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05/06/2007: "Les sourciers trouvent-ils de l'eau ?"
Henri Broch a participé le 7 octobre 2006 à l'émission « Les aventuriers de
l'étrange » sur Sud Radio. Cela a été l'occasion d'une longue discussion autour
des sourciers, et notamment des expériences du professeur Yves Rocard.
Pendant cet échange, le professeur Broch explique comment les sourciers
trouvent de l'eau... ou pas.
L'Observatoire Zététique a mis en ligne cet extrait qui dure une quinzaine de
minutes et que vous pouvez écouter en cliquant sur ce lien.
L'émission complète est disponible sur le site de Pierre Macias, à l'adresse :
http://psiland.free.fr/sud_radio/.
Si vous préférez lire qu'écouter, en voici une retranscription :
Louis Benhedi : Quelle est votre position vis-à-vis de cela, puisque vous vous
êtes penché sur ce dossier ?
Henri Broch : Oui on a étudié pas mal la sourcellerie et surtout les revendications
du professeur Yves Rocard parce que la plupart des revendications des
radiesthésistes et des sourciers sont basées sur prétendue sensibilité de
l’homme aux faibles variations de champ magnétique. L’homme est sensible aux
champs magnétiques, c’est bien évident, c’est clair et net, maintenant… aux
faibles variations magnétiques… cela n’a pas été démontré. Ce qui ne veut pas
dire que c’est faux. On a des particules de magnétites dans le corps humain donc
la probabilité est même forte que l’on ait une sensibilité à des champs
magnétiques, à des variations. Mais tout dépend de l’intensité. Ce que le
professeur Rocard disait c’est que de l’eau qui se balade en souterrain, par
électrofiltration va créer des variations de champ magnétique, première partie de
l’hypothèse. Deuxième partie de l’hypothèse, il disait : une personne qui passe
au-dessus, sur le terrain, et qui est un petit peu sensible, donc un magnétiseur ou
un sourcier, va percevoir par des capteurs magnétiques naturels qu’il a dans son
corps, aux talons, aux genoux aux coudes, aux temps, etc. des faibles variations
de champ magnétique. Plus exactement il va percevoir une différence entre le
côté droit et le côté gauche puisque le corps est symétrique, les capteurs sont à
peu près symétriques et donc Rocard disait : l’homme va percevoir une variation
dans la dissymétrie.
LB : Et donc là il va dire : « La je sens quelque chose, il y a de l’eau qui coule »
HB : Oui, même si c’est inconsciemment, c’est à dire que c’est cela qui va
provoquer un mouvement musculaire. Qu’il soit conscient ou inconscient (la
plupart du temps il peut être insconscient) ce serait la variation de champ
magnétique qui déclenche, en quelque sorte, le réflexe sourcier… ce qu’il avait
appelé « le signal du sourcier ». Après, dans une deuxième étape, il a abandonné
la première partie de son hypothèse. C’est à dire qu’il s’est rendu compte que
l’eau qui circulait en souterrain ne créait pas du tout de variation de champ
magnétique. Il a abandonné cette partie et il a simplement dit : l’homme est
sensible aux variations de champ magnétique or il se trouve que les variations
sont liées très souvent aux variations de densité, aux variations géologiques.
C’est à dire qu’il y a des failles et s’il y a des failles l’eau va plutôt s’accumuler là.
Cela permet de détecter l’eau sans qu’il y ait un lien direct avec l’eau. C’est une
corrélation et pas une causalité.
LB : C’est à dire qu’un magnétiseur ou un sourcier pourra détecter une faille en
pensant qu’il y ait de l’eau alors qu’il n’y en a pas ?
