 90% des noirs ont voté pour Johnson en nov 64.
- 8/65 : la loi sur le droit de vote permet aux fonctionnaires fédéraux d’inscrire sur les
listes électorales les noirs victimes de discrimination. Cqse = si en 1960, seult 30% des noirs
votaient ds le sud, en 1969, ils sont 62% à le faire.
- Programmes de lutte contre la pauvreté marqué par :
- L’extension du welfare state en 1965 avec medicare qui octroie la sécurité sociale aux
personnes âgées relativement pauvres et medicaid qui l’octroie aux + pauvres.
- Un effort en faveur de l’éducation : 1 md de$ à dépenser en 3 ans pour la scolarisation des
enfants des milieux défavorisés et pour la formation.
- Politique d’amélioration du cadre de vie :
- 9/65 création du ministère à l’habitat et au développement urbain. Objectif = développer
une politique urbaine à l’échelle locale. Action fédérale conçue comme une impulsion
donnée aux réformes + que leur mise en œuvre directe.
- Législation tjs en 1965 en faveur de l’aménagement du territoire prévoit aides aux régions
défavorisées (Appalaches, deep south).
CCL = tts les grandes lois sociales sont votées avant 1966. Ab 1966, la politique sociale piétine,
car elle n’est plus la priorité. La présidence impériale l’emporte sur la présidence providence avec
l’escalade au VN. Pour la deuxième fois en 15 ans une ambitieuse politique de redistribution fait les
frais d’un conflit extérieur. Cela contribue aux émeutes urbaines de la 2ème ½ décennie + à la
radicalisation d’une partie de la Cté noire (Malcolm X, Les Black Panthers...).
//T, essor de la contreculture nott ds la jeunesse hostile à la guerre du VN surtout ds les milieux
étudiants nott (cf Berkeley, Marcuse, la libéralisation des mœurs, Hair, Kerouac, etc..)
2.Une politique économique de soutien à la croissance
Objectif: faire sortir l’économie de la faible cr héritée des 50’ en soutenant la demande, assurer la
baisse des inégalités sociales et moderniser les structures.
Moyens mis en œuvre inspirés de Keynes : déficit spending
politique budgétaire marquée par rapide des dépenses fédérales centrées sur la défense
(contexte Berlin 61, Cuba 62), l’espace (programme Apollo) et les dépenses sociales. Jusqu’en
1966, ça fonctionne, le déficit est contenu du fait de la des entrées fiscales par cr éco.
//t, la politique monétaire est prudente ; Kennedy puis Johnson savent que le $ est ds une phase
de multiplication dans le monde (euro$) et l’inflation reste limitée jusqu’en 66 (modération
salariale) ce qui entretient taux bas + encourage poursuite déficit et hausse conso et invest.
- Les résultats de la new economic sont donc satisfaisants jusqu’en 1966 : Regain de cr autour
de 5%/an de 61 à 66, le plein emploi est réalisé (ch< à 4%/ an) alors que la génération du B. Boom
arrive sur le marché de l’emploi, recul de la pauvreté (on passe de 40 à 30 mil d’hab sous le seuil de
pauvreté entre 1960 et 1968) même si points faibles : la crise sociale s’amplifie avec les émeutes
raciales (+ 50% des pauvres = des noirs et 1/3 des noirs sont pauvres), les mvts de contestation, les
assassinats politiques… Econimiquemet : les gains de productivité restent médiocres nott du fait
gonflement des actifs et recul des excédents commerciaux qui indique une perte de compétitivité
alors que les IDE en Europe se Xent pour bénéficier du différentiel en matière de coût de prod.
- Mais la situation se dégrade ab 1966 dans contexte inflationniste marqué par des salaires
(plein emploi et Xtion des départs des jeunes au VN, jusqu’à 500 000 hs) et explosion des dépenses
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