PCEM 2 PURPAN SYSTEME NERVEUX VEGETATIF Molécules d'adrénaline L'adrénaline est la molécule du stress. Sa sécrétion favorise la mobilisation rapide des ressources de l'organisme. Elle stimule la vigilance du cerveau, l'activité cardiaque, la pression artérielle, et provoque une libération accrue de glucose dans le sang. Microscopie électronique à balayage (fausses couleurs). Professeur D. RIVIERE PHYSIOLOGIE : SYSTEME NERVEUX VEGETATIF PCEM2 SOMMAIRE I – DEFINITION ET FONCTIONS GENERALES II – ORGANISATION A – AFFERENCES VEGETATIVES B – CENTRES VEGETATIFS 1 – LES CENTRES VEGETATIFS INFERIEURS 2 – LES CENTRES VEGETATIFS SUPERIEURS a – L’HYPOTHALAMUS b – LE SYSTEME LIMBIQUE C – EFFERENCES VEGETATIVES 1 – SYSTEMATISATION DE LA VOIE EFFERENTE a – CARACTERES GENERAUX b – SYSTEME NERVEUX ORTHOSYMPATHIQUE c – SYSTEME NERVEUX PARASYMPATHIQUE 2 – SYNAPSES DE LA VOIE EFFERENTE a – SYNAPSES GANGLIONNAIRES ET EFFECTRICES α – SYNAPSE GANGLIONNAIRE β – SYNAPSE EFFECTRICE b – MEDIATION CHIMIQUE α – ACETYLCHOLINE β – CATECHOLAMINES III – ACTIONS PHYSIOLOGIQUES A – AU NIVEAU DES EFFECTEURS 1 – ETUDE DETAILLEE 2 – SYNTHESE B – AU NIVEAU DE L’ORGANISME IV – MODE DE FONCTIONNEMENT 2 PHYSIOLOGIE : SYSTEME NERVEUX VEGETATIF PCEM2 SYSTEME NERVEUX VEGETATIF I – DEFINITION ET FONCTIONS GENERALES Le SNV est la partie du SN qui contrôle le fonctionnement des viscères en réalisant les REGULATIONS et les ADAPTATIONS. Une régulation est le fait de régler l’état de l’organisme en fonction d’un équilibre préalablement établit. L’adaptation est le fait d’adapter le fonctionnement de l’organisme à des circonstances extérieures ou internes. Le fonctionnement du SNV est indépendant de la volonté, de la conscience. Le SNV est parfois appelé SN autonome. Il régule la fonction mais ne la détermine pas. Le SNV est très impliqué dans les comportements et les relations émotionnelles. L’autre part du SN est le SN somatique ou de vie de relation qui est soumis à la volonté, il n’agit que sur la fibre musculaire striée squelettique dont il détermine la fonction. II – ORGANISATION Effecteurs Voies afférentes Voies efferentes - SNS : Fibres striées squelettiques - SNV : Fibres striée myocardiques Fibres musculaires lisses Cellules glandulaires A – AFFERENCES VEGETATIVES SNV 2contingents : parasympathique (PS) et orthosympathique (). Les afférences naissent de récepteurs : CHEMORECEPTEUR : analyse la composition chimique (ex : gaz du sang) BARORECEPTEUR : analyse la pression TENSORECEPTEUR : analyse la tension OSMORECEPTEUR : analyse la pression osmotique THERMORECEPTEUR : analyse la température VOLORECEPTEUR : analyse le volume NOCICEPTEUR : analyse la douleur Les messages envoyés par ces récepteurs sont mélangés avec les messages du SNS au niveau du SNC. 3 PHYSIOLOGIE : SYSTEME NERVEUX VEGETATIF PCEM2 B – CENTRES VEGETATIFS Il s’agit d’un amas de corps cellulaires de neurones qui ont la même fonction. 1 – LES CENTRES VEGETATIFS INFERIEURS Les centres inférieurs sont situés au niveau du tronc cérébral ou de la moelle épinière. On en distingue deux types : Ceux constitués par les corps cellulaires de la voie efférente (centre bulbaire ΠΣ cardio-modérateur), Ceux constitués par des centres qui tiennent sous leur dépendance les corps cellulaires de la voie efférente.(centre bulbaire ΩΣ vasoconstricteur) Les centres reçoivent les informations des afférences et des centres végétatifs supérieurs. 2 – LES CENTRES VEGETATIFS SUPERIEURS Au niveau de l’encéphale : l’hypothalamus et le système limbique. a – L’HYPOTHALAMUS Il tient sous sa dépendance tous les centres végétatifs inférieur, contrôle le système endocrinien par l’intermédiaire de l’hypophyse constituée de deux parties : la posthypophyse (Anti Diuretic Hormone ADH, Ocytocine) et l’antéhypophyse (hormones (GH) ou substances qui contrôlent tout le système endocrinien). L’hypothalamus agit en plus sur le SNS. L’hypothalamus élabore des comportements qui sont des réponses globales adaptées à des situations particulières. b – LE SYSTEME LIMBIQUE Le système limbique est le siège des relations émotionnelles, parfois du fait des connexions avec l’hypothalamus, les émotions ont un effet délétère sur les ordres de l’hypothalamus : maladies psychosomatiques C – EFFERENCES VEGETATIVES 1 – SYSTEMATISATION DE LA VOIE EFFERENTE a – CARACTERES GENERAUX Il existe des différences entre les systèmes et . L’efférence végétative est constituée de deux neurones séparés par une synapse au niveau d’un ganglion végétatif. 