Singapour WT/TPR/S/202
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I. ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE
1) INTRODUCTION
1. Pour ce qui est du commerce international comme de l'investissement étranger, l'économie de
Singapour reste l'une des plus ouvertes et de ce fait l'une des plus compétitives du monde. Presque
tous les droits de douane sont à taux nul, par exemple, et les échanges de marchandises dans leur
ensemble représentent près de quatre fois le PIB. Les entrées d'investissement étranger direct ont
atteint 15,7% du PIB en 2007. Si cette situation expose Singapour aux chocs extérieurs périodiques,
la souplesse de l'économie a permis au pays de s'adapter rapidement à ces chocs grâce à une
amélioration constante de la productivité et, partant, de la compétitivité internationale
1
, qui à son tour
contribue à la croissance économique et à l'élévation du niveau de vie.
2. Depuis le précédent examen de la politique commerciale de Singapour, en 2004, le taux de
croissance annuel du PIB a été de 7,9% en moyenne, et le PIB par habitant est passé de
26 198 dollars EU à 35 163 dollars EU en 2007, ce qui le rend comparable à celui des grands pays de
l'OCDE. Au cours de la même période, l'inflation a été faible, avec un taux moyen de 1,3% par an
(encore que la pression inflationniste se soit accrue depuis le second semestre 2007 et que le taux
d'inflation ait atteint 6,5% en février 2008). Le chômage est tombé de 3,4% en 2004 à 2,1% en 2007.
Ces bons résultats s'expliquent pour l'essentiel par une politique macro-économique avisée et par
l'ouverture de l'économie au commerce international et à l'investissement étranger, qui fait que
Singapour est tributaire des marchés extérieurs pour sa croissance économique. Avec une épargne
nationale toujours largement supérieure à l'investissement intérieur, l'écart étant en moyenne
équivalent à 21% du PIB (pour la période 2003-2007), la position extérieure de Singapour reste
solide. En particulier, la contrepartie de l'excédent d'épargne, qui a été investi à l'étranger, est la
persistance d'excédents courants importants puisqu'ils représentent en moyenne 21% du PIB (pour la
même période). Toutefois, si dans l'ensemble le niveau des revenus s'est élevé, la hausse n'a pas été la
même pour tous; de ce fait, l'inégalité des revenus s'est aggravée, comme le montre l'évolution du
coefficient de Gini, qui, à près de 0,48, est aujourd'hui l'un des plus élevés d'Asie.
3. La compétitivité extérieure de Singapour a été mise à l'épreuve par les économies à bas coûts
de la région, en particulier par la Chine et l'Inde. Pour faire face à cette situation, les autorités ont
conduit des réformes structurelles qui ont visé notamment à accroître la flexibilité des salaires et du
marché du travail, à libéraliser davantage les secteurs de la banque, des télécommunications et des
services d'utilité publique, à renforcer la réglementation et la surveillance de l'appareil financier, et à
négocier des accords de commerce et d'investissement avec les principaux partenaires commerciaux.
Singapour a continué d'abaisser le taux d'imposition des bénéfices des entreprises et de prendre des
mesures d'incitation fiscale pour favoriser l'essor des activités à croissance rapide et à forte valeur
ajoutée.
1
Singapour est régulièrement bien placée dans les classements mondiaux et gionaux des facteurs qui
déterminent la compétitivité. C'est ainsi que selon le dernier indice de compétitivité mondiale, le pays se situait
au 7ème rang (sur 131 pays et économies) en 2007-2008 (5ème sur 125 l'année précédente) (Forum économique
mondial, 2008). Selon l'IMD, Singapour arrive derrière les États-Unis pour la compétitivité globale; c'est le
pays qui offre la meilleure compétitivité-coût pour les entreprises, qui pratique la politique la plus attractive au
monde en matière d'encouragement de l'investissement et qui est en tête des pays d'Asie pour la transparence du
système économique (IMD, 2007). D'après la Banque mondiale (2007), pour la deuxième année d'affilée,
Singapour est à la première place au palmarès de la facilité des affaires devant la Nouvelle-Zélande, les
États-Unis et Hong Kong, Chine. Voir aussi le chapitre III 4) i) b).
