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• Introduction
Dans toute l’histoire de la médecine moderne, on a toujours rêvé de pouvoir explorer
le corps humain sans devoir l’ouvrir. Le 22 décembre 1895, Wilhelm Conrad Röntgen, un
savant d’origine Allemande, a découvert les rayons X qui lui ont permis de réaliser la
première radiographie. Quelques années plus tard, en 1921, on a pu améliorer l’image donnée
par la radiographie en procédant à des tomographies qui consistent à faire plusieurs plans de
coupes de radiographies. En 1950 grâce aux ultrasons, on découvre l’échographie qui permet
de voir en direct le corps humain, par l’intermédiaire d’un écran. Grâce à l’informatisation et
à la numérisation des images, un nouveau moyen d’examen beaucoup plus précis que les
tomographies est mis au point : le scanner. La connaissance de la RMN (résonance
magnétique nucléaire) est connue depuis 1926. Jusqu’à présent son application n’était que
théorique, mais en 1945 on obtient les premiers spectres d’RMN. Les connaissances en
informatique ainsi que la technologie de stabilité de l’aimant n’étaient pas suffisantes à
l’époque pour utiliser ce phénomène. En 1971, un savant Américain, Damadian a l’idée
d’utiliser le principe de la RMN dans un but médical. Les premières images de tissus
humains seront produites en 1975 par Mansfield puis en 1977 sera réalisée la première image
d'un corps humain vivant par Damadian qui dirigera ensuite la fabrication des premiers
appareils commerciaux.
IL existe aujourd’hui deux types d’IRM : l’IRM à champs ouvert et l’IRM à champs
fermé, nous parlerons essentiellement ici de l’IRM à champs fermé, car il est le plus courant.
Problématique: Comment l’IRM a su imposer ses avantages malgré son coût ?