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Le Magnétisme Solaire
Vous avez dit ‘‘magnétisme’’ ?
En 1820, le danois Hans Christian Ørsted prouve que la proximité d’un fil
électrique parcouru par un courant électrique fait dévier l’aiguille de la boussole. Le
déplacement de charges électriques crée un champ magnétique.
Le champ magnétique est un tout. Cependant, par soucis de simplicité et de
compréhension, on le représente sur les schémas par des lignes que l’on nomme lignes
de champ. Ces lignes sont généralement notées et ont des caractéristiques semblables
à celles des vecteurs : une direction, un sens, une norme (l’intensité) mais elles n’ont
pas de point d’application.
Schéma du champ magnétique d’une bobine de fil traversé par un courant électrique. Par convention,
les lignes de champ sortent du côté nord (N) pour aller vers le côté sud (S).
Plusieurs formules physiques permettent de calculer l’intensité, la portée,… du
champ magnétique en relation avec les matériaux concernés. En effet, les différents
types de matériaux n’ont pas la même approche au magnétisme. Il existe trois grandes
familles : les ferromagnétiques qui ont une approche violente au magnétisme, les
paramagnétiques qui ont tendance à s’aligner dans le sens du magnétisme et les
diamagnétiques qui ont une approche quasi-nulle face au champ magnétique et qui ont
même tendance à s’aligner dans la direction opposée au champ magnétique.
Le champ magnétique solaire
Rotation différentielle
La rotation différentielle est due à la composition physique du Soleil : il est
plasmatique et gazeux, ce qui lui permet d’avoir une rotation presque aléatoire. S’il était
tellurique, comme la Terre, il tournerait de manière uniforme. Aux pôles, sa révolution
est de 37 jours ; à l’équateur, de 26.
La rotation entre les couches peut aussi être qualifiée de différentielle. En effet,
elles ne tournent pas à la même vitesse (jusqu’à 37 jours à l’extérieur pour 15 au centre