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2) RESULTATS ECONOMIQUES RECENTS
4. Singapour connaît une forte croissance depuis 2004, après avoir essuyé plusieurs chocs, dont
le fléchissement de l'économie mondiale de 2001, la guerre d'Iraq et l'apparition du syndrome
respiratoire aigu sévère (SARS) en 2003, qui a eu de graves répercussions sur le tourisme. Après
avoir été négative en 2001, la croissance est repartie en 2002 et s'est confirmée en 2003. Le taux de
croissance du PIB réel atteignait 9,0% en 2004, sous l'effet d'une reprise globale de la demande tant
intérieure qu'extérieure (tableau I.1). En 2005, l'économie a progressé de 7,3%, grâce surtout à la
demande extérieure, et en 2006, aidée par une conjoncture internationale favorable et des mesures
d'accompagnement intérieures, elle a connu un fort taux d'expansion de 8,2%. Pour 2007, selon les
estimations, la croissance serait de 7,7%, en raison d'un recul de l'activité manufacturière due en partie
à la baisse de la production de la filière biomédicale. En 2008, comme la situation économique
extérieure devrait se dégrader par rapport à 2007, le gouvernement s'attend à une croissance de 4 à
6%, ce qui correspondrait à un tassement plus conforme au taux potentiel sous-jacent de l'économie
2
,
après quatre ans d'une progression supérieure à la tendance.
Tableau I.1
Indicateurs macro-économiques, 2003-2007
2003
2004
2005
2006
2007a
Comptabilité nationale
PIB réel (aux prix du marché de 2000)
3,5
9,0
7,3
8,2
7,7
Consommation
0,9
4,2
4,4
4,8
4,1
Consommation privée
0,9
5,2
3,9
3,3
4,6
Consommation des administrations
publiques
1,0
0,3
6,5
10,7
2,3
Formation brute de capital fixe
-3,9
9,5
0,1
13,5
20,2
Exportations de marchandises et de services non
facteurs
14,0
19,5
12,2
11,0
6,6
Importations de marchandises et de services non
facteurs
9,6
22,7
11,1
11,4
6,8
Exportations de biens et de services/PIB (%)
(aux prix courants du marché)
212,5
225,4
238,5
246,2
230,9
Importations de biens et de services/PIB (%)
(aux prix courants du marché)
185,0
200,1
209,8
216,3
202,0
Taux de chômage (%)
4,0
3,4
3,1
2,7
2,1
Productivité
Productivité de la main-d'œuvre
4,7
7,0
2,7
1,5
-0,9
Productivité de la main-d'œuvre dans l'industrie
manufacturière
5,4
9,7
2,9
3,9
-3,2
Productivité du capital
0,6
5,3
4,1
4,1
2,3
Productivité totale des facteurs
2,6
6,1
3,5
2,9
0,9
Prix et taux d'intérêt
Inflation (IPC, variation en pourcentage)
0,5
1,7
0,5
1,0
2,1
Taux des dépôts à trois mois (moyenne sur la
période)b
0,40
0,41
0,56
0,57
0,51
Taux de base des prêts bancaires (moyenne sur la
période)b
5,30
5,30
5,30
5,33
5,33
Taux de rémunération des dépôts d'épargne (moyenne
sur la période)b
0,24
0,23
0,26
0,25
0,25
Monnaie et crédit (en fin de période)
Masse monétaire (M2)c
8,1
6,2
6,2
19,4
13,4
Masse monétaire (M1)
8,1
14,0
4,4
13,4
22,4
Quasi-monnaie
8,0
4,3
6,7
21,0
11,2
2
Autorité monétaire de Singapour (2008).
