La Croissance Economique

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La Croissance Economique
Nous consommons plus et mieux que nos parents et nos grands-parents, nous travaillons moins et
faisons des études plus longues, nous bénéficions d’une meilleure protection sociale, mais rien ne dit
que nous sommes plus heureux.
--> CE = croissance des richesses, et son lien avec le bien-être n’est pas dét.
Définition de la Croissance
- L’augmentation de la production à long terme dans une économie.
pour parler d'évolution à court terme il conviendrait d'utiliser les termes expansion et
récession.
- La Croissance est une notion purement quantitative.
-
Développement et Progrès.
Au sens strict, la croissance ne s'intéresse qu'à la production. Les transformations au sens
large correspondent au développement économique. Les économistes utilisent cependant
souvent « croissance » au sens large, englobant même la notion de progrès.
Théories de la Croissance
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Les classiques => ils ont analysé la croissance sur le long terme
(David Ricardo)état stationnaires des économies .
Pour Mathlus : la population s’acroit à un rythme géométrique lors que les subsistances
augmentent à rythme arithmétique. A terme l’économie connaitra des crises de
surpopulation.
Il est donc nécessaire d’installer des obstacles artificiels afin de limiter les naissances
Les Keynésiens => croissance déséquilibrée.
Pour Harrod et Domar (1940) la croissance ne peut etre que déséquilibrée
(chomage ou inflation) puisqu’il y a tjs une diff entre la D anticipé par les
entreprises et la D réellement observée
LES néoclassiques => croissance équilibrée.
Le modèle de Solow qui et le plus connu, conclut a une croissance
obligatoirement équilibrée grace a la fléxibilité des prix des facteurs de
production.
En effet s’il y a croissance de la population l’offre de travail va s’accroitre
permettant un accroissement de la production, puisque les entreprises
embaucheront en raison de la baisse des salaires.
Solow indique que le progrès technologique est un autre facteur de croissance
économique.
La mesure de la Croissance
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On utilise souvent le PIB (Produit Intérieur Brut) comme indicateur de dimension
pour la mesure de la croissance.
En pratique, l'indicateur utilisé est le produit intérieur brut ou PIB, et le taux de croissance est le taux
de variation du PIB. De même, on utilise la croissance du PIB par habitant pour mesurer la
croissance du niveau de vie.
Croissance : un phénomène récent
(Taux de croissance annuel moyen) PIB Population PIB/tête
Période agraire : 500-1500
-
0
0
0
Période agraire progressive : 1500-1700 0.3
0.2
0.1
Capitalisme commercial : 1700-1820 0.6
0.4
0.2
Capitalisme : 1820-1980 2.5
0.9
1.6
Des taux significativement non-nuls ne s'observent que depuis deux siècles.
Facteurs de la Croissance
1. Travail => capacités physiques e intellectuelles.
-Aspects quantitatifs de travail :
1.La population active :l’ensemble des personnes qui exercent un emploi ainsi
que celles n’ayant pas d’emploi,
augmentation du taux d’activités des femmes 30 a 39 de 40%
en 1945 a 80% en 2000
et son augmentation est faible ces derniers
années.
2.La durée de travail : elle n’a cessé de diminuer=>
Réduction de la durée légale hebdomadaire.
Accroissement de la durée des congés payée.
-La qualité de facteur de travail :
La productivité : le rapport entre un volume de production réalisé et le
Volume de travail nécessaire a cette production.
Gary Becker prix nobel 1992 : capital humain formation => productivité
2. Capital=> moyens de production.
Taux de croissance économique
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Les taux de croissance du PIB et du PNB des pays en développement sont en
moyenne supérieurs à ceux des pays développés.
ces dernières années la progression du PNB dans les pays développés s'est ralentie : de plus
de 3 % par an dans les années 80, elle est en effet tombée aux alentours de 2 % dans la
première moitié des années 90. Comparativement, les pays à faible revenu semblent avoir
obtenu de meilleurs résultats durant cette période, avec un PNB en progression de près de 6
% par an en 1980-95.
- les pays pauvres vont-ils bientôt rattraper les pays riches ?
Malheureusement, les profils de croissance économique décrits ci-dessus ne signifient pas
que le monde se dirige vers une situation de « convergence », c'est-à-dire l'élimination
progressive du décalage économique entre pays riches et pays pauvres. L'accroissement bien
plus rapide de la population dans la plupart des pays en développement compense en effet la
croissance comparativement plus marquée du PNB, de sorte que ces pays ont des taux de
croissance du PNB par habitant peu élevés, voire négatifs
De ce fait, l'écart entre le PNB moyen par habitant des pays en développement et des pays
développés ne cesse de se creuser. Selon une étude de la Banque mondiale, le revenu par habitant
des pays les plus riches était 11 fois supérieur à celui des pays les plus pauvres en 1870, 38 fois
supérieur en 1960, et 52 fois supérieur en 1985. Et sur un PIB mondial de 23 billions de dollars au
début des années 90, la part des pays en développement n'était que de 5 billions de dollars — soit
moins de 20 % — alors que ces pays représentaient 80 % de la population mondiale.
