Vie politique allemande de 1945 à 2007

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Vie politique allemande de 1945 à 2007
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« Année zéro » au départ toute l’Allemagne divisée en 4 zones d’occupation. Le plan Marshall et
l’introduction d’une nouvelle monnaie dans les zones occidentales (le Deutsche Mark en 1948) facilitent
l’adoption d’une économie de marché. Réaction soviétique : blocus de Berlin (1948-1949). Par réaction les
Occidentaux décident de créer un Etat allemand de l’ouest indépendant : « Loi fondamentale » de 1949. Les
soviétiques ripostent suscitant la création de la RDA la même année.
I. L’Allemagne de l’ouest
A. Renaissance de la démocratie. (1945-1969)
De 1949 à 1963, l’Allemagne est gouvernée par un ancien opposant à Hitler : le chancelier Adenauer
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Ce sont alors les années du « miracle économique »
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allemand. Dans les relations internationales, Adenauer
s’efforce de reconstruire la puissance allemande :
a) montrer le rejet du passé nazi allemand réconciliation avec la France de De Gaulle ( traité de l’Elysée
en 1963), établissemnt de relations diplomatiques avec Israël (1965)
b) reconstruction de la puissance militaire : à cause de la guerre de Corée (1950-1953) les EU et le RU
acceptent l’idée d’une adhésion allemande à une possible armée européenne
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. L’armée fédérale
allemande est fondée en 1955 et la RFA adhère à l’OTAN (fondée en 1949)
c) le problème des rapports est-ouest. Doctrine Hallstein
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qui stipule que la RFA est le seul Etat habilité à
représenter l’Allemagne et donc que la RFA ne doit pas entretenir de relations diplomatiques avec les
Etats qui en ont avec la RDA. On est dans une logique de guerre froide.
De 1963 à 1969, années de crise. Crise économique à partir de 1966 : la droite (CDU et le FPD, parti
libéral démocrate) est battue et doit composer avec la gauche pour faire un gouvernement de coalition.
(CDU + SPD (parti social démocrate allemand)
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. ) Le chancelier est de la CDU et le vice chancelier (Willy
Brandt ) est SPD. Ce sont des années très difficiles politiquement : une « loi sur l’état d’urgence » est
votée qui permet de restreindre les droits fondamentaux, de suspendre la séparation des trois pouvoirs et de
recourir à l’armée en cas de troubles intérieurs.
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. Le contexte politique se durcit et voit l’apparition d’une
opposition extra parlementaire (APO)
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d’extrême gauche (majoritairement des étudiants) qui pense que les
parlementaires SPD ne sont pas réellement de gauche, qui dénonce « l’oppression capitaliste », la guerre du
Vietnam. La tentative d’assassinat sur l’un de leur chef, l’étudiant Rudi Dutschke en avril 1968, crée un
immense scandale et durcit encore leurs positions
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.
B. La social démocratie au pouvoir (1969-1982)
1969 est une rupture dans l’histoire politique intérieure de la RFA. Les élections donnent la victoire au SPD.
Willy Brandt devient chancelier. En fait il s’agit toujours d’une coalition (SPD – FPD) mais le poids
respectif gauche droite s’est inversé en faveur du SPD.
L’idée est d’ « oser plus de démocratie » ( leur slogan) et donc de faire diminuer la contestation politique :
âge de la majorité abaissé à 18 ans, système scolaire amélioré pour permettre l’accès aux jeunes de milieux
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Sur un sujet sur l’Allemagne toujours se demander si l’on vous demande de traiter « les deux » ou uniquement l’une ou
l’autre. Ex « L’Allemagne dans les relations internationales « (les deux), « la RFA en Europe » (uniquement la RFA.
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En RFA comme au Royaume-Uni, l’exécutif est contrôlé par le premier ministre ou le chancelier.
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Konrad Adenauer appartient à la CDU (Union Chrétienne-Démocrate) qui est un parti populaire chrétien constitué en 1946.
Un peu comme le MRP en France mais qui contrairement à ce dernier s’installe durablement dans le paysage politique
allemand jusqu’à aujourd’hui.
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Lié à l’action du ministre de l’économie Ludwig Erhard ( en place de 1949 à 1963) qui défend une conception de
« l’économie sociale de marché » ( la concurrence peut-être corrigée par l’intervention de l’Etat et un système d’assurances
sociales performantes est prévu)
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Ce projet (la CED) échoue du fait du rejet français (gaullistes et communistes) en 1954.
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Du nom du ministre des affaires étrangères de la RFA.
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Il s’agit d’un parti de gauche mais réformiste et non révolutionnaire.
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Ce type de loi ne peut passer bien sûr qu’avec un accord de coalition vue les dangers qu’elle peut représenter pour la
démocratie. La peur de la classe politique est une subversion communiste appuyée par l’URSS.
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Acronyme pour opposition extra parlementaire en allemand.
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Vous pouvez réfléchir aux points communs et différences qui existent en France à la même époque

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défavorisés au baccalauréat, les femmes peuvent exercer une activité professionnelle sans accord de leur
mari, droit de cogestion ( loi de 1972)
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.