Singapour WT/TPR/S/202
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2003
2004
2005
2006
2007a
Crédit au secteur privé
5,4
4,4
2,0
4,9
16,9
Taux de change
Dollar singapourien/dollar EU (moyenne annuelle)
1,74
1,69
1,66
1,59
1,51
Taux de change effectif réel (% de variation)
0,5
-0,5
0,8
4,1
1,9
Taux de change effectif nominal (% de variation)
-6,4
-1,1
-1,3
2,4
1,6
Politique budgétaired
Solde primaire
-1,9
-0,8
-0,2
0,6
-0,3
Recettes courantes
15,3
15,0
14,2
14,6
14,3
Recettes fiscales
13,0
13,0
12,9
13,4
13,3
Dépenses courantes
12,1
11,1
10,8
11,1
11,4
Dépenses de développement
5,1
4,7
3,6
2,8
3,1
Solde budgétairee
-1,1
-0,1
0,7
0,0
-0,3
Dette totale du gouvernement (fin de période)
104,3
101,1
100,3
95,1
96,3
Dette intérieure
104,3
101,1
100,3
95,1
96,3
Épargne et investissement
Épargne nationale brute
39,2
38,4
38,5
41,8
46,8
Investissement intérieur brut
16,0
21,7
19,9
20,0
22,6
Écart entre l'épargne et l'investissement
23,2
16,7
18,6
21,8
24,3
Secteur extérieur
Solde des opérations courantes
23,2
16,7
18,6
21,8
24,3
Solde du commerce de marchandises
31,6
28,4
31,0
31,8
30,5
Exportations de marchandises
173,5
182,6
194,3
201,4
187,7
Importations de marchandises
141,9
154,2
163,3
169,7
157,2
Solde des services
-4,1
-3,1
-2,2
-1,9
-1,6
Compte de capital
-0,2
-0,2
-0,2
-0,2
-0,2
Compte financier
-19,1
-7,8
-10,6
-10,3
-11,4
Investissement direct
9,6
8,3
5,8
9,2
7,3
Investissement de portefeuille
..
-5,0
-2,8
-6,5
-10,3
Balance des paiements
7,3
11,1
10,2
12,4
12,0
Termes de l'échange
105,4
103,9
100,8
100,0
..
Exportations de marchandises (% de variation)
11,8
19,6
15,0
12,8
4,4
Importations de marchandises (% de variation)
5,6
23,5
14,5
13,1
3,8
Exportations de services (% de variation)
19,6
25,1
11,5
10,0
8,3
Importations de services (% de variation)
16,7
21,4
9,4
9,3
7,7
Réserves officielles brutes (fin de période, en
milliards de dollars EU)
96,2
112,6
116,2
136,3
162,9
Dette extérieure totale (fin de période, en milliards de
dollars EU
187,1
210,5
215,6
270,4
..
.. Non disponible.
a Estimation.
b Taux moyens pratiqués par dix grandes banques en fin de mois.
c M1 correspond à la monnaie en circulation et aux dépôts à vue du secteur privé; la quasi-monnaie comprend les dépôts à terme,
les certificats de dépôt négociables libellés en dollars singapouriens, et l'épargne et les autres dépôts; M2 est la somme de M1 et
de la quasi-monnaie.
d Chiffres de l'exercice budgétaire, qui va du 1er avril au 31 mars de l'année suivante. 2003, par exemple, doit se lire exercice
2003.
e Solde primaire diminué des transferts spéciaux et augmenté de la contribution du revenu net des placements.
Source: Ministère du commerce et de l'industrie, Economic Survey of Singapore, diverses parutions; Autorimonétaire de Singapour,
Monthly Statistical Bulletin, octobre 2007 et Macroeconomic Review, octobre 2006 et 2007; FMI, International Financial
Statistics; et données fournies par les autorités singapouriennes.
