
Cie Leila Soleil – 39, rue Courteline – 69100 VILLEURBANNE – 0478091119/0664094 
Site web : www.leilasoleil.fr 
   SORCIERE QUI ES-TU ? 
 
 
LECTURE SPECTACLE 
Montage – mise en espace : Hadda Djaber 
Trois voix, chant, percussions 
 
 
Une création «  Leila Soleil » pour Textes à Dire 
 
 
« Si elle ne guérissait pas, on l’injuriait, on l’appelait sorcière. Mais généralement, par un 
respect mêlé de crainte, on la nommait Bonne Dame ou Belle dame (Bella donna), du nom 
même qu’on donnait aux Fées ». 
         Jules Michelet 
 
 
La littérature classique et moderne offre un large éventail d’histoires où la sorcière tient le 
haut du pavé. Pourquoi cet engouement ? Qui est  véritablement cette sorcière ? Magicienne ? 
Guérisseuse ? Démon ou Femme libre ? Si la mythologie grecque offre une place non 
négligeable à la sorcière, magicienne  aux pouvoirs immenses, le monde catholique et 
protestant, lui, s’en est longtemps pris à ces femmes accusées de s’adonner à la  luxure et  
d’être converties à Satan puis torturées,  brûlées vives ou pendues. De nombreux écrivains  se 
sont passionnés pour la sorcière, sa magie,  les procès en sorcellerie, en analysant et  en 
réinventant  des histoires nées de  l’imaginaire collectif.  
Pourquoi la sorcière a-t-elle déchaîné de telles passions et de tels excès dans l’histoire ? Son 
crime : être une personne maléfique  ou seulement une femme libre dans un monde régi par 
les hommes ? 
Découvrons le regard de certains de ces littératrices et littérateurs : parfois drôle, caustique, 
souvent poétique, émouvant ou révolté mais toujours  fascinant et encore à l’ordre du jour. 
 
Erica Jong - Homère, William Shakespeare – Jules Michelet - Victor Hugo - Roald Dahl –- 
Maryse Condé… 
Introduction : “le marteau des sorcières” - 
 
Extraits : 
« …Une vraie sorcière éprouve le même plaisir à passer un enfant à la moulinette qu’on a du 
plaisir à manger des fraises à la crème. Elle estime qu’il faut faire disparaître un enfant par 
semaine ! Si elle ne tient pas son rythme, elle est de méchante humeur. Un enfant par 
semaine, cela représente cinquante-deux enfants par an ! 
Un tour, deux tours de moulinette, et hop !... plus d’enfants ! 
Telle est la devise des sorcières. 
Une sorcière c’est toujours une femme. 
La plupart sont adorables. Mais le fait est que les sorcières sont toujours des femmes et 
jamais des hommes. 
Il n’y a pas de sorcier, mais il y a des vampires ou des loups-garous, qui, eux, sont toujours 
des hommes. Les vampires et les loups-garous sont dangereux, mais une sorcière est deux fois 
plus dangereuse ! »