Organisation de l’urgence en France
SFMU.org
3 types de structures : SATU
UPATOU
POSATU SATU
Les missions d’un SAU
Accueillir 24/24 sans sélection tous les jours, toute personne se présentant en situation
d’urgence, même psychiatrique.
Prendre en charge toute personne notamment en cas de détresse respiratoire.
L’organisation d’un SAU
- une unité individualisée
- placée sous la responsabilité d’un médecin coordinateur
- organisation en trois zones : une zone d’accueil
une zone d’examen et de soins avec une salle et des
moyens de déchoquage,
une zone de surveillance de courte durée : 3 à 4 boxes
individuels par tranche de 10 000 passages (moins de 24 H)
- l’unité doit compter au moins un médecin présent 24H / 24 tous les jours. Il assure
l’examen de tout patient à l’entrée
- les médecins de l’équipe ont une qualification universitaire ou au moins un an
d’expérience (médecin = docteur, dc pas l’interne sinon sous la responsabilité du
médecin)
Les normes d’un SAU en personnel médical
- le médecin responsable doit avoir acquis une formation universitaire et une expérience
d’au moins deux ans
- l’équipe médicale doit pouvoir faire venir à tout moment un médecin spécialiste
- possibilité d’accueillir des étudiants en stage
- présence d’un psychiatre 24H / 24 ou un psychiatre doit pouvoir venir à tout moment
Les normes en personnel para médical
- formé et dirigé par un cadre infirmier
- au moins deux IDE présents 24H /24 tous les jours
- si besoin, IDE ayant acquis une expérience dans un service de psychiatrie
- ASH
- éventuelle puéricultrice
- agents
- AS
- Un agent chargé des admissions
Les moyens techniques d’un SAU
- l’établissement doit mettre à disposition des urgences, 24H /24, au moins deux salles
dont une septique
- des moyens de surveillance post interventionnelle
- une radiologie classique
- un échographe
- un scanner
- un angiographe
- un labo en propre ou par convention
Le SAU comporte au moins
- une réa
- médecine générale ou médecine interne
- médecine à orientation cardio vasculaire
- médecine pédiatrique
- anesthésie réa
- chirurgie viscérale y compris gynécologique
- un SMUR non obligatoire s’il existe dans les établissements proches des services
suffisants
Les obligations d’un SAU
- prendre contact avec le 15
- assurer la continuité des soins
- registre chronologique continu selon un modèle fixé par arrêté ministériel
- passer une convention avec un établissement psychiatrique public
- mettre en place une évaluation
UPATOU
Les missions d’une UPATOU
- accueillir 24H/ 24 sans sélection, tous les jours, toute personne se présentant en
situation d’urgence
- traiter les patients dans les locaux et avec les moyens, tous les jours, 24 H/ 24, pour
des soins en médecine, en psy et en chir
- relevant d’une cotation < à K C 30 sans anesthésie
- relevant d’une cotation > à K C 30 quand l’état du patient le nécessite pour lutter
contre la douleur. Dans ce cas, l’établissement doit disposer d’un chirurgien, les actes
sont réalisés dans des locaux adaptés
- orienter les patients dont l’état de santé nécessite des soins que l’unité ne peut
dispenser, vers d’autres unités de l’établissement, vers un autre établissement de santé,
d’urgence ou non (avec lequel l’établissement a signé un contrat relais), vers un SAU
ou autre établissement à même de prendre en charge le patient en liaison avec le
médecin
L’organisation
- individualisée
- un coordinateur
- peut être saisonnier
3 zones : accueil
salle d’examen et un déchoquage
zone de surveillance de courte durée : 2 à 4 boxes individuels par tranche de 100 000
personnes
Les normes
- médecin responsable, mêmes exigences que pour le SAU,
- radio
- échographe
- pas de scanner
- labo en propre ou par convention
- l’équipe para médicale : une IDE au lieu de deux puis idem (ASH, agents de service,
manip de radio, pas de AS, ni administratif)
- les services au sein de l’hôpital : juste une unité de médecine en hospitalisation
complète
Obligations
- prendre contact avec le 15 si transfère
- registre
- puis idem
Les établissements qui peuvent être le siège d’un pôle spécialisé d’urgences
Ceux qui sur site unique : - soit prennent en charge les enfants
- soit prennent en charge de façon prépondérante et hautement
spécialisée les affections touchant un organe
Conditions : autorisation donnée à titre exceptionnelle, l’autorisation peut être subordonnée à
le signature d’un SAU
Exigences et organisation
- unité individualisée
- placée sous la responsabilité d’un médecin coordinateur
- la publicité au public doit préciser l’objet de la spécialité du pôle
Normes médicales
- diplôme universitaire ou un an d’expérience
- un médecin 24 H/24
- examen de tout patient à l’arrivée
- ne doivent pas être isolés
- accueillir des étudiants en stage
- 2 IDE 24H/ 24
- ASH
- 3 zones
- tout moyen indispensable aux types de prise en charge
Service d’urgence : dossier avec cahier des charges.
