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2. Réactions générales précoces : asthénie, fièvre, rhinorrhée, céphalées, épisodes fébriles …
La réaction est différée du 5ème au 11ème jour avec les vaccins suivants : rougeole, fièvre jaune.
3. Convulsions hyperthermiques : chez le jeune enfant, pour les vaccins contre la coqueluche
et la rougeole.
4. Eruptions cutanées : fugaces pour le vaccin de la rougeole.
5. Arthralgies : chez l’adulte pour le vaccin de l’HVB et de la rubéole.
6. Réactions méningées et parotidites : pour le vaccin anti-ourlien.
Les complications :
Psoriasis.
Bécégite : adénite suppurée qui se produit dans le territoire d’inoculation du vaccin.
Réaction anaphylactique : exceptionnelle, elle survient précocement (30 min après
l’inoculation) : éruption cutanée, oedème indolore du visage et de la bouche, pb
respiratoires (éternuements, toux, dyspnée et œdème de Quincke), voire état de choc et
collapsus cardio-vasculaire (chute de TA, pouls filant et accéléré).
Syndrome des cris persistants : pour le vaccin anti-coquelucheux.
Aucun lien de causalité n’a été démontré entre la vaccination contre l’HVB et la survenue
d’affection démyélinisante du SNC.
8) L’efficacité vaccinale
1. Primo vaccination : 2 à 3 injections séparées de quelques semaines.
2. Rappel : 1 an après.
3. Rappel : tous les 5 à 10 ans.
Les premières doses inoculées ont pour but de préparer l’hôte à la réponse immunitaire qui est
lente à s’établir et peu spécifique au début.
Puis lors de nouveaux contacts avec l’antigène, le délai se raccourcit et les anticorps deviennent
plus nombreux et spécifiques.
Ainsi, la réaction immunitaire est accélérée et intensifiée. Elle empêche l’apparition de
manifestations cliniques de l’infection, assurant la protection du sujet.
Les stimulations antigéniques ultérieures mettent en jeu les cellules mémoires qui contribuent à la
formation d’anticorps.
La mémoire antigénique permet à l’organisme, dans la plupart des cas, de répondre rapidement à
une dose de rappel, même si la dose précédente est très éloignée dans le temps.
Attention, le BCG ne confère pas une immunité définitive : il n’existe pas de rappels.
Le statut individuel peut être mesuré par sérologie des anticorps sériques spécifiques ou par test
cutané d’hypersensibilité retardée.
9) L’obligation vaccinale en France