2008 Code d`éthique - 2ème fascicule

publicité
ROTARY
D 1620 – 1630 – 2170
CODE D’ÉTHIQUE
DEUXIÈME FASCICULE
I – INTRODUCTION
La devise du Rotary est « servir d’abord ».
Mais pas n’importe comment ni à n’importe quel prix.
Ce deuxième fascicule du code d’éthique a pour but de proposer les principes d’éthique qui
guident les Rotariennes et les Rotariens dans l’exercice de leurs activités sociales,
humanitaires et philanthropiques. C’est ainsi qu’il propose, précise et définit des principes
d’éthique et rappelle certaines des valeurs essentielles à la base des actions à caractère
humanitaire des clubs, de la Fondation Rotary, des districts et des interdistrict ainsi que celles
des associations sans but lucratif rotariennes.
Un premier fascicule du code d’éthique avait été rédigé à l’intention des Rotariennes et des
Rotariens des districts 1620, 1630 et 2170. Il développait les principes généraux et leur
application spécifique aux organisations « Jeunesse ». Il a été envoyé avec le numéro de la
revue Rotary Contact du mois de juin 2007.
Ce manuel n’a évidemment pas pour but de donner des instructions. Bien au contraire il doit,
avant tout, fournir matière à réflexion à toutes ces Rotariennes et à tous ces Rotariens
bénévoles qui prennent courageusement en charge des missions d’action sociale, humanitaire
et philanthropique et les conforter dans leur attitude.
Il espère ensuite encourager d’autres Rotariennes et d’autres Rotariens de bonne
volonté qui ne participent pas encore à des actions philanthropiques, sociales ou
humanitaires à rejoindre ceux qui y sont actifs, dans leurs clubs, dans les activités des
districts, à la Fondation Rotary et dans le cadre des associations sans but lucratif
rotariennes.
II – RAPPEL DE QUELQUES DÉFINITIONS
Qu’est ce que la morale ? C’est la science du bien et du mal ; la théorie de l’action
humaine tant qu’elle est soumise au devoir et a pour but le bien.
Qu’est-ce que l’éthique ? C’est la science de la morale ; c’est l’art de diriger la conduite
des hommes. 1
« La morale est constituée de l’ensemble des normes propres à un groupe social ou à un
peuple à un moment donné de son histoire. La morale souvent exprimée sous forme
d’interdits (« Tu ne tueras point »), impose, commande.
L’éthique traduit une intention de comportement, de rapport à l’autre à partir de principes de
vie, tout d’abord individuels avant d’être intégrés dans un corpus collectif de même contenu.
L’éthique a connu de nombreuses transformations au cours de son histoire. De la période
antique dominée par les éthiques de la vertu (considérée comme un juste milieu entre deux
contraires : par exemple le courage entre la témérité et la lâcheté) prônées par les philosophes
grecs (Platon, Aristote…) jusqu’à l’éthique du devoir initiée par Kant. » 2
III – ACTUALITÉ DE L’ÉTHIQUE AU SEIN DU ROTARY
Les initiatives de certains clubs et les discussions lors des assemblées et des conférences
démontrent amplement l’intérêt de nombreux membres pour une réflexion beaucoup plus
approfondie des problèmes éthiques, non seulement au sein du Rotary International mais
également dans la vie professionnelle, ce qui, rappelons-le, était une des bases de la création
de notre Service Club par Paul Harris.
« Les Rotariens sont des professionnels, des décideurs choisis par leurs pairs pour leurs
qualités et les compétences dont ils font preuve dans le cadre de leurs activités. Ces activités
nécessitent de nombreux contacts qui se concrétisent par la création et l’entretien d’un réseau
de personnes investies elles aussi d’un pouvoir de décision, c’est-à-dire capables d’influencer
en vue d’un résultat donné. La transposition au-delà du cercle professionnel de ces qualités, le
recours à ce réseau d’influence se traduisent pour les Rotariens par une réelle aptitude à servir
la collectivité.
Une juste appréhension des problèmes du monde, des déséquilibres divers qui rendent
difficile, voire impossible, l’accès au bien-être de groupes sociaux ou de populations entières,
doit ainsi tout naturellement conduire les Rotariens à chercher à améliorer le sort de ces frères
humains défavorisés.
Observer des règles de haute probité dans l’exercice de toute profession… Constante depuis
l’origine du Rotary, cette forte exigence prend sa source à l’époque où Paul Harris cherchait
désespérément à retrouver à Chicago les relations de confiance des marchands dont il avait été
le témoin durant son enfance dans le Vermont. En 1912 il écrivait : « Le Rotarien pense que
l’entreprise d’un homme est son expression la meilleure et la plus authentique ; et que si sa
vie professionnelle est honnête, il y a de grandes chances que sa vie personnelle le soit
aussi. » 3
Ce même sujet a été abordé de manière magistrale par un des directeurs du Rotary
International de l’année 2005-2006, Robert Stuart, lors de « l’ Institute » qui a eu lieu du 8 au
11 novembre 2007 à Sorrente en Italie. 4
Il a conclu son exposé en disant :
1
Définitions du « Petit Robert »
Extraits du supplément au numéro 649 de septembre 2007 de « Le Rotarien » avec leur permission
3
Extraits du supplément au numéro 649 de septembre 2007 de « Le Rotarien » avec leur permission
4
Le texte intégral en anglais de l’exposé de Robert Stuart figure en annexe 1 de cette brochure
2
2
« Dans notre environnement actuel de scandale et d’exploitation, nous les Rotariens, devons
jouer un rôle primordial dans la défense de nos principes. La roue dentée que nous arborons
doit être un rappel permanent pour chacun d’entre nous de nos responsabilités et donner
confiance aux autres pour qu’ils pensent :
Vous êtes un Rotarien. Je peux vous faire confiance ».
