La croissance* économique : des Trente Glorieuses aux Vingt médiocres p 112/117
A) Les « Trente Glorieuses* », une croissance sans précédent.
- de 1945 à 1973, augmentation du PNB supérieure à 5% annuel en Occident et au Japon.
- Grâce à la croissance, les entreprises investissent*, la productivité* augmente.
- Le commerce mondial se développe avec le libre échange* (accords du GATT depuis 1947 devenu OMC)
- Doc 5 p 117 : « nés pour consommer ». La production de masse se généralise grâce au crédit et à la
publicité (biens de consommation, auto, maison, développement des magasins de grandes surfaces).
Le DOSSIER pages 116/117 montre l’augmentation de la consommation (graphique 1), la place de plus en
plus grande des capitaux (plus de 10 milliards de francs échangés chaque jour à la bourse de Paris) doc 3
p116
B) Les « vingt médiocres », une croissance au ralenti ou une longue dépression.
- Depuis 1973 (1° choc pétrolier, 1979, 2° choc pétrolier), l ‘économie mondiale connaît une cession* :
croissance nulle ou faible, forte inflation, montée du chômage.
- Les causes sont multiples : concurrence des NPI (pays d’Asie du sud-est, Brésil…), délocalisation* des
entreprises.
C) Les effets de la crise.
- l’Europe connaît un nombre de chômeurs élevé (35 millions).
- Paupérisation dans les pays riches (apparition du Quart monde*, des SDF) voir photo 3 p 123
- Des pays du Tiers monde dans des situations dramatiques (guerres en Afrique, pays lourdement endettés)
doc1 p 128
D) Une nouvelle civilisation planétaire.
- généralisation dans les pays développés de la consommation de masse : auto, logement, TV, téléphone
etc…)
- uniformisation du mode de vie (rôle des médias, de la publicité, de la mondialisation) dossier p126/127
- développement d’une société de loisirs (du fait de la réduction du temps de travail), élévation du niveau de
vie
- développement d’une culture de masse (voir dossier p 126/127 exemple de Coca cola, du sport, des stars du
show business, d’internet…
Six milliards d’hommes aux conditions de vie bien différentes pages 118 à 121.
A) Evolution de la population mondiale.
- graphique 2 p 119. 2.5 milliards en 1950, 6 milliards en 2 000 !
Le Sud (pays en développement) compte à lui seul 4 milliards d’hommes, le Nord (pays développés) 2
milliards. (voir aussi carte p 15 pour distinguer Nord/Sud avec l’IDH)
- Dans les pays développés, chute de la natalité depuis 30 ans. L’augmentation de la population n’est due qu’à
l’allongement de la vie (progrès de la médecine surtout). Ce vieillissement de la population pose des
problèmes de société : perte de dynamisme, dépenses de santé, financement des retraites.
- Graphique 2 p 120 Dans les pays en développement (PED), grande jeunesse de la population. Texte 1 p 118
« Où seront les hommes de demain ? « la part de la population des Tiers mondes va donc augmenter
rapidement et celle des pays riches diminuer »
B) Une évolution contrastée des niveaux de vie.
- Dans les pays riches, il y a consommation de masse (auto, TV, électroménager, …) et un secteur tertiaire
(services comme santé, éducation, loisirs, transports, …) très développé (environ 70% de la population
active). Ces pays entrent dans l’âge post-industriel.
- Le niveau de vie des pays riches a beaucoup augmenté, et l’IDH des pays du Tiers monde a doublé en 30
ans.
- Mais le niveau de vie du Tiers monde reste 5 fois inférieur à celui des pays développés.
C) Une planète fragilisée par le progrès.
