Economie Approfondie Synthèse Le système français de santé en

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Economie Approfondie
Synthèse Le système français de santé en difficulté
Remplissez le texte à l’aide des mots suivants :
Publique, assurances facultatives, désengager, sélection adverse, inégalités, cotisations sociales, dépenses de
santé, responsabiliser, surconsommation médicale, aléa moral mécanismes marchands, demande induite,
asymétries d'information coûts, d'incitations pécuniaires, budget, responsabiliser, l’assurance obligatoire
universelle, complémentaires, financement, consommations., régulation
Le système de santé français mêle une forte intervention publique et des………………………………… l'offre
de soins est à la fois…………………. (par exemple, (es hôpitaux publics) et marchande (la médecine libérale,
par exemple). L'assurance maladie obligatoire, financée par les………………………. est complétée par des
mutuelles ou des…………………………………. moyennant le versement de primes par les ménages. La
progression des dépenses de santé pose aujourd'hui la question de la pérennité de leur………………………... Si
la socialisation des dépenses accroît la nécessité d'une………………………, l’enjeu est d'arbitrer entre diverses
formes de régulation de l’offre et de la demande de soins pour concilier maîtrise des dépenses, progrès médical et
équité.
La régulation apparaît complexe étant donné les …………………………..sur le marché de la santé. Sur le
marché des assurances, les « mauvais risques » (par exemple, les personnes qui se savent malades) ont davantage
tendance à souscrire une assurance. Si les « mauvais risques chassent les bons », alors cette
…………………………………peut menacer l’existence même du marché. Compte tenu de la nature du bien «
santé », la réponse à ces difficultés est………………………………….. à des conditions indépendantes de l'état
de santé. Mais l’'asymétrie peut également porter sur le comportement de l’assuré : le fait d'être assuré peut
entraîner une ………………………………………………Il s'agit là d'un ……………………….du fait du
patient. Enfin, la compétence des offreurs de soins et leurs efforts pour réduire les coûts sont largement
inobservables par l’assureur. Il existe dans ce cas un aléa moral du fait du prescripteur. Sur le marché des soins,
l'asymétrie d'information entre patient et prescripteur peut aussi générer des phénomènes
de……………………………………, par lesquels l’offre de soins médicaux suscite la demande de
consommation médicale.
Pour limiter les risques liés aux asymétries d'information, il apparaît alors nécessaire de mettre en place des
mécanismes ………………………………..afin de modifier le comportement des agents. Une solution pour
………………………………le patient est l'introduction d'une franchise, forfait restant à sa charge, ou du ticket
modérateur, pourcentage du coût des soins qu'il doit supporter. S'agissant des prescripteurs, les incitations
produites par les modes de rémunération peuvent modifier leurs comportements. Par exemple, la France a
introduit la tarification à l'activité (T2A) pour encourager les établissements de santé à limiter
leurs…………………... Si ces mesures visent à améliorer la régulation, elles peuvent néanmoins avoir des effets
pervers, comme la baisse de la qualité des soins ou l’aggravation des …………………………….d'accès aux
soins.
Des incitations dangereuses pour l’équité du système ?
L’assurance maladie prend en charge une grande partie des ………………………en France. Pourtant,
l'augmentation des dispositifs financiers supposés ………………………………..le patient amène l'assurance
maladie à se ……………………….du financement des soins courants, tout comme elle était historiquement peu
impliquée dans le dentaire et l'optique. Cette évolution se traduit par un glissement de certaines prérogatives de
l'assurance maladie vers les ……………………………….santé et les ménages. Ce déplacement de partage, loin
d'être anodin, peut accroître les difficultés pour les ménages modestes, soit qu'ils ne parviennent pas à acquérir
une complémentaire santé, soit que l'effort que représente cette acquisition vienne augmenter fortement la part de
leur ……………….consacrée à la santé au détriment d'autres ……………………….Cette évolution n'est pas
sans comporter des risques sanitaires, notamment celui de voir certains individus parmi les plus défavorisés
renoncer à se soigner.
Corrigé
Le système de santé français mêle une forte intervention publique et des mécanismes marchands. l'offre de
soins est à la fois publique (par exemple, (es hôpitaux publics) et marchande (La médecine libérale, par
exemple). L'assurance maladie obligatoire, financée par les cotisations sociales, est complétée par des mutuelles
ou des assurances facultatives moyennant le versement de primes par les ménages. La progression des dépenses
de santé pose aujourd'hui la question de la pérennité de leur financement. Si la socialisation des dépenses accroît
la nécessité d'une régulation , l’ enjeu est d'arbitrer entre diverses formes de régulation de l’offre et de la
demande de soins pour concilier maîtrise des dépenses, progrès médical et équité.
La régulation apparaît complexe étant donné les asymétries d'information sur le marché de la santé. Sur le
marché des assurances, les « mauvais risques » (par exemple, les personnes qui se savent malades) ont davantage
tendance à souscrire une assurance. Si les « mauvais risques chassent les bons », alors cette sélection adverse
peut menacer l’existence même du marché. Compte tenu de la nature du bien « santé », la réponse à ces
difficultés est l’assurance obligatoire universelle, à des conditions indépendantes de l'état de santé. Mais
l’'asymétrie peut également porter sur le comportement de l’assuré : le fait d'être assuré peut entraîner une
surconsommation médicale. Il s'agit là d'un aléa moral du fait du patient. Enfin, la compétence des offreurs de
soins et leurs efforts pour réduire les coûts sont largement inobservables par l’assureur. Il existe dans ce cas un
aléa moral du fait du prescripteur. Sur le marché des soins, l'asymétrie d'information entre patient et prescripteur
peut aussi générer des phénomènes de demande induite, par lesquels l’offre de soins médicaux suscite la
demande de consommation médicale.
Pour limiter les risques liés aux asymétries d'information, il apparaît alors nécessaire de mettre en place des
mécanismes d'incitations pécuniaires afin de modifier le comportement des agents. Une solution pour
responsabiliser le patient est l'introduction d'une franchise, forfait restant à sa charge, ou du ticket modérateur,
pourcentage du coût des soins qu'il doit supporter. S'agissant des prescripteurs, les incitations produites par les
modes de rémunération peuvent modifier leurs comportements. Par exemple, la France a introduit la tarification à
l'activité (T2A) pour encourager les établissements de santé à limiter leurs coûts. Si ces mesures visent à
améliorer la régulation, elles peuvent néanmoins avoir des effets pervers, comme la baisse de la qualité des soins
ou l’aggravation des inégalités d'accès aux soins.
Des incitations dangereuses pour l’équité du système ?
L’assurance maladie prend en charge une grande partie des dépenses de santé en France. Pourtant,
l'augmentation des dispositifs financiers supposés responsabiliser le patient amène l'assurance maladie à se
désengager du financement des soins courants, tout comme elle était historiquement peu impliquée dans le
dentaire et l'optique. Cette évolution se traduit par un glissement de certaines prérogatives de l'assurance maladie
vers les complémentaires santé et les ménages. Ce déplacement de partage, loin d'être anodin, peut accroître les
difficultés pour les ménages modestes, soit qu'ils ne parviennent pas à acquérir une complémentaire santé, soit
que l'effort que représente cette acquisition vienne augmenter fortement la part de leur budget consacrée à la
santé au détriment d'autres consommations. Cette évolution n'est pas sans comporter des risques sanitaires,
notamment celui de voir certains individus parmi les plus défavorisés renoncer à se soigner.
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