Le fait que nos amis français aient consacré un important document à l’éthique, que nos amis
néerlandais aient monté des « workshops » afin d’éprouver le vécu de l’éthique au sein de
leurs clubs et les actions qu’ils ont mises au point à cette fin (la description de ces actions
figure en annexe 4) et que le chapitre 19.020.07 de la dernière édition du « Rotary Code of
Procedure » a introduit tout un chapitre sur l’éthique des gouverneurs de district, montre
combien est présent au sein du Rotary le souci de mieux encore promouvoir l’éthique au sein
de notre Service Club international (voir le texte anglais du code de procédure en annexe 3).
La participation active de Rotariennes et de Rotariens aux comités d’éthique de nos districts
confirme cet intérêt.
IV – LES VALEURS ÉTHIQUES DU ROTARY
1. Le critère des quatre questions
Le respect des règles de haute probité et de délicatesse dans l’exercice de toute profession
ainsi que l’application de l’idéal de servir dans la vie personnelle, professionnelle, sociale et
civique du Rotarien sont exprimés dans le critère des quatre questions.
Voici ce qu’il dit :
En regard de ce que nous pensons, disons ou faisons :
Est-ce conforme à la vérité ?
Est-ce loyal de part et d’autre ?
Est-ce susceptible de stimuler la bonne volonté réciproque
et de créer de meilleures relations amicales ?
Est-ce bénéfique à tous les intéressés ?
On peut considérer comme vérité l’absence de mensonge délibéré ou non, le respect de la
parole donnée, des accords explicites ou implicites passés entre deux parties.
Au sens étymologique, « loyal », venant du mot loi, signifie conforme à la loi. Cependant tout
ce qui est légal n’est pas forcément moral. Il y a lieu d’ajouter les notions de franchise, de
fidélité et d’honnêteté.
Afin de favoriser l’entente amicale et les relations harmonieuses, la recherche d’un consensus,
d’un accord à l’amiable est préférable à un affrontement systématique.
Il faut veiller à ce que les intérêts et les droits de tous soient sauvegardés, y compris ceux des
plus faibles. Il faut par conséquent rejeter toute manipulation et favoritisme, et prendre en
compte toutes les parties concernées dans un souci d’équité.
Terreau de toutes les performances professionnelles durables, la confiance occupera
également une place prépondérante dans notre vie privée et sociale.
3
2.
Le respect de la parole donnée
Ceci s’applique évidemment aux membres du Rotary, mais également à tous les bénévoles
impliqués dans une activité rotarienne, et devra être inculqué aux jeunes bénéficiaires des
programmes.
3.
Le sens des responsabilités
Les responsables des programmes et les Rotariennes et les Rotariens qui seront amenés à
collaborer avec eux prennent l’engagement d’exécuter les tâches qui leur sont confiées dans
les délais et les conditions fixés. Si pour une raison majeure, ils ne sont pas à même de
remplir la mission qu’ils ont acceptée, ils préviennent immédiatement, soit le responsable du
programme, soit, s’il s’agit du responsable lui-même, le gouverneur du district afin de
permettre leur remplacement dans les meilleurs délais. Tous les responsables veillent aux
intérêts des bénéficiaires des programmes et assurent le suivi de leurs activités pendant toute
la durée de l’action.
4. Le souci de l’image du Rotary
Chaque membre du Rotary est un ambassadeur du Rotary International. Il se doit de respecter
les valeurs éthiques adoptées et véhiculées par le Rotary afin de ne jamais porter atteinte à
l’image de l’organisation qu’est le Rotary. Ils s’engagent à s’assurer que toutes les prestations
des Rotariennes et des Rotariens, ainsi que celles confiées à des tiers, servent exclusivement à
l’objectif du programme dont ils ont la responsabilité. Il est nécessaire qu’ils assurent la
diffusion de l’information de leur action dans les Rotary clubs de leur district ainsi qu’auprès
du grand public. »
V – PLAN DU FASCICULE
-
VI L’éthique au sein des Rotary clubs
VII L’éthique dans les actions interclubs
VIII L’éthique de la Fondation Rotary
IX L’éthique dans les associations du Rotary
X L’éthique dans la récolte de fonds
XI L’éthique du bénévolat
XII L’éthique et la communication
XIII L’éthique des Rotariennes et des Rotariens en dehors de leurs clubs
-
Annexes :
1. Discours de Robert Stuart à l’Institute de Sorrente en 2007
2. La loi sur le volontariat
3. Le code d’éthique de la Fondation Rotary
4. L’expérience aux Pays-Bas
VI – L’ÉTHIQUE AU SEIN DES ROTARY CLUBS
Le Président d’un Rotary club doit veiller à ce que les recommandations d’éthique et le critère
des quatre questions auxquels les Rotariennes et les Rotariens ont souscrit soient
rigoureusement acceptés et suivis.
4
Ces recommandations sont clairement exprimées dans les statuts du Rotary club et dans le
règlement d’ordre intérieur et nous paraissent évidentes. Aussi, c’est pourquoi nous proposons
de consacrer ce chapitre aux actions sociales, humanitaires et philanthropiques que doit mener
chaque club.
Il est du devoir de chaque Rotary club de prendre en charge au moins une ou plusieurs actions
sociales, humanitaires ou philanthropiques chaque année. Les actions les plus efficaces sont
celles pour lesquelles tous les membres du club s’engagent personnellement en consacrant du
temps et de l’énergie à aider des bénéficiaires qui méritent aide et assistance.
Le plus grand nombre possible de membres doit contribuer à ces actions, qui par ailleurs
doivent faire l’objet d’une large diffusion au cours des réunions statutaires et, s’il en existe un,
dans le journal du club.
