Pathologie gynécologique et obstétrique

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hhhhPathologie gynécologique et obstétrique.
1. Rappels d’anatomie et de physiologie.
L’homme : même conduit
qui amène urine depuis
la vessie et les
spermatozoïdes depuis
les testicules.
La femme : les différentes fonctions sont séparées : reproduction et vessie
Structure de l’ovaire :
Le périnée féminin :
Régulation hypothalamus hypophyse ovaire
Dynamique du cycle menstruel : développement endomètre.
Evolution du capital folliculaire au cours de la vie de reproduction :
Action de la contraception orale sur la division cellulaire des follicules :
Action de la contraception orale
Durée de la grossesse : la fenêtre implantatoire : page 11 diapo 22.
Durée de la grossesse : calcul du terme et de l’âge gestationnel : page 12 diapo 23
On calcule le terme : 1er jour des dernières règles + âge de gestation
1 grossesse = 40 semaines.
2. Les maladies sexuellement transmissibles – les infections gynécologiques.
Les infections gynécologiques.
Les Condylomes acuminés= excroissance vulvaire (crête de coq).
Condylome = verrue.
Agent causal : virus HPV
HPV non oncogène : 6-11
HPV oncogène : 16-18 > cancer du col
Transmission sexuelle :
Même en dehors de la pénétration : mains, gants,…
Préservatif : pas totalement efficace
De 15 à 21 ans, l’épithélium est plus sensible.
Traitement physique:
Chirurgie si lésion étendue
Electrocoagulation= cautériser
Cryothérapie
Traitement chimique :
Auto application de podophyline : destruction clinique locale à action lente
Acide trichloacétique par le médecin : traitement dangereux
Traitement immuno-modulateur local :
Aladara° crème 3X/sem pendant 3 mois
Prévention :
Vaccin anti-HPV : idéalement avant les 1ers rapports sexuels
L’Herpès
Agent causal : virus herpétique de type II différent des boutons de fièvre
Traitement :
Antiviraux (Zoovirax°) lors de la primo-infection
Soins locaux
(Sondage urinaire) pour laisser traitement agir sur les plaies douloureuse.
Vulvite allergique
Agent causal :
Médicament en application locale
Gel douche, lessive, …
Traitement :
Eviction de l’allergène
Soins locaux = soulagement
Anti-douleurs, corticoïdes
Vulvo-vaginite atrophique
Cause : carence en oestrogènes liée à la ménopause
Traitement :
Œstrogènes locaux
THS (= traitement hormonal substitutif).
Leucorrhée vaginale normale
Consistance : inhomogène blanche
Couleur : claire à blanche
Odeur : indolore ou aigre
pH : ± 4
Flore : bacilles de Döderlein (quand importante mais normale)
Flore vaginale normale : lactobacilles (10X10) ou (10X100)
Que dit mon corps, comment réagit-il ?
J’ai des démangeaisons ; cela me pique ; toujours des pertes blanches, jaunes,
vertes ; cela sent mauvais, ça brule
Que faire pour éviter ces problèmes :
Eviter la douche vaginale, éviter de mélanger des produits, se laver simplement à
l’extérieur, se laver avec de l’eau claire et propre, laisser le vagin humide, si tous les
problèmes continuent aller chez le médecin.
Les mauvaises habitudes :
Se laver en intravaginal
Avec du gel douche
Avec de l’isobétadine gynécologique
Avec du lactacyd femina°
Mettre des tampax parfumés
Les bonnes habitudes :
Se doucher à l’eau claire
Savon de Marseille à l’extérieur
Vaginite mycotique= maclotte qui ressemble à du fromage blanc
Mycose : caractéristiques :
Leucorrhée :
Consistance : grumeleuse (lait caillé)
Couleur : blanche
Odeur : indolore
pH : normal ± 4
Prurit ++, sensation de brûlure
Érythème
Dyspanurie, dysurie : d+ au rapport sexuel.
Facteurs de risques :
Diabète
ATB = détruit flore germinale
Grossesse = climat
Immunodéficience
Traitement oncologique
Syndrome ImmunoDéficience Acquise
Piscine, sauna ?
Traitement :
Antimycosiques :
Voie orale : Diflucan° et Sporanox°
Voie locale : crèmes, ovules
Traitement du partenaire ?
Vaginose bactérienne= rouge + sécrétion grisâtre.
Caractéristiques :
Leucorrhée :
Consistance pâteuse
Couleur : blanc sale, grisâtre
pH : 4.5 – 5.5
Odeur ammoniaquée
Poisson pourri
Résistance au nombreux auto-lavage
Traitement :
ATB per os : contre les anaérobies : flagyl°
ATB locaux : Dalacin°  consultation médecin
Action du le pH : fémiprim°
Action sur la flore : gynoflore°
Traitement du partenaire ?
Trichomonas = bileux
Caractéristiques :
Leucorrhée :
Fluide, spumeuse
Jaune, verdâtre
Malodorante
Bulles de gaz
Contamination essentiellement sexuelles (MST)
Traitement :
ATB per os : contre les anaérobies : flagyl°
ATB à action locale : flagyl en ovule
Traitement du patenaire :
Systématique
Traitement minute : flagyl° 4 comprimés en une prise ATTENTION pas
d’alcool.
Recherche des MST
Autres vaginites
Clamydia trachomatis : sexuellement transmissible, a la recherche dans le doute
d’Ag, a l’origine de salpingites sournoises, traitement : vibramycine° X2. Vérifier 3
sem après.
Gonorrhée : sexuellement transmissible, dysurie : uriner du verre pilé, traitement :
pénicilline X2.
Mycoplasme ou uréaplasme : recherche en bactério : culture prolongée, traitement :
vibramycine.
Les annexites : symptômes :
Hyperthermie, douleur Abdo-pelviennes, ± leucorrhée, biologie : exclure grosses
tubaire (HCG), exclure infection urinaire (SU – CU), syndrome inflammatoire et
infectieux.
Diagnostic :
Toucher vaginal : mobilisation du col électivement douloureuse.