En matière de politique étrangère la principale rupture se situe dans le changement d’attitude vis-à-vis de la
RDA. (Ostpolitik) et de l’Europe de l’est: le Traité fondamental
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(« bon voisinage ») entre les deux
Allemagnes est signé. Accords commerciaux, reconnaissance de la RDA comme pays souverain,
reconnaissance des frontières de 1945. L’opposition de droite est très critique.
Les difficultés du SPD
Willy Brandt est obligé de quitter le pouvoir en 1974 : un de ses collaborateurs a été accusé d’espionnage
au profit de la RDA. Il est remplacé par Helmut Schmidt (lui aussi SPD) qui parvient à limiter les effets de
la crise de 1973 grâce à une politique conjoncturelle anticyclique (action de l’Etat qui s’efforce de « calmer
le jeu » en agissant au contraire du cycle conjoncturelle : freine une croissance trop rapide et relance en cas
de récession). Mais ceci au prix d’une hausse considérable de la dette publique.
Le terrorisme d’extrême gauche est une grave menace : la Fraction Armée Rouge (R.A.F. en allemand)
constituée d’anciens de l’APO passés à la clandestinité veut détruire le capitalisme par des attentas ou des
meurtres : par exemple le président du patronat allemand Hans Martin Schleyer est enlevé en 1977 et devant
le refus de négocier du gouvernement assassiné.
La contestation pacifiste grandit : en 1976, l’URSS déploie des missiles SS 20, par réaction l’OTAN décide
en 1979la même mesure ( tout en essayant d’ailleurs de négocier un désarmement). L’opinion allemande
critique le gouvernement allemand pour avoir accepté ces missiles.
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C. Vers la réunification (1982-1990)
Le pouvoir revient à la CDU : Helmut Kohl devient chancelier et gouverne avec une alliance avec les
libéraux (FDP). Promet un « changement culturel et moral » et prétend résoudre la crise et le chômage. Politique
de droite habituelle : limitation des dépenses de l’Etat, allègement des charges fiscales pour les entreprises :
entreprises allemandes retrouvent leur compétitivité internationales (d’autant que le dollar monte donc les EU
achètent et que le cours du pétrole a tendance à baisser donc les coûts de production diminuent). Par contre le
taux de chômage reste élevé.
La catastrophe de Tchernobyl (1986) et les préoccupations écologiques croissantes contribuent à faire des
Verts une formation politique puissante au parlement
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. D’ailleurs en 1994, la protection de l’environnement
devenue, préoccupation pour el gouvernement, est inscrite dans la constitution.
En matière de politique extérieure la droite poursuit la ligne politique de la gauche : engagement
proeuropéen, Ostpolitik
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et engagement aux côtés des EU.
.
II. LA RDA
A. Une zone d’occupation soviétique (1945-1949)
Implantation du modèle grâce à un nouveau parti le SED( parti socialiste allemand unifié) fondé à partir du
parti communiste allemand (KPD) et du parti socialiste ( SPD) qui existaient avant la guerre. Il s’agit bien
sûr pour les soviétiques de contrôler ce parti. Le parti socialiste de l’ouest reste le SPD et n’a rien à voir
avec ce parti. Nationalisation, planification et fin de l’économie de marché. En 1949, en réaction à la RFA,
est créée la RDA.
B Un régime socialiste (1949-1971).
Enracinée dans l’Europe socialiste : entre dans le CAEM en 1950 (CAEM fondé en 1949) et dès sa
fondation dans le pacte de Varsovie en 1955
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Dictature : le SED contrôle l’Etat, pas d’élections libres, surveillance policière étroite (par la Stasi)
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Exode de population vers l’Ouest. En 1953, une révolte des ouvriers à Berlin engendrée par un
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La cogestion oblige les entreprises de plus de cinq salariés à avoir un « conseil d’établissement » constitué de salariés qui
disposera d’un pouvoir de co-décision avec la direction sur les affaires sociales, sur les questions de personnels et sur les
affaires économiques de l’entreprise. Ceci améliore les négociations salariales et permet d’éviter le recours à la grève.
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Ne pas confondre avec la Loi fondamentale, voir plus haut.
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C’est la fameuse « crise des fusées » ou des « euro missiles » de la guerre fraîche.
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Bundestag
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En 1987, le chef d’Etat de la RDA, Honecker, est même reçu en RFA.
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Un gigantesque crédit de la RFA en 1984 sauve d’ailleurs provisoirement la RDA.
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Se rappeler que le Pacte de Varsovie est une réaction à l’entrée de la RFA dans l’OTAN, suite à l’échec de la
CED

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accroissement des cadences de travail est matée dans le sang. En 1961, le mur de Berlin coupe la ville année
pour empêcher les passages à l’ouest encore possibles à cet endroit. Le pays devient une prison.
