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Pour beaucoup ce sentiment provient du refus d’accepter le plan de Dieu à leur égard
« l’herbe paraît toujours plus verte dans le pré du voisin »
C’est oublier que Dieu règne sur la société et décide du cours de notre vie séculière (travail)
L’acceptation de son travail, comme étant la volonté de Dieu :
- donne de la valeur à notre travail (même si c’est une tâche ingrate)
- plus que cela elle efface la notion de grandeur d’importance entre les différentes professions.
Dans la pensée de Dieu la valeur de l’homme ne se mesure pas à sa situation sociale (puisque
c’est lui qui les à placé) mais à sa fidélité et à l’acceptation que nous en avons
La plus belle situation à laquelle nous puissions aspirer dans la vie consiste en celle
pour laquelle Dieu lui-même nous a créés et nous a destinés
Ceci étant dit, il faut quand même souligner que comme tous les autres aspects de la création le
travail demeure néanmoins sous la malédiction à cause du péché. Dieu dit à Adam après son
péché « c’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain » (Gen 3.19); cela afin de
souligner l’aspect éreintant et souvent futile qui accompagne le travail
Et devenir chrétien n’élimine pas cette malédiction sur le travail, mais lui donne une
nouvelle perspective : Le travail n’est plus un mal nécessaire pour subvenir à nos besoin,(en
sorte que si l’on sait vivre de ses rente on ne travaillerai plus) mais devient l’endroit ou Dieu nous
place pour le servir au travers de la société, pour le servir en étant son témoin.
C’est Pourquoi Paul écrivit aux Col « Tout ce que vous faites, faites-le de bon cœur,
comme pour le Seigneur, et non pour des hommes, sachant que vous recevrez du
Seigneur l’héritage pour récompense »
Un grand nombre de ses lecteurs étaient des esclaves et avaient un travail bien plus pénible que
le nôtre. Certains exerçaient des activités bien inférieures à leur capacités ou leur formation,
mais ils devaient s’y adonner avec enthousiasme, car c’est du Seigneur et pour Lui que notre
travail est accompli,
EX :Si je n’occupe « QUE » cette place dans notre société, ce n’est pas parce que je n’ai
pas eu « LA CHANCE » d’avoir une meilleur formation ou d’avoir trouvé une meilleure
place, ou parce que je ne suis pas « doué »
C’est parce que Dieu m’a voulu à cet endroit !
Mais ne soyons pas fataliste non plus, car il n’est pas question de « Karma comme en Inde », si
l’occasion d’améliorer notre situation de manière à honorer Dieu se présente, nous devons la
saisir, quand c’est selon la volonté de Dieu.
Paul écrivit aux esclaves chrétiens de Corinthe « Si tu peux devenir libre profites-en plutôt »
tout comme il le dira juste avant « As tu été appelé étant esclave, ne t’en inquiète pas »
Notre vie doit revêtir un équilibre subtil entre des efforts légitimes destinés à améliorer notre
situation et l’acceptation devant Dieu des situations que nous ne pouvons pas changer.
2°) VOCATION SPIRITUELLE(travail accompli dans l’église)
Dieu place chaque croyant dans le corps de Christ comme il lui plaît, il détermine de manière
souveraine nos fonctions respectives dans ce corps (qui est l’église) et accorde les dons spirituels
correspondant à l’exercice de ces fonctions
1Cor 12.11) « Il accorde à chacun un don différent comme il le veut » un don qui
déterminera notre fonction dans l’église et qui bien souvent est compatible avec les capacités
physiques intellectuelles, notre formation, notre tempérament et notre expérience que Dieu
nous a donnés.
Dieu ne choisit pas le jour de notre conversion, quel don il va nous donner mais il en a décidé bien
avant notre naissance.
Il dit au prophète Jérémie (1.5) « Avant que tu sois sorti de son sein je t’avais consacré, je
t’avais établi prophète des nations »
Et Paul parle de son apostolat en ces terme (Gal 1.15)« lorsqu’il plut à celui qui m’avait mis à
part dès le sein de ma mère et qui m’a appelé par sa grâce »
Il n’y a donc pas ni à se glorifier ni à envier, ni à se plaindre de sa fonction dans l’église,
Mais à l’accepter car c’est volontairement qu’il nous y à appelés, sachant très bien les
difficultés et les joies que nous allons y rencontrer.