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COMMUNIQUE DE PRESSE
16/8/2010
Saison n° 2
Cinq documentaires de 52 minutes
sur les conséquences du changement climatique
Format : 5x52’ en HD.
Destinations : Grèce, Mongolie, Namibie, Norvège, Sultanat d’Oman
Production : Adamis Production, avec la participation de France 5 et de Planète.
Producteur délégué : Norbert Balit.
Réalisateurs : Jérôme-Cécil Auffret, Sylvie Bergerot et Eric Robert, Gilles Capelle, Emmanuel Roblin,
Xavier Lefèbvre et Nadège Demanée.
Auteure-enquêtrice : Laurence Ubrich.
Diffusion du programme : hebdomadaire à partir du 12 septembre 2010 sur France 5.
Contact presse :
Anne-Sophie Bruttmann 01 56 22 92 53
[email protected]
Le changement climatique n'est pas une abstraction amenée à prendre corps à
l'horizon 2020, 2050 ou encore 2100. Aux quatre coins du monde, des
centaines de millions de personnes subissent déjà les conséquences de la
dégradation de leur environnement.
Agriculteurs, éleveurs, pêcheurs, chasseurs... Ces femmes et ces hommes,
dont le mode de vie est intimement lié à la nature, témoignent de l'urgence à
préserver notre bien le plus précieux : la planète Terre.
Ce sont des témoins d'un genre nouveau. Ils ont « vu changer la Terre » et
nous le disent. Ils sont notre miroir : nous nous reconnaissons en chacun
d'eux et ils nous projettent l'image d'un avenir incertain si nous restons
indifférents.
« J'AI VU CHANGER LA TERRE » est une collection de films documentaires de
52 minutes qui nous emmène à la rencontre de la réalité vécue par ces
personnages : élévation du niveau de la mer, érosion des côtes, désertification
des sols, disparition de la faune et de la flore, dégradation des récoltes ...
Autant de phénomènes qui compromettent leur quotidien.
A travers un voyage dans des pays répartis tout autour de la planète, si chaque
documentaire offre une exceptionnelle évasion vers des lieux d’une émouvante
beauté, il relaie surtout les témoignages, les inquiétudes mais aussi les espoirs
de ces premières « victimes ».
Loin des débats d'experts, c’est l’être humain qui est mis en valeur, avec sa
formidable volonté de comprendre, lutter et s’adapter.
Contact presse :
Anne-Sophie Bruttmann 01 56 22 92 53
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1/ GRECE , DU MIEL ET DES CENDRES
Dimanche 12 septembre à 15h45
52'
Réalisateur : Gilles Capelle
Auteurs : Laurence Ubrich et Gilles Capelle
Depuis plus de deux mille cinq cents ans, le Péloponnèse, au Sud de la
Grèce, était une terre où l'homme vivait en symbiose avec la nature.
Ianis Kosifas, apiculteur et montagnard de la commune de Zacharo, tirait
une grande fierté de son miel de forêt. Jusqu’à ce jour d'août 2007 où le
paradis est devenu un enfer : plus du quart du Péloponnèse, en proie à
un incendie gigantesque et incontrôlable, est parti en fumée. Sous
l'influence d'un climat de plus en plus chaud et sec, les collines
couvertes de résineux s’étaient lentement transformées en poudrière. Il a
suffi qu'un vent anormalement violent s'en mêle pour allumer la mèche...
Ianis a alors tout perdu. Les centaines de milliers d'abeilles qu'il soignait
avec amour ont disparu, la plupart « fondues » dans la cire, sous l’effet
de la chaleur intense.
Aujourd’hui, l'apiculteur, sa femme et ses trois fils relèvent difficilement la
tête. Patiemment, Ianis reconstitue son cheptel. Mais la renaissance
sera bien plus longue pour la végétation. On estime qu’il faudra
quarante-cinq ans pour goûter de nouveau la fraîcheur des montagnes à
l'ombre des grands pins d'Alep. Ianis sait qu’il ne verra jamais ce jour. En
attendant, ses abeilles ne butinent plus que fleurs et buissons.
Les silhouettes des arbres calcinés se découpent au loin... Mais à
Zacharo, on fête la Pâque orthodoxe, symbole de renaissance. Et
d'espoir…
Contact presse :
Anne-Sophie Bruttmann 01 56 22 92 53
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2/ MONGOLIE , LE PAYS EMPORTE PAR LES VENTS
Dimanche 19 septembre à 15h45
52'
Auteur-Réalisateur : Jérôme-Cécil Auffret
Avril 2010. La Mongolie a du mal à s’extirper d’un hiver qui n’en finit pas
et qui a été particulièrement rude. Là-bas, les habitants appellent cela un
dzüd : au lieu d’afficher -40°C, le thermomètre descend à -60°C ! Le
dernier dzüd remontait à l’an 2000. Bêtes et hommes souffrent tant que
les plus faibles périssent. Ce printemps, le pays tout entier est endeuillé :
5 millions de têtes de bétail ont péri. Seize mille familles ont tout perdu.