- le développement de l’urbanisation, la production de masse ont favorisé le développement de la pollution :
catastrophes industrielles (Bhopal en Inde en 1984), nucléaires (Tchernobyl en Ukraine en 1986), marées
noires (Erika en 1999), pluies acides (Forêt noire en Allemagne), déforestation en Afrique et en Amazonie,
désertification au Sahel, pollutions atmosphériques dans les pays industriels, détérioration de la couche
d’ozone, … (carte Bréal p 141 : en transparent.
catastrophes industrielles, nucléaires, marées noires, déforestation, désertification, pollution atmosphérique
(CO²), pluies acides, détérioration de la couche d’ozone…)
INEGALITES, ECHANGES ET URBANISATION pages 130 à 153
Croissance et développement humain (le Monde 10 septembre 1998) :
« La croissance économique de la planète est certaine. L’alimentation, l’énergie, l’éducation, la
communication, les loisirs sont proposés en grand nombre. Cette croissance est-elle un facteur d’amélioration
pour l’ensemble de la population mondiale ? Non car la société de consommation est très inégalitaire : 20% de
la population mondiale dépensent 86% du total, plus d’un milliard de personnes ne sont même pas en mesure
de se nourrir correctement.
C’est pourquoi les économistes veulent mesurer le développement non plus seulement avec le simple
revenu, mais en y incluant l’espérance de vie et le niveau d’instruction. C’est l’ensemble qui doit mesurer le
« développement humain ». Le lien entre prospérité économique et développement humain n’est pas
automatique. Ainsi, bien que le sultanat de Brunei possède le produit intérieur brut (PIB) par habitant le plus
élevé du monde, il se classe au 35° rang selon l’indicateur de développement humain (IDH). »
A) Richesse et pauvreté. pages 130/133
- la richesse des hommes se mesure à leur pourvoir d’achat.
- l’IDH* dépend souvent de la richesse du pays (PNB ou PIB)
- à l’intérieur d’un même pays, il existe des pauvres (11% en France, 19% aux USA) : on parle de seuil de
pauvreté. 1.5 milliard de hommes vient en dessous du seuil mondial de pauvreté (< 1$ par jour !)
- faire les graphiques 1 et 2 (avec couleurs) p 132.
- Etude de la carte 4 p 135 : il y a les grandes puissances (la « Triade » Etats-Unis, Europe et Japon), les
pays émergents qui ont une forte croissance économique (Brésil, Corée, Inde), et les pays pauvres (PMA)
nombreux en Afrique et Asie.
B) Mobilités des biens et des personnes. pages 138 à 145
C’est la grande révolution du XX° siècle, due aux progrès techniques et à l’ouverture des frontières.
- mondialisation de l’économie entraînant la multiplication des échanges (photo 2 p 139 et cartes 1 et 2 p
140/141)
- circulation rapide des informations et des capitaux rendue facile par le progrès (satellites, informatique)
- mobilité des personnes :
migrations internationales (voir historique § A p 142) plutôt sud-nord pour des raisons
économiques mais aussi déplacements de population comme réfugiés (ethnies du Rwanda ou
albanais du Kosovo)
autre type de mobilité, le tourisme (plutôt nord-sud) carte p 145 et graphique 1 p 142.
C) Accélération de l’urbanisation. page 146
- phénomène devenu planétaire concernant les pays riches comme les pays pauvres.
- 50% de la population mondiale est urbaine.
- Constitution de mégalopoles* ou de conurbations*
- Document 1 p 146 et document 5 p 149 : forte croissance urbaine en Asie et en Afrique, très désordonnée.
Mutation des paysages urbains : voir dossier p 148, Londres photos 1 et 2. Exemple de l’aménagement des
quais à Bordeaux du tramway, du plan de circulation
Trente Glorieuses : nom donné à la période de 1945 à 1973, caractérisée par une forte croissance économique,
surtout dans les pays industriels, et par une transformation des modes de vie.
Investir : engager des capitaux afin d’augmenter la puissance d’une entreprise.
Productivité : rapport entre la quantité de la production d’une entreprise et les moyens mis en œuvre (travail,
machines…) Par exemple, le nombre de véhicules produits par an et par ouvrier).
Libre échange : politique visant à la circulation des produits entre les Etats sans droits de douane ou limite de
quantité (opposé à protectionnisme).
Récession : ralentissement de l’activité économique.
Délocalisation : déplacement d’une usine d’un pays vers un autre dans le but d’abaisser les coûts des biens
produits et donc leur prix de vente.
Quart monde :ensemble des personnes démunies, ne pouvant accéder à la société de consommation dans les
pays riches..
Prix du baril de pétrole (1 baril = 159 litres)
1970 : 2 $ 1973 : 12$ 1983 : 34$ 1998 : 10$ 2003 : 32$
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