4 PHYSIOLOGIE : SYSTEME NERVEUX VEGETATIF Neurone préganglionnaire PCEM2 Neurone postganglionnaire Myélinisé (corps cell. au niv du ganglion) (corps cell. au niv du SNC) Amyélinique Synapse effectrice b – SYSTEME NERVEUX ORTHOSYMPATHIQUE Les neurones naissent de T1 à L3 puis se dirigent vers le tronc sympathique. Neurone pré ganglionnaire : fait synapse dans le tronc sympathique puis un second neurone se distribue aux effecteurs de l’extrémité céphalique, au cœur, aux bronches et aux poumons. Neurone pré ganglionnaire continu jusqu’à un ganglion pré vertébral (ganglions coeliaque, mésentériques supérieur et inférieur) ; ensuite un second neurone se destine au tube digestif ou à l’appareil uro-génital. Neurone passe et traverse le ganglion coeliaque et se termine au niveau de la médullosurrénale. On considère que la médullosurrénale est constituée de cellules que l’ont peut assimiler à des neurones post ganglionnaires qui auraient perdu leurs axones et libèreraient des neurohormones. c – SYSTEME NERVEUX PARASYMPATHIQUE Il innerve l’ensemble de l’organisme à partir de 2 contingents : Crânien et Sacré. Il est caractérisé par des neurones pré ganglionnaires longs et des neurones post ganglionnaires courts. Le contingent bulbo-protubérentiel (crânien) emprunte le trajet de nerfs crâniens : III (oculomoteur) : ganglion ciliaire VII (facial) : ganglion ptérygo-palatin VII bis (intermédiofacial) : ganglion sub mandibulaire IX (glossopharygien) : ganglion otique X (vague ou pneumogastrique) : ganglions non individualisés : cœur, bronches, appareil digestif ( colon transverse) Le contingent sacré (S2, S3, S4) agit sur le colon descendant, le rectum, l’anus et les organes génitaux et urinaires par le biais des nerfs pelviens. 5 PHYSIOLOGIE : SYSTEME NERVEUX VEGETATIF PCEM2 2 – SYNAPSES DE LA VOIE EFFERENTE a – SYNAPSES GANGLIONNAIRES ET EFFECTRICES Il s’agit de synapse chimique : l’information entre l’afférence et l’efférence se fait par le biais d’un médiateur chimique. La synapse ganglionnaire transmet l’information, la synapse effectrice modifie le fonctionnement de l’effecteur (dans les deux sens : soit mettre en action ou augmenter l’action, soit diminuer ou arrêter l’action). α – SYNAPSE GANGLIONNAIRE Elles sont situées dans la médullosurrénale, les système et . Excitatrice : entraîne toujours une dépolarisation de l’élément post synaptique. Pas asservie : toujours dépolarisée, pas forcément de potentiel d’action. Intégration : possibilité de faire la somme d’éléments infiniment petits en quantité infiniment grande. Cholinergique : acétylcholine : médiateur de toutes les synapses ganglionnaire du SNV. β – SYNAPSE EFFECTRICE Il s’agit de celle qui va être au contact de l’organe ou du tissu sur lequel on souhaite qu’il y ait une action du SNV. Pour le cas particulier de la médullosurrénale, les médiateurs sont libérés dans le sang par le ganglion qu’est la médullosurrénale. Elle agit sur des récepteurs membranaires au niveau des tissus. SYSTEME TYPE Cholinergique Adrénergique MEDIATEUR Acétylcholine Catécholamine (noradrénaline, adrénaline) La médullosurrénale libère donc des catécholamines dans le sang. b – MEDIATION CHIMIQUE Substances mimétiques ou agonistes : miment le médiateur Substances bloquantes ou lytiques ou antagonistes : bloquent le fonctionnement du médiateur. α – ACETYLCHOLINE Il est le médiateur de toutes les synapses ganglionnaires et de la synapse effectrice du SN . Petite exception : l’acétylcholine est aussi le médiateur de la synapse effectrice du SN des glandes sudorales α et de certaines fibres musculaires lisses de la peau et des vaisseaux à destiné musculaire. Dans l’élément pré synaptique, l’acétylcholine