(des entreprises et de l'état; on présente le plus souvent
la valeur ajoutée d'une branche d'activités, partie des
entreprises)
Valeur ajoutée brute aux prix du marché (p.m.) : valeur des
biens et services produit par la branche, déduction faite de ses
achats courants de biens et services (on ne déduit donc pas les
achats de biens d'investissements)
Valeur ajoutée brute au coût des facteurs (c.f.) : valeur
ajoutée brute aux prix du marché moins les impôts indirects payés
par la branche plus les subventions reçus par la branche.
- Impôts indirects : impôts liés à la production et à la
distribution (ex: TVA, accises)
- Subventions : dons accordés par l'état aux
producteurs (à l'exclusion de transferts
en capital); elles ont pour objet de
diminuer les coûts de production et
peuvent être considérés comme un impôt indirect
négatif.
Valeur ajoutée nette (p.m. ou c.f.) : valeur ajoutée brute
(p.m; ou c.f.) diminuée des
amortissements
- Amortissements : montants prélevés sur les recettes
d'exploitation en vue de constituer une
provision pour la dépense ou la perte
provoquées par la dépréciation subie par le
capital fixe du fait de l'usure, la casse ou
a l’obsolescence.
La valeur ajoutée peut également se définir de façon
positive
Valeur ajoutée nette c.f. : somme des revenus de facteurs de
productions distribués par la branche
(salaires, dividendes, loyers, intérêts)
Valeur ajoutée brute c.f. : V.A nette c.f. + Amortissements
Valeur ajoutée brute p.m.: V.A. brute c.f. + Impôts indirects
moins subvention
6.2. Convention pour l’état
la valeur de la production de l'état est mesurée par le
total de ses coûts de production. En conséquence, la valeur
ajoutée de l'état est composée quasi exclusivement des
traitements et pensions (salaires différés). !! les
intérêts de la dette publique ne sont pas des revenus de
facteurs de productions.
6.3. Valeur ajoutée du Reste du Monde