HB : Exactement. Mais cela c’était l’hypothèse de Rocard, cela ne veut pas dire
que cela a été vérifié. Il n’empêche que là ça se tient et que l’eau serait en
quelque sorte trouvée par déduction, par analogie. Alors on a refait les
expériences, à l’Université de Nice, que proposait le professeur Yves Rocard, qui
sont des expériences vraiment simple avec ce qui s’appelle « la semelle
magnétique ». Il y a aussi le cadre électrique… on a fait tous les types
d’expériences qu’il avait annoncé. Mais on s’est focalisé sur la semelle tout
simplement parce que le professeur Rocard disait lui-même que le capteur le plus
important c’était le capteur du talon. Bien évidemment puisque quand on marche
sur le terrain c’est le capteur le plus près d’une variation de champ magnétique.
LB : C’est celui qui ressent le plus, finalement.
HB : Voilà, exactement. Parce qu’après ça chute très vite en fonction de la
hauteur. Donc Il avait fait une petit expérience qui consistait à prendre une
personne tenant un pendule à la main, mettre cette personne sur deux bouts de
bois, sans chaussure ou alors avec une chaussure qui n’avait pas de clou, pas de
fer, nickel, cobalt…
LB : Rien de métallique.
HB : …disons pied-nu, c’est plus simple. La personne était pied-nu et l’une des
deux semelles en bois, si on peut appeler ça semelle, a, au niveau du talon, un
petit trou (le bois était un peu creusé) et à l’intérieur le professeur Rocard avait
mis 5 ou 10 spires de fil électrique, une petite résistance et une pile. De manière à
faire passer un courant électrique dans ce fil, un fil qui tourne en rond (plusieurs
cercles, si vous voulez). Cela fait un petit solénoïde, ce qu’on appelle un
solénoïde, c’est à dire que cela crée un champ magnétique. Circulation du
courant électrique, d’où création de champ magnétique au niveau du talon et
donc dissymétrie entre le talon droit et le talon gauche puisqu’il n’y a qu’une
semelle qui a cet appareillage. Et donc le professeur Rocard disait : eh bien à ce
moment-là la réaction automatique de la personne qui subit ce stimulus
magnétique c’est que le pendule se met à tourner. Par un mouvement
musculaire, bien sûr, pas par un effet…
LB : Oui, de manière insconsciente, mais il tourne.
HB : Voilà, exactement. Et donc nous avon a repris ça. La revendication c’était
que 80% de la population avait ça, et quand on a fait les tests, et nous on les a fait
sérieusement (alors que le professeur Rocard les a fait sur des effectifs très
faible) et surtout il ne travaillait pas en double-aveugle. C’est-à-dire que il avait un
interrupteur, un bouton-pressoir pour mettre le courant électrique ou non, pour
créer le champ magnétique ou non (je vous rappelle que le champ magnétique
est créé par la circulation du courant électrique) .
LB : Donc il l’activait ou pas.
HB : Voilà, il l’activait ou pas. Mais il l’activait ou pas, lui le sachant (puisque c’est
lui qui appuyait) et dans des expériences devant le sourcier. C’est à dire que le
sourcier savait si le courant électrique, donc le champ magnétique…
LB : … était enclenché ou pas.
HB : Oui, donc ça c’était une double erreur. Il faut non seulement que le
radiesthésiste, ou disons le pendulisant, ne sache rien mais même celui qui fait
l’expérience. Nous, dans les expériences qu’on a fait par exemple avec des
étudiants, il y a la personne qui tient le pendule qui ne sait pas si le courant
électrique passe ou non, et l’étudiant qui contrôle, qui note si le pendule tourne
ou non, lui-même ne sait pas si le courant passe ou non. Parce que sinon,
imaginons que la télépathie existe, on va peut-être dire « on a démontré le
magnétisme ou la sourcellerie » alors qu’en réalité c’est tout simplement un
message télépathique entre le gars qui tient le pendule et la personne qui est là, à
côté, et qui fait que le courant passe ou non.
LB : Je note que vous faites référence à un phénomène paranormal, là.
