Contact presse : Anne-Sophie Bruttmann 01 56 22 92 53
anne-sophie.bruttmann@francetv.fr
COMMUNIQUE DE PRESSE 10/06/2010
SALE TEMPS POUR LA PLANÈTE
Nouvelle saison inédite
À partir du mardi 3 août à 20h35
Format 5x52 min
Ecrit et réalisé par Morad Aït-Habbouche et Hervé Corbière
Produit par Antipode
Cette collection permet de découvrir des pays soumis aux
contraintes du changement climatique. Elle va à la rencontre de
ceux qui subissent les effets dévastateurs du réchauffement
climatique. Après le Bangladesh, les Caraïbes ou le Tchad, les
réalisateurs Morad Aït-Habbouche et Hervé Corbière se sont
envolés vers de nouvelles régions du globe pour cette quatrième
saison.
Madagascar, l’enfer du décor
mardi 3 août à 20h35 et le dimanche 8 août à 15h35
Connue pour ses îles et ses plages paradisiaques, Madagascar attire, chaque année,
300 000 touristes, des voyageurs qui ne fréquentent que les hauts lieux du tourisme local,
Sainte Marie à l’est, et Nosi Bé, à l’ouest. Ce film nous entraîne dans l’enfer du décor, très
loin des clichés de la grande île.
Dans le sud du pays, des millions de Malgaches sont oubliés des autorités et des hommes.
Cette population vit avec moins de 2 dollars par jour : une survie au quotidien, et les
prévisions des experts du GIEC ne risquent pas de les rassurer… Les sécheresses vont se
multiplier, les sols vont s’appauvrir, l’eau va se faire de plus en plus rare, les ressources
halieutiques s’épuisent d’ores et déjà.
Mais difficile d’anticiper ou d’organiser la moindre stratégie à Madagascar ; la faute à cette
instabilité politique qui perdure et qui mène ce pays de 20 millions d’habitants dans
l’impasse…
Contact presse : Anne-Sophie Bruttmann 01 56 22 92 53
anne-sophie.bruttmann@francetv.fr
Le Mexique au pied du mur
mardi 10 août à 20h35 et le dimanche 15 août à 15h35
En 2005, l’ouragan Wilma détruit la station touristique de Cancun, tandis que Stan laisse des
milliers de sinistrés au Chiapas. Ouragans, désertification, inondations, les populations les
plus pauvres sont menacées et contraintes de quitter leurs terres. Aujourd’hui, ce sont près
de 40 millions de Mexicains qui vivent sur des zones à risques.
Au sud du pays, les habitants des côtes du Tabasco sont les premiers réfugiés climatiques
mexicains. La mer avale 10 mètres de plage en moyenne par an, aucune chance de résister.
De l’autre côté de la péninsule, les paysans du Chiapas évoquent un climat extrême : des
changements qui les poussent à quitter leur terre. Au centre du pays, ils sont rejoints par
d’autres paysans, frappés par des sécheresses de plus en plus fréquentes.
Alors qu'à Tijuana, un mur américain est censé contenir tous les migrants à la frontière, les
candidats à l’exil sont toujours aussi nombreux et prennent plus de risques. Au Mexique, les
changements climatiques aggravent une situation déjà dramatique.
Le Kenya dans tous ses états
mardi 17 août à 20h35 et le dimanche 22 août à 15h35
Dans ce pays d’Afrique de près de 38 millions d’habitants, le compte-à rebours des
changements climatiques a bel et bien commencé.
Du Turkana au nord-est du pays, vaste région aride où les éleveurs subissent d’effroyables
sécheresses aux rives du Lac Victoria où les faiseurs de pluie scrutent le ciel, en passant par
la réserve du Massaï Mara et le parc d’Amboseli, tous ceux que nous avons rencontrés
témoignent de la réalité du changement climatique.
En 2009, le pays a connu la pire sécheresse de toute son histoire. Des centaines de milliers
de têtes de bétail ont été décimées par le manque d’eau et la plupart des animaux qui
étaient encore en vie, au mois de novembre, n’ont pas survécu aux pluies. D’après l’ONU, 3,
8 millions de personnes dépendent, aujourd’hui, de l’aide alimentaire d’urgence soit un
Kenyan sur dix. Si rien n’est fait, le Kenya pourrait connaître le même sort que l’Ethiopie ou
la Somalie voisines, déjà en proie aux famines et à l’instabilité politique.
Le Maroc rongé par le désert (titre provisoire)
mardi 24 août à 20h35 et dimanche29 août à 15h35
Aux portes de l’Europe, le royaume Chérifien est, aujourd’hui, l’antichambre du désert. Des
sécheresses plus aiguës et plus prolongées, des pluies diluviennes associées à une
augmentation des températures provoquent de nouvelles migrations de populations vers le
Nord… A 93% aride ou semi-aride, le Maroc est confronté à plusieurs problèmes qui
amplifient le manque d’eau : diminution de la diversité biologique, désertification, érosion
côtière, exode rural… Mais le Maroc refuse de se laisser envahir par le sable. Il s’est lancé
dans une « marche verte » pour aider les Marocains les plus fragiles car les plus pauvres à
s’adapter au mieux au changement climatique. Cette marche contre le désert s’annonce
lente et âpre dans un pays à l’économie fragile. Le Maroc dépend principalement de
l’agriculture et du tourisme, deux secteurs hautement vulnérables aux caprices du climat…
Contact presse : Anne-Sophie Bruttmann 01 56 22 92 53
anne-sophie.bruttmann@francetv.fr
Les Mascareignes, sentinelles du climat (titre provisoire)
mardi 31 août à 20h35 et le dimanche 5 septembre à 15h35
Au cœur de l’Océan indien, la Réunion, les Seychelles ou l’île Maurice sont les sentinelles
du réchauffement climatique. Ces trois îles font différemment face aux aléas climatiques.
D’un côté la Réunion, île française, s’est lancé un défi : être indépendante des énergies
fossiles à l’horizon 2030. Mais si l’île dispose de moyens pour relever ce défi, aux Seychelles
et à l’île Maurice, les ressources manquent.
Or les îles du plateau Mascareignes, toutes tournées vers le tourisme, sont condamnées à
protéger leurs richesses : barrières de corail mais aussi ressources halieutiques.
Dans ce film, nous essaierons de montrer qu’avec des financements et surtout une volon
politique, il est possible de s’adapter aux aléas du climat. La Réunion va tenter de montrer la
voie aux îles alentours. Mais il est peut-être déjà trop tard : une épée de Damoclès plane au
dessus des îles du plateau des Mascareignes, une épée qui pourrait prendre la forme de
cyclones plus dévastateurs.
1 / 3 100%