Echographie :
Aide diagnostic différentiel :
Kyste ovarien
Torsion annexe
GEU
Endométriose
Visualise rarement les lésions sauf si abcès
Laparoscopie :
Examen de référence en cas de doute
Prélèvements bactério
Lavage rinçage
Drainage des abcès
Traitement :
ATB IV 24 à 72h : augmentin 2g 3X/jour + vibramycine per os 100mg 2X/j
Relais oral pendant 2 semaines : augmentin 875mg 2X/j + vibramycine per os
100mg 2X/j
Repos y compris sexuel
Traitement du ou des partenaires
Dépistage des MST et test HIV
Séquelles :
Douleur chronique
Périhépatites (chlamydia)
Infertilité : par salpingite chronique, par adhérances peri-tubaires, par
synéchies endo-utérines
Augmentation du risque de GEU
Synéchie : endo-utérines : après infection, après curetage (pour GNE ou IVG)
Autres maladies sexuellement transmissibles
Hépatite B
Vaccination efficace
Prévention : préservatifs
Virus du HIV
Pas de vaccination
Prévention : préservatifs
Traitement : antiviraux
Conclusion : prévention MST :
3. Les fausses couches
Fausse couche spontanée = renvoie à une notion d’échec.
Avortement spontané= contient la notion d’avortement
Idéal : grossesse non évolutive GNE
GNE spontanée :
Infracliniques : 30 à 60% des grossesses débutantes
Cliniques : 20% des grossesses
Après 12 – 13 semaines : 0,8%
Causes :
Ovulaires : anomalies chromosomiques, malformation fœtale non
chromosomique.
Maternelles : hormonale, infectieuses, chromosomiques, immunohématologiques, utérines, congénitale.
Idiopathiques : 50%des cas sans les FC à répétition.
Chromosomiques : triploïdie
Malformation embryonnaire.
Cause maternelle :
Anomalie utérine acquise
Synéchie : endo-utérines : après infections ou curetage
Diagnositc :
Symptômes :
Perte de sang
Douleurs pelviennes
Chez une patiente avec un test de grossesse positif
Bilan hormonal :
HCG
Œstradiol
Progestérone
Echographie endovaginale : examen clé.
Traitement :
Hémorragie : curetage par aspiration
Absence d’hémorragie
Grosse précoce (< 8 semaines) Métergin°, antidouleur
Grosses > 8 semaines : Cytotec° ou curetage par aspiration
Patiente rhésus négatif : Rhogam°.
Fausse couche provoquée= renvoie à une notion d’échec involontaire
Interruption volontaire de grosses : < 14 semaines
Interruption médicale de grossesse : > 14 semaines
Contexte légal de l’IVG
Situation de détresse maternelle
Qui la définit ?
Qui la constate ?
Age de grossesse <12 semaines
Fin de la 12 ème semaine de conception
= 14 semaines d’aménorrhée.
L’IVG doit être pratiqué dans de bonnes conditions médicales
Information des risques
Rappel des alternatives
Adoption à la naissance
Aides aux mères célibataires
Assurance de la détermination de la patiente par écrit le jour de l’IVG
Pas nécessairement des parents
Pas nécessairement de son conjoint
Délais de la réflexion de 6 jours minimum
Information sur la contraception
Contexte médical de l’IVG
Milieu hospitalier
AG
Cytotec° en intravaginal le matin
Aspiration par vacurette
Contexte médical de l’IVG très précoce
Avant 7 semaines (49 jours d’aménorrhées)
Anti-progestérone (Mifegyne)
48h après : cytotec° en hospitalisation d’une demi-journée
Nécessité d’un contrôle échographique une semaine après.
Contexte légale de l’IMG
Toutes les conditions de l’IVG doivent être remplies
Grossesse= péril grave pour la santé de la mère
Ou
Enfant à naître : atteint d’une affection particulièrement grave et incurable  second
avis médical.
Contexte médicale de l’IMG
Très tardive : foeticide en intracordonal
Mifegyne° 48h avant l’hospitalisation
Cytotec° à répétition
Péridurale
Mini-accouchement
Complications de l’IVG
A court terme :
Perforation
Hémorragie
Rétention
Infection
A moyen terme :
Synéchies
Béance du col : complication quasi disparue depuis l’usage du Cytotec°, avant
la dilatation
Infertilité : rare
Difficulté de conception
FC
Problèmes psychologiques
Culpabilité
Problème de couple
Somatisation
Conclusions
Les fausses couches spontanées sont la bouteille à encre de la procréation dans l’espèce
humaine
Les IVG sont la bouteille à encore du désir d’enfant
4. la môle et le choriocarcinome.
Définition et incidence.
Môle hydatiforme = dégénérescence kystique bénigne des villosités placentaires.
Choriocarcinome = dégénérescence kystique maligne des villosités placentaires.
Etiologie de la môle
Fécondation d’un ovule anucléé par un spermatozoïde X qui se dédouble.
Fécondation d’un ovule anucléé par 2 spermatozoïdes.
Tableau clinique
Métrorragies au premier trimestre
Vomissement dans 1/3 des cas
Volume utérin > âge de la grossesse
Kystes ovariens : inconstants
Parfois : syndrome vasculo-rénal
Examens complémentaires
Echographie vaginale
Cavité utérine comblée de lacunes liquidiennes de tailles variables
Parfois kyste ovarien
Dosage BhCG : très élevé
Attention faire différence avec grossesse gémellaire
Sert de base de suivi après traitement
Rx poumons : éliminer métastase pulmonaire
Traitement
Môle :
Aspiration du contenu de la cavité utérine
Sous contrôle échographique
Sous perfusion d’ocytocique
Choriocarcinome
Chimiothérapie : utilise le méthotrexate seul ou en combinaison
Hystérectomie : en cas de résistance à la chimio et en l’absence de
métastase.
Toujours un examen anatomopathologique
Suivi post-thérapeutique d’une môle
Clinique :
Involution utérine
Disparition des saignements
Dosages réguliers de la BhCG
Courbe de décroissance normale
Suivi échographique
Absence de rétention utérine
Nécessité d’une contraception pendant 1 an.
5. Les grossesses extra-utérines.
La GEU est la nidation ectopique de l’œuf en-dehors de la cavité utérine.
De plus souvent dans la trompe : grossesse tubaire
Plus rarement : dans la corne : grossesse cornuale
Dans l’abdomen : grossesse abdominale
Dan l’ovaire : grossesse ovarienne
Dans le col : grossesse cervicale
Facteurs de risque de la GEU
ATCD de pathologie tubaire
Infection pelvienne
Chirurgie tubaire et pelvienne
Endométriose
Malformation congénitale
ATCD de GEU
Dispositif intra utérin ?
Tabac : effet sur les cils vibratiles
Plus de GEU chez les femmes qui ont un stérilet mais pas de GIU. La pilule protège
de la GIU et de la GEU.