vient de l’acétylation de la choline. La choline rentre par transport actif dans les terminaisons pré synaptiques. En présence d’acétyl-CoA, la choline est acétylée grâce à une enzyme : la cholineacétylase qui est synthétisée au niveau du corps cellulaire. L’acétylcholine est stockée dans des vésicules claires ; quand il y a un influx de Ca++ provoqué par un influx nerveux, les vésicules s’ouvrent et libèrent l’acétylcholine par exocytose dans la fente synaptique. L’acétylcholine agit alors sur des récepteurs membranaires au niveau de l’élément post synaptique. Ces récepteurs sont de deux types : nicotiniques ou muscariniques. 6 PHYSIOLOGIE : SYSTEME NERVEUX VEGETATIF PCEM2 Les récepteurs nicotiniques : au niveau des synapses ganglionnaires (et muscles strié squelettique) Les récepteurs muscariniques : au niveau des synapses effectrices des SN et Inhibition de l’exocytose par le SN en agissant sur la terminaison pré synaptique par la noradrénaline, l’élément pré synaptique est donc l’effecteur du SN . Les récepteurs de type α2 s’opposent : au passage des informations au niveau ganglionnaire à l’action sur l’effecteur L’ dans certaines circonstances module l’action du Rétrocontrôles : fait que l’acétylcholine libérée dans la fente peut agir sur son exocytose car il y a des récepteurs nicotiniques et muscariniques aussi sur l’élément pré synaptique. Il y a toujours un seul type de récepteurs sur l’élément post synaptique. Il y a toujours deux types de récepteurs sur l’élément pré synaptique : si l’acétylcholine agit sur un récepteur muscarinique, elle inhibe l’exocytose ; à l’inverse, si elle agit sur un récepteur nicotinique, elle augmente l’exocytose. Les deux récepteurs n’ont pas la même affinité envers l’acétylcholine et ne seront pas mis en jeu dans les mêmes circonstances : Récepteur nicotinique : haute affinité Récepteur muscarinique : faible affinité Si peu d’acétylcholine est libérée alors le rétrocontrôle est positif car elle agit sur les récepteurs nicotiniques. En revanche si beaucoup d’acétylcholine est libérée, alors les récepteurs muscariniques freinent l’exocytose. L’acétylcholine agit sur l’élément post synaptique en modifiant la perméabilité (généralement en l’augmentant) aux ions Na+, Ca++ (si augmentation perméabilité Na+ ou Ca++ dépolarisation), K+ (si augmentation perméabilité K+ hyperpolarisation ; c’est comme ça que l’acétylcholine ralentit le coeur). Après avoir agit, l’acétylcholine doit être rapidement dégradée localement (effet muscarinique : c’est un poison : ne doit pas aller dans le sang). L’acétylcholinestérase sépare l’acétyl et la choline qui est réabsorbée par l’élément pré synaptique. β – CATECHOLAMINES Adrénaline et Noradrénaline. Ils sont les médiateurs des synapses effectrices du SN . Ils sont libérés directement dans le sang par la médullosurrénale Cette synapse peut être représentée de la façon suivante : un neurone ganglionnaire fournissant des ramifications sur lesquelles se trouvent des renflements appelées varicosités. Chaque varicosité offre un contact synaptique à un effecteur. Hydroxylation Décarboxylation Hydroxylation Méthylation TYROSINE DOPA DOPAMINE NORADRENALINE ADRENALINE Tyrosine-hydroxylase Phényl-éthanolamine N-méthyl transferase 7 PHYSIOLOGIE : SYSTEME NERVEUX VEGETATIF PCEM2 En théorie, le plus souvent, la synthèse s’arrête dans la varicosité à 80% de noradrénaline et à 20% d’adrénaline. La noradrénaline est stockée dans des vésicules claires et sera susceptible d’être libérée dans l’espace synaptique par exocytose. Mécanisme : L’arrivée de l’influx nerveux entraîne un influx de Ca++. Il y a une possibilité d’inhibition de l’exocytose sous l’action du système (en se fixant sur des récepteurs muscariniques). La noradrénaline libérée agit sur des récepteurs de deux types : de type α (α 1 ou α 2) de type β (β1 ou β2) Les catécholamines agissent sur tous les types de récepteurs. Le plus souvent, la noradrénaline a davantage d’affinité pour les récepteurs de type α, l’effecteur subit alors un effet de type α1 ou α2. De la même manière, le plus souvent, l’adrénaline