Pour choisir les bénéficiaires, de préférence situés sur leur territoire, les clubs doivent monter
des actions de proximité répondant à des besoins précis.
À cette fin, il s’agit :
1. d’évaluer les besoins de la collectivité en utilisant toutes les sources d’information
disponibles ;
2. de concevoir et réaliser des projets qui répondent efficacement aux besoins identifiés ;
3. de s’appuyer sur les compétences des Rotariens à tous les niveaux (club, district,
commissions et ‘task forces’ du RI) et de faire appel aux ressources disponibles auprès du RI
et de la Fondation ;
4. d’impliquer l’ensemble de la collectivité dans la mesure du possible.
(manuel de procédure 2004 – Chapitre 4, page 61).
Le manuel de procédure indique que les clubs doivent veiller à ne pas s’engager dans des
activités de collecte de fonds susceptibles de dévaloriser leur image ou de nuire à leur
réputation. (RCP 9.030.)
Les règles énoncées plus loin dans le paragraphe sur les récoltes de fonds mentionnent la
nécessité de bien préciser l’objectif de la collecte et surtout d’en renseigner la finalité précise.
« Il ne suffit pas de faire le bien, il faut le faire bien ». Denis Diderot.
VII – L’ÉTHIQUE DES ACTIONS INTERCLUBS
Dans certains cas, l’ampleur de l’action est telle qu’un club seul – soit parce qu’il a trop peu
de membres, soit parce que l’action est vraiment très importante – n’a pas la capacité de
l’organiser et fait appel à d’autres clubs, généralement de sa région.
La répartition des tâches, le montant de l’investissement et le partage éventuel de bénéfices
entre les œuvres bénéficiaires doivent être clairement et précisément fixés avant la prise de
décision.
La réalisation des actions interclubs ne peut cependant négliger qu’au-delà de l’objectif social,
humanitaire ou philanthropique, c’est aussi le rôle, l’esprit et la philosophie du Rotary qu’il
est nécessaire de promouvoir auprès des bénéficiaires et du grand public en général.
5
VIII – L’ÉTHIQUE DE LA FONDATION ROTARY
La Fondation Rotary est l’exemple même d’application de l’éthique au sein du Rotary. Elle
définit son action dans la clarté : « Fixer des objectifs permet de déterminer nos priorités, de
nous organiser, de prendre des décisions et de réaliser nos rêves. Les objectifs ont un grand
pouvoir lorsqu’ils sont clairs et réalistes. Ils peuvent nous motiver et susciter l’engagement.
Des objectifs clairs fournissent un cadre pour quantifier nos résultats et peuvent être ajustés
pour refléter les réalisations de notre organisation ».
Il n’entre nullement dans les intentions des auteurs de ce deuxième fascicule du Code
d’Éthique de donner une quelconque directive ou recommandation aux responsables de la
Fondation Rotary dans nos districts. Ceux-ci ont reçu une formation et ils ont pris leurs
fonctions en pleine connaissance du code d’éthique de la Fondation. Ce paragraphe a pour but
de mieux informer l’ensemble des Rotariennes et des Rotariens au sujet des règles d’éthique
qui guident les responsables : ceci afin de bien, sinon mieux, faire comprendre l’action de la
Fondation et, en conséquence, de les inciter encore plus à soutenir son action.
(Vous trouverez en annexe 3 la version en anglais du code d’éthique de la Fondation Rotary)
IX – L’ÉTHIQUE DANS LES ASSOCIATIONS DU ROTARY
Des associations sans but lucratif ont été créées pour mettre en œuvre des actions spécifiques
soutenues par tous les clubs de nos trois districts. Tout en faisant partie indirectement du
Rotary International, elles agissent d’une manière indépendante.
Il est donc normal que les valeurs éthiques qui sous-tendent les activités des districts, des
clubs et de toutes les Rotariennes et tous les Rotariens s’appliquent également à nos
associations sans but lucratif.
Les présidents, les administrateurs et tous les Rotariens actifs dans les associations sans but
lucratif du Rotary International dans nos districts doivent bien évidemment s’inspirer des
recommandations de comportement dans la conduite de leur gestion afin de préserver et
protéger une image positive du Rotary. À l’occasion de toutes leurs actions, ils doivent
également respecter la législation en vigueur dans le Royaume ou celle en vigueur au GrandDuché de Luxembourg, plus particulièrement les lois et les décrets concernant les associations
sans but lucratif et notamment celles permettant aux donateurs de bénéficier d’une
exonération fiscale.
Ils doivent respecter les règlements du Rotary International.
Bien qu’étant des organismes indépendants ayant leurs propres statuts, règlements et organes
de gestion, les associations sans but lucratif rotariennes sont tenues d’agir conformément aux
directives des gouverneurs de district.
Les dirigeants de ces associations ne peuvent jamais utiliser leurs fonctions aux fins
d’accroître leur prestige personnel ou encore d’obtenir un quelconque bénéfice pour euxmêmes ou leurs proches. Ils assureront la performance des activités avec soin et diligence et
gèreront l’association en bons pères de famille. Ils feront preuve d’une grande prudence dans
leurs prises de décision.
6
Ils assureront une complète transparence de leurs activités tout autant en ce qui concerne les
actions menées par l’association que sur le plan financier. Cette transparence doit être assurée
en premier lieu à l’égard des gouverneurs et des comités de district, mais ensuite également
auprès de tous les Rotary clubs des districts concernés.
Ils établiront une politique claire, lisible et transparente des éventuels remboursements de frais,
tant pour ceux faisant partie des organes de gestion qu’aux bénévoles qui les assistent.
