Les recherches de l’institut MIND s’orientent vers l’analyse chromatographique du sang du cordon
ombilical. On a trouvé 4 protéines qui peuvent identifier l’autisme de l’enfant ou/et le retard mental, et
une infirmité motrice : voie vers la mise au point de « biomarqueurs » à la naissance ?
L’injection de sang de mères autistes à une femelle singe en gestation provoque la transmission de
comportements répétitifs et une socialisation altérée.
Après un éloge des thérapies comportementales :comme l’ ABA et une revue des traitements : + ou-
controversés, le MIND expérimente des traitements biomédicaux variés . On ratisse large !
Dr Philippe Lebar : Etude de l’apport vasculaire cérébral dans le cadre de l’autisme
En faisant appel à 3 techniques d’imagerie, on étudie les variations du « pouls cérébral » et sa
synchronie avec le rythme cardiaque au niveau 3 du ventricule. On constate une oxygénation
déficitaire des zones profondes du cerveau des autistes. Cela autorise des traitements qui font leurs
preuves au niveau du langage, du comportement et de l’attention.
Dr Steve Edlson : L’Autism Research Institute (ARI) et la démarche Defeat Autism Now (DAN)
Après évocation de la genèse de son institut et de son fondateur, présentation des stratégies de
communication dont les outils semblent multiples et dirigés tous azimuts. Cela concerne en particulier
les interactions entre génétique et environnement : effets des virus, pesticides, métaux lourds, Wi Fi
sur le fœtus, son système nerveux, immunitaire, les mécanismes gastro-intestinaux, le
métabolisme...en relation avec la santé, la cognition, le comportement dans un esprit pragmatique
(« donner ce qui soigne », « supprimer ce qui rend malade », « traiter les problèmes sous-jacents ») !
Invitation à consulter: www.ARIwebcast.com
Le programme DAN :élaboré par des groupes de réflexion, des séminaires, présenté dans le livre
« Effective Biomedical Treatment », préconise la collaboration avec les parents, constitue des réseaux
aux USA et à l’échelle mondiale, suscite des forums de discussion sur Yahoo, diffuse un bulletin
trimestriel gratuit. Diffusion également de « check- list » sur les effets des traitements et de
questionnaires…
Sites : www.autism;tv avec beaucoup de videos
www.autism.jobs pour aider les autistes à trouver un emploi
www. autism.com avec articles en français et 150 videos.
Gianfranco Valent, parent : les protocoles d’expertise collective, un élément clé pour la
compréhension de l’autisme et pour la recherche.
L’autisme est soumis à différents prismes : parents, professionnels,
chercheurs, personnes autistes, pouvoirs publics, associations.
Chacun apporte sa cohérence au puzzle. Il en résulte un effet de
brouillage intense car dans la profusion de textes sur le net se
glissent des dossiers « pourris » sur des sujets polémiques comme
les régimes alimentaires, sans parler des mono expertises non
contrôlables sur la caséine, le mercure par exemple
Ce n’est pas propre à l’autisme car la production de données circule
plus vite que leur interprétation : thème développé dans un article
de la revue « la Recherche », n° 367 – septembre 2003.
Quelle stratégie pour contrer cette inflation dangereuse et
mystificatrice ? Quelles instances ?La « Cochrane Collabortion »,
réseau international mais on relève des contradictions dans leurs
avis.
Des « experts » mais avec quelles conditions ? quelles exigences ? nombre, durée, lieux,
méthodes, objectifs et moyens, conflits d’intérêts…Importance de la composition du groupe :
dans le cas de l’autisme, participation des parents jugée indispensable à côté des experts.
La composition à ce titre de l’ARAPI paraît exemplaire. Le comité scientifique du 8è Congrès
d’Autisme Europe à Oslo l’est moins (12 psychiatres, 7 psychologues, 2 parents, 2 directeurs de
centres de recherche et 2 spécialistes de Santé mentale). Mêmes réserves pour des groupes
d’experts anglais. En France, cas de l’AFSSA, de l’INSERM sur des sujets sensibles comme