2 TP optique physique 1 –janvier – février 2010
b) L’interféromètre : Ajuster sommairement les vis (1), (2), (4) et (5) pour les placer en position moyenne, on
vérifiera en outre qu’aucune d’elles ne soit en bout de course. Agir sur la vis (3) afin de rendre la longueur des
deux bras de l’interféromètre approximativement identiques.
c) Les sources lumineuses intervenant lors de la manipulation pourront être utilisées dans les configurations
suivantes :
Source quasi ponctuelle à l’infini :
Placer le diaphragme peu ouvert éclairé par la lampe à vapeur de mercure (ou de sodium) dans le plan focal
objet d’une lentille convergente (f’ = 125mm) en ajustant sa position par auto collimation après réflexion sur le
miroir M1 de l’interféromètre en cachant M2 par un morceau de papier.
Source quasi ponctuelle à distance finie :
On conserve le dispositif précédent en supprimant la lentille. Afin de rendre la source plus lumineuse, il est
possible d’insérer un condenseur
entre la lampe et le diaphragme afin de faire converger le faisceau issu de
la lampe sur l’ouverture du diaphragme.
d) L’observation :
L’observation des figures d’interférences peut s’effectuer en plaçant l’œil face au bras de sortie. Dans le
cas où la lumière est trop éblouissante (lampe halogène ou lampe spectrale), il est possible d’utiliser un verre
dépoli.
Pour projeter la figure d’interférences à observer sur un écran, il faut insérer une lentille dont l’axe optique
est parallèle au bras de sortie et ajuster sa position pour que l’écran soit le plan image conjugué du plan de
localisation des franges. Par exemple, l’écran est placé dans le plan focal image de la lentille lorsque les
franges à observer sont à l’infini.
On utilisera une lentille convergente de distance focale 250 mm.
3°) Réglages en montage afocal
1°) Placer la lampe à vapeur de mercure (ou de sodium) suivie d’un diaphragme circulaire assez fermé puis
de la lentille L1 (f’ = 125 mm) collée à l’entrée du Michelson (l’ensemble est peu lumineux, rapprocher au
maximum la source et ses accessoires du Michelson). Ne pas oublier qu’on doit impérativement aligner les
axes optiques de tous les appareils.
2°) Faire avec beaucoup de soin l’auto collimation: l’image de la source (diaphragme) doit être nette et
superposée à la source elle-même: le Michelson est ainsi éclairé par une onde quasi plane avec une
incidence quasi nulle sur M1.
3°) Mettre en sortie de l’appareil et tout contre lui une lentille L2 (f’ = 250 mm) pour observer l’image du
diaphragme sur un écran, qui sera donc dans le plan focal de la lentille. Ajuster le diamètre du diaphragme
pour que les images aient un diamètre d’au moins 1 cm. La présence de nombreuses images (cercles
lumineux plus ou moins décalés) est due au non parallélisme de Sp et de Cp.
4°) Avec le modèle SOPRA, régler la compensatrice Cp de manière à la rendre bien parallèle à Sp, en
agissant d’abord sur la vis 7(rotation de la compensatrice autour d’un axe horizontal) puis sur la vis 6 (rotation
de la compensatrice autour d’un axe vertical) puis ôter le masque qui cachait M2: les 4 images lumineuses
principales vues à travers le Michelson sont alors réduites à 2 seulement. Avec le modèle DIDALAB, Sp et Cp
ont subi un traitement qui éliminent les réflexions parasites et on ne peut faire ce réglage ; on doit se
contenter de vérifier à l’œil nu que Sp et Cp sont à peu près parallèles.
5°) Les vis 4 et 5 de réglage fin étant réglées à mi course environ (M2 à peu près perpendiculaire à OY), agir
sur les vis 1 et 2 de réglage rapide pour confondre enfin ces deux images en une seule.
Observer, à l’œil nu ou à l’aide d’un écran placé dans le plan focal image de la lentille de projection, la lumière
provenant du bras de sortie du Michelson. Lorsque les miroirs ne sont pas orthogonaux et que la séparatrice
et la compensatrice ne sont pas parallèles, on observe quatre images dont deux sont plus lumineuses.
V7
V6V1V2
Réglage des miroirs 1
En agissant d’abord sur les vis de réglage de la compensatrice (6) et (7), on diminue le nombre d’images pour
le ramener à deux. (modèle SOPRA)
Agir ensuite sur les vis de réglage du miroir M1 (1) et (2) pour superposer les deux images restantes.
A la fin de ces réglages, on a placé Cp quasi parallèle à Sp et M2 à peu près parallèle à M’1 (à peu près
seulement car le pouvoir séparateur de l’œil n’est que d’une minute d’angle environ): on est donc, sauf
coïncidence extraordinaire, dans les conditions du « coin d’air ».
3 Lentille convergente