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MARTIN Elise
1ère année EJE
DOSSIER SANTE :
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L’alimentation de l’enfant aussi appelé apports nutritionnels est l’un des facteurs important
qui gouverne la croissance et le développement de celui-ci.
Les autres facteurs qui influent sur la croissance sont : la génétique, l’environnement (climat,
altitude…), le psychoaffectif, l’endocrinien.
Le développement est apprécié par différents paramètres : le poids, la taille, le périmètre
crânien et l’âge osseux.
Chaque enfant a une croissance par rapport à son âge qui est différente.
Il est très important de savoir que l’enfant grandit énormément durant les 3 premières années
de sa vie : -25 cm en plus la 1ère année
-12 cm en plus la 2ème année.
Sa taille va augmenter moins rapidement entre 4 et 10 ans.
Les apports alimentaires d’un enfant vont être calculés par rapport à sa dépense énergétique
qui est fonction de l’âge, du sexe, du poids, de l’activité physique habituelle NAP (niveau
d’activité physique). Il faut ajouter à cela les dépenses de base (métabolisme basal)
nécessaires à la vie : lors de la digestion, pour respirer…
L’énergie stockée dans les tissus l’est surtout sous forme de protéines et de lipides en
moyenne : 10Kcal/J pour les enfants de 2 à 7 ans et de 20Kcal/J pour les enfants de 8 à 10
ans.
Pour les enfants âgés de 2-5 ans, on considère que le niveau d’activité physique est plus faible
que pour des enfants âgés de 6-9 ans.
NAP moyen : sommeil, sieste, télévision, activité assise, debout, récréation.
Apports énergétiques conseillés pour les garçons :
Ages (ans)
Poids (Kg)
ANC (MJ/j)
ANC (Kcal/j)
1
9,90
4
950
2
12,2
4,5
1070
3
14,6
4,8
1140
4
17
5,3
1260
5
19
5,7
1350
6
21
7
1640
7
24
7,3
1740
8
27
7,8
1860
9
30
8,2
1950
3
Apports énergétiques conseillés pour les filles :
Ages (ans)
Poids (Kg)
ANC (MJ/j)
ANC (Kcal/j)
1
9 ,35
3,8
900
2
11,8
4,1
974
3
14,2
4,5
1070
4
16,5
4,9
1160
5
18,5
5,3
1260
6
21 ,2
6,3
1500
7
24
6,7
1590
8
27
7,2
1711
9
30
7,7
1830
BESOINS NUTRITIONNELS DE L’ENFANT :
Les protéines représentent 10-15% de la ration calorique. L’apport en protéines est en
corrélation avec l’apport en énergie, en effet, ci celui-ci diminue, la synthèse des protéines
diminue.
Les protéines jouent un rôle important au niveau musculaire, hépatique…
Elles apportent des AAE (acides aminés essentielles).
Le calcul de l’apport en protéines se fait en fonction des pertes obligatoires en azote et en
fonction des besoins pour la croissance. L’apport de sécurité fixé par l’OMS est de 15g/j pour
les enfants de 4 ans et jusqu’à 27g/j pour les enfants de 10ans.
En France l’apport en protéines est supérieur aux apports de sécurité. Donc les besoins en AA
sont comblés.
Elles sont apportées par les viandes, les poissons, les œufs, le lait, les fromages, les légumes
secs.
Les lipides représentent 30-35% de la ration calorique chez les enfants à partir de 3
ans et 45-50% de la ration pour les enfants de moins de 3 ans.
Source d’Acides Gras Essentiels nécessaires à l’organisme, ils ont un rôle dans le
développement cérébral, la maturation de la fonction neurosensorielle. Chez l’enfant, c’est
une source essentielle d’énergie (ATP et réserves énergétiques).
Il est important de savoir que pour un enfant âgé de moins de 3 ans, l’apport en lipides est
plus élevé du fait de la maturation du système nerveux (mélanisation) ainsi que le bon
développement des l’enfant et sa croissance.
Les lipides sont apportés par le beurre, la crème fraiche et l’huile.
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Les lipides se divisent en plusieurs catégories :
Acides gras polyinsaturés et acides gras essentiels
Le cerveau, la moelle épinière, les nerfs périphériques, et les organes sensoriels sont riches en
AGPI.
La phase de développement et de maturation se fait pendant la grossesse et après la naissance.
Les enfants jusqu’à 4 mois ainsi que le fœtus sont incapable de synthétiser les AGPI, ils
doivent donc être apporté par l’alimentation. A partir du 5ème mois, ils peuvent les synthétiser
à partir des précurseurs. Ses précurseurs (acide linoléique et acide alpha linolénique) doivent
être apportés par l’alimentation comme pour l’adulte.
