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ficience intellectuelle
12 octobre 2007
I) DEFINITIONS.
Déficience : perte de substance ou altération d'une structure ou d'une fonction anatomique,
physiologique ou psychologique. Anomalies d'un organe, appareil, système.
Déficience = sion.
Déficience intellectuelle : concept de Handicap mental, ne pas confondre avec le handicap
psychique (maladie mentale).
Déficience intellectuelle = fonctions cognitives altérées.
Le taux de prévalence = 1 % de la population générale.
II) CLASSIFICATION DES DIFFERENTES DEFICIENCES.
La moyenne du Q. I. 100, entre 100 et 70 limite.
Hiérarchisé en fonction de leur gravité.
DSM IV, 3 critères :
o existence d'un fonctionnement intellectuel général significativement inférieur à la
moyenne.
Déficit intellectuel léger : Q.I. entre 55 et 70.
Déficit intellectuel moyen : Q.I. entre 40 et 55.
Déficit intellectuel grave : Q.I. entre 20 et 40.
Déficit intellectuel profond : Q.I. <20.
Déficit intellectuel de gravité non précisé.
o Doit présenter des déficits dans ses capacités à répondre aux normes associées à son
âge et à son milieu dans au moins 2 des 10 domaines d'habileté adaptative.
La communication.
Sécurité.
Soins personnels.
Aptitude social.
Etc.
o les manifestations observées doivent être présentes avant l'âge de 18 ans.
III) TABLEAUX CLINIQUES.
A) Déficience intellectuelle légère (85 % de déficience intellectuelle).
Niveau mental ne dépasse pas celle d'un adolescent de 15 ans.
Personne avec un développement psychomoteur normal mais un peu plus lent dans les
acquisitions.
À l'école primaire, rapide échec scolaire.
Autonomie de la vie sociale et conduite quasi complète.
Insertion sociale satisfaisante.
Autonomie sociale, vulnérabilité, aspect influençable, pas de jugement critique très
développé.
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Le langage n'a pas vraiment d'anomalies mais léger retard d'acquisition.
B) Déficience intellectuelle moyenne et grave (13 % des déficiences intellectuelles).
Notion de niveau mental, vers 10-11 ans.
Dès la petite enfance, retards de développement du langage, de la marche, de l'élimination,
psychomoteur.
L'entourage à un rôle très important à jouer sur la stimulation de l'enfant pour l'évolution de
l'enfant (moins un vrai pour les déficients profonds).
Autonomie dans la vie quotidienne faible, mais la toilette et l'alimentation sont acquis.
Le langage est souvent asyntaxique (pas de structuration des phrases), dépend des
sollicitations et stimulations de l'entourage.
Lecture souvent non acquise, ou déchiffrage rudimentaire.
Scolarisation spécialisée (CLIS, SECPA, IME, IM pro).
C) Déficience intellectuelle profonde (2 % des déficiences intellectuelles).
Âge mental inférieur à un enfant de 6 ans.
Retard des acquisitions massif de la naissance.
Acquisition reste quasi complète à l'âge adulte.
Autonomie dans la vie quotidienne très faible, incapable de s'alimenter, d'effectuer ces soins
corporels, dépendance +++.
Beaucoup de temps passé en structures d'accueil (MAS, etc.).
Prise en charge importante.
Langage quasi inexistant.
IV) NOTION DE POLY-HANDICAP.
Correspond à l'association entre une déficience mentale sévère ou profonde associée à une
déficience motrice grave.
Entraîne une restriction extrême de l'autonomie.
Taux de prévalence 2/1000 en Europe.
V) CAUSES DE LA DEFICIENCE INTELLECTUELLE.
Étiologie souvent difficile, souvent plurifactorielles.
A) Facteurs organiques.
Liens entre la profondeur du Déficit intellectuel et l'existence d'une étiologie organique au
niveau Stat.
Plus le Déficit intellectuel est profond, plus la probabilité d'une cause organique est grande.
Atteinte du système nerveux central (lésion, etc.).
ficiences sensorielles (cécité, surdité...).
Encéphalopathie congénitale (aberration chromosomique, trisomie 21...).
Déficience néonatale (traumatisme, anoxie...).
Conséquences de trauma acquis (traumatisme crânien, noyade...).
Infirmité motrice cérébrale.
Causes métaboliques (infectieuses,...).
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o Virus (femmes enceintes).
o Alcoolisation (syndrome d'alcoolisme foetal).
B) Facteurs psychosociaux.
Ils apparaissent d'autant plus dans le cadre de la Débilité légère.
La déficience légère est d'autant plus fréquente que les conditions socio-économiques sont
basses.
La déficience légère est d'autant plus fréquente que la stimulation de l'entourage est faible.
Carence affective, syndrome d'hospitalisme (spitz).
Milieu socio-économique précaire.
Mauvaises conditions de vie, alimentation, sommeil.
Carence des stimulations intellectuelles.
VI) LES TROUBLES ASSOCIES A LA DEFICIENCE INTELLECTUELLE.
A) Troubles affectifs et du comportement.
Ce sont très fortement représentés, voir quasi constante.
Leurs manifestations cliniques dépendent du niveau de déficience.
1) Déficience profonde.
Perturbations relationnelle massive.
Isolement, retrait affectif.
Stéréotypies (balancement,...).
Décharges agressives.
Automutilation.
Comportement impulsif (lors de malaise ou de frustration).
2) Déficience légère.
Perturbations affective (environ 50 %).
Instabilité, réaction coléreuse devant de frustration ou un échec.
Extrême fragilité sociale, influençable +++.
Organisation très rigide du comportement (difficultés lors de changement diverse).
Manifestations d'inhibition, de passivité, repli sur soi parfois si conscience du trouble.
Soumission extrême à l'entourage (relèvent parfois du pôle dépressif).
B) Troubles du développement moteur.
Diverses.
C) Trouble des fonctions cognitives.
Langage, mémoire, l'attention.
D) Notion de maladie mentale.
Chez la population de déficient intellectuel, la prévalence d'un trouble mental (psychiatrique)
associée est 3 à 4 fois supérieure que dans la population normale.
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VII) PRISE EN CHARGE.
Mesure pédagogique et éducative.
o Apprentissage et sociabilisation.
o Accompagnement.
Abord psychothérapeutique.
o Psychothérapie de soutien.
Abord des difficultés relationnelles.
o Relationnel des équipes (notion d'infantilisation).
o Travail sur la relation « adhésive ».
Pôle médical, soins.
o Facteurs organiques.
o Troubles autres associés (psychiatrique avec traitement associé).
Projet individuel.
o Mise en place lors de réunions.
Actions de prévention.
o Sexualité.
o Exogénose mixte.
Rééducation avec ergothérapeute.
VIII) PREVENTION DE LA DEFICIENCE INTELLECTUELLE.
A) Prévention primaire.
Vise à éviter l'apparition de la déficience.
Publicité : alcoolisation lors de grossesse.
B) Prévention secondaire.
Intervention qui vise à limiter les effets néfastes des facteurs de risque.
IX) CONCLUSION.
Pas de population hétérogène avec un tableau CLINIQUE TYPE de déficience.
Le développement de la personne dépend de tout ce qui est mis en place pour elle.
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