WT/TPR/S/202 Examen des politiques commerciales
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5. L'inflation a atteint peu à peu une moyenne annuelle de 1,7% en 2004, contre 0,5% en 2003,
en partie du fait de la forte hausse des produits liés au pétrole (tels que l'électricité et l'essence) ainsi
que d'une augmentation supérieure à la moyenne des dépenses de santé et d'éducation. Malgré le
niveau élevé des prix de l'énergie sur le marché international, l'inflation n'était plus que de 0,5% en
2005, en raison principalement de la baisse du prix des véhicules automobiles consécutive à la
diminution des montants qu'il faut acquitter à Singapour pour obtenir le permis de posséder une
voiture. Le taux d'augmentation des prix à la consommation a atteint 2,1% en 2007, la progression
par rapport à 2006 étant imputée pour partie à l'effet ponctuel de la hausse de la GST, qui a été portée
de 5 à 7% en 2007.
3
Vers la fin de 2007, toutefois, l'inflation s'est nettement accélérée, sous l'effet
tant de la pression des coûts intérieurs que de la hausse des cours internationaux, pour atteindre 6,6%
en janvier 2008, soit son niveau le plus élevé des 26 dernières années. Selon les prévisions de
l'Autorité monétaire de Singapour, la progression de l'IPC devrait se ralentir au cours du second
semestre de 2008, et le taux d'inflation se situer entre 4,5% et 5,5% sur l'ensemble de l'année.
6. Avec l'amélioration de la conjoncture économique enregistrée en 2004, la situation sur le
marché du travail s'est améliorée, le taux de chômage passant de 4% en 2003 à 3,4% en 2004; le repli
s'est poursuivi (3,1% en 2005 et 2,7% en 2006), grâce à l'embauche dans de nombreux secteurs ainsi
qu'aux efforts déployés par les pouvoirs publics pour accroître la flexibilité du marché du travail, en
recourant notamment à la restructuration des emplois et au recyclage. Le chômage a continué de
baisser, pour atteindre 2,1% en 2007, après la création de nombreux emplois, notamment dans les
secteurs des services et de la construction. En raison de l'étroitesse du marché de l'emploi,
l'augmentation des salaires nominaux a rapidement atteint 6,2% en 2007, soit près du double du taux
de 2006.
7. Dans leur ensemble, les Singapouriens ont tiré profit de la mondialisation, mais certains plus
que d'autres. Un certain nombre de travailleurs âgés et peu formés restent exposés au risque de
chômage structurel, alors que l'économie se restructure et que les activités de transformation et de
services voient augmenter leur valeur ajoutée. Bien que tous les groupes de revenu aient bénéficié
d'une amélioration de leur situation pécuniaire, les écarts de revenus entre les ménages se sont
aggravés au cours de la période considérée, ce qui traduit une hausse des salaires plus marquée pour
les employés qualifiés et ceux qui exercent des professions intellectuelles.
4
Conscient que l'inégalité
des revenus risque de nuire à la cohésion sociale, le gouvernement a pris des mesures pour y remédier,
comme, entre autres, l'institution du Complément de revenu à l'intention des travailleurs âgés
faiblement rémunérés, l'augmentation des crédits consacrés à l'amélioration des compétences
professionnelles et le renforcement de l'aide aux enfants des foyers à faible revenu.
8. Le principal secteur de l'économie demeure celui des services, avec environ 66% du PIB en
2007, suivi par l'industrie manufacturière, avec une part comprise entre 24% et 26% du PIB durant la
période examinée (tableau I.2). Le gouvernement pense que l'industrie manufacturière doit rester l'un
des deux moteurs de la croissance, et s'appuyer sur les avantages compétitifs du pays pour se
3
La hausse de la GST devrait avoir un effet ponctuel de quelque 0,7 point de pourcentage sur le taux
d'inflation annuel en 2007 et 2008.