X – L’ÉTHIQUE DANS LA RÉCOLTE DE FONDS
L’action rotarienne implique avant tout l’engagement personnel et actif de la Rotarienne et du
Rotarien, et ce par sa participation aux actions. Mais dans la majorité des cas, des ressources
financières sont également nécessaires au soutien des projets.
Quelle que soit l’origine des fonds (mécénat, sponsors, sollicitations de tiers, manifestations,
soutien des pouvoirs publics), leur récolte doit répondre au respect des valeurs du Rotary.
Ces mêmes principes doivent également s’appliquer lors de demande de participation au
financement des actions soutenues par la Fondation Rotary dans le cadre des subventions de
district simplifiées, des subventions individuelles, des subventions de contrepartie ou des
subventions 3-H.
Ces recommandations s’appliquent lorsqu’un club, plusieurs clubs ensemble, un district ou
plusieurs districts décident d’organiser une action en vue de soutenir une œuvre sociale.
Les mêmes recommandations d’éthique s’appliquent dans les actions des associations sans but
lucratif que sont Rotary BeLux Services, l’ANAH, l’ONG, HSF, BRESA et STUDAX.
Il conviendrait que toutes les organisations qui gravitent autour du Rotary dans nos districts
telles que le Rotaract, l’Interact, l’Inner Wheel, Probus et les amicales du Rotary puissent
s’inspirer de ces recommandations pour définir leurs propres codes d’éthique.
Le respect de l’éthique est fondamental lors de sollicitations, non seulement auprès des
Rotariens de son propre club, mais encore de celles auprès de membres d’autres clubs ou
auprès de personnes étrangères à notre organisation et/ou de firmes industrielles et
commerciales ou des pouvoirs publics.
Il est recommandé aux clubs de faire preuve de modération lorsqu’ils font appel à des autres
clubs afin de maintenir intacts les liens d’amitié qui doivent exister entre eux.
Le respect de principes éthiques est essentiel lors des récoltes de fonds afin de préserver
l’image du club et celle du Rotary International.
Pareil respect évitera de mettre en péril d’éventuels appels de fonds ultérieurs, non seulement
pour le club, le district ou l’association, mais pour l’ensemble du Rotary.
Il est nécessaire de respecter les recommandations suivantes :
1. Donner une information claire, précise, exhaustive et de première qualité : il faut
décrire les motivations, la finalité, les objectifs qualitatifs et quantitatifs et la
destination des fonds. Toujours expliquer clairement comment et en vue de quelle
7
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
opération précise les fonds récoltés seront utilisés. Éviter à tout prix les formules
vagues du type : « pour soutenir les œuvres du club ou les actions du Rotary! ». Les
donateurs, qu’ils soient rotariens ou non, ont droit à une information correcte et
complète et savoir avec précision ce à quoi va servir l’argent qu’ils ont versé. Les
messages ne peuvent utiliser les leviers de culpabilité, de gains personnels ou de
contrainte directe ou indirecte afin de susciter des dons.
Pratiquer une totale transparence financière : tenir une comptabilité régulière et
vérifiée par des spécialistes compétents. Présenter des comptes d’une manière
accessible à tous les donateurs ainsi qu’aux bénéficiaires des actions entreprises.
Appliquer une totale rigueur dans les modes de recherche de fonds : il s’agit, entre
autres, de s’interdire de cautionner des activités commerciales qui pourraient être en
contradiction avec les objectifs des actions ou ceux du Rotary.
Définir la rémunération des prestataires extérieurs : ne jamais lier la rémunération des
prestataires extérieurs aux résultats des opérations de récolte de fonds.
Respecter la dignité des bénéficiaires : veiller à ce que la description des bénéficiaires
des actions soit toujours présentée de manière positive.
Respecter la vie privée : veiller à la confidentialité des fichiers de donateurs sauf si
ceux-ci acceptent de soutenir les actions en faisant des annonces publicitaires dans les
programmes des manifestations. Les fichiers ne seront en aucun cas vendus, loués ou
échangés.
Dire toujours la vérité : assurer la véracité et l’honnêteté du contenu des documents
destinés aux donateurs, des communiqués et des informations sur les sites internet.
Respecter la loi et les usages : et, évidemment, respecter les lois et les usages en
vigueur dans la collecte éthique de fonds.
XI – L’ÉTHIQUE DU BÉNÉVOLAT
Aucun bénéfice personnel, même indirect, ne peut être retiré pour soi, ses proches ou son
entreprise à l’occasion ou par le biais d’une action sociale, philanthropique ou humanitaire à
laquelle une Rotarienne ou un Rotarien participe.
Toutes les activités doivent toujours ressortir du bénévolat et du bénévolat uniquement.
Le remboursement éventuel de frais encourus doit être soumis à un règlement strict, écrit,
prévu et soumis à l’accord du responsable ou, s’il est lui-même concerné, de l’autorité
supérieure – gouverneur, conseil d’administration, etc.
Ce bénévolat des Rotariennes et des Rotariens peut et même doit faire l’objet d’une large
communication, en mettant l’accent sur l’altruisme de l’esprit rotarien, guide de toutes ses
actions, afin que les bénéficiaires, les donateurs extérieurs et le grand public d’une manière
générale comprennent bien que c’est uniquement par altruisme et dans l’esprit de service du
Rotary International que toutes ces actions sont entreprises.
Depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle loi sur le bénévolat, les organisateurs devront bien
veiller à ce que celle-ci soit respectée et que tous les bénévoles soient correctement assurés.
Nos trois districts ont souscrit une assurance responsabilité civile qui couvre les bénévoles. Il
est indispensable que tous les clubs adhérent à cette assurance, ou garantissent autrement les
risques encourus par les volontaires.