HB : Bien sûr, c’est pour montrer que c’est difficile de les différencier. Si on ne
bosse pas sérieusement, c’est impossible de différencier. Dans un cas comme
celui-là il faut travailler en double-aveugle, c’est à dire que le sourcier qui a le
pendule ne doit pas savoir si le champ magnétique y est ou non mais
l’expérimentateur non plus. Le scientifique qui est à côté et qui note le résultat ne
doit pas le savoir. C’est quelqu’un à l’extérieur, dans une autre pièce ou plus loin,
qui met le courant de manière aléatoire avec une liste décidée à l’avance, une fois
oui une fois non, etc. et puis il y a une personne qui note. Mais la personne qui
note ne sait pas s’il y a le courant. Quand on a fait ça, eh bien il se trouve que
l’effet ne s’est jamais manifesté. Ce qui ne veut pas dire que le pendule ne tourne
pas. Cela veut dire qu’on a obtenu des rotations du pendule même sans champ
magnétique. Il n’y avait pas de courant électrique qui passait, il n’empêche qu’il y
avait des mouvements musculaires inconscients qui faisaient bouger le pendule.
LB : Donc ce que vous êtes en train de nous dire c’est que les expériences du
professeur Rocard ne fonctionnent pas comme lui l’avait prétendu mais en
revanche ce que vous ne dites pas, et je suppose que c’est fait exprès, c’est qu’il
n’y a pas de personne qui puisse trouver… le métier de sourcier n’existe pas. Ça
c’est autre chose, le problème reste entier, évidemment.
HB : Le problème reste entier au niveau du sourcier parce que si on posait la
question : « est-ce qu’un sourcier trouve de l’eau ? », la réponse est oui. Un
sourcier trouve de l’eau. Est-ce qu’un sourcier trouve de l’eau pour les raisons
qui sont revendiquées ? La réponse est non, et cela on peut le montrer. On peut
le démontrer par des expériences simples. Donc il ne faut pas mélanger les deux
problèmes, c’est à dire le fait qui est constaté, trouver de l’eau, et puis
l’explication qui en est donnée. Pour le moment, il n’y a aucune explication qui
fonctionne. Il y a des explications peut-être beaucoup plus simples qui peuvent
fonctionner. À savoir que quelqu’un peut enregistrer de manière inconsciente (je
ne parle pas de quelqu’un qui truque ou quoi, je parle de quelqu’un de bonne foi),
quelqu’un qui travaille dans un environnement donné, il a remarqué qu’il y a 3-4
ans il y avait une sécheresse et qu’il y a des endroits qui restaient un peu plus
vert. Quelqu’un qui marche habituellement sur un terrain avec des chaussures de
marche, des grosses chaussures, remarque que le son n’est peut-être pas pareil.
Je pense à ça parce qu’on a fait une expérience avec un magnétiseur
radiesthésiste dans une église. Il disait qu’avec son pendule il avait trouvé une
crypte dans l’église. Eh bien il se trouve que moi j’ai dit « regardez, je n’ai pas de
pendule », je me suis baladé et je lui ai fait le plan de la crypte (je ne connaissais
pas l’église) , j’ai fait le plan de la crypte dessous.
LB : Au son des pas…
HB : Au son des pas parce qu’on descendait de la montagne, j’avais des grosses
chaussures de marche avec la plaque métallique, donc bien lourdes, bien
claquantes, et donc je m’étais rendu compte de ça ne sonnait pas pareil. Et puis
vous savez quand vous avez des piliers où il faut se mettre à trois pour faire le
tour, on peut se douter que, s’il y a une crypte, les piliers en dessous ils sont au
même endroit, parce que sinon ça ne tiendrait pas tellement.
