CHAPITRE III : LA TERRE UNE PLANETE DIVISEE LEÇON : LES INEGALITES DE DEVELOPPEMENT INTRODUCTION : Le développement peut être défini comme étant la capacité d’un pays à satisfaire les besoins socioéconomiques de sa population. Cette définition fait apparaitre des écarts ou des inégalités de développement entre les pays riches et pauvres. Leur classification s’effectue à travers des critères qui permettent de mesurer le niveau de développement ou de cerner leurs contrastes. I) LES INDICATEURS DE DEVELOPPEMENT : Le développement se manifeste à travers l’augmentation quantitative de l’économie mais aussi de l’amélioration qualitative du niveau de la population. Autrement dit le développement s’apprécie par l’économie et par la société. Deux systèmes ont été utilisés pour mesurer le développement d’un pays. a) LE PIB & PNB: Le Produit Intérieur Brut (PIB) et le Produit National Brut (PNB) sont les premiers indicateurs utilisés par la FMI (Fond Monétaire International) et la BM (la Banque Mondiale) pour classer les pays en fonction du niveau de développement. *Si le PNB est inférieur ou égal à 730 $/ hbt/an on dit que le pays est pauvre. *Si le PNB est compris entre 770 $/ hbt/an et 8210 $ on dit que le pays est moyen. *Si le PNB est supérieur ou égal à 9700 $/ hbt/an on dit que le pays est riche. Cependant le PNB et le PIB ne reflètent pas la réalité socio-économique et régionale car on peut être pauvre dans un pays riche, comme on peut être riche dans un pays pauvre. Par ailleurs pour mieux étudier les inégalités de développement on a inventé un indicateur de développement : l’Indice de Développement Humain. b) L’I D H : (Indice de Développement Humain) Ayant constaté les faiblesses du PNB et du PIB le PNUD (Programme des Nations Unis pour le Développement) a utilisé l’IDH. L’IDH est crée par un économiste indien du nom d’AMARTYA SEN en 1990. Il est calculé à partir de 4 variables qui sont : la richesse produite, l’espérance de vie, l’alphabétisation et le nombre d’années d’études. L’IDH est compris entre 0 et 1 ; il n’est jamais égal à Zéro jamais égal à 1 dans un pays. *Si l’IDH est inférieur à 0,5 on dit que le pays est pauvre. *Si l’IDH est compris entre 0,6 et 0,7 on dit que le pays est moyen. *Si l’IDH est supérieur ou égale à 0, 8 on dit que le pays est riche. II/ LES CARACTERISTIQUES DU DEVELOPPEMENT La distinction entre les pays développés date réellement des années 60. Cela s’exprime à travers le terme Tiers- monde inventé par Alfred Sauvy en 1952. Son concepteur voulait distinguer les pays pauvres du Sud anciennement colonisés aux pays riches du Nord capitalistes ou socialistes. Les pays pauvres se trouvent dans l’hémisphère sud et les pays riches dans l’hémisphère Nord. a) LES PAYS RICHES DU NORD : Les pays riches du nord représentent que 20% de la population mondiale et produisent plus de 80%des richesses de la planète. Ils dominent le monde à travers la production agricole industrielle et technologique. Leur IDH est ≥ 0,8. Les espaces les plus développés du Nord sont la Triade c'est-à-dire les trois pôles les plus développés du monde les Etats unis, le Japon et l’Europe occidentale (l’Allemagne, la France, l’Italie, l’Angleterre). Cependant tous les pays du Nord ne sont pas forcément riches. L’Europe orientale et centrale ont des difficultés économiques. Depuis 1994, les 7 pays (USA, Japon, Canada, Allemagne, France, l’Italie et l’Angleterre) les plus industrialisés du monde se rencontrent pour discuter des problèmes économiques de la planète. A ce groupe il faut ajouter la Russie pour avoir le G8. Sur le plan social, ces pays représentent un taux d’alphabétisation très élevé de 99%, une espérance de vie de 79 ans, une croissance démographique très lente voire nulle. B / Les Pays Pauvres du Sud : Le groupe du Sud présente beaucoup de contrastes. On y trouve des PVD (Pays en Voie de Développement), les NPI (Nouveaux Pays Industrialisés) et les PMA (Pays Moins Avancés) qui regroupent 80% de la population mondiale mais ne fournissent moins de 20% des richesses de la planète. 1 / PMA : (Pays Moins Avancés) Ce groupe a été crée en 1971. Il regroupe les pays les plus pauvres de la planète. C’est pourquoi on les appelle PPTE (Pays Pauvres Très Endettés). Ils sont au nombre de 49 dont 33 sont de l’Afrique. Ces pays ont un PNB très faible inférieur à 500$/hbts et par an, une faible contribution à la production mondiale une dépendance économique technologique. La population vie dans l’insécurité alimentaire. 2) LES PVD (Pays en Voie de Développement) Ce sont les pays dont l’IDH est compris entre 0,6 et 0,7.Il s’agit les pays riches du Tiers-monde. La croissance économique de ces pays est liée au développement industrielle, à la technologique et à l’exploitation minière et énergétique (or, diamant, fer, pétrole etc.…). Parmi ces groupes nous avons les pays membres de L’OPEP (organisation des pays exportateur de pétrole). L’OPEP été crée en 1960 et regroupe l’Arabie Saoudite, l’Iran, l’Irak, le Nigéria, la Libye, le Soudan, le Qatar, le Venezuela, les Emirats Arabes Unis, l’Indonésie, le Koweït. Ils ont un niveau très élevé mais vivent dans l’insécurité totale. 