8
Lorsqu’il est fait appel, lors des actions, à des tiers, qu’ils soient des amis de Rotariens, des
Rotaractiens ou des membres d’autres service clubs, une information complète sur les
recommandations en matière d’éthique et les termes de la loi récente sur le bénévolat du 3
juillet 2005 doit être donnée. (Voir l’annexe 2).
XII – L’ÉTHIQUE ET LA COMMUNICATION
Le partage de l’information avec un plus ou moins grand nombre de personnes et la conduite
de ce partage imposent le respect de certaines recommandations éthiques.
C’est à chaque niveau de communication qu’il y lieu d’être vigilant.
Toute communication, avant diffusion, mérite un examen attentif quant au respect :
• de la confidentialité de la chose confiée, de son contenu total ou partiel
• de la propriété d’une idée, d’un avis, d’une évaluation, d’un jugement critique, etc.
• d’un nombre raisonnable de destinataires réellement concernés.
Une communication se doit d’être fidèle, non interprétée et limitée à l’objet et à la motivation
de sa diffusion.
À défaut de voir appliquer ces recommandations, des retombées et des dégâts collatéraux
pourraient être occasionnés.
La bonne perception d’une information, l’analyse de son contenu, les nuances sous-tendues
sont autant d’éléments à prendre en compte avant la transmission et la diffusion avérées
nécessaires.
Dans certains cas, tout n’est pas bon à communiquer, et certainement pas n’importe comment,
n’importe quand, ou encore à n’importe qui. S’en tenir à communiquer le nécessaire est le
plus souvent suffisant.
Les communications, qu’elles s’adressent directement ou indirectement à un groupe de
Rotariens ou non, doivent, dans leur conduite, « s’inspirer » de l’éthique qui anime les actes et
actions des Rotariens.
XIII - L’ÉTHIQUE DES ROTARIENNES ET DES ROTARIENS EN DEHORS DE
LEURS CLUBS
Le comportement éthique d’une Rotarienne ou d’un Rotarien ne s’arrête pas à la sortie de sa
réunion statutaire. Pour ce qui concerne la vie courante professionnelle, sociale ou familiale,
c’est à chaque membre qu’il appartient de juger par lui-même si son comportement est en
concordance avec l’esprit des recommandations en matière d’éthique exprimées dans ce
fascicule.
Nos amis aux Pays-Bas ont initié une méthode grâce à laquelle des groupes de travail
permettent aux membres d’un club de tester l’application des recommandations d’éthique
dans leur comportement, méthode que nous décrivons à l’annexe 4.
Pour illustrer le propos de ce paragraphe, il ne nous paraît meilleur exemple que cet extrait
d’une conférence récente de notre ami le PDG 2170 Bernard Rosen, Directeur du Rotary
9
International 2007-2009 : « Le précepte du critère des quatre questions doit être étendu à la
vie privée du Rotarien, conformément aux objectifs officiels d’Evanston qui énoncent en leur
article 3 : « L’application de l’idéal de servir dans chaque aspect de la vie du Rotarien :
personnel, professionnel et communautaire ».
Le message m’est donc adressé en tant que membre du club d’une part, et en tant qu’individu
dans tous mes états, d’autre part.
En tant que membre du club, je suis invité à partager avec mes amies et mes amis mes
convictions et mon enthousiasme relatifs à l’ouverture envers les autres, et en retour à
écouter et respecter les convictions même si je ne les partage pas.
Cette attitude alimente « le cercle vertueux du Rotary » qui fait qu’un Rotary club est un
ensemble d’amis qui, parce qu’ils sont amis, apportent une aide qui renforce leur amitié.
Entrer dans un Rotary club, c’est donc décider d’être un ami pour découvrir ensuite la magie
du Rotary qui fait qu’un million deux cent mille personnes de par le monde veulent envers et
contre tout négliger ce qui les sépare et chérir ce qui les rassemble. Cette magie qui nous fait
prendre conscience que seuls nous ne sommes pas grand-chose alors qu’ensemble nous
pouvons tout, et qu’aider les autres c’est se faire du bien à soi-même.
En tant qu’individu hors du Rotary, je suis invité à m’imposer une démarche personnelle,
intime, de cohérence dans mes pensées et mes actes qui n’implique pas l’intention de
convaincre mes interlocuteurs de faire la même chose, ou d’analyser ses intentions afin de
vérifier si elles correspondent aux miennes.
Je me comporte de cette façon pour mon bien-être personnel parce que je suis Rotarien,
heureux et fier de l’être ».
10
Annexe 1
Discours de Robert Stuart à « l’Institute » de Sorrente
Recently I had occasion to discuss my definition of Rotary with a television reporter in
Chicago. I responded: professional men and women dedicated to high ethical standards united
under the banner of service. She said: “Don’t you think by saying ‘dedicated to high ethical
standards’ you are just asking for a challenge.” For too long we have kept to ourselves and not
shared one of the significant reasons why Rotary is and will continue to be the magnificent
organization that it is: our unswerving commitment to the highest ethical standards.
Remember that Paul Harris closed out his farewell address as President in 1912 stating:
The grandeur of Rotarianism is in its future, not in its past.
The second principle of the Object of Rotary is to encourage and foster “high ethical
standards in business and professions”.
Paul Harris also believed that:
A man’s business is the best and truest expression of the man; if the man’s business
life is clean, his social life is likely to be.
Today, some would argue that the “business of business is business”. While others would
argue that business requires going beyond the mere quest for monetary gain on behalf of
shareholders or accumulation of capital. Business ethics must mirror personal ethics,
accepting no excuses for immoral or unethical behavior for sake of corporate expediency or
gain. Business ethics must accept its own social responsibilities.
Ethics and morals are the guiding stars, they always point the way.