Les établissements de santé non autorisés à accueillir et traiter les urgences : soit pas de
demande, soit refus de dossier.
Aide médicale urgente à travers les textes
Historique
- militaire (empire romain)
- armées de la révolution
- CRF (Henri Dumont)
- aspect civil : 1870 (autour de la notion de noyés)
- Hongrie premières structures d’ambulances
Paris
- ambulances de l’AP avec des internes (disparition dans les armées 1900)
- 1930 : premier service des asphyxiés et blessés sous l’égide d’un médecin pompier
- premier SMUR en 1962 (Dr Touret, chir, à Salaone de Provence)
- SAMU en 1972
But : centraliser les moyens mobiles d’urgence et de réanimation (UMH)
Textes réglementaires en 1986, code de la santé publique. Décrets d’application en 1987 ;
Les hôpitaux peuvent créer des SAMU intra hospitaliers.
Buts : répondre aux missions d’aide médicale urgente, écoute permanente, peut déclencher
des moyens permettant de secourir les blessés, d’assurer le transport et les admissions.
Comité départemental d’AMU=CODAMU (préfet) et les services d’incendies doivent y
participer, DASS, médecin chef du service d’incendie et de secours, préfet…=membres de
droits.
Le directeur médical du SAMU était désigné par le préfet
+ représentants :
- syndicats médecin traitants
- organismes participants aux soins
- conseil départemental de l’ordre
+ les personnes s’occupant du transport sanitaires, ambulances :
- catégorie A : véhicules du SMUR
- catégorie B : véhicules de secours et d’assistance aux victimes (pompiers)
- catégorie C : ambulances privées
- catégorie D : VSL
ratio véhicule/personnel
un ambulancier doit avoir le CCA+un permis de conduire ambulancier (cat A, C)
pour la cat D :ambulancier +AFPS ; Des sous comités régissent les lois du transport sanitaire.
Des sous comités médicaux (médecin inspecteur de la DASS, médecin SAMU/SMUR,
pompiers, médecin conseil…, traitent les points médicaux, la responsabilité civile et pénale
(tribunal administratif)
Dossier du patient
- enregistrement de l’appel
- dossier médical informatisé
- dossier SMUR
Pour les médecins conseils de l’assurance maladie, le secret médical n’est pas opposable.
Aujourd’hui
- 105 SAMU
- 350 SMUR
- 5 millions d’affaires traitées, 5 appels par affaire
- plate forme médico-psycho-sociale
- activité de permanence de soins
textes, CODAMU : le décret de 2003 et 2004 insistent sur le fait que la permanence de soins
doit être régulée avec les centres d’appels comme celui de SOS, de même pour les transports
sanitaires. Interconnexions SAMU/pompiers et SAMU/police.
Dans le futur
Probable transport inter hospitalier infirmier sous la régulation du 15.
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