Incidence de la GEU
Actuellement 2% des grossesses
En augmentation
Recrudescence des infections pelviennes
Contraception par DIU plus fréquente (stérilet)
Traitement de l’infertilité
Amélioration des techniques de diagnostic
Clinique d’une GEU
Parfois : choc hémorragique avec tableau d’abdomen aigu
Souvent GEU = le piège diagnostic
Toujours y penser
Chez les patients en âges de procréer
Qui présente une douleur abdominale ou pelvienne
Ou qui présente des saignements utérins
Mm si elle ne pense pas être enceinte.
Diagnostic d’une GEU
Examen clinique
Tv : cris du douglas : on introduit deux doigts et on fait bouger l’utérus derrière
le ventre ou et devant le rectum
Dosage de la BhCG
Echographie vaginale
Signes positifs et négatifs
Parfois laparoscopie
Diagnostics différentiels
Grossesse intra-utérine débutante avec un corps jaune douloureux
Fausse couche douloureuse
Kyste ovarien : rupture, saignement ou torsion
Annexite
Endométriose
Patho non gynéco : appendicectomie, diverticulite, lithiase ou infection urinaire,
vésicule,…
Signes échographiques de la GEU
Signes utérins
Absence de GIU chez un patient avec BhCG > 1000 test en 20 min
Signes extra-utérins
Sac gestationnel extra-utérin
Masse annexielle surtout si douleur à la palpation
Liquide dans le douglas
Types de traitement
Médical
Méthotrexate
Chirurgical
Conventionnel : laparotomie
Salpingostomie : ouverture de la trompe
Salpingectomie : exérèse de la trompe (enlever)
Moderne : laparoscopie
Conservateur : aspiration de la GEU
Radical : salpingectomie
Choix du traitement médical ou chirurgical
Urgence : choc  chirurgie
Absence d’urgence (trompe fissurée ou intacte) : choix en fonction
Importance des symptômes
Désir de la patiente
Compréhension et complication au traitement médical.
Score de Fernandez pour le traitement médical de la GEU
Score < ou = 12 : 90% de succès du traitement médical
Score > 13 : préférer le traitement chirurgical.
Contre indications au traitement médical de la GEU
Trop peu de plaquettes
Trop peu de GB
Anomalie de la crase sanguine
Insuffisance rénale
Elévation des transaminases supérieure à deux fois la normale
Patient ne comprenant pas ou n’acceptant pas les modalités du traitement médical
Suivi impossible
Protocole du traitement médical de la GEU
Bilan rénal, hépatique et hématologique préalable
Méthotrexate 1mg/kg en perfusion de 30min avec anti-nauséeux
Ajout d’acide folique
Contre indication formelle d’aspirine
Contraception pendants 2 mois
Taux d’échec du traitement de première intention
Traitement médical : 15% d’échecs
Traitement chirurgical conservateur seul : 10% d’échecs
Traitement chirurgical conservateur + une dose unique de méthotrexate : 2%
d’échecs
Traitement chirurgical radical : 0%
Taux de récidives après GEU
Après 1 GEU : 10 à 20%
Selon le traitement utilisé
Conservateur ou radical
Laparoscopie ou laparotomie : adhérences
Selon le statut pelvien
Séquelles d’annexite
Endométriose
Après 2GEU : > 30%  maladie de la trompe
6. Les tumeurs gynécologiques
Tumeurs malignes
Cancer du col de l’utérus
Cancer du corps utérin (endomètre)
Cancer de l’over
Tumeurs bénignes
Utérus : polypes, fibromes
Ovaire : kystes
Cancer du col utérin : épidémiologie
Infection HPV
Dépistage : frottis cervico-vaginal
Le cancer du col de l’utérus est la deuxième cause la plus fréquente de mortalité due
au cancer chez les femmes jeunes d’Europe
Le papillomavirus humain
Virus avec une capside externe de 72 capsomères
200 génotypes différents
Types virus
Types virus moins
fréquent
fréquents
Haut risque
16 & 18
31, 33, 35, ...
Faible risque
6 & 11
42, 43, 44, 55 +
Maladies dues aux
type d’HPV
70% des cancers
du col de l’utérus
90% des verrues
génitales
(condylomes)
80% environ de la population sexuellement active sera exposée au virus HPV à un
moment donné de la vie.
Transmissions HPV
Voie : contacts sexuels, transmission mère-enfant + contact sexuel sans pénétration
Taux de transmission pour UN contact sexuel : 40-60% HPV
0,1% HIV et HSV
20% pour chlamydia
60% pour la syphilis
L’HPV pénètre au travers de microlésions épithéliales.
Dépistage.
Par un frottis : avec la spatule
Avec la cytobrush
Frottis pathologique : noyaux de formes différentes et anormaux
Diagnostic.
Colposcopie : examen du col au microscope avec coloration
Biopsie cervicale dirigée :
Lésions précancéreuses CIN1 : bas risque
Lésions précancéreuses CIN2 : haut risque
Lésions cancéreuses invasives.
CIN1= fort fréquente
Attendre et voir
Nécessite une bonne explication
Confiance mutuelle patient-médecin
Soutien psychologique (cancérophobie)
Recontrôle au début par 6 mois
Disparition dans 80% des cas
Evolution vers CIN2 : rare et lente
Evite les sur-traitements inutiles.
CIN 2-3
Excision limitée : conisation
Chirurgie classique
A l’anse diathermique
Au laser
Analyse des marges en tissus sain
Cancer du col invasif traitement
Examen clinique sous narcose
Rx thorax
CT scan – IRM
Biologie générale
PET scan, scinti os : formes cliniques avancées.
Enlever l’utérus de façon large + les ganglions + Rx thérapie
Chirurgie de l’utérus
On n’enlève pas les ovaires
Chirurgie des ganglions
On enlève le plus de ganglions possibles
Prévention : vaccination
Innovation via un nouveau principe de vaccination : les particules pseudo-virales du
vaccin (VLP) sont étroitement liées et miment le virus en toute sécurité.
Particule pseudo-virale ou il n’y a pas d’ADN du virus.
Production du vaccin contre le Papillomavirus humain types : 6, 11, 16, 18.
On a pris les caractéristiques des 4 enveloppes qu’on a mélangées dans un vaccin
 vaccin quadrivalent.
La production d’AC naturel ne protège pas d'une prochaine infection, tandis que ceux
produit par le vaccin seront beaucoup plus efficaces.