But in today’s times, have we lost sight of them? Look at the hearings and litigation on
athletes using performance-enhancing drugs. Look at faked stories in the press or look to
governmental contract scandals. Do we even have to mention the Enron, WorldCom, Tyco
and Parmalat business culture?
Is our Four Way Test out of date?
U.S. Supreme Court Justice Potter Stewart has said that:
Ethics is knowing the difference between what you have a right to do and what is the
right thing to do.
Past R.I. President Richard Evans stated:
“Every man is two things at least—what he seems to be (what others see) and what he
is inside. Both are important, but what he is unseen inside is the measure of the man,
and can, in part be appraised by the answer to a series of questions such as these (and
many more):
What would he do with uncounted money? What would he do if he found something
that belonged to someone else—something no one knew he had found? What he
would do if he were in a position to take unfair advantage of anyone? How would he
work when he is paid by someone without being checked on or watched? What does
11
he think when he is alone – and doesn’t have to think? How faithfully and
considerately does he live with his loved ones? How would he act away from home
where he was not known?”
In today’s complex society and economy, can we always tell what the right thing to do is?
What happens when the volunteer fire department receives the call and goes out in the country
in response? As they approach the fire, they realize that this house which is burning to the
ground as they watch is located just outside of the boundary that they are authorized to serve?
Would they put out the fire?
The second problem with ethics is even when we know what is right to do, it takes a great
strength of character to do it.
What happens when a youth project geared to character building is about to go out of business
because of lack of funding, when it is approached with all the money which will save and
assure the continuity of the project--but it is from the local adult entertainment theater in
direct conflict with the concepts of the youth program? Would they accept the money?
Another challenge is that in doing the right thing, we can be confronted with an unwanted
outcome.
What happens when your best friend, one you have worked with for years, possibly decades,
commits an act that for anyone else would mean immediate discharge with possible criminal
sanctions and you are the person who must act, if anyone? Would you remain silent?
It isn’t like one day we have ethics and the next we have lost them all. We confront the future
just one day at a time. Each day brings to us a new and different challenge.
The CEO of Lockheed Martin, Norm Augustine, described the analogy of ethical collapse to
the actions of a boa constrictor as it devours its prey. Many believe that a boa constrictor
simply wraps itself around you and crushes you this is not the case. It wraps itself around you
and each time you exhale, it tightens up the slack a bit until eventually you can’t breathe any
more.
Qwest’s auditors described the company’s deterioration through their accounting treatment
initially as “subjective”; soon they were “aggressive” then “more aggressive” and finally
“maximum risk”. No, loss of ethical conduct is a slow process which we can’t even detect as
it occurs.
CEO Augustine outlines four tests to apply when facing difficult ethical decisions—First, ask
if you are prepared to publicly disclose what you are doing and why you are doing it. Second,
ask whether you would feel wronged were someone else to do to you what you are
considering doing. Third, would you mind if your mother watched what you are doing. Fourth,
when in doubt, don’t!
We in Rotary are fortunate we have the Four Way Test:
Is it the truth?
Is it fair to all concerned?
Will it build goodwill and better friendships?
12
Will it be beneficial to all concerned?
In today’s environment of scandal and exploitation, we as Rotarians must take a leading role
in standing up for our principles. This little pin should stand as a reminder to each of us of our
responsibilities and give others the confidence to think:
“You are a Rotarian. I can trust you.”
Unfortunately over the course of the past several years, Rotary’s adherence to our principles
has been challenged from without and from within. When confronted with circumstances
which indicated clear violation of the Rotary ideal of selection of the “best qualified Rotarian”
for office and clear violation of the rules prohibiting campaigning and electioneering,
Rotarians did not seek to cover up our problem, but rather openly confronted the issues and
continue to openly confront them at the district and international levels, particularly where
some seek to gain office by trying to gain advantage over others by electioneering.
Similarly, we are challenged by allegations of false membership statistics, Rotarians accused
of criminal activities being nominated to office, and Rotarians allegedly involved in sexual
abuse of youth exchange students.
It is my hope that our process of immediate and diligent investigation and action, although
difficult at times, serves to strengthen our resolve to be ever vigilant in the future and
strengthens our beloved Rotary.
We have talked a lot about principles and guiding stars. This same word ‘principal’, spelled
with an “a” rather than an “e” may be defined as ‘leader’. Each of you is here because you are
a leader within your profession, your community and your club.
Recently a British Rotarian, Mike Webb, put it succinctly:
To be an effective leader in Rotary each one of us must be able to:
Motivate Rotarians to act
Maintain and increase the number of dedicated Rotarians
Ensure that Rotary remains relevant to our Membership
Provide direction and guidance
Lead by example
A fellow Rotarian, Albert Schweitzer once said:
Example is not the main thing in influencing others. It is the only thing.
Ethics become real when we see good ethics being applied day by day. Leaders need to model
ethical behavior for those they lead. Powerful leaders show through their own behavior how
they would expect others to behave. Ethical leadership preserves the aspirations and culture of
Rotary. True ethical leadership brings us to the highest form of ethical conduct: where one
does the right thing because it is second nature, an immediate reaction without conscious
thought and analysis, not because we must debate the nature of our action.
The good news is that there are more people today thinking about and talking about ethical
behavior than any other time. This bodes well for the future.
Paul Harris was right:
13
The grandeur of Rotary truly does lie in its future, not in its past.
And the future lies in this room – in your head, heart and hands and mine.
Thank you for allowing me to share why I feel so strongly about Rotary and all that Rotary
Shares.
14
Annexe 2
La loi sur le volontariat
La loi cadre du 3 juillet 2005, amendée trois fois et complétée par les arrêtés d’exécution,
comporte les dispositions importantes suivantes :
1. Elle s’applique aussi bien aux associations sans but lucratif qu’aux associations de fait,
donc à tous les Rotary clubs.
