Série de 4 vidéos sur la Glaz économie Filière verte : le yaourt joue la qualité Voix off Dans cet élevage près de Pontivy, Hervé Arnaud élève quatre-vingt-dix vaches laitières. Il les nourrit avec du fourrage non fermenté. En 2008, il a créé une fabrique de yaourt Ker Ronan. Son idée : valoriser le lait qu'il produit plutôt que de le vendre sans transformation à bas prix : une initiative pour créer de la valeur ajoutée qui est une priorité de la glaz économie, la politique économique de la Bretagne. Il faut probablement redonner de la valeur ajoutée aux produits agricoles. - Hervé Harnois, éleveur Donc, c'est notre parti pris. Le sens de Ker Ronan, c'était ça, redonner de la valeur ajoutée aux produits agricoles. On pense qu'on est pas assez nombreux, hein. Et globalement dans la partie de la concurrence actuelle. On ne sait pas comment ça va se terminer entre les géants. Donc, les petits sont là comme situation d’alternative. Voix off La région a épaulé l’éleveur dans sa stratégie en lui versant une aide au démarrage. Aujourd'hui, les acheteurs de ces yaourts sont essentiellement la grande distribution. Mais pas question de mettre tous ses œufs dans le même panier alors l’éleveur a de nouveau innové. En plus des supermarchés, il développe désormais une offre de yaourt destinée aux épiceries fines et aux circuits courts. Et pour cela, il a embauché trois nouveaux salariés. Accroître la valeur ajoutée, diversifier les débouchés et croiser les filières font partie de la stratégie économique de la Région notamment dans les filières historiques de la Bretagne comme l'agriculture et l'agroalimentaire.