Public cible de la vaccination
Idéalement jeunes filles er jeunes femmes qui n’ont pas encore eu de rapport
sexuel : efficacité du vaccin : 100 %
Par extension jeunes filles et jeunes femmes au début de leur vie sexuelle
AMM : entre 15 et 26 ans
Dans ces conditions : efficacité de 80%
Schéma de vaccination
1ère dose au temps
2ème dose au moins 1 mois après la première dose
3ème dose au moins 3 mois après la 2ème dose
Les 3 doses sur une période de un an.
Actuellement les 3 doses sont efficaces
Remboursement : voir notes de cours
Les tumeurs gynécologiques.
Malignes : cancer du col de l’utérus
Cancer du corps utérin
Cancer de l’ovaire
Cancer de l’endomètre : épidémiologie
Le plus fréquent des cancers gynéco pelviens
Habituellement : post-ménopausique
Survie à 5 ans : 85 à 90%
80% diagnostiqué à un stade précoce
Cancer endométrial : diagnostic
Perte de sang en post-ménopause
Echographie
Biopsie d’endomètre en ambulatoire
Hystérectomie et biopsie
Curetage utérin
Bilan d’extension
Examen clinique
Scanner abdomino-pelvien
Rx thorax
Type 1 et 2
Endomètre sain  hyperplasie non atypique  hyperplasie atypique  cancer
endométrial type 1
Endomètre sain  carcinome endométrial in situ  carcinome endométrial de type
2.
Cancer de l’ovaire
Cible : patients âgées mais certaines patientes jeunes
Diagnostic surtout au stade avancé
Traitements agressifs
Pronostic : mortalité élevée
Facteurs de risques :
Infertilité :
Surtout de longue date
Surtout en cas de traitement stimulateur de l’ovulation
Terrain génétique et familial
Concerne 10% des formes de cancer de l’ovaire
Mutation autosomique dominante
Association avec le cancer du sein
Multiplication du risque par 30 à 40
Facteurs protecteurs
Multiparité
5 grossesses ou plus : diminution du risque de cancer de l’ovaire de 50%
Contraception orale
Prise de CO pdt 10 ans :
Réduction du risque de cancer de l’over de 50%
La réduction du risque commence tôt dès la prise de CO
La réduction du risque augmente avec la durée de la prise de la CO
La réduction du risque persiste après l’arrêt de la CO
Diagnostic du cancer de l’ovaire
Eléments cliniques
Peu spécifiques
Souvent tardifs
Imagerie médicale
Echographie : intérêt dans la mise au point des masses ovariennes complexes
Scanner : bilan d’extension
RMN : nature
Biologie : marqueur CA 125
Stratégie thérapeutique
Chirurgie laparotomie
Débulking = cytoréduction maximale (retirer le plus possible de tumeur que
l’on voit)
Biopsies multiples des sites de dissémination
Chimiothérapie
En fonction du bilan chirurgical
Selon l’histologie de la tumeur
Polype endométrial : perte de sang anormale pendant ou en dehors des règles :
hémorragie + douleurs pendant les règles.
Traitement :
Technique : résection sous hystéroscopie
Objectifs :
Eliminer la lésion
Connaître la nature du polype
Histologie : 2% d’atypies nécessitant une surveillance ou un traitement
complémentaire
Fibromes utérins
Type :
Sous-muqueux, sous séreux, intramural
Symptômes :
Le plus souvent asymptomatiques
Douleurs : nécrobiose : lorsqu’il se nécrose
Saignements : surtout les sous-muqueux
Compression des organes voisins
Vessie : pollakiurie, dysurie
Rectum : constipation
Pesanteur pelvienne.
Traitement
Uniquement les fibromes symptomatiques ou en croissance
Médical :
Progestatif en continu
Chirurgical : exérèse
Résectoscopie : sous-muqueux
Laparoscopie : sous-séreux (infertilité)
Hystérectomie : intramuraux
Kystes ovariens
Kystes simples
Kystes fonctionnels
Diamètre < 3,5 – 4 cm
Chez la femme en période d’activité ovarienne
Répondent au traitement hormonal : progestatif en continu pdt 6 semaines
Tumeurs bénignes :
Ne répondent pas au traitement hormonal (traitement progestatif)
Kystes ovariens complexes
Nécessité d’une exploration :
Tomodensitométrie (scanner) : extension
Résonance magnétique nucléaire
Traitement chirurgical : exérèse
Traitement chirurgical d’un kyste ovarien
Kyste simple :
Persistance après traitement médical
Chirurgie laparoscopique :
Kystectomie
Ovariectomie ou annexectomie
Kyste complexe : ovariectomie ou annexectomie
Chirurgie par laparotomie
Parfois : laparoscopie avec « endobag » pour que les cellules ne se rependent
pas à l’intérieur.
Laparoscopie : technique : kystectomie
Incision du cortex ovarien
Dissection du kyste en conservant le cortex ovarien
Hémostase
« endobag »
Section des pédicules
Exérèse de l’annexe et pose d’un « endo bag » (filet, sac bien fermé)
Vue finale à gauche à gauche et ovaire controlatéral à droite
7. Explorations et traitements de l’infertilité féminine et masculin.
Infertilité :
Définitions.
Stérilité : impossibilité totale de concevoir pour un homme, une femme ou un couple
à un moment donné.
Hypofertilité : difficulté à concevoir qui se traduit par un allongement du délai de
conception.
Epidémiologie.
Fécondabilité : probabilité pour un couple donné, pendant une période donnée, de
concevoir au cours d’un cycle menstruel, en dehors de toute pratique contraceptive
(rapport sexuel régulier).
±500 ovocytes fécondables dans la vie d’une femme.
Causes d’infécondité.
Causes masculines pures : 20%
Femme et homme associés : 39%
Causes féminines pures : 33%
Examen clinique chez la femme.
Général : poids, taille, morphotype, BMI, pilosité, acné, ….
Gynécologique : examen au spéculum :
Malformations vaginale ou cervicale, nodules d’endométriose.
Aspect du col
Aspect et abondance de la glaire cervicale.
Toucher vaginale
Taille et position de l’utérus
Pathologies annexielle.
Examens complémentaires chez la femme :
Trouble de l’ovulation
Courbe de T°
Dosage hormonaux
Evaluation de la réserve ovocytaire.
Pathologie cervicale
Etude de la glaire cervicale
Test post coïtal ou test de Hühner
Pathologie utéro-tubaire
Hystérosalpingographie
Hystéroscopie
Cœlioscopie exploratrice.
