Les lipides se divisent en plusieurs catégories :
Acides gras polyinsaturés et acides gras essentiels
Le cerveau, la moelle épinière, les nerfs périphériques, et les organes sensoriels sont riches en
AGPI.
La phase de développement et de maturation se fait pendant la grossesse et après la naissance.
Les enfants jusqu’à 4 mois ainsi que le fœtus sont incapable de synthétiser les AGPI, ils
doivent donc être apporté par l’alimentation. A partir du 5ème mois, ils peuvent les synthétiser
à partir des précurseurs. Ses précurseurs (acide linoléique et acide alpha linolénique) doivent
être apportés par l’alimentation comme pour l’adulte.
Apports conseillés en AGPI chez l’enfant : (AET apport énergétique total)
Du sevrage à l’âge de 2 ans : Acide linoléique AL 2-5% de l’AET
Acide alpha linolénique AAL 0,4-1% de l’AET
Enfant à partir de 3 ans : AL 2-5% de l’AET
Acides gras mono-insaturés
L’AGMI le plus représenté dans l’alimentation est l’Acide oléique présent dans le lactose du
lait.
Il est impliqué dans le développement cérébral et plus particulièrement la myélinisation.
Cet apport est peu contrôlé car il s’intègre à une alimentation équilibrée.
Acides gras saturés
Compte tenu des effets cardiovasculaires chez l’adulte, il est nécessaire de limiter l’apport en
AGS à 8-12% de l’énergie total.
Il faudra voir les AGS de façon individuelles, les athérogènes d’un coté (C12, C14, C16) qui
vont entrainer une augmentation du LDL-CH et le C18 qui va devenir de l’acide oléique.
Acides gras à chaine courte
Ils sont présents en petite quantité dans le lait. Ils proviennent de la fermentation colique des
glucides non digérés au niveau du grêle. Ils ont un rôle dans la mise en place de la flore
bactérienne colique à bifidobactérie (nourrie au sein).
Acides gras conjugués
L’apport ne doit être limité car susceptible de favoriser les maladies cardiovasculaires.
Dans les préparations pour la diversification, la réglementation indique que l’apport en ces
acides gras ne doit pas être supérieure à 4% de la teneur totale en matière grasse.
Cholestérol
L’apport en cholestérol doit être inférieur à 300mg/24h.
La cholestérolémie varie en fonction de l’âge.
Conclusion
Durant les premières années de la vie, les besoins nutritionnels de l’enfant sont élevées, il sera
donc inutile de restreindre les apports lipidiques (assurés par le lait maternelle).
A partir de l’âge de 3 ans, il faudra limiter les apports en graisses saturées 8-12%.Les lipides
totaux seront limité à 35% de l’AET et le CH à 300mg/24h.