Les lésions distales :
Ce sont les lésions des troncs secondaires.
Les lésions sont plus ou moins complètes, par un traumatisme plus léger (luxation d’épaule,
fracture de l’humérus et du nerf radial étagée)
Elles touchent l’adulte jeune d’environ 35 ans et le pronostic est un peu moins sévère (va
récupérer plus de 50%)
Chirurgie :
- primaire : complète (neurolyse, greffe)
- secondaire « palliative de confort ». ex : extension du poignet et des doigts.
Les délais sont inférieurs à 18 mois.
Le problème socioprofessionnel est moins important car le pronostic est meilleur, les patients
ont en général une ancienneté professionnelle donc des adaptations sont possibles.
b) Suivant le stade d’évolution :
* La phase initiale « diagnostic » : 3 premières semaines
c’est la phase hospitalière car ce sont souvent des polytraumatisés.
EMG à la 3ème semaine qui permet le diagnostic topographique précis et distinction entre :
Neurapraxie, axonotmésis, neurotmésis.
Quand les lésions sont sévères, on veille à l’installation au lit :
- bras en légère abduction et rotation externe
- coude si possible en extension (flexum accepté jusqu’à 50 à 70°)
- pronosupination immédiate
- main en position de protection
quand les lésions sont plus légères :
- si post opératoire : installation sur thoracobrachial ou coussin d’abduction ( 60°
d’abduction, 30° de flexion, coude fléchi à 90° et main en position de protection). Le
rôle du thoraco est la protection, la trophicité et la suppléance.
- Sans intervention : gouttière de coude, poignet, main avec une écharpe.
La prise en charge du patient est précoce, dès son arrivée à l’hôpital, vis-à-vis de son
inquiétude :
- éviter la dramatisation
- donner des explications sur les lésions, la conduite du traitement, sa longueur.
- Ne pas faire de pronostic favorable ou défavorable.
* La phase d’attente « préventive » : de 4ème semaine au 4ème mois.
On va faire un nouvel EMG au 3ème mois qui va orienter les suites du traitement.
4 possibilités :
tracés nettement enrichis, voire normalisés
la lésion ré-innerve dans les muscles proximaux
la ré innervation est pauvre ou absente
l’ EMG confirme une avulsion radiculaire sans ré innervation possible.