a été fait en Australie, là ils ont vraiment des problèmes d’eau, il y a des puits qui
ont été placés par des sourciers, ils ont eu un taux de réussite élevé, ce qui est
superbe. Ils sont allés sur le terrain avec le pendule, les furcelles, ils ont eu de
bons résultats. Mais il faut aussi rapprocher ça du fait que dans le même temps,
la même commission de l’eau qu’est-ce qu’elle avait fait ? Elle a demandé à des
hydrogéologues qui, sans se déplacer, sans allés sur le terrain, en travaillant de
chez eux, dans leur bureau, avec des cartes, ils ont obtenu un résultat meilleur.
Ils ont donné des profondeurs et débits.
LB : Oui, mais enfin bon, cela ne prouve rien. Ça veut dire que les personnes qui
sont allées sur le terrain ont eu les mêmes résultats…
HB : Moins bons.
LB: …moins bons, un ou deux, mais ont eu des résultats parce que là où ils ont
dit de creuser on trouvé l’eau, c’est que quand même il y a quelque chose à entre
guillemets et sans faire de jeu de mot, à creuser dans ce sens ?
HB : Bien sûr qu’il y a quelque chose à creuser. Mais avant de dire qu’ils ont un
pouvoir, il faut se dire « est-ce qu’il n’a pas consulté une carte chez lui… est-ce
que finalement il n’est pas un peu hydrogéologue sans le savoir » …bon là je
pousse le bouchon un peu loin mais c’est pour dire que c’est difficile de
conclure. Il y a une expérience, nous on l’a proposé à plusieurs sourciers, ils
n’auront jamais voulu la faire. On avait lancé un défi, je ne sais pas si vous êtes
au courant. Il y avait 200000 euros à la clé, à toute personne qui pourrait faire un
phénomène paranormal et qu’on ne pourrait pas expliquer. Alors des sourciers
ont demandé, donc on a fait différentes expériences avec des sourciers
justement basées un peu sur les expériences d’Yves Rocard. Mais à notre avis
l’expérience la plus simple, c’est vraiment… disons l’expérience princeps, c’est
quoi ? C’est de dire à un sourcier : OK, vous choisissez le terrain que vous
voulez, donc c’est lui qui décide. Il est dans son élément. Il prend l’instrument
qu’il veut, baguettes, furcelle, ce qu’il veut…
LB : Sur la région, qu’il connait, etc…
HB : …n’importe où, où il veut, c’est son choix. Et puis il se balade, il vérifie qu’il
n’y a pas de parasites ni rien, il fait tout. Et il met une croix, il dit « ici, il y a de
l’eau ». Et à ce moment-là, c’est la même lune, c’est la même journée, tout est
dans les mêmes conditions, il est en pleine forme… il nous indique, ici, dans le
coin, là où on est, neuf autres endroits où d’après lui il n’y a PAS d’eau, d’accord
? Et on fait les dix forages. Et on ne doit trouver de l’eau QUE là où il a dit qu’il y
avait de l’eau. Et cela, ça ne s’est jamais fait. Cela n’a jamais été accepté alors
que finalement si le gars il est sûr de gagner 200000 euros il peut quand même
financer dix forages, ce n’est pas la mer à boire, d’accord ?
LB : Oui, sans faire de jeu de mot, oui. Nous sommes à peu près d’accord. Mais
c’est un métier qui existe depuis très longtemps. Moi je me rappelle ce sourcier
qui est venu sur notre terrain qui était assez grand, c’était dans le Lot-et-Garonne,
il nous a dit : « creusez -là vous trouverez de l’eau et tant de débit ». C’est ce
qu’on a fait et c’est ce qui a été. Et je me rappelle que ce monsieur était venu de
Dordogne. Dordogne et Lot-et-Garonne quand on voit sur une carte c’est assez