LB : Vraisemblablement
HB : Donc, j’ai dessiné le plan de la crypte et c’était le plan que son pendule avait
donné. Moi je ne dis pas que ce monsieur n’a pas de pouvoir, je dis simplement
qu’il y a une explication plus simple qui me parait être : cette personne qui a une
fonction, il est menuisier et puis il fait visiter, c’est lui qui a la clé et qui fait visiter
cette église très ancienne. Et il fait de la radiesthésie. Il a du enregistrer, c’est
mon hypothèse, il a du enregistrer inconsciemment que le bruit de ses pas n’était
pas pareil, à force de se balader dans l’église et, par des mouvements
musculaires insconscients, c’est ressorti au niveau de son pendule. Il a agité…
enfin il a agité, ce n’est pas conscient hein, donc je ne sais pas quelle phrase il
faudrait dire… son bras s’est agité, disons plutôt, en fonction des sons qu’il avait
enregistrés. Et c’est ça qui est extraordinaire. C’est de se rendre compte à quel
point par nos cinq sens normaux on peut prendre une quantité d’informations
beaucoup plus importante que ce qu’on pense la plupart du temps. Il n’y a pas
besoin de faire appel à un sixième sens. Les cinq suffisent largement.
LB : Si j’ai bien compris, et là je suis d’accord avec vous, le problème des
sourciers reste plein et entier et on ne sait toujours pas, enfin la science n’est
toujours pas capable pour le moment, dans l’état actuel de nos connaissances,
évidemment, de dire comment quelqu’un peut dire « ben là y’a de l’eau » et
donner le débit, finalement. Il y a encore du travail à faire.
HB : Oui, mais attendez. Avant de dire que le sourcier trouve de l’eau, il faut voir
si quelqu’un qui n’est pas sourcier trouve de l’eau, et c’est le cas aussi. Quand ça
a été fait en Australie, là ils ont vraiment des problèmes d’eau, il y a des puits qui
ont été placés par des sourciers, ils ont eu un taux de réussite élevé, ce qui est
superbe. Ils sont allés sur le terrain avec le pendule, les furcelles, ils ont eu de
bons résultats. Mais il faut aussi rapprocher ça du fait que dans le même temps,
la même commission de l’eau qu’est-ce qu’elle avait fait ? Elle a demandé à des
hydrogéologues qui, sans se déplacer, sans allés sur le terrain, en travaillant de
chez eux, dans leur bureau, avec des cartes, ils ont obtenu un résultat meilleur.
Ils ont donné des profondeurs et débits.
LB : Oui, mais enfin bon, cela ne prouve rien. Ça veut dire que les personnes qui
sont allées sur le terrain ont eu les mêmes résultats…
HB : Moins bons.
LB: …moins bons, un ou deux, mais ont eu des résultats parce que là où ils ont
dit de creuser on trouvé l’eau, c’est que quand même il y a quelque chose à entre
guillemets et sans faire de jeu de mot, à creuser dans ce sens ?
HB : Bien sûr qu’il y a quelque chose à creuser. Mais avant de dire qu’ils ont un
pouvoir, il faut se dire « est-ce qu’il n’a pas consulté une carte chez lui… est-ce
que finalement il n’est pas un peu hydrogéologue sans le savoir » …bon là je
pousse le bouchon un peu loin mais c’est pour dire que c’est difficile de
conclure. Il y a une expérience, nous on l’a proposé à plusieurs sourciers, ils
n’auront jamais voulu la faire. On avait lancé un défi, je ne sais pas si vous êtes
au courant. Il y avait 200000 euros à la clé, à toute personne qui pourrait faire un
phénomène paranormal et qu’on ne pourrait pas expliquer. Alors des sourciers
ont demandé, donc on a fait différentes expériences avec des sourciers
justement basées un peu sur les expériences d’Yves Rocard. Mais à notre avis
l’expérience la plus simple, c’est vraiment… disons l’expérience princeps, c’est
quoi ? C’est de dire à un sourcier : OK, vous choisissez le terrain que vous
voulez, donc c’est lui qui décide. Il est dans son élément. Il prend l’instrument
qu’il veut, baguettes, furcelle, ce qu’il veut…
LB : Sur la région, qu’il connait, etc…
HB : …n’importe où, où il veut, c’est son choix. Et puis il se balade, il vérifie qu’il
n’y a pas de parasites ni rien, il fait tout. Et il met une croix, il dit « ici, il y a de
l’eau ». Et à ce moment-là, c’est la même lune, c’est la même journée, tout est
dans les mêmes conditions, il est en pleine forme… il nous indique, ici, dans le
coin, là où on est, neuf autres endroits où d’après lui il n’y a PAS d’eau, d’accord
? Et on fait les dix forages. Et on ne doit trouver de l’eau QUE là où il a dit qu’il y
avait de l’eau. Et cela, ça ne s’est jamais fait. Cela n’a jamais été accepté alors
que finalement si le gars il est sûr de gagner 200000 euros il peut quand même
financer dix forages, ce n’est pas la mer à boire, d’accord ?