a davantage d’affinité pour les récepteurs de type β, l’effecteur subit alors un effet de type β1 ou β2. La réponse de l’effecteur dépend : de la présence de chaque type de récepteurs de leur proportion des quantités effectives de noradrénaline et d’adrénaline Au niveau de la médullosurrénale, de grande quantité de phényléthanolamine Nméthyl transferase transforme la dopamine en 10% de noradrénaline et 90 % d’adrénaline qui sont libérés dans la circulation sanguine. Exemple : Effecteur a 3 récepteurs α et 3 récepteurs β o s’il reçoit 3 molécules de noradrénaline : effet α le plus souvent o s’il reçoit 3 molécules d’adrénaline : effet β le plus souvent Effecteur a 3 récepteurs α et 4 récepteurs β o s’il reçoit 3 molécules de noradrénaline : effet α le plus souvent o s’il reçoit 7 molécules de noradrénaline : effet β le plus souvent o s’il reçoit 7 molécules d’adrénaline : effet β le plus souvent Effets : α1 en général est de type excitateur α2 en général est de type inhibiteur β1 en général est de type excitateur (inhibiteur muscles lisses) β2 en général est de type inhibiteur (excitateur glycogénolyse) La noradrénaline peut exercer un rétrocontrôle négatif sur son exocytose, il existe en effet des récepteurs de type α2 sur l’élément pré synaptique (inhibiteur). Les récepteurs ont une action sur l’AMPc. Une part de la noradrénaline passe dans le sang, une autre part est captée, la majorité est recaptée par la varicosité (70% de la noradrénaline va être restockée). Le rétrocontrôle sur la synthèse s’effectue au niveau de la tyrosine hydroxylase en fonction du taux de stockage. III – ACTIONS PHYSIOLOGIQUES A – AU NIVEAU DES EFFECTEURS 1 – ETUDE DETAILLEE ŒIL - Iris diamètre de la pupille 8 PHYSIOLOGIE : SYSTEME NERVEUX VEGETATIF PCEM2 Fibres musculaires lisses à disposition : - circulaire : innervées par le (contraction fibre myosis) - radiaire : innervées par l’ (récepteur α1 mydriase) Le a une action protectrice - Muscles ciliaires (suspendent le cristallin) : innervés par et (actions pas forcément opposées) - Glandes lacrymales : innervées uniquement par le , fonctionne en permanence (protection) GLANDES NASOPHARYNGIENNES Humidification physiologique du nez et du pharynx : système augmente les sécrétions GLANDES SALIVAIRES (parotides, sous maxillaires, sub linguales) sécrétions riches en eau Lubrification : sécrétions riches en mucus pas d’action sur la parotide CŒUR Antagonisme total entre les deux systèmes. Diminution de l’efficacité de la voie utilisation de βbloquants L’HTA est du chez le sujet jeune à un cœur qui bat trop vite d’où le traitement par βbloquants. BRONCHES Muscles lisses dans la paroi. Opposition totale entre le deux systèmes. Asthme : soulager vite : stimuler les récepteur β relâchement des bronche ; utilisation de βmimétiques qui stimulent les récepteurs β et ouvrent les bronches (ventoline). TUBE DIGESTIF Les 2 systèmes interviennent : (1 est inhibiteur ce qui est une exception) - est dit évacuateur (il favorise le transit des matières et des gaz) - est dit rétenteur Comme au niveau du coeur et des bronches il y a au niveau de la musculeuse du tube digestif une action opposée des 2 systèmes. est dit sécrétoire Attention l' n'inhibe pas la sécrétion. Il va entraîner une diminution des sécrétions car il entraîne au niveau digestif une vasoconstriction. Il y a moins de sang au niveau des glandes donc moins de liquide, donc moins de sécrétion. D'où une diminution des sécrétions par action indirecte (il n'agit pas directement sur les cellules). VESICULE BILIAIRE augmente la contraction mais l’action du est peu importante face à l'action du système hormonal. VESSIE Comme au niveau du tube digestif, est évacuateur, est rétenteur. ORGANES GENITAUX 9 PHYSIOLOGIE : SYSTEME NERVEUX VEGETATIF PCEM2 Pas d'opposition entre le et l' mais collaboration entre les 2 systèmes pendant l'acte sexuel. - érection : Réflexe du qui entraîne une vasodilatation des artérioles. Le sang arrive dans les tissus érectiles d'où compression des veines de retour : le sang est piégé dans les tissus érectiles. - éjaculation : réflexe de l' en partie car l’éjaculation se déroule en 2 temps : - émission: fait d'amener le sperme au niveau de l'urètre postérieur. Contraction des canaux déférent, des vésicules séminales, de la prostate ce qui amène le sang au niveau de l'urètre postérieur. - exonération du sperme (projection du sperme) : réflexe SOMATIQUE par les muscles striés bulbo et ischio caverneux. UTERUS On a les 2 récepteurs de l' : : contraction ; : relâchement L’affinité des récepteurs est modifiée par l'imprégnation hormonale. - femme non gravide, non enceinte : les catécholamines agissent sur le récepteur engendrant la contraction. - femme enceinte : imprégnation hormonale différente. C'est le récepteur qui est stimulé. PEAU MUSCLES ARRECTEURS Ils abaissent ou élèvent le poil. On a que le récepteur de l' - S'il est stimulé il y a contraction. Le poil se relève : HORRIPILATION - Si le récepteur n'est pas stimulé le poil reste abaissé. GLANDES SUDORALES Uniquement innervées par l’ mais il s’agit d’une exception de l' puisque l’on peut avoir l'acétylcholine comme médiateur. Deux sueurs différentes : - à médiation cholinergique: sueur qui participe à la thermorégulation. - à médiation adrénergique: sueur émotive (stress). VAISSEAUX Toutes les artères ont une innervation sauf les artères génitales qui sont innervées par le . Les autres ont un récepteur contraction d'où vasoconstriction. Glandes salivaires : dilatation par le qui est sécrétoire. Dilatation au niveau musculaire et coronaire par l' et par les récepteurs Exception: dilatation musculaire : à médiation cholinergique. METABOLISME Insuline, seule hormone hypoglycémiante de l'organisme : diminution ou augmentation de la sécrétion. Glucagon, une des hormones hyperglycémiante : uniquement augmentation de la sécrétion. FOIE Carrefour métabolique Il peut stocker du sucre sous forme de glycogène (comme le muscle) augmente la glycogénolyse ( 2) 10 PHYSIOLOGIE : SYSTEME NERVEUX VEGETATIF PCEM2 augmente la gluconéogenèse (fabrication de sucre à partir d'élément non glucidique) L' est capable d'augmenter et de mobiliser les réserves glucidiques Le récepteur 2 est ici excitateur (exception) ADIPOCYTE diminue la lipolyse 2 augmente la lipolyse Cellules de réserve des graisses qui sont stockées sous forme de triglycérides. Quand le récepteur est stimulé, les TG sont transformés en glycérol et acides gras. Pour lutter contre l'obésité on pourrait utiliser des 2 bloquant puisqu'ils facilitent en temps normal le stockage des acides gras. 2 – SYNTHESE Globalement on a 3 possibilités pour définir le rapport entre et . - mode on off (mode interrupteur) Ex: muscle arrecteur - mode réciproque : mode antagoniste Le fait une chose alors que l' fait l'inverse. Cette opposition se fait aussi au niveau de la médiation : - peut inhiber la libération d'acétylcholine au niveau du - peut inhiber la libération de la noradrénaline au niveau de l' en agissant sur les récepteurs muscariniques. - mode synergique : même s'ils ne font pas exactement la même chose les 2 systèmes coopèrent Ex: comportement sexuel B – AU NIVEAU DE L’ORGANISME et tous les 2 présents car ils n'ont pas le même rôle: : o Action TONIQUE (action permanente : les fibres sont en permanence parcourues par un flux nerveux). o But: conserver et restaurer l'énergie et la matière. o Mise en jeu PARCELLAIRE (mis en jeu au niveau d'un seul organe). o Il freine en permanence le coeur et il est protecteur. : o Action tonique très faible et même inexistante. o Mise en jeu GLOBALE. o SN et médullosurrénale: système neuro-adrénergique. o Mis en jeu dans les situations critiques dites de STRESS : circonstances qui peuvent mettre en péril l'homéostasie. IV – MODE DE FONCTIONNEMENT Fonctionnement sur le mode REFLEXE. Un réflexe est la mise en jeu d'un effecteur à la suite de la stimulation d'un récepteur sensitif. BAROREFLEXE ARTERIEL pour le contrôle de la pression sanguine artérielle qui dépend du fonctionnement du coeur et des vaisseaux. BARORECEPTEUR enregistre la PSA ce qui engendre des modifications des effecteurs (coeur et vaisseaux). 11