La radioactivité + :
Les particules + ont une durée de vie très courte dans la matière car lorsqu’elles rencontrent un électron, les
deux particules s’annihilent en donnant un rayonnement .
Remarque: La radioactivité + ne concerne que les isotopes créés au laboratoire et qui n'existent pas dans la
nature (radioactivité "artificielle").
Ainsi, une feuille d'aluminium bombardée par des particules α donne des noyaux de phosphore radioactifs + :
Al capture une particule alpha et réémet immédiatement un neutron.
Un isotope stable de l'aluminium se transmute ainsi en un isotope instable du phosphore P qui est radioactif +
Ecris les équations des réactions nucléaires correspondantes.
Le rayonnement :
Un rayonnement non chargé, de même nature que la lumière mais de beaucoup
plus grande fréquence, accompagne ces trois types de radioactivité.
Il est émis lorsque le noyau fils, créé dans un état excité noté Y*, évolue vers un état plus stable Y suite à un
réarrangement des nucléons les uns par rapport aux autres.
Il est très pénétrant et nécessite plus de 20cm de plomb pour s’en protéger !
3. Décroissance radioactive :
Un noyau instable est susceptible à tout moment de se transformer en un noyau plus stable, grâce à une
transformation nucléaire appelée désintégration.
Mais attention ! un noyau instable ne vieillit pas : il se transforme en un autre noyau d’un seul coup, sans
avoir subi de modifications progressives.
Un noyau jeune a autant de chances de se désintégrer qu’un noyau âgé.
Avant d’avoir subi une désintégration, tous les noyaux sont identiques et il est impossible de prévoir lequel
va se désintégrer en premier : le phénomène de désintégration d’un noyau est aléatoire, c’est à dire qu’il
respecte les lois du hasard, et inéluctable (inévitable) car la probabilité de désintégration d'un noyau est
constante au cours du temps.
Ce caractère aléatoire de la désintégration radioactive d’un noyau permet par contre d’interpréter le
comportement d’une population macroscopique (un grand nombre de noyaux identiques) par une loi
statistique et de prévoir ainsi son évolution.
On ne peut pas prévoir l'évolution d'un noyau, mais on peut prévoir l'évolution d'un ensemble
constitué par un grand nombre de noyaux.
Analogie avec un lancer de dés (cube en bois dont une face est peinte en rouge)
On lance un dé. Quelle est la probabilité pour que la face supérieure soit rouge ?
Peut-on prévoir, pour un dé donné, au bout de combien de lancer on obtiendra une face supérieure rouge ?