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Le langage n'a pas vraiment d'anomalies mais léger retard d'acquisition.
B) Déficience intellectuelle moyenne et grave (13 % des déficiences intellectuelles).
Notion de niveau mental, vers 10-11 ans.
Dès la petite enfance, retards de développement du langage, de la marche, de l'élimination,
psychomoteur.
L'entourage à un rôle très important à jouer sur la stimulation de l'enfant pour l'évolution de
l'enfant (moins un vrai pour les déficients profonds).
Autonomie dans la vie quotidienne faible, mais la toilette et l'alimentation sont acquis.
Le langage est souvent asyntaxique (pas de structuration des phrases), dépend des
sollicitations et stimulations de l'entourage.
Lecture souvent non acquise, ou déchiffrage rudimentaire.
Scolarisation spécialisée (CLIS, SECPA, IME, IM pro).
C) Déficience intellectuelle profonde (2 % des déficiences intellectuelles).
Âge mental inférieur à un enfant de 6 ans.
Retard des acquisitions massif de la naissance.
Acquisition reste quasi complète à l'âge adulte.
Autonomie dans la vie quotidienne très faible, incapable de s'alimenter, d'effectuer ces soins
corporels, dépendance +++.
Beaucoup de temps passé en structures d'accueil (MAS, etc.).
Prise en charge importante.
Langage quasi inexistant.
IV) NOTION DE POLY-HANDICAP.
Correspond à l'association entre une déficience mentale sévère ou profonde associée à une
déficience motrice grave.
Entraîne une restriction extrême de l'autonomie.
Taux de prévalence 2/1000 en Europe.
V) CAUSES DE LA DEFICIENCE INTELLECTUELLE.
Étiologie souvent difficile, souvent plurifactorielles.
A) Facteurs organiques.
Liens entre la profondeur du Déficit intellectuel et l'existence d'une étiologie organique au
niveau Stat.
Plus le Déficit intellectuel est profond, plus la probabilité d'une cause organique est grande.
Atteinte du système nerveux central (lésion, etc.).
Déficiences sensorielles (cécité, surdité...).
Encéphalopathie congénitale (aberration chromosomique, trisomie 21...).
Déficience néonatale (traumatisme, anoxie...).
Conséquences de trauma acquis (traumatisme crânien, noyade...).
Infirmité motrice cérébrale.
Causes métaboliques (infectieuses,...).