Apports conseillés en AGPI chez l’enfant : (AET apport énergétique total)
Du sevrage à l’âge de 2 ans : Acide linoléique AL 2-5% de l’AET
Acide alpha linolénique AAL 0,4-1% de l’AET
Enfant à partir de 3 ans : AL 2-5% de l’AET
Acides gras mono-insaturés
L’AGMI le plus représenté dans l’alimentation est l’Acide oléique présent dans le lactose du
lait.
Il est impliqué dans le développement cérébral et plus particulièrement la myélinisation.
Cet apport est peu contrôlé car il s’intègre à une alimentation équilibrée.
Acides gras saturés
Compte tenu des effets cardiovasculaires chez l’adulte, il est nécessaire de limiter l’apport en
AGS à 8-12% de l’énergie total.
Il faudra voir les AGS de façon individuelles, les athérogènes d’un coté (C12, C14, C16) qui
vont entrainer une augmentation du LDL-CH et le C18 qui va devenir de l’acide oléique.
Acides gras à chaine courte
Ils sont présents en petite quantité dans le lait. Ils proviennent de la fermentation colique des
glucides non digérés au niveau du grêle. Ils ont un rôle dans la mise en place de la flore
bactérienne colique à bifidobactérie (nourrie au sein).
Acides gras conjugués
L’apport ne doit être limité car susceptible de favoriser les maladies cardiovasculaires.
Dans les préparations pour la diversification, la réglementation indique que l’apport en ces
acides gras ne doit pas être supérieure à 4% de la teneur totale en matière grasse.
Cholestérol
L’apport en cholestérol doit être inférieur à 300mg/24h.
La cholestérolémie varie en fonction de l’âge.
Conclusion
Durant les premières années de la vie, les besoins nutritionnels de l’enfant sont élevées, il sera
donc inutile de restreindre les apports lipidiques (assurés par le lait maternelle).
A partir de l’âge de 3 ans, il faudra limiter les apports en graisses saturées 8-12%.Les lipides
totaux seront limité à 35% de l’AET et le CH à 300mg/24h.
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Les glucides représentent 50-55% de la ration énergétique totale. Ils existent différents
glucides tel que : fructose, lactose par exemple qui sont apportés par le lait, les fruits, les
produits sucrés, les féculents.
Les glucides sont divisés en 2 groupes distincts, les glucides simples qui vont être utilisé
rapidement par l’organisme et les glucides complexes qui seront utilisé plus tard par
l’organisme. Ceux ci seront stockés et utilisés lors d’un effort physique (principal source de
réserve énergétique). Le cerveau est un organe gluco dépendant.
Les fibres font partie de cette catégorie de nutriments.
Les glucides simples apportés par les produits laitiers, les boissons sucrées ainsi que le sucre
et ses dérivés. Une consommation trop importante de glucides simples pourrait être à l’origine
de surpoids chez les enfants. Ce type d’alimentation est à mettre en relation avec une
alimentation moins bien équilibré. En cas de mauvaise hygiène buccaux dentaire risque de
carries.
Les glucides complexes : un apport suffisant en glucides complexes permettrait de diminuer la
consommation en lipides et réduirait les risques d’obésité et de surpoids.
Une consommation suffisante en fibres va éviter les épisodes de constipation chez l’enfant.
Aliments riche en fibre : céréales complètes, fruits, légumes.
Lactose
Présent dans le lait et les produits laitiers, il constitue une source d’énergie importante pour
les enfants. Avec l’âge, la consommation de lactose diminue fortement.
La tolérance du lactose est du à la présence de lactase dans la bordure en brosse des
entérocytes. Le nourrisson sain possède une grande quantité de lactase qui va être moins
importante avec le temps. La quantité de lactase est en relation direct avec la quantité de lait
ingéré. Plus une personne aura l’habitude de consommer du lait, plus son activité lactasique
sera importante et meilleur sera sa digestion.
Il est important de savoir que les produits lactés fermentés hydrolysés sont beaucoup mieux
supportés que le lait.
Fructose
Le fructose est le sucre le plus représenté dans les fruits. Il n’est pas essentiel comme
nutriment et sa carence n’existe pas.
Conclusion
Pour les enfants les apports en glucides doivent être compris entre 45-50% de l’énergie totale.
Ils sont apportés en quantité suffisante dans le cadre d’une alimentation équilibré. Il est
cependant important de contrôler l’apport en sucre rapide (produit sucré, sucre).
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