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Au départ
il y a un chef d’Etat et un chef de gouvernement distincts mais à partir de 1960, walter Ulbricht nouvel
homme fort du régime cumule les deux fonctions. Il n’y a plus qu’un « président du conseil d’Etat »
C. L’installation du régime dans la durée (1971-1990)
Le remplacement d’Ulbricht par Honecker en 1971inaugure une nouvelle ère. Relations entre les
Allemagnes s’améliorent ainsi que la situation sociale : nouveaux logements, services sociaux. Par contre la
RDA reste un Etat policier où les droits de l’homme
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sont peu respectés et où les produits de base
manquent.
C’est l’arrivée de Gorbatchev au pouvoir ( 1985) qui change la donne ainsi que le second choc pétrolier qui
a considérablement affaiblit l’économie est allemande et contribué à discréditer encore le régime. Des
manifestations au printemps 1989, dénoncent le SED. L’annonce de l’ouverture du rideau de fer entre
l’Autriche et la Hongrie fait naître un immense espoir. Honecker est démis de ses fonctions mais le nouveau
dirigeant ne résout rien, d’autant que Gorbatchev a interdit la répression. Le 9 novembre des milliers de
Berlinois de l’est prennent le mur d’assaut convaincu qu’on les laissera passer. Les dirigeants dépassés ne
peuvent rien faire.
III L’Allemagne réunifiée 1990-2007
A. 1990 année décisive.
Après l’effondrement du régime, élections en mars 1990 en RDA : les électeurs réclament une
réunification rapide. En juillet 1990 le traité sur l’union monétaire
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, économique et sociale entre les deux
Allemagnes (qui restent encore deux Etats séparés). Finalement en août de 1990, le traité d’Union est signé et
entre en vigueur le 3 octobre de la même année. Les cinq länder de RDA entrent dans la RFA, Berlin redevient
capitale fédérale, le droit de la RFA
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s’applique partout, les systèmes sociaux sont harmonisés et les entreprise
de l’Etat communiste sont privatisées. En décembre ont lieu les premières élections libres dans toute
l’Allemagne. B. Les années de la coalition CDU-FDP (1990-1998)
Poids de la réunification sur l’Allemagne. Importants transfert financiers mais la situation s’aggrave dasn
certaines régions de l’est qui découvrent le chômage et sont déçues.
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Finalement les élections de 1998 donnent
la victoire à la gauche.
C. La gauche aux affaires. Coalition SPD Vert.
Le nouveau chancelier SPD G. Schröder gouverne avec l’appui des Verts. Trois ruptures majeures :
a) l’engagement militaire au Kosovo dans le cadre de l’OTAN pour protéger les Albanais du Kosovo
contre les Serbes. Il s’agit du premier engagement militaire de l’armée allemande depuis 1945 en
dehors de ses frontières. Donc rupture malgré le pacifisme des Verts.
b) Le refus de se joindre à l’intervention américaine en Irak en 2003 donc rupture dans l’atlantisme
traditionnel
c) Réforme de l’Etat providence. ( rupture avec les conceptions de gauche traditionnelles). Pour faire des
économie, la réforme prévoit par exemple de fusionner l’aide sociale et les allocations chômage. C’est
la réforme Hartz IV. Hartz étant le nom du PDG de Volkswagen qui l’a élaboré.
D. Grande coalition (2005-2008)
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Qui espionne une grande partie de la population, intimide et suscite des dénonciations.
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Voir le film La Vie des autres par exemple
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Voir le Musée du mur à Berlin qui répertorie les ingénieuses tentatives d’évasion des Allemands de l’est….
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Voir le drame des nageuses est allemandes sommée de remporter des victoires sportives au péril de leur santé.
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Le Deutsche Mark est introduit en RDA avec parité de monnaie avec la monnaie est-allemande. C’est
évidemment très désavantageux pur l’ouest (car en réalité la monnaie de l’est était très faible) mais une solution
différente aurait complètement ruiné la population est-allemande en quelques jours.
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On notera que le nom officiel de l’Allemagne actuelle est la RFA.
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Découverte de l’Ostalgie sorte de nostalgie pour l’est (Ost) où la vie aurait été plus dure mais plus
fraternelle… dans l’imaginaire collectif des déçus de la réunification.

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Le chômage, les options de Schröder ont déçu. Il est battu aux élections de 2005. La droite (CDU+ FDP)
l’emporte mais trop faiblement pour gouverner. Le SPD pour gouverner devrait chercher l’alliance d’un nouveau
parti de gauche le PDS fondé en 2005, composé de dissidents du SPD et de l’ancien SED donc beaucoup plus à
gauche. Or le SPD refuse cette alliance. La seule coalition possible est donc une alliance entre CDU-FDP et
SPD, c'est-à-dire une sorte de cohabitation comme il y en a déjà eu dans l’histoire de la RFA
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. La nouvelle
chancelière Angel Merkel (qui est une allemande de l’est d’origine et la première femme à accéder à ce poste en
Allemagne) poursuit d’ailleurs la politique de Schröder : réforme de l’Etat-providence et critique de
Guantanamo. Cependant deux légères inflexions dans le discours par rapport à Schröder : soucieuse d’éviter les
divisons sur la question américaine et par contre plus critique sur la Russie (même si elle cherche à avoir de
bonnes relations avec elle).
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voir le I de cette fiche.