4
Le degré d'inégalité de la répartition des revenus dans un pays est généralement mesuré par le
coefficient de Gini: zéro signifie une égalité parfaite (tout le monde a le même revenu) et 1 correspond à une
inégalité totale (une seul ménage perçoit la totalité). Selon Statistics Singapore (2007), les employés des
tranches de revenu supérieures ont bénéficié d'une progression de salaire plus rapide, ce qui signifie que la
hausse a été plus sensible pour les salariés qualifiés et ceux qui exercent des professions intellectuelles. C'est
ainsi que la répartition des revenus a continué de se dégrader parmi les salariés, le coefficient de Gini pour
Singapour passant de 0,468 en 2005 à 0,485 en 2007, ce qui est un indice relativement élevé en Asie.
Cependant, si l'on tient compte des aides de l'État (telles que les mesures de compensation de la hausse de la
GST), le coefficient de Gini pour les ménages salariés n'est plus que de 0,460 pour 2007.
Singapour WT/TPR/S/202
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maintenir à quelque 25% du PIB. La part de l'emploi manufacturier est restée pratiquement la même,
à un peu plus de 20%.
Tableau I.2
Principaux indicateurs économiques, 2003-2007
2003
2004
2005
2006
2007a
PIB réel aux prix du marché (milliards de dollars
singapouriens, prix de 2000)
168,1
183,3
196,6
212,7
229,1
PIB réel aux prix du marché (milliards de dollars EU,
prix de 2000)
97,5
106,3
114,1
123,4
132,9
PIB courant aux prix du marché (milliards de dollars
singapouriens)
157,7
170,8
181,3
201,8
234,6
PIB courant aux prix du marché (milliards de
dollars EU)
93,2
109,2
119,8
136,6
161,3
PIB par habitant aux prix courants du marché (dollars
singapouriens)
39 440,0
44 282,0
46 738,0
49 301,0
52 994,0
PIB par habitant aux prix courants du marché
(dollars EU)
22 638,0
26 198,0
28 078,0
31 028,0
35 163,0
PIB par activité économique aux prix du marché
de 2000
Agriculture, pêche et industries extractives
1,9
12,7
-1,2
15,5
0,2
Industrie manufacturière
2,9
13,9
9,5
11,9
5,8
Services d'utilité publique
4,6
3,5
3,0
2,7
5,1
Construction
-8,9
-5,5
0,7
3,6
20,3
Services
4,4
8,1
7,0
7,5
8,1
Commerce de gros et de détail
10,6
17,6
12,1
10,4
7,3
Transport et entreposage
-0,6
10,7
4,9
4,7
5,1
Hôtellerie et restauration
-9,9
11,5
6,4
4,8
4,4
Information et communication
5,6
6,9
5,5
4,6
6,3
Services financiers
10,7
4,4
7,1
10,6
16,9
Services fournis aux entreprises
0,6
2,1
4,7
6,9
7,8
Autres services
1,5
4,0
4,4
4,7
4,2
Logements occupés par leur propriétaire
2,8
2,7
2,7
1,8
1,3
Part des principaux secteurs dans le PIB courant
Agriculture, pêche et industries extractives
0,1
0,1
0,1
0,1
0,1
Industrie manufacturière
24,1
26,4
25,9
26,2
24,1
Services d'utilité publique
2,0
1,9
1,7
1,6
1,6
Construction
4,3
3,8
3,7
3,5
3,8
Services
65,2
64,1
65,2
64,6
65,9
Commerce de gros et de détail
14,1
15,1
17,0
17,0
16,2
Transport et entreposage
9,7
10,2
9,9
9,4
9,4
Hôtellerie et restauration
1,8
1,8
1,9
1,9
1,9
Information et communication
4,3
4,0
3,9
3,8
3,6
Services financiers
11,3
10,9
11,0
11,0
12,4
Services fournis aux entreprises
12,4
11,3
11,2
11,5
12,5
Autres services
11,6
10,9
10,3
10,0
9,8
Logements occupés par leur propriétaireb
4,2
3,7
3,5
4,0
4,6
Ventilation de l'emploi total (en fin d'année)
Industrie manufacturière
19,7
20,2
20,5
20,7
..
Construction
11,0
10,3
10,1
10,2
..
1 / 19 100%