2ème révision du SROS 3
Volet « Développement d’un Système
d’Information régional de santé partagé »
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Sommaire
1) Introduction ........................................................................................................................................... 3
2) État actuel de l’informatique de santé en Picardie ............................................................................... 4
a) Cartographie des SI hospitaliers ........................................................................................................ 4
b) Les SI dans le monde libéral .............................................................................................................. 5
c) La participation de la Picardie à l’expérimentation du DMP ............................................................. 6
d) Les outils développés par le GIP « Télémédecine de Picardie » ....................................................... 6
e) Les premiers constats qui s'imposent : ............................................................................................. 7
3) Le contexte et les enjeux ....................................................................................................................... 8
4) Pour une stratégie des systèmes d’information de santé en Picardie ................................................ 10
a) Améliorer la prise en charge du patient grâce à l’informatisation des dossiers patients ............... 10
b) Optimiser l’organisation des soins .................................................................................................. 11
c) Mieux utiliser les ressources médicales en développant l’usage de la télémédecine .................... 11
d) Accélérer le rythme de la modernisation des systèmes d'information hospitaliers. ...................... 12
5) Le rôle des acteurs régionaux .............................................................................................................. 14
a) Le GCS « e-santé Picardie » ............................................................................................................. 14
b) Le MiPih .......................................................................................................................................... 16
c) Le GCS « PHARE »........................................................................................................................... 17
d) Proposition d’un pilotage régional des SI de santé ..................................................................... 17
6) Les projets régionaux .......................................................................................................................... 18
a) Évolution du « DSP » ....................................................................................................................... 18
b) PHARE (Plateforme Hospitalière Applicative Régionale ERP) ......................................................... 19
c) Le développement de la télémédecine ........................................................................................... 20
d) La télé-radiologie et le PACS régional ............................................................................................. 22
e) Les utilisations médicales du réseau ROSACES ............................................................................... 22
f) La Maison virtuelle des usagers ...................................................................................................... 23
g) Un dossier de cancérologie unifié ................................................................................................... 24
h) Les services d’annuaire picards ....................................................................................................... 24
7) Les opportunités de financement des SI de san.............................................................................. 24
a) Plan Hôpital 2012 ............................................................................................................................ 24
b) La notion de ROI .............................................................................................................................. 25
c) Ampleur des investissements à financer ......................................................................................... 25
8) Conclusion ........................................................................................................................................... 26
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1) Introduction
Les systèmes d'information (SI) de santé contribuent directement à la qualité des soins et à
l’efficience du système de santé et à ce titre sont des enjeux pour son évolution.
La démarche de réflexion autour des SI de santé est à la fois difficile et nécessaire.
Difficile, car les Systèmes d’Information de santé présentent à la fois une unité et une
diversité :
- unité par les possibilités technologiques, les référentiels, même les données, et par sa
vocation de contribuer à la dispensation des soins,
- diversité par les domaines et les acteurs.
Difficile, car les sujets sont sensibles et complexes :
- sensibles autant pour les professionnels de santé que pour les patients ;
- complexes car généralement ce sont des projets d’importance : l’informatisation des
établissements de santé et des processus de soins, par exemple, renvoie à des
questions de financement, de coûts, de délais, d’organisation et de comportement,
demandant l’adhésion des acteurs
Une démarche difficile, donc, mais nécessaire, car face à la multiplication de projets divers,
souvent appréhendés de manière verticale, et qui ont chacun une réalité et des perspectives
qui leur sont propres, il faut favoriser la mise en cohérence, la rationalisation des moyens,
pour répondre aux besoins,
Il faut aussi organiser l’échange et le partage des informations et des systèmes d'information.
C'est-à-dire assurer le plus rapidement un niveau suffisant d’interopérabilité et de sécurité
des SI de santé dans une approche de construction progressive et harmonieuse que l’on
nomme « urbanisation ».
Par ailleurs nous devons développer les outils pilotage médico-économique, les tableaux de
bord et autres outils décisionnels pour contribuer à l’amélioration de l’efficience des
organisations.
« Améliorer la qualité des soins grâce à une meilleure utilisation de
l’information médicale »
Ceci a été notre postulat de base qui a guidé notre travail.