2. Elle s’applique aux administrateurs des associations sans but lucratif pour autant qu’ils
ne soient pas rémunérés ni soumis à un contrat d’emploi, ce qui est le cas pour nos
asbl rotariennes.
3. Une note d’organisation expliquant les buts et le fonctionnement de l’asbl ou de
l’association de fait doit être mise à la disposition des bénévoles. Elle donne l’identité
de l’association, le fait que les bénévoles sont assurés en responsabilité civile, les
indemnités éventuelles pour frais de déplacement, etc. et le respect du secret
professionnel.
4. Les conditions dans lesquelles les assurances doivent être souscrites.
5. Le calcul des indemnités éventuelles.
Pour plus de détails, consulter le site internet : www.volontariat.be
15
Annexe 3
Le code d’éthique de la Rotary Foundation
2.070. Code of Ethics
1. Trustees will adhere to applicable laws and regulations in the conduct of Rotary business as
well as in their personal lives. As a corporate business entity, The Rotary Foundation is
subject to the laws of the various jurisdictions in which it conducts business. The Trustees
should adhere to applicable law in order to protect the assets and mission of the Foundation.
In addition, in conducting their private lives, Trustees should adhere to applicable law in order
to preserve and protect the positive image of Rotary and The Rotary Foundation.
2. Trustees will adhere to the provisions of TRF’s articles of incorporation and bylaws.
Trustees have a legal obligation to follow the provisions of TRF’s articles of incorporation
and bylaws. Moreover, these documents embody the will and wisdom of past members of the
Board of Trustees as well as that of the members of the Rotary International Board of
Directors, who serve as the democratically elected representatives of RI’s membership.
Adherence to the terms of these documents garners the trust of the membership and assures
that actions are taken consistent with Rotarians’ expectations.
3. Trustees will adhere to the provisions of the policies established by the Trustees as
documented in the Rotary Foundation Code of Policies. Over the years, the Trustees have
established policies and procedures, documented in the Rotary Foundation Code of Policies,
to further the aims of the Foundation as well as to protect its mission. Many of these
provisions are Rotary Foundation Code of Policies 54 October 2007 designed to assure good
governance and promote an ethical image. Adhering to these policies demonstrates a
commitment to these ideals while protecting the Foundation.
4. Trustees will serve for the benefit of The Rotary Foundation and to serve its charitable and
educational purposes, as well as its mission of supporting the efforts of RI in the fulfilment of
the Object of Rotary, Rotary’s mission and the achievement of world understanding and peace.
Trustees will follow the requirements of the Trustee’s Policy on Conflicts of Interest. Trustees
have a duty of loyalty to The Rotary Foundation. They should put the interests of the
Foundation first. The Trustees have adopted a Conflicts of Interest Policy that is designed to
preclude even the appearance of any impropriety as to Trustee action. This assures continued
confidence by Rotarians in their Foundation.
5. Trustees will not utilize their office for personal prestige and/or benefit. With the authority
inherent in an office of importance comes access to special privileges not available to other
Rotarians. Taking advantage of such privilege distracts from critical responsibilities and calls
into question the commitment to the Objects of Rotary.
6. Trustees will exercise due care in the diligent performance of their obligations to the
Foundation. By law, the Trustees have a duty of care to the Foundation. The Trustees should
perform their responsibilities with such care, including reasonable inquiry, as ordinarily
prudent persons in like positions would use under similar circumstances. Trustees should
inform themselves, prior to making a business decision, of all material information reasonably
available to them.
16
7. Trustees will take actions based on an essential fairness to all concerned. Trustees are often
faced with decisions that will significantly impact various Rotarian groups and individuals. So
as to maintain the confidence of Rotarians that the Trustees act fairly and in the best interests
of the Foundation, Trustees, in a manner consistent with the 4-Way Test, should weigh the
potential impact of their decisions and treat equally all persons who will be affected.
8. Trustees will promote transparency of important financial information. Trustees are the
stewards of the Foundation acting on behalf of Rotary International, Rotary clubs and
Rotarians.
Rotarians have a right to access accurate information regarding the financial condition of the
Foundation. Transparency in financial operations encourages ethical behavior.
9. Trustees will prohibit and restrict the disclosure, communication, and utilization of
confidential and proprietary information. In fulfilling their responsibilities as members of the
Board of Trustees, Trustees necessarily have access to confidential and proprietary
information.
As part of their duty of loyalty, Trustees should utilize this information only for intended
purposes, never for personal ones, and take precautions against accidental disclosure.
10. Trustees will comply with expense reimbursement policies. The Board of Trustees has
adopted a policy on the procedures for reimbursement of Foundation related expenditures.
Following these procedures ensures compliance with applicable laws and precludes the
appearance of impropriety.
Rotary Foundation Code of Policies 55 October 2007
11. Trustees will interact with RI and TRF staff in a professional and respectful manner and
shall understand and abide by Rotary International’s non-harassment policy. Trustees come
into regular contact with RI and TRF staff. Maintaining a professional and harassment free
work environment is essential for staff to successfully perform their responsibilities in
providing service to the Foundation and to Rotarians. Moreover, harassment in the workplace
can put the assets of the organization at risk. The General Secretary has developed a policy for
prevention of harassment in the workplace. What constitutes acceptable interaction may vary
among the different cultures represented on the Board of Trustees and in the Secretariat. The
harassment policy provides guidance on what is proper interaction with staff. Trustees should
be familiar with and adhere to the policy so as to avoid even unintentional improper
interaction.
12. Trustees will adhere to this Code of Ethics, encourage other Trustees to do so as well and
report any suspected or potential violations to the General Secretary or the Chairman. The
efficacy of this Code of Ethics is dependent on compliance of the Trustees. By selfmonitoring and encouraging other Trustees to comply with the Policy, the Trustees can assure
that the goals of the Policy will be accomplished.
