TD1 Energétique HEI3 septembre 2006 Exercice 1 : Transformations irréversibles et réversibles en vase clos Un cylindre vertical, de section S=100 cm2, est fermé par un piston horizontal de masse négligeable, mobile sans frottement. Une masse m=1 g d’hélium (gaz parfait monoatomique, de masse molaire MHe=4 g.mol-1) est initialement enfermée dans le cylindre, dans les conditions T0=300 K et p0 =105 Pa (p0 pression atmosphérique extérieure supposée constante). Les parois du cylindre et du piston sont imperméables à la chaleur. On applique brutalement une surcharge de poids 1000 N sur le piston. Le gaz prend un nouvel état d’équilibre (p1, V1, T1). a) Calculer le taux de compression x p1 . Déterminer le travail et la p0 chaleur reçus au cours de la transformation. b) En appliquant le premier principe de la thermodynamique à la transformation et en utilisant les résultats de la question a), exprimer cp V1 en fonction de x et du rapport . cv V0 c) Calculer numériquement, dans l’état d’équilibre final, la température T1 du gaz et la hauteur h1 du piston au-dessus du fond. Que devient cette hauteur lorsque la surcharge est appliquée de manière quasi-statique sur le piston, jusqu’à ce que la pression du gaz soit p1 ? d) Donner en fonction des variables p et T, l’expression de la variation d’entropie dS du gaz. En déduire la variation S1 d’entropie du gaz au cours de la transformation considérée. Justifier le signe de S1 . On donne : rapport des chaleurs massiques de l’hélium : des gaz parfaits R 8,314 J .mol 1.K 1 . 2004) 5 et la constante molaire 3 Exercice 2 : Moteur à explosion. Cycle de Beau de Rochas (DS du 23 décembre Dans un moteur à explosion, de l’air supposé parfait (m kg) décrit le cycle de Beau de Rochas, appelé aussi cycle d’Otto, composé de deux adiabatiques et deux isochores en système fermé. Compression adiabatique réversible de l’état (p1, V1, T1) à l’état (p2, V2, T2) Echauffement isochore de l’état (p2, T2) à l’état (p3, T3) Détente adiabatique réversible de l’état (p3, T3) à l’état (p4, T4) Refroidissement isochore qui ramène le fluide à l’état initial. 1) Représenter le cycle d’Otto dans le diagramme de Clapeyron (p,V) et dans le diagramme entropique (T, S). A quoi correspond la surface du cycle dans le diagramme (p,V) ? 2) Exprimer le rendement théorique de ce cycle : a) en fonction des températures T1, T2, T3 et T4 ; b) puis en fonction du rapport volumétrique x Cp V1 et du rapport des V2 Cv chaleurs massiques de l’air. 3) Lorsque le piston est au point mort bas, le volume d’air est maximal et égal à 600 cm3. Lorsque le piston est au point mort haut, le volume d’air est minimal et égal à 100 cm3 (en fin de compression). Calculer : a) le rendement théorique du cycle d’Otto b) le travail fourni au cours d’un cycle, si l’air admis sous p1=1 atmosphère et T1=300K, et si la température maximale atteinte est 1100K. 4) Pour quelle valeur du rapport volumétrique le moteur fonctionnant suivant le cycle d’Otto entre les températures 300 K et 1100 K a-t-il même rendement qu’une machine réversible fonctionnant suivant le cycle de Carnot entre les mêmes températures ? On donne 1,4 , M air 29 g.mol 1 , R 8,314 J .mol 1.K 1 Exercice 3: On dispose d’une seule source de chaleur à la température TA 300 K . On considère de l’hélium (supposé parfait), dans l’état initial A : volume V A 10 l , pression p A 1,01325.105 Pa , température TA 300K . On réalise les transformations suivantes : Transformation adiabatique réversible AB ; à l’état B, le volume du gaz est VB 20 l . Transformation isochore BC amenant le gaz à la température T A et à une pression pC p B Transformation isotherme CA, ramenant le gaz aux conditions initiales. 1. Après avoir tracé le cycle correspondant aux transformations ci-dessus dans un diagramme (p,V), calculer, en Joules, les travaux et quantités de chaleur échangés au cours de chaque transformation ; 2. Vérifier ainsi les conséquences du 2ième principe de la thermodynamique pour les transformations monothermes. On donne : rapport des chaleurs massiques de l’hélium : molaire des gaz parfaits R 8,314 J .mol 1.K 1 . 5 c ste et la constante 3