La forte croissance moyenne enregistrée par les pays en développement masque en outre des
disparités croissantes entre eux. Entre 1985 et 1995, c'est en Asie de l'Est que le taux de croissance
du PNB par habitant a été le plus soutenu : plus de 7 % par an (figure 4.2). Mais dans deux autres
régions du monde en développement, le taux de croissance annuel moyen a été négatif -1,1 % en
Afrique subsaharienne, et -0,3 % dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord. La plus forte baisse
du taux de croissance du PNB par habitant est intervenue dans la région Europe de l'Est et Asie
centrale, en raison de la crise économique provoquée par la transition du système d'économie
planifiée à celui de l'économie de marché.
Durant la période 1985-95, les deux pays en développement les plus peuplés ont comparativement
obtenu de bons résultats. En Inde, le PNB par habitant a progressé d'environ 3,2 % par an ; en Chine, il
a connu un taux de croissance sans précédent, 8,3 % par an. Ces deux données expliquent pourquoi
plus de la moitié de la population mondiale vit dans des pays qui connaissent une croissance
supérieure à 2 % par an . Mais si l'on exclut l'Inde et la Chine de l'échantillon de pays à faibles revenus,
la croissance annuelle moyenne de ce groupe devient négative. Durant la période 1985-95, plus de la
moitié des pays en développement ont eu une croissance négative et, pour les quatre cinquièmes de
ceux qui ont eu une croissance positive.
À l'heure actuelle, une dizaine de pays en développement seulement, ceux qui affichent des taux de
croissance du PNB par habitant supérieurs de plus de 1 point de pourcentage à la moyenne pour les pays
développés, peuvent espérer rattraper les pays développés dans les 100 années qui viennent. Et ils n'y
parviendront que s'ils peuvent maintenir leurs forts taux de croissance actuels, ce qui constituera une véritable
gageure. En fait, plus un pays est pauvre, plus il lui est difficile de maintenir le niveau d'investissement élevé
nécessaire à sa croissance
La France et la Croissance
-La France a connu une période de fore croissance entre 1945 et 1975 qualifié de Trente Glorieuse
-Le taux de croissance annuel moyen était de 5% environ sur la période.
-Depuis le premier choc pétrolier de 1973 la croissance économique s’est fortement ralentie avec un
taux de croissance annuel moyen de 2,5%
-Depuis 1976 nous sommes dans l’époque des Trente Piteuse.
-l’importance de la croissance pour les français
- En 1913, le PIB/h français était de 3485 $1 (dollars internationaux 1990). En 1998, il était de 19558
$. Le taux de croissance moyen du PIB/h était donc de 2,0% sur cette période. S'il avait été de 1,0%, le
niveau de vie aurait été de 8199 $ en 1998, soit un peu moins que le niveau de vie réel de l'Uruguay
(8314 $).
Peut-on prévoir une Croissance économique
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on ne peut pas prévoir une croissance économique pas plus qu'on ne peut prévoir le
temps qu'il fera dans trois jours.
Les économies nationales sont de plus en plus soumises aux caprices de l'économie mondiale qui, elle,
est implacable, émotionnelle et absolument imprévisible. Reportons-nous à quelques exemples qui ont
eu lieu pendant les années 90.
Qui avait prévu l'extraordinaire chute du peso mexicain en novembre 1994? En un seul mois, 25
milliards de dollars quittèrent le Mexique et la valeur du peso chuta de moitié. Ceux qui avaient parié
sur l'économie mexicaine, implacables, n'ont pas hésite à retirer brusquement leurs avoirs du pays tout
en sachant très bien quelle dévastation ils laissaient derrière eux.
Qui avait prévu la crise asiatique? Le tumulte financier en Asie orientale de 1997-98 a entraîné des
sordes de capitaux équivalant à 11 % du PIB de l'Indonésie, de la Corée du Sud, de la Malaysia, des
Philippines et de la Thaïlande. L’impact a fait en sorte que la demande en biens et services de ces pays
envers les pays industrialisés chuta proportionnellement à leur perte en capitaux. Par un effet domino,
des emplois ont été perdus dans les pays industrialisés qui faisaient affaire avec l'Asie orientale.
La vérité est qu'on ne peut pas prévoir ce marché mondial nous réserve demain. Et quand on peut voir
venir une crise économique, on ne peut rien y faire. Par exemple, en ce moment même, la Banque
fédérale des Etats-Unis subit de fortes pressions pour hausser ses taux d'intérêt. Une masse monétaire
en croissance rapide, une Bourse surévaluée et une dette publique croissante sont des signes, selon
l'avis du dernier éditorial de la revue The Economist, qui ne trompent pas: la Bourse de New York
pourrait crever
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