Donc on fait une banque génomique de S.pombe sauvage dans un vecteur qui peut être maintenu à
copies multiples dans la cellule.
On utilise des vecteurs navettes : vecteurs amplifiés chez la Bactérie puis mis dans des levures.
Les levures qui survient sur les milieux de sélection vont être analysées (les plasmides qu’elles
contiennent sont ou Rad3+, ou ont un suppresseur Chk1)
On fait alors de la génétique reverse : on a le gène, et à partir de ce gène on va créer le mutant
déficient en Chk1.
On isole le fragment d’ADN dans le vecteur qui code pour Chk1. On fabrique un gène Chk1 qui
contient le marqueur Leu2. On clone ceci dans un vecteur d’expression bactérien : gène Chk1 ::Leu2+
A partir de ce plasmide, on ressort l’insert. On transfecte des levures avec, les levures étant de
génotype Chk1+ Leu2Δ.
PS : il y a de fortes tendances chez la levure à faire des recombinaisons avec le chromosome,
en chassant le gène résident. De cette manière, on remplace le gène sauvage par le gène interrompu
par Leu2+.
On récupère les cellules qui poussent sur milieu sans Leucine, puis on irradie. Les cellules Chk1- sont
hypersensibles aux UV avec un phénotype « cut », mais ne sont pas sensible à HU.
Que se passe-t-il chez les mutants surexprimant Chk1 ?
On fait une construction sous contrôle de Nmt1, promoteur fort répressible par la thiamine.
Obtention de souches létales avec un phénotype du genre G2/M : attendu car comme la
protéine est surexprimée, elle empêchera de rentrer en mitose même si il n’y a pas de
lésions.
Quel est l’état de phosphorylation de Cdc1, CDc2 et Cdc25 ?
-pCdc2 : phosphorylée sur la Tyr15 : inactive.
-pCdc25 : phosphorylée inactive.
-pWee1 : hyperphosphorylée : activatrice.
Mais problème : les mutants Chk1 ne sont pas sensibles à l’HU alors que les mutants Rad3 sont
sensibles à HU et aux radiations.