Implementation
The Code of Ethics shall be distributed to and reviewed with incoming trustees as part of their
orientation session. It will also be provided to Trustees at least annually. Each Trustee will
annually acknowledge that he or she has read the Code and understands and will comply with
his or her responsibilities hereunder.
17
The Code of Ethics will be made available to all Rotarians upon request and will be published
on RI’s Web site. Additionally, the Code will be published in TRF’s annual report, or
alternatively, the annual report may refer readers to the version published on RI’s Web site.
Interpretation and Enforcement
When made aware of a potential or alleged violation of the Code of Ethics, the General
Secretary and the Chairman will provide available details to the Executive Committee. The
Executive Committee will then obtain all relevant information and take such action as it
deems appropriate, including providing counsel to the alleged violator and providing
recommendations to the Board of Trustees for corrective action. Only the Trustees may take
disciplinary action against a trustee, consistent with TRF bylaws and The Rotary Foundation
Code of Policies. (April 2006 Trustees Mtg., Dec. 122)
18
Annexe 4
L’expérience de nos amis aux Pays-Bas
« L’éthique est une question d’entraînement, de réflexion et de communication »
Conscients de l’intérêt qui existe au sein du Rotary pour les questions éthiques, les DG et les
DGE des Pays-Bas ont marqué leur accord pour que soit mise en route une initiative destinée
à rendre les Rotariens plus conscients de l’importance de « l’Éthique et/dans le Rotary ».
Le point de départ de l’initiative a été le suivant : « Dans le passé, la notion d’éthique
apparaissait clairement et elle était liée à des valeurs morales stables. De nos jours, la situation
est devenue plus complexe. Il y a bien toujours des valeurs universelles mais leur aspect qui
était évident dans le passé a disparu. Nous sommes tous les jours confrontés à des dilemmes
moraux qui, sous l’influence de l’opinion publique, deviennent bien plus difficiles à résoudre
que nous ne nous l’imaginons. Cela nous amène à avoir une réflexion plus approfondie ».
Un projet national a été élaboré en coopération avec le professeur Edgar Karssing de
l’Université de gestion de Nyenrode. Une quarantaine de formateurs – tous Rotariens – ont été
entraînés afin de pouvoir diriger, en tant qu’animateurs, des ateliers dont le titre était :
« Éprouvez votre intuition et/ou votre manière d’agir dans le domaine moral ». Les
sujets traités par les ateliers portent sur des circonstances que l’on rencontre dans la vie privée
et dans la vie professionnelle.
Chaque atelier dure 2 heures et demie et suit un plan très clair en six étapes, avec comme
thème de base : « Qui cela concerne-t-il, quels sont les intérêts en jeu et quelles règles doivent
être appliquées ? ». Cette discussion est animée par le formateur. Une structure se met en
place dans laquelle les participants éprouvent leurs intuitions suivant une méthode
rationnelle essentiellement grâce à un dialogue.
L’important dans ce cadre est que les dilemmes moraux qui y sont étudiés proviennent de cas
concrets proposés par les participants eux-mêmes et que la conclusion ne porte pas sur le fait
de savoir si le résultat est bon ou mauvais mais est le résultat d’une évaluation et d’une
approche commune du contenu à donner à la solution du dilemme. La réflexion au sujet de
l’éthique est essentielle ; nous vivons dans une société où pratiquement chaque décision a des
conséquences sur la vie des autres, d’une manière positive ou négative.
Les ateliers doivent être parfaitement préparés. L’animateur rend visite au club quinze jours
avant la date prévue et discute en détail la procédure qui sera suivie. Cette préparation est
nécessaire pour un travail efficace lors de la réunion.
Plusieurs critères doivent être pris en considération pour un bon fonctionnement opérationnel
des ateliers :
 La formulation exacte du problème discuté : quel est le problème (moral) clé ?
 Un inventaire exhaustif des intérêts légitimes : qui sont les intéressés ? Qui sont les
individus et les groupes qui sont parties prenantes dans le jeu des décisions et qui
peuvent être concernés par les décisions qui seront prises ? Quels sont leurs intérêts ?
 La prise en considération des règles en vigueur. Que disent les règles professionnelles,
les codes et autres prescriptions en cours ?
19



Faire un inventaire complet de tous les arguments. Voir s’il ne faut pas ajouter
d’autres arguments. Pour et contre… Les arguments de principes opposés aux
arguments d’efficacité. Les principes de base par rapport aux conséquences.
Le soin de l’évaluation. Quelle conclusion faut-il tirer ? Bien peser les arguments pour
ou contre.
Éprouver son intuition. Suis-je bien d’accord avec les conclusions ? Suis-je prêt à les
appliquer ?
En fin de parcours, la conclusion du groupe est comparée à ce qui s’est passé dans la réalité.
L’intérêt pour les participants c’est de « vivre l’expérience ».
Résumé et quelques conclusions importantes :




Il n’y a aucune solution toute faite.
La méthode utilisée améliore la transparence et la convivialité du processus de
décision.
La remise en cause de votre jugement personnel.
Le passage de la perspective d’une solution partisane d’une question à la possibilité
d’examiner les arguments pertinents et de leur permettre de jouer leur rôle lors de la
prise de décision.
Conclusion générale : don’t try to solve a moral question, deal with it !
N.B. Depuis le démarrage du projet, plus d’une centaine de ces ateliers ont eu lieu.
(4e Cover) :
Photo de couverture : 2007 International Assembly in San Diego – © Rotary Images
Éditeur responsable : Robert Brodsky, rue Copernic 6, bte 4, 1180 Bruxelles
20
Téléchargement