3) Les NPI (Nouveaux Pays Industrialisés) Les NPI ont connu un développement fondé par la technologique. Dans ce groupe on distinguer : « Les dragons de l’Asie ». Il s’agit de Singapour, la Corée du sud, Hong Kong, Taïwan et la Chine qui a rejoint le groupe. « Les tigres de l’Asie » ; ils sont : la Thaïlande – Malaisie –Philippine-Indonésie. III/ LES CONTRASTES SOCIAUX -ECONMIQUES DU DEVELOPPEMENT a) Les contrastes sociaux 1) Dans les pays riches Ils s’expriment à travers la démographie qui est différente d’un pays à l’autre. Dans les pays développés la transition démographique est complète. Dans les pays riches le taux de natalité est de 0,8% et le taux de fécondité est de 1,8 enfant par couple. La population est vieillissante (Papy et Mamy Boom), la croissance est très faible voire nulle. Il se pose un problème de renouvellement des générations, un problème de prise en charge sociale du troisième âge, un problème de main d’œuvre et pour se faire ils font appel à l’émigration choisie « la fuite des cerveaux » 2) Dans les pays pauvres On note une explosion démographique qui est supérieur plus de 2 % soit 4 enfants par femme certains ont entamé la transition démographique ce sont les PVD tandis que les PMA hésitent toujours. Il se pose alors une jeunesse chronique (Baby Boom) de la population qui est exposée à tous les problèmes (emploi, formation, éducation, santé etc.…). Ces différents facteurs chassent les jeunes qui sont exposés à l’immigration clandestine. Ce pendant on observe un changement de mentalité dans les pays pauvres grâce à l’alphabétisation. b) Les données économiques Elles concernent les exploitations et les échanges. Les pays développés sont caractérisés par l’importance du secteur secondaire et tertiaire qui fournit plus de 70% des échanges mondiaux. Ce pendant on note que l’importance des échanges s’effectuent entre les pays de la triade. Ces pays contrôlent plusieurs firmes comme le FMI et la BM. Ce sont eux qui fixent le prix aux producteurs. Pour les PSD (Pays Sous Développés) les activités économiques sont dominées par le secteur primaire (agriculture, élevage, pêche). Ces pays représentent moins de 35% des échanges qui sont fortement concurrencés. On parle alors de détérioration des termes de l’échange car les importations dépassent les exportations. Ce phénomène est le principal facteur de l’endettement des Pays Sous Développés. CONCLUSION L’inégalité de développement est un phénomène réel et universel et s’intensifie de plus en plus surtout en cette période de mondialisation caractérisée par le libéralisme économique et la concurrence. Les solutions de développement restent encore ambigües d’autant plus que les stratégies de développement ne répondent pas aux réalités des pays concernés. a) Les données économiques Elles concernent les exploitations et les échanges. Les pays développés sont caractérisés par l’importance du secteur secondaire et tertiaire qui fournit plus de 70% des échanges mondiaux. Ce pendant on note que l’importance des échanges s’effectuent entre les pays de la triade. Ces pays contrôlent plusieurs firmes comme le FMI et la BM. Ce sont eux qui fixent le prix aux producteurs. Pour les PSD (Pays Sous Développés) les activités économiques sont dominées par le secteur primaire (agriculture, élevage, pêche). Ces pays représentent moins de 35% des échanges qui sont fortement concurrencés. On parle alors de détérioration des termes de l’échange car les importations dépassent les exportations. Ce phénomène est le principal facteur de l’endettement des Pays Sous Développés. CONCLUSION L’inégalité de développement est un phénomène réel et universel et s’intensifie de plus en plus surtout en cette période de mondialisation caractérisée par le libéralisme économique et la concurrence. Les solutions de développement restent encore ambigües d’autant plus que les stratégies de développement ne répondent pas aux réalités des pays concernés. a) Les données économiques Elles concernent les exploitations et les échanges. Les pays développés sont caractérisés par l’importance du secteur secondaire et tertiaire qui fournit plus de 70% des échanges mondiaux. Ce pendant on note que l’importance des échanges s’effectuent entre les pays de la triade. Ces pays contrôlent plusieurs firmes comme le FMI et la BM. Ce sont eux qui fixent le prix aux producteurs. Pour les PSD (Pays Sous Développés) les activités économiques sont dominées par le secteur primaire (agriculture, élevage, pêche). Ces pays représentent moins de 35% des échanges qui sont fortement concurrencés. On parle alors de détérioration des termes de l’échange car les importations dépassent les exportations. Ce phénomène est le principal facteur de l’endettement des Pays Sous Développés. CONCLUSION L’inégalité de développement est un phénomène réel et universel et s’intensifie de plus en plus surtout en cette période de mondialisation caractérisée par le libéralisme économique et la concurrence. Les solutions de développement restent encore ambigües d’autant plus que les stratégies de développement ne répondent pas aux réalités des pays concernés.