Trouble de l’ovulation : courbe de T°
Avantage : méthode peu onéreuse
Inconvénients : critère de réalisation très stricts
Souvent non interprétable
Influence psychologique délétère sur la vie sexuelle du couple
Dosages hormonaux : FSH, LH, PRL, Estradiol, estrone, progestérone, androgènes,
thyroïde : TSH, T4.
Prise de sang : 21ème jour du cycle
Evaluation d la réserve ovocytaire : J3 et J5 du cycle.
Pathologie cervicale : étude de la glaire cervicale.
Abondance et degré de transparence
Mesure du pH
Recherche d’une infection
Appréciation microscopique de la richesse en cellules er de l’aptitude à cristalliser
Appréciation de la filance.
Test post coïtal : examen entre lame et lamelle, en phase pré-ovulatoire d’un
prélèvement de glaire endocervicale 8 à 12 h après un rapport sexuel.
Evaluation du nombre et de la mobilité des spermatozoïdes.
Pathologie utéro-tubaire.
Etiologies principales des lésions tubaires :
Séquelles des salpingites
Endométriose
Séquelles GEU
Malformations congénitales
Stérilisation volontaire.
Hystérosalpingographie.
CI :
Absolues : la grossesse et les infections génitales évolutives
Relatives : les métrorragies et les allergies aux dérivés iodés.
Etude de la cavité utérine :
Cliché de remplissage
Conditions de l’examen :
Ambulatoire
Visualisation directe de la cavité utérine
Possibilité de biopsie dirigée
Même CI que pour l’HSG
Risque de perforation
Cœlioscopie.
Condition de l’examen :
Sous AG
Réalisé d’emblée si l’ HSG est pathologique, en cas de suspicion
d’endométriose
Réalisé après 18 à 24 mois d’infertilité.
Examen diagnostic et thérapeutique
Risque de perforations digestives, lésions vasculaires.
Recherche systématique :
Adhérence péri-tubo-ovariennes
Phimosis tubaire et hydrosalpinx
Examen clinique chez l’homme.
Général : poids, taille, morphotype, PAS, pilosité, gynécomastie,…
Uro-andrologique :
Taille de la verge, emplacement du méat urétral, cicatrices inguinales,…
Taille et situation des testicules, présence d’une hydrocèle,…
Recherche d’une varicocèle souvent prédominante à gauche
Palpation des épididymes et des canaux déférents.
Spermocytogramme :
Masturbation
Au laboratoire ou à domicile si l’échantillon peut-être amené dans l’heure au
labo.
Abstinence de 2 à 3 jours
Récipient non toxique.
Paramètres étudiés :
Aspect : ± opaque
Volume : 2 à 7ml si < 2 : hypospermie et >7 : hyperspermie.
Viscosité : < 2cm
pH : 7,2 et 8
Numération : 20  200 106 /ml
Vitalité : ≥ 60%
Mobilité : critère OMS :
Catégorie : mouvement des spermatozoïdes.
A : rapide et progressif
B : lent et faiblement progressif
C : mobile sur place non progressif (ils tournent en rond c con mdr)
D : immobile
Normal si a > 25% et si a + b > 50%
Morphologie
Dosages hormonaux :
FSH : mécanisme central qui pousse la fabrication des spermatozoïdes.
Testostérone : souvent diminué en cas de réduction du volume des
testicules.
Prolactine : gynécomastie et trouble de la libido.
Anomalies chromosomiques
Microdélétion du chromosome Y
Mutation du gène CFRT
Traitement de l’infertilité chez la femme.
Des troubles de l’ovulation :
Pompe au LHRH
Gonadotrophines exogènes
Anti-œstrogènes : Clomid°
Mécanisme d’action des traitements de la dysovulation :
HYPOTHALAMUS
Clomid°
Gn - Rh
HYPOPHYSE
Feed-back
négatif
FSH
LH
GONADE
Pompe
au
LHRH
Feed-back
±interne
Gonadotrophines
exogènes
Feed-back
±interne
Œstrogènes
Si agit au niveau haut ovule mâle : pompe LHRH stimule hypophyse  sécrétion LH
et FSH
Administration de gonadotrophines suivant les schémas: au point de vue des
ovaires, extraire un follicule et l’amener à maturité.
Trop d’œstrogène  médicament va diminuer les œstrogènes au niveau de
l’hypophyse.
Stimulation de l’ovulation : importance du suivi échographique :
Endométrial et folliculaire permet :
De vérifier si la patiente réagit au traitement
De doser le traitement
De déterminer la période ovulatoire
D’éviter les grossesses multiples
De l’infertilité féminine :
Pathologies anatomiques utero-tubaires
Pathologies utérines
Hystéroscopie opératoire
Pathologies tubaires
Microchirurgie
FIVETE
Traitement de l’infertilité masculine :
Chirurgicaux :
Micro anastomose
Cure de varicocèle
Médicaux
Hormonaux
Fluidifiants
Radicaux libres
Inséminations
IAC : insémination artificielle du conjoint
IAD : insémination artificielle du donneur.
FIVETE
Insémination intra-utérine
FIVETE= fécondation in-vitro et transfert embryonnaire.
Stimulation ovarienne
Ponction écho guidée des ovocytes
Fécondation in-vitro
Développement embryonnaire précoce
Transfert embryonnaire
Fécondation in-vitro classique : préparation de l’ovule et des SPZ
Rencontre SPZ – ovule
Pénétration du SPZ dans la zone pellucide de l’ovule
Ovocyte fécondé
Dvlp embryonnaire 1ère division
Fécondation par microinjection : on injecte le SPZ directement dans l’ovule.
8. Les douleurs abdomino-pelviennes.
= douleurs du bas ventre aiguës ou subaiguës survenant chez une femme.
Causes : gynécologiques
En cours de grossesse
GEU
FC spontanée
Môle hydatiforme
En dehors de la grossesse
Kyste de l’ovaire : hémorragie, rupture, torsion
Annexite
Fibrome : nécrobiose
Causes non gynécologiques :
Cystite, pyélonéphrite
Lithiase
Cause digestive
Appendicite
Diverticulite
Crohn, colite
Occlusion,…
Prise en charge clinique :
Anamnèse détaillée :
Contraception, moment du cycle
Quand, comment à commencé la douleur
Zone d’irradiation
Examen clinique méticuleux
Abdominal et lombaire
Irritation péritonéal ? Douleur au rebord ?
Douleur à la percussion de la loge rénale ?
