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La République, trois républiques
La période qui s’étend de la chute du Second Empire en 1870 à la
défaite de la France face à l’Allemagne lors de la Seconde Guerre
mondiale en juin 1940 est marquée par l’enracinement de la
République.
Certaines réformes, votées entre 1875 et 1905, comme le service
militaire, la séparation des pouvoirs et le suffrage universel puis la
laïcité contribuent à la consolidation de la République.
L’expérience de la défaite contre l’Allemagne entraîne la division de
la France entre 1940 et 1944. La Résistance s’oppose ainsi à l’État
français. En effet, malgré la mise en place d’un régime autoritaire
collaborant avec l’Allemagne nazie, la République survit dans la
Résistance.
En 1943, l’expérience du Conseil national de la Résistance, le CNR,
puis en 1944 la création du Gouvernement provisoire de la
République française, le GPRF, permettent la refondation de la
République. Ainsi, la Quatrième République sépare à nouveau le
pouvoir exécutif et le pouvoir législatif.
En 1958, la crise algérienne provoque le retour au pouvoir du
général de Gaulle. Le référendum du 28 septembre 1958 permet
d’adopter une nouvelle constitution. La Cinquième République
s’affirme alors.
Cette république semi-présidentielle favorise un rééquilibrage des
pouvoirs. Le pouvoir législatif réunit deux chambres, l’Assemblée
nationale et le Sénat, qui composent le Parlement.
L’exécutif, quant à lui, évolue considérablement puisque de Gaulle
fait adopter par référendum l’élection du président au suffrage
universel direct en 1962. La fonction présidentielle est devenue
prééminente.