LB : Oui, sans faire de jeu de mot, oui. Nous sommes à peu près d’accord. Mais
c’est un métier qui existe depuis très longtemps. Moi je me rappelle ce sourcier
qui est venu sur notre terrain qui était assez grand, c’était dans le Lot-et-Garonne,
il nous a dit : « creusez -là vous trouverez de l’eau et tant de débit ». C’est ce
qu’on a fait et c’est ce qui a été. Et je me rappelle que ce monsieur était venu de
Dordogne. Dordogne et Lot-et-Garonne quand on voit sur une carte c’est assez
éloigné, c’était pas sa région de prédilection finalement.
HB : Oui, ben peut-être qu’il tournait beaucoup… peut-être je ne sais pas, hein.
Chaque cas est un cas particulier… dans « Gourous, sorciers et savants » j’ai mis
la lettre d’un puisatier, donc une personne dont c’est le métier de faire des puits.
Parce que souvent un sourcier ne fait pas les puits. Le sourcier indique
simplement la position et puis après c’est une société de forage qui vient
derrière. Mais la société de forage quand vous allez discuter avec (parce qu’il faut
discuter avec le sourcier mais il faut aussi aller discuter avec la personne qui
creuse), et la personne qui creuse, un peu en aparté, ce qu’on vous dit souvent
dans les sociétés c’est que pour les clients -ils aiment bien avoir le sourcierdonc ils prennent un sourcier. Mais si le sourcier n’indique pas l’endroit où eux
supposent qu’il y a de l’eau, ils se débrouillent pour discuter avec le sourcier
pour que l’indication soit la bonne.
Parce que les gars qui font le forage, ils ont aussi leurs cartes et tout,
et ils connaissent à peu près où il faut creuser.
Donc là le puisatier, qui maintenant travaille pour des puits dans le Sahel –il est à
la retraite, donc il essaie de faire désensabler les puits du Sahel- toute sa vie il l’a
consacrée aux puits.
Et il explique qu’il y a des endroits où il aurait pu prendre sa casquette et la jeter
au hasard et creuser là, il n’y avait pas de problème, il aurait trouvé de l’eau
Ce qu’on oublie souvent c’est que…on dit que le sourcier, ou
quelqu’un d’autre même, on dit le foreur, même, en parlant d’un côté
disons plus scientifique, plus technique, le foreur a trouvé une
source, une veine ou un truc comme ça.
Mais il n’y a pas de veines souterraines. C’est rarissime. Ce qu’il y a… l’eau en
souterrain, c’est des espèces de nappes, c’est de la pierre infiltrée, du calcaire
etc, donc c’est des grands nappes, des aquaphères, qui permettent de
puiser l’eau. Mais il n’y a pas une veine, c’est à dire que vous creusez à un
endroit, mettons je ne sais pas, X ou Y, si vous creusez un mètre à côté vous êtes
aussi dans l’eau. On ne va pas passer à côté…
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