Localisation de la douleur
Examen gynécologique
Douleur à la palpation bi manuelle
Douleur à la mobilisation du col
Examens complémentaires :
Examens des urines :
GB, GR, nitrite
Culture
Biologie sanguine :
BhCG
Bilan infectieux et inflammatoire
Echographie abdominale et pelvienne
Parfois : laparoscopie diagnostique
Traitement :
Selon la cause
Deux types de traitements :
Traitement médicale
Antidouleurs, anti-inflammatoire
Traitement chirurgical :
Dans certains doutes :
Soit traitement médical d’épreuve
Soit laparoscopie diagnostique (et thérapeutique).
9. Tabagisme, fertilité, grossesse.
40% des femmes enceintes fument avant le début de leur grossesse.
19,8%des femmes enceintes diminuent leur consommation.
Effets du tabagisme :
Effets positifs :
Influence sur de nombreux neurotransmetteurs
Modification de l’humeur
Bienfaits physiques
Avantages sociaux, comportementaux
Risques liés au CO :
Poids de naissance
Rythme cardiaque fœtale
Risques sur la procréation :
Fertilité masculine :
Qualité du rapport sexuel : risque d’impuissance x 1,5
Passage de la barrière hématotesticulaire
 Qualité du SPZ
Qualité nucléaire du SPZ car influence de la cigarette sur le
noyau des SPZ.
Fertilité féminine :
Qualité de l’ovulation
Qualité de l’ovule, de la fécondation et de l’implantation
Période de fertilité raccourcie car : taux de ménopause précoce
augmente et l’’âge moyen de la ménopause diminue.
Sur la grossesse et l’accouchement :
1er trimestre :
Embryo-foetopathie
FC spontanée
GEU
2ème et 3ème trimestre :
Hématome rétroplacentaire
Placenta prévia
Rupture prématurées des membranes
Mort in utéro
Prématurité
Pré-éclampsie
Retard de croissance intra utérin.
A court, moyen terme et long terme après l’exposition in utéro :
Conséquences respiratoires, immunitaires et vasculaires.
Aborder le sujet avec la femme enceinte.
Si pas question, ça ne peut pas sembler important
Différents bénéfices à court, moyen et long terme
Comment : avoir une attitude empathique, éviter les jugements, éviter de
culpabiliser, en roulant avec les résistances plutôt qu’en argumentant, en valorisant
le sentiment d’efficacité.
3 notions de l’entretient motivant : Collaboration >< Confrontation
Evocation >< Education
Autonomie >< Autorité
La stratégie des 5A :
Demander (Ask) : poser clairement et ouvertement la question du tabagisme
Conseiller (Advise) : inciter le patient à arrêter de fumer par un message clair, ferme,
personnalisé.
Evaluer (Assess) : évaluer la motivation et la volonté d’arrêter de fumer dans le mois
qui suit
Aider (Assist) : accompagner et procurer de l’aide pharmacologique nécessaire aux
fumeurs pour rendre le sevrage plus confortable
Assurer le suivi (Arrange) : avoir en tête la longueur du suivi et les risques de reprise
Programme d’aide à l’arrêt :
Remboursement des consultations : tabacologue reconnu, 8 consultations,
1ère consultation 3 mois au plus tard avant l’accouchement, remboursement
forfaitaire de 120euros à postériori.
Idem pour le conjoint + remboursement forfaitaire de 55 euros pour aide
pharmacologique
10. La prématurité.
Naissance avant la fin de la 37ème semaine de gestation ou au moins 259 jours
depuis le premier jour des dernières règles.
Facteurs de risques :
Race et ethnie, âge maternel : <15 ans ou >35 ans, BMI, statut civil, statut
socio-économique, facteurs génétiques : maladie du collagène, grossesses multiples,
métrorragies, infections ++, mode de vie : travail et activité physique, malnutrition,
tabac, toxicomanie, stress.
Facteurs cervicaux et utérins : raccourcissement du col, chirurgie cervicale,
malformations utérines.
ATCD de prématurité
Facteurs sans influences : activités sexuelles durant la grossesse.
Diagnostic d’une menace d’accouchement prématuré (MAP) :
Activité utérine régulière
Toucher vaginal
Col longueur <1 cm
Dilatation de l’orifice cervical
Echographie cervicale transvaginale
Détection de fibronectine fœtale.
Prise en charge d’une MAP :
Anamnèse complète
Examen clinique général
Examen obstétrical
Echographie endovaginale
Bilan fœtal : monitoring, position, estimation pondérale.
Bilan maternel : biologie, bactériologie.
Traitement :
Objectifs de la tocolyse : C'est l'inhibition des contractions de l'utérus lors de la phase
active d'expulsion pendant l'accouchement.
De plus, Il est parfois indispensable de lutter contre les contractions utérines si celles
ci se produisent trop en avance sur la date de l'accouchement.
Utilisation judicieuse du temps gagné par la tocolyse pour :
Administration de corticoïdes > maturation pulmonaire
Transfert vers un centre de soins tertiaire en cas de grande
prématurité< 32 semaines.
Syndrome de détresse respi
Hémorragie intra ventriculaires
Entérocolite néonatale.
Agents tocolytiques :
ß-agonistes (ritodrine)
Inhibiteur de la prostaglandine
Synthétase (indométhacine)
Bloqueurs des canaux calciques (nifédipine)
Antagonistes de l’ocytocine (atosiban)
11. La souffrance fœtale.
= état de mal-être physique du fœtus (souffrance physique et non morale)
Deux grands types de souffrances :
Souffrance fœtale chronique (SFC) :
Insuffisance chronique des échanges placentaires (RCIU)
Souffrance fœtale aigue (SFA) :
Diminution aigue de la perfusion placentaire : hypoxie + anoxie.
Echanges placentaires insuffisants
SFC : fréquence des causes :
Lors d’une grossesse, 1/3 ont des anomalies liées au retard de a croissance
intra utérine.
SFC : diagnostic
Anamnèse : mode de vie alimentaire, mouvements fœtaux percus, prise de
toxique
Examen clinique : prise de poids, pression artérielle (HTA de grossesse),
examen urinaire (protéinuries).
Mesure de la hauteur utérine : biométrie (diamètre abdominale, diamètre
bipariétal, longueur du fémur : estimation du poids foetale) et doppler de l’artère
ombilicale : évalue les résistances et donc la qualité des échanges foeto-maternels.
Dosages hormonaux
Amnioscopie : liquide amniotique clair = normal, liquide amniotique verdâtre =
émission de méconium  hypoxie.
RCF : écoute du cœur fœtal, cardiotocographie : enregistrement des
contractions éventuelles.