La disponibilité et le partage de l’information médicale sont des facteurs essentiels de la
qualité et de la sécurité de la prise en charge du patient en favorisant la coordination, la
complémentarité et la continuité des soins.
Il convient donc d'avancer davantage et de manière significative sur la voie de
l’informatisation des dossiers patients qui deviendront plus « communicants ».
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D’une manière complémentaire, l’amélioration de l’organisation des soins doit se développer
par des approches par processus transversaux, communs à un ensemble d’acteurs appelés à
collaborer ensemble.
Par ailleurs, un plus grand recours à la télémédecine, sous toutes ses formes, doit permettre
une optimisation des ressources médicales sur l’ensemble de la région et de ses territoires de
santé.
2) État actuel de l’informatique de santé en Picardie
a) Cartographie des SI hospitaliers
Résultats de l’enquête relative à la cartographie des Systèmes d’information dans les
établissements picards
Nombre de réponses : 75% des établissements
100% des ES du G9
85% des ES publics
50% des PSPH
21% des privés
Globalement un taux de réponses satisfaisant
1 Les ratios issus de l’étude
Nombre de bulletin de salaire total : 33995
Nombre de lits et places : 16288
Personnel informatique : 163
Personnel DIM : 75
Autre personnel : 5
Nombre de PC : 11085
Ainsi, il existe 1 ordinateur pour 3 salariés, 2 ordinateurs pour 3 lits.
Pour fonctionner, 1 informaticien gère en moyenne un parc de 68 PC
2 Les données à caractère financier.
Les données actuelles sont les suivantes :
Pourcentage info/budget par ES : 1,39 %
Pourcentage maxi : 1,89 %
Pourcentage mini : 0,14 %
3 Schéma directeur
61% des établissements ont un schéma directeur en cours. Ce schéma directeur s’appuie sur le
projet d’établissement et le projet médical.
39% établissements n’en ont pas ou sont en cours de rédaction.
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4 Sécurité
50 % des établissements déclarent avoir une politique de sécurité informatique. Mais seuls
54% ont nommé un responsable sécurité. Il convient de relever que certains établissements
doivent confondre charte de bon usage de l’outil informatique et politique de sécurité.
Mais seulement 30% des établissements ont une astreinte informatique. En ce qui concerne
les cartes CPS/CPE, les réponses ne sont pas suffisamment exhaustives pour être interprétées,
mais toujours est-il que le taux de déploiement des cartes est largement insuffisant dans les
établissements
5 la production de soins
Si la couverture informatique des fonctions administratives de base est à 100%, celle de la
production de soins est largement insuffisante, seulement 56% des établissements ont un
dossier patient.
D’une manière générale les établissements sont informatisés d’une manière verticale
apportant de fait des difficultés de communication de l’information au sein du Système
d’Information
b) Les SI dans le monde libéral
Informatisation des médecins Libéraux
1
89% des médecins libéraux sont informatisés, le taux d'informatisation est similaire entre les
spécialistes et les généralistes (88% à 89%). Les hommes sont plus informatisés que les femmes
(91% contre 81%). Enfin, ni le mode d'exercice, ni le lieu d'exercice ne montre une différence
significative d'informatisation.
Près de 80% des médecins équipés utilise un logiciel métier, ce qui confirme le rôle futur des
éditeurs dans la mise en place du DMP. Les médecins généralistes utilisent un logiciel métier
dans 84% des cas alors que les spécialistes ne l'utilisent que dans 64% des cas. Le mode
d'exercice ne montre pas de différence à ce niveau. Le lieu d'exercice retrouve également une
différence (86% versus 75% entre la campagne et la ville).
46% possèdent une connexion ADSL, dont 57% de spécialistes et 42% de généralistes. On
retrouve aussi cette disparité par sexe, 49% des hommes contre 38% des femmes. Le mode
d'activité ne montre pas de différence d'équipement en ADSL, par contre le lieu d'exercice
montre que les citadins sont mieux équipés (49%) que les campagnards (41%).
Le taux d’informatisation de l’ensemble des professionnels de santé est en progression
constante.
On ne retrouve pas de différence de répartition du département d'exercice entre les
généralistes et les spécialistes. Par contre, si la répartition des hommes dans chaque
département est très homogène (1/3 dans chaque département), on observe répartition
11
Enquête juin 2005 URML J CUCHEVAL
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