ramènerons à discuter du rôle de l’architecte dans ce cadre exigeant et celui de l’architecture en
tant que moteur d’un imaginaire discursif.
Atelier 2 : Lundi 12 décembre 2005
Thème : Architecture versus Sciences Sociales ?
Le paradigme des sciences sociales et l’enseignement de l’architecture. De 1968 à nos jours.
Intervenants:
Gustave Massiah, ingénieur civil des Mines, ingénieur économiste, sociologue,
cofondateur de l’Ecole d’architecture de Paris La Villette, vice président du groupe
ATTAC.
Jean-Louis Violeau, historien, sociologue, chercheur au laboratoire, Architecture
Culture et Société, Ecole d’architecture de Paris Malaquais.
Alain Dervieux, architecte, membre du groupe UNO et enseignant à l’Ecole
d’Architecture de Paris Belleville.
Cadre :
La seconde édition de notre atelier va tenter de décrire et commenter les figures pédagogiques qui
agitent l’enseignement de l’architecture dans les écoles en France depuis 1969, dates de création
de ces dites écoles. Pour cela nous centrerons nos interrogations autour du rôle des sciences
sociales dans l’enseignement de l’architecture et plus spécifiquement dans l’élaboration du
« projet » en architecture. Le profil de nos intervenants devrait nous permettre de nous éclairer
dans un premier temps sur les perspectives historiques de cet enseignement, puis, dans un second
temps, de commenter les chantiers en cours. En toile de fond à nos discussions, se profilera la
question du rôle social des champs disciplinaire, la question de la difficile circonscription du champ
disciplinaire en architecture, les raisons d’une clarification épistémologique incessante depuis plus
de trente ans, etc.
Atelier 3 : Lundi 09 janvier 2006
Thème : Cité Manifeste
Le logement social en question : l’exemple médiatique de Mulhouse.
Intervenant :
En cours de prospection (possibilité autour des architectes, des habitants et des élus.
Cadre :
« La ville est aujourd’hui malade, la société aussi. Et il semble qu’elles souffrent d’une même
maladie. C’est pourquoi l’action politique, dont l’objet est d’assurer la viabilité d’une société, se
proclame aussi bien, ces temps-ci, politique de la ville que politique sociale. »
Introduction de l’ouvrage de Paul Blanquart, Une histoire de la ville, pour repenser la société, édition La
Découverte/Poche.
Le discours politique autour de la question sociale du logement prend parfois des allures de saga
édulcorée sur fond de slogan publicitaire (confère Libération du 1er juillet 2005 qui consacre sa
page de garde sur la « cité manifeste » de Mulhouse). La solution nous est donnée clé en main :
une bonne dose de faire valoir politique + le gratin des architectes (ceux que les médias
plébiscites) + un article pleine page dans un grand quotidien = un modèle exemplaire de logement
( ?). Au-delà des controverses et des querelles de chapelles excitées par leurs positions
dogmatiques, nous tenterons de revenir sur cette histoire politico médiatique au travers l’idée
d’une chronique mulhousienne donnant la parole aux habitants (témoins !) de ce nouveau quartier.
C’est au travers de leurs récits, de l’usage et de la pratique de ces lieux que nous réinterrogerons
les modes opératoires de ce type de chantier que nous nommons pour le moment : « carte de
visite » !
Atelier 4 : Lundi 06 février 2006
Thème : Le Ghetto de Venise: construction narrative d’un espace polymorphe.
Intervenant :
Antonella Di Trani, doctorante EHESS / GTMS
(Possibilité d’un second discutant (architecte américain) sur son expériences des Gates
communities)
Cadre : Au travers d’une expérience de terrain de plus de dix-huit mois sur quatre ans de
recherche (méthode ethnographique conjuguant l’engagement et l’immersion de longue durée sur
le terrain), Antonella nous entraînera dans une description du Ghetto de Venise en s’attachant à
décrire les usages, les pratiques et les discours de ses habitants. Une aubaine pour ré aborder sous
un angle moins déterministe les travaux des anthropologues comme Edward T.Hall ou Robert
Sommer. Nous discuterons autour de la question de la médiation du corps à son espace, de la
méthode ethnographique en milieu urbain, de la construction d’un objet et des effets de la
recherche de l’ethnographe sur les limites physiques qu’il accorde à un lieu, voir à une situation ou
mieux encore à un discours et/ou à des mobilités (qu’est ce qui fait territoire ?)
Atelier 5 : 06 mars 2006