SQUATTER

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SQUATTER
L’affaire de Cachan semble se régler. On s’occupe de ceux qu’on a appelés les « squatters », puis les
« ex-squatters ». Leur situation va être meilleure, on peut l’espérer.
Mais quel drôle de mot, « squatter ». Un squatter, c’est celui qui cherche un logement, et qui en trouve
un qui est inoccupé. Alors il s’installe, et sans demander de permission. Il s’agit donc d’une occupation,
on peut dire. Mais il arrive que le squatter entretienne très bien le lieu où il s’est mis à habiter… Parfois
il paye même l’électricité qu’il a fait mettre à son nom.
A partir de ce mot, on utilise souvent le verbe « squatter », qui veut dire donc s’installer dans un lieu
vide d’occupants, qu’on va appeler un « squat ». Et parfois aussi, ce mot désigne non seulement un
lieu, un local, mais toute une maison ou un immeuble où se sont logés plusieurs personnes, plusieurs
familles, et quelquefois toute une communauté.
Le mot vient de l’anglais, et au départ, on l’a utilisé quand, dans l’ouest américain (ou en Australie), un
éleveur installait ses bêtes dans un espace qui n’appartenait à personne, croyait-il, même si c’était le
lieu de vie des Indiens, qui bien sûr n’avaient pas de titre de propriété à l’occidentale.
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