Paramètres du rythme cardiaque fœtal :
Rythme de base : normal entre 110 et 150BPM
Tachycardie modérée : 150-170BPM
Sévère : >170BPM
Bradycardie modérée : 100-110BPM
Sévère : <100BPM
Variabilité (fœtus en activité) :
Normal : entre 5 et 25 BPM
Tracé plat : <5BPM
Souffrance fœtale
Médicaments : tranquillisants, corticoïdes
Période de sommeil : faire bouger le fœtus en le secouant.
Réactivité :
Accélération du RCF : mouvements spontanés, à la stimulation,
à la contraction
Absence d’accélération : souffrance fœtale, période de sommeil.
Décélération :
Normale : absence de décélération
Décélération : en dehors de la contraction, en rapport avec la
contraction.
Score bio-physique : diminution du liquide amniotique : RCIU.
Evolution SFC :
Retour à la normal parfois si on arrête la cause
Retard de la croissance intra utérine
Hospitalisation ou surveillance ambulatoire
Echographie + doppler
Cardiotocographie
Maturation pulmonaire
SFA : état qui menace la vie, la santé, l’avenir fonctionnel ou psychomoteur du fœtus
de manière aïgue.
Altération du RCF
Ejection du méconium
Hypoxie, fonctionnement en mode anaérobie redistribution de la circulation
vers les organes nobles
Altération du score d’Apgar à la naissance
Etiologie :
Ovulaire (œuf) :
RCIU (SFC)
Anémie
Grossesses multiples
Macrosome
Patho vasculaire
Patho du cordon
Mécanisme de la SFA :
Privation en oxygène
Affecte d’abord le sang artériel (hypoxie)
Ensuite les tissus périphériques (hypoxie) : vasoconstriction pour
que les organes nobles soient nourris.
Ensuite les tissus centraux (asphyxie)
Evolution de la privation en oxygène : l’hypoxie.
Stade de l’hypoxémie : mécanisme d’adaptation.
La captation de l’oxygène n’est plus efficace, activité réduite 
Ralentissement de la vitesse de la croissance, maintient du bilan énergétique.
Décharge d’hormones liées au stress, redistribution du débit sanguin,
métabolisme anaérobie dans les tissus périphériques, maintien du bilan énergétique.
L’apport en sang des tissus périphériques est réduit, le sang est orienté
vers les organes centraux, activation du métabolisme en anaérobie.
Acidose métabolique périphérique et centrale : risque de lésions
hypoxiques.
Asphyxie : risque de défaillance fonctionnelle des organes centraux. 56min, pour le cœur ou le cerveau, puis dégâts importants.
Monitorage dans la SFA :
L’oxymétrie fœtale :
Mesure de la saturation du sang fœtal en O2
Diminution de la Sp O2 dans la souffrance fœtale
Capteur sur la joue fœtale
Mesure du pH fœtal
La mesure se fait au scalp fœtal
Actuellement remplacée par le STAN
Le STAN :
Tocographie interne ou externe
Cardiographie :
Electrode interne, enregistrement du RCF, …
Interprétation du STA N : analyse de l’intervalle ST :
Normal, élévation de l’amplitude de l’onde T, segment ST
biphasique.
Traitement SFA :
Causal : syndrome VCI : position latérale gauche, hypertonie
hypercinésie : réduction ocytociques.
Extraction : poche de l’expulsion : ventouse, forceps ; sinon césarienne.
Evolution de la SFA à l’accouchement : score d’Apgar.
A 1 min : Témoin de l’état de souffrance ou de bien-être du bébé
juste avant l’accouchement
A 5 min : qualité de l’accouchement, prise en charge du bébé.
12. Les saignements au 3ème trimestre de la grossesse.
Causes :
Locales :
Polype du col
Cervicité
Cancer du col
Placenta prævia
DPPNI (hématome rétroplacentaire)
Placenta prævia incidence et facteurs de risque :
1/200 grossesses
Augmente de 0,5%
Avec l’âge de la mère, la parité, les cicatrices utérines, les
grossesses multiples.
Définition : un placenta est praevia lorsqu’une partie de celui-ci s’insère sur le
segment inférieur de l’utérus.
Latérale : insertion sur le segment inférieur à distance du col
Marginal : insertion se rapproche du col sans le recouvrir
Partiel ou total : insertion recouvre partiellement ou totalement le col.
Le DPPNI : définition et incidence :
Un décollement prématuré d’un placenta normalement inséré ou
hématome rétro placentaire (HRP).
Survient lorsqu’un placenta normalement inséré se sépare et se
déciduale après 20 semaines de grossesse et avant la délivrance.
Facteurs favorisants :
Pré éclampsie
HTA durant la grossesse
ATCD de DPPNI
Grande multiparité
Age maternelle élevé
Traumatisme
Hémorragie du 3ème trimestre : diagnostic :
Anamnèse
Examen clinique : examen de l’utérus, paramètres maternels
Echographie
Hémorragie : traitement :
Traitement maternel : perfusion d’expanseurs plasmatique,
transfusions, traitement du choc
Surveillance fœtale : bilan échographie, monitoring cardiaque.
Attitude obstétricale :
DPPNI : césarienne d’urgence
Placenta prævia : césarienne, RAPE, repos strict et surveillance
intensive.
13. La toxémie gravidique.
Etiologie :
Pathologie de l’insertion placentaire avec conservation de la musculeuse des
artères utérines et souffrance de l’endothélium vasculaire.
Répercussions sur les organes richement vascularisés.
Maladie
endothéliale
maternelle
Début d’invasion
trophoblastique
Hypoxie
placentaire
HTA, protéine,
HELLP,
CIVD,
éclampsie
Fœtus, RCIU,
SF, MFU
Placenta,
hypotrophie,
infarctus
Répercussion de la toxémie gravidique (=pré-éclampsie) : répercussions sur les
organes maternels :
Rein : HTA, œdème, hyperurécémie, protéinurie, oligurie.
Vsx périphériques : hémolyse, thrombopénie, CIVD
Foie : cytolyse, barre épigastrique
Cerveau : convulsions, éclampsie
Pré-éclampsie= HTA préexistante à la grossesse : PA >140/90 mmHg avant 20
semaines.
Pré-éclampsie gravidique : PAS >140/>90 après 20 semaines de grossesse.
Complications :
Convulsion : crise d’éclampsies
DPPNI
HELLP
Suivi :
Prise en charge spécialisée : mesure de la PAS, biologie, œdème,
urines de 24h, surveillance fœtale.
