à la diminution de la morbidité–mortalité par pathologie
infectieuse dans les pays industrialisés.
Ils occupent une place prépondérante dans la consommation
pharmaceutique en milieu hospitalier. Cinquante ans après
l’introduction de la pénicilline dans la thérapeutique anti-
infectieuse, les antibiotiques constituent une part importante du
marché français (en chiffre d’affaires hors taxes) : les principales
classes représentent environ 7,7% des ventes, en valeur, en 1996
sur le marché officine, soit 6 milliards de francs [2].
Les antibiotiques représentent 18,5% des dépenses en
médicaments à Bamako, 25% à Abidjan, 26% au Bangladesh,
26,2% à Remiremont et 20 à 28% en Algérie [3,4,5,6,7].
A l’hôpital, la prescription à grande échelle, et parfois
inappropriée d’antibiotiques fait que les bactéries évoluent
constamment vers la résistance.
Cette consommation des antibiotiques a été souvent illogique,
irrationnelle, trop prodigue, exagérée ou non fondée [8,9].
Dans plusieurs pays développés (USA, France), Il existe des
systèmes de contrôle au niveau des hôpitaux permettant aux
praticiens de mieux adapter leurs prescriptions d’antibiotiques
[10,11,6,12].
Dans le cadre de cette étude, nous procéderons d’abord à une
classification des antibiotiques puis celle des bactéries
pathogènes pour l’homme pour ensuite aborder l’objectif général
que nous nous sommes assignés à savoir contribution à