L`épilepsie est une affection neurologique qui est

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Tanguy DEMARET
Maïté DRAYE
Lucas NEIRYNCK
Denis WENIN
L’épilepsie :
1) La table des matières :
L’essence :
a) Qu’est-ce que l’épilepsie ?
b) Quelles sont les différentes sortes d’épilepsie ?
c) Comment diagnostiquer l’épilepsie ?
d) Quelles peuvent être les complications de l’épilepsie ?
e) Qu’est-ce que l’état de mal épileptique ?
Les causes :
a) Quelles sont les causes de l’épilepsie ?
La vie d’un épileptique
a) Un épileptique peut-il conduire ?
b) Comment se passe la scolarité d’un épileptique ?
c) Qu’en est-il de sa vie professionnelle ?
d) Et de leur vie privée ?
e) Quel rapport a un épileptique avec la télévision ?
f) Et avec l’ordinateur ?
g) Quelle impact ont les jeux-video sur un épileptique ?
h) Les épileptiques peuvent-ils avoir des enfants ?
i) Les épileptiques peuvent-ils boire de l’alcool ?
j) Les épileptiques sont-ils moins intelligents ?
Les traitements :
a) Quels sont les différents traitements de l’épilepsie ?
b) Comment fonctionnent les anti-épileptiques ?
c) Quels sont les effets secondaires des traitements antiépileptiques ?
Le Lexique :
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2) L’essence :
a) Qu’est-ce que l’épilepsie ?
L'épilepsie est une affection neurologique qui est le symptôme d'une hyperactivité
cérébrale paroxystique pouvant se manifester par des convulsions ou une perte de
conscience, voire par des hallucinations (visuelles et/ou auditives), avec ou sans
convulsions, mais ce n'est pas une maladie mentale, contrairement à l'image qu'on
peut avoir des malades.
C’est l'affection neurologique la plus fréquente (0,5 % à 0,7 %) après la migraine et
concerne, en France près de 1 % de la population. L'épilepsie dans ses différentes
formes touche près de 50 millions de personnes dans le monde, nourrissons,
enfants, adolescents et adultes confondus.
L'épilepsie est une maladie neurologique causée par un dysfonctionnement passager
du cerveau ; certains disent qu'il « court-circuite ». Lors d'une crise d'épilepsie, les
neurones produisent soudainement une décharge électrique anormale dans certaines
zones cérébrales.
Normalement, l'épilepsie n'altère pas les capacités intellectuelles. Cependant, si les
crises surviennent sur des enfants en bas âge, donc sur un jeune cerveau non
mature et donc plus sensible, les crises peuvent finir par générer un
dysfonctionnement cérébral léger. Des études ont montré que 20 % des enfants
épileptiques présentaient un retard léger dans divers apprentissages, notamment la
lecture.
Tout le monde peut être concerné par une première crise d'épilepsie, mais dans la
moitié des cas il n'y en aura plus jamais d'autres. On ne parlera donc d'épilepsie que
si les crises se répètent.
Chez les enfants, l'épilepsie disparaît à l'adolescence, dans 6 cas sur 10, lorsque les
circuits neuronaux ont fini leur développement. Dans deux autres cas sur 10, les
médicaments peuvent être supprimés après plusieurs années de traitement sans
crise.
b) Quelles sont les différentes sortes d’épilepsie ?
1) Les crises d'épilepsie généralisées :
- Epilepsie tonico-clonique, ou « Grand mal »
Elle représente la forme la plus spectaculaire d'épilepsie. Le patient perd
brutalement connaissance et son organisme présente des manifestations évoluant en
trois phases :
* phase tonique : raidissement, contraction de l'ensemble des muscles des
membres, du tronc et du visage dont les muscles oculomoteurs et masticateurs
* phase clonique : convulsions, contractions désordonnées des mêmes muscles
* récupération : phase d'inconscience (coma durant quelques minutes à
quelques heures), caractérisée par une respiration bruyante due à l'encombrement
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bronchique. Cette phase est une phase de relaxation intense durant laquelle on note
une perte des urines.
Le retour à la conscience est progressif, il existe souvent une confusion postcritique et l'absence de souvenir de la crise.