Prématurité enduite car seul l’accouchement guérit la pathologie.
Objectifs du traitement :
Préparer l’enfant à la prématurité
Anti-HTA
Anticonvulsivants
Prévention de la thrombophlébite et de la CIVD
Prévention de la récidive.
Traitement :
Antihypertenseurs
Anticonvulsivants
Prévention :
Prévention primaire
Prévention secondaire
Aspirine, héparine de bas poids moléculaire.
14. Pathologies médicales et grossesse.
La grossesse n’est pas une maladie. Elle évolue et se termine par un accouchement
normal dans la très grande majorité (>85%).
Objectifs du suivi :
Evaluation de la gravité du problème
En découvrir les causes
En percevoir la prévention
Etre capable d’en assurer le suivi et le traitement
Evaluation des facteurs de risques
Prise en charge de la grossesse
Dépistage de la pathologie
Traitement des « maux »
Evaluation des facteurs de risque :
Risque lié au terrain : ATCD généraux, ATCD obstétricaux
Age : <18 et >40
Taille : <1,50m
Poids : <40kg et >80 kg
Habitude de vie : alcool, tabac, drogues
Conditions socio-économiques
Risques lié aux ATCD généraux :
HTA
Diabète
Patho pré-existante et non infectieuse
Infection virales et bactériennes
Maladie génétique
Diabète de grossesse :
Accentuation des complications :
Rétinopathie
Néphropathie
Effet sur l’équilibre glycémique :
1er trimestre : sensibilité accrue à l’insuline
2ème et 3ème trimestre : augmentation du besoin d’insuline
Post-partum : diminution brutale du besoin d’insuline
Effets sur les lipides :
Triglycérides et cholestérolémie x2
Pancréatite
Effet du diabète sur la grossesse
Avortement spontané
Accouchement prématuré
Oligohydramnios
Prééclampsie
Pyélonéphrites
Anomalies placentaires
Malformations congénitales fœtales
Anomalies de croissance fœtale
Accidents néonataux.
Pathologies pré-existantes non infectieuses :
Pathologie thyroïdienne
Maladie inflammatoire intestinale (Crohn)
Lupus
Cardiopathie
Epilepsie
Insuffisance rénale
Pathologies préexistantes infectieuses :
Hépatite B, C
HIV
Herpès génital
Syphilis
Risques liés aux ATCD obstétricaux :
Fausses couches à répétitions
Menace et accouchement prématuré
Rupture prématurée des membranes
Mort anté- et péri-natales
Césarienne antérieure
Accouchement dystocique (forceps, ventouse)
Hémorragie per ou post natale
Séquelles maternelles ou fœtales
Conseils à la patiente :
Faire son bébé en toute connaissance
Hygiène alimentaire
Activité physique et grossesse
Sexualité et grossesse
Vitamines
Traitements spécifiques
Les 3 trimestres
1er : jusqu’à 12 semaines (de 0 à 3 mois)
2ème : de 13 à 25 semaines (de 3 à 6 mois)
3ème mois : à partir de 26 semaines (de 6 à 9 mois)
NB : le post terme au delà de 41 semaines.
1ère visite < 12 sem.
Echographie 1er trimestre
Maux du 1er trimestre : vomissements, malaise, trouble du sommeil, céphalées,
asthénie, anxiété, dépression, trouble alimentaire, leucorrhées.
2ème visite : 16-20 semaines
Echographie 2ème trimestre = échographie morphologique
3ème visite : 20-24 sem (5mois)
4ème visite : 24-28sem (6 mois)
Echographie 3ème trimestre
Maux des 2èmes et 3èmes trimestres : ulcère gastroduodénaux, reflus gastrooesophagien, pathologie hémorroïdaire, constipation, pancrétatie aigue et grossesse,
lombalgies, sciatalgies, crampes, parésies, syndrome du canal carpien, prurit de
grossesse, modifications cutanées,…
6ème visite : 32-36 sem (8mois)
Fin de grossesse :
Visite 1 fois semaine apd de 37 sem.
Examen clinique (PA, protéinurie, HU)
Bilan péridurale (NFS-plaquettes, APTT, quick (un menu giant pour moi), PFA,
anamnèse des saignements, CMV, RAI).
Info pour accouchement
Monitoring à partir de 39 semaines
Monitoring 1/48 heures à partir de 40 semaines, déclanchement à partir de la
ème
41
si pas de travail spontané.
15. L’accouchement eutocique.
= normal, franchissement naturel
D’une filière (bassin maternel)
Par un mobile (fœtus)
Sous l’effet de forces : les contractions et les efforts expulsifs.
La contraction utérine= moteur.
Les étapes de l’accouchement :
La dilatation et l’effacement du col
L’engagement de la présentation
L’expulsion du fœtus
La délivrance
Suivi du travail
Paramètres maternels
PAS, pouls, T°
Toucher vaginal
Effacement et dilatation du col
Variété de présentation et engagement
Palper abdominal : contractions
Perfusions :
Utérotoniques (syntocinon)
Expanseurs plasmatiques (péridurale)
ATB (strepto,…)
Paramètres fœtaux
Liquide amniotique : couleur, odeur
Rythme cardiaque fœtal
Ecoute discontinue
Enregistrement continu
Monitoring externe
Monitoring interne (STAN)
La rupture de la poche des eaux :
Rupture spontanée
Avant le travail
En cours de travail
Rupture artificielle par l’accouchement
Présentation fixée
Accélère le travaille
Paramètre du RCF en cours de travail : (rappel)
Rythme de base :
Normal entre 110 et 150 BPM
Tachycardie : >150 BPM
Bradycardie : <110BPM
Variabilité :
Normale : entre 5 et 25 BPM
Réactivité :
Normale : présence d’accélérations
Absence de décélération
Les efforts expulsifs :
Poussées à glotte fermée ou ouverte
L’expulsion : après les épaules, le corps suit aisément.
Contact maman-bébé : le peau à peau dès la naissance
La délivrance : mécanisme
Une fois le bb sortit, il reste le placenta. Un hématome se trouve derrière le
placenta qui va faire descendre lui-ci.
La délivrance : faire remonter l’utérus, si le cordon remonte, c’estq ue le placenta
n’est pas décollé.
Surveillance des paramètres maternels pendant 2h au bloc d’accouchement :
TA
Pouls
T°
Mobilité et sensibilité des membres inférieures (péridurale)
Involution du globe utérin
Surveillance des pertes sanguines vaginales
Suivi des perfusions.
Lire le chapitre sur la femme et le sida.
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