Marush, femme éleveur de 70 ans, témoigne. Comme à chaque
printemps, elle entame un périple qui la mène de campement en
campement visiter chacun de ses enfants. Elle prend des nouvelles de
leur cheptel et distribue ses consignes de matriarche respectée pour sa
grande expérience. Mais les difficultés que rencontre aujourd’hui Marush
la dépassent : un dérèglement climatique sans précédent s’est abattu
sur la Mongolie depuis 10 ans, désertifiant sa région. Que va-t-elle
pouvoir proposer à sa famille pour guider encore leurs trois mille têtes de
bétail ?
3/ NAMIBIE LES PIEGES D’UN FLEUVE
Dimanche 26 septembre à 15h45
52'
Auteurs-Réalisateurs : Sylvie Bergerot et Eric Robert
Ruben est fils de fermier. Il habite le Caprivi, bande de terre du nord-est
de la Namibie. Il a toujours vécu au rythme des inondations saisonnières
des rivières. Mais, depuis plusieurs années, avec le changement
climatique, elles se transforment en crues dévastatrices, les pires jamais
enregistrées. C’est toute la population de la région qui se retrouve ainsi
piégée régulièrement.
Cette année ne déroge pas à la règle ; le gouvernement organise
l’évacuation des villages touchés. Les conditions précaires des réfugiés
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Anne-Sophie Bruttmann 01 56 22 92 53
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affectent Ruben, qui réfléchit aux solutions à apporter. La situation est
critique pour les habitants qui ne vivent que d’une agriculture de
subsistance.
Porte-parole de sa communauté, Ruben pense qu’il faut déplacer le
village pour assurer la sécurité des hommes. Il sait que, pour convaincre,
la solidarité ancestrale du village doit jouer et qu’une décision commune
doit être prise. La décision est d’autant plus importante qu’une nouvelle
crue est annoncée. Mais une partie des habitants est toujours réticente
car les meilleures terres sont au bord du fleuve.
Durant la réunion, Ruben apporte les preuves que, d’année en année,
les inondations vont s’intensifier. Emportera-t-il l’adhésion des habitants
de son village ?
4/ NORVEGE, LE CREPUSCULE DES RENNES
Dimanche 3 octobre à 15h45
52'
Auteur-Réalisateur : Emmanuel Roblin
Dans le nord de la Norvège, au-delà du cercle polaire, l’élevage des
rennes est une tradition séculaire perpétuée par les Sami. Le
changement climatique a pourtant irrémédiablement bouleversé le mode
de vie de ce peuple autochtone autrefois nomade. Aujourd’hui, ils ne
sont plus que 10% à tirer leur principal revenu de cette activité. Un
chiffre en baisse constante. Comme celui des troupeaux. Depuis 1990,
les éleveurs de rennes estiment avoir perdu près de 90% de leur
cheptel.
Beaucoup ont abandonné l’élevage et sont partis en ville. D’autres,
comme Mathis Oskal et son fils Ante Biera, ont décidé de se battre et de
maintenir coûte que coûte la tradition. Mais l’ennemi est implacable. Les
effets du changement climatiques sont-ils réversibles ?
En suivant le travail de Mathis et Ante Biera Oskal, en partageant leurs
doutes et leurs espoirs ainsi que ceux de toute la communauté Sami, ce
film propose de saisir les conséquences du changement climatique de
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manière concrète. Montrer les difficultés d’un secteur d’activité
traditionnel qui se désagrège mais aussi les solutions trouvées pour
enrayer son déclin.
5/ OMAN , UN GOLFE DANS LA TEMPETE
Dimanche 10 octobre à 15h45
52'
Auteurs-Réalisateurs : Xavier Lefèbvre et Nadège Demanée
Thalib, 40 ans, est issu d’une grande famille de pêcheurs de Quriyat,
village situé sur la côte nord-est du Sultanat d’Oman. Ce père de quatre
enfants y a toujours vécu et y exerce son métier depuis plus de 20 ans.
En 2007, Thalib a connu « l’apocalypse » avec Gonu. Ce cyclone, le
premier de mémoire d’homme à entrer dans le Golfe d'Oman, a tout
détruit sur son passage. Aujourd’hui encore, le village porte les
stigmates de cette terrible catastrophe. Depuis, Thalib se voit confronté à
des zones de pêches qui ne livrent plus de nourriture, alors que le
poisson y abondait autrefois. Avec Gonu, Thalib a vu changer la mer.
Devant ces transformations, le Sultanat d’Oman a renforcé ses
programmes de recherche. Le changement climatique est pointé du
doigt. Pour les scientifiques, c’est un travail de longue haleine qui
s’annonce.
En attendant, Thalib part pêcher tous les matins dans l’espoir de trouver
suffisamment de poisson. Mais il se pose d’innombrables questions pour
l’avenir de ses enfants. Serait-ce raisonnable de les encourager dans
une telle voie ? Ne vaudrait-il pas mieux que la pêche ne soit qu’un loisir
pour eux, rompant ainsi avec la tradition familiale ? Thalib sera-t-il le
dernier pêcheur d’une longue lignée ?
Contact presse :
Anne-Sophie Bruttmann 01 56 22 92 53
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