- Absence, ou « Petit mal »
Les absences représentent une forme fréquente d'épilepsie et concerne quasiment
exclusivement les enfants (jusqu'à la puberté). Elles se manifestent par une perte
brusque du contact avec regard vitreux, des phénomènes toniques (raidissement du
tronc), cloniques (clignement des paupières, spasmes de la face), ou végétatifs
(perte d'urines, hypersalivation). Dans les absences typiques, la perte de conscience
et le retour à la conscience sont brutaux, l'absence durant quelques secondes. Les
absences peuvent se répéter 10 à 100 fois par jour en l'absence de traitement.
2) Les crises d'épilepsie partielles :
La symptomatologie est extrêmement polymorphe : le foyer épileptique est
circonscrit à une zone limitée du cerveau, et suivant la zone touchée on observe :
* des hallucinations sensorielles (visuelles, auditives, gustatives,
vertigineuses)
* une paralysie des muscles d'un membre
* des troubles de la sensibilité (engourdissement)
* des troubles d'apparence psychiatrique tel une
- dysphasie
- dysmnésie
- angoisses
* des troubles du système nerveux végétatif (portion du système nerveux qui
fonctionne d'une façon indépendante de la volonté):
- vomissements, diarrhées, indigestion, hypersalivation.
Dans certains cas, les crises partielles peuvent se généraliser (tonico-cloniques)
dans un second temps par extension à tout l'encéphale de la crise épileptique.
c) Comment diagnostiquer l’épilepsie ?
Dans le cadre du bilan préopératoire, une batterie d'examens est effectuée pour
tenter de déterminer, le plus précisément possible, la zone cérébrale responsable
du déclenchement des crises d'épilepsie. Cette batterie d'examens comporte des
données cliniques, des données anatomiques et enfin des données
électrophysiologiques. Lorsque l'ensemble de ces examens converge vers un
diagnostic concordant, une opération peut être envisagée, mais cela se produit dans
une infime partie des cas.
1) Données cliniques :
Elles sont les premières informations recueillies lorsqu'un patient se présente pour
un diagnostic de son épilepsie. Elles regroupent les résultats d'un ensemble de tests
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et de questions permettant de rapidement donner des pistes sur le type d'épilepsie
ou au moins de privilégier certains axes de recherche des causes de la maladie. On
peut distinguer 4 catégories :
- L'historique de la maladie du patient : le neurologue essaie, en interrogeant
le patient et sa famille, de déterminer les origines éventuelles de la maladie (âge
d'apparition des premiers symptômes, chutes, traumatismes crâniens, antécédents
familiaux, etc.)
- La sémiologie d'une crise type : le patient et son entourage tentent de
décrire le déroulement des crises (spasmes, absences, chutes, convulsions, etc.). La
manière dont se déroulent les crises permet dans bien des cas de préciser de la
localisation du foyer épileptogène
- L'examen neurologique : il consiste en une batterie de tests qui servent à
déterminer les déficits éventuels dans les fonctions neurologiques du patient. Les
fonctions testées sont principalement les fonctions motrices et sensorielles,
- L'examen neuropsychologique : celui-ci est indissociable de l'examen
neurologique. Il est axé sur le test des fonctions supérieures (langage, capacités
visuelles et spatiales, fonctions exécutives et principalement mémoire). Des déficits
dans l'une ou l'autre de ces fonctions permettent d'émettre un diagnostic quant à
la zone hémisphérique dans laquelle se situe le siège des crises.
2) Données anatomiques et fonctionnelles :
Les données anatomiques permettent de mettre en évidence l'existence ou non de
structures cérébrales endommagées et donc de connaître le foyer lésionnel
susceptible de générer les crises d'épilepsie. Ces données sont enregistrées grâce à
plusieurs modalités d'imagerie cérébrale telles que les scanners ou encore les
Imageries par Résonance Magnétique (IRM).
c) Données électrophysiologiques :
L'enregistrement des données électroencéphalographiques est l'unique moyen de
directement mettre en évidence l'activité épileptique. En effet, l'EEG
(électroencéphalogramme) permet d'enregistrer de manière directe l'activité
électrique produite au niveau le plus élémentaire par les neurones. Contrairement
aux autres techniques d'enregistrement, l'EEG fournit des informations en temps
réel et avec une excellente résolution temporelle de l'ordre de la milliseconde. Cet
examen est incontournable pour le diagnostic et la classification des épilepsies.
d) Quelles peuvent être les complications de l’épilepsie ?
La répétition des crises d'épilepsie entraîne l'apparition de lésions cérébrales. Ces
lésions prédominent dans les régions cérébrales à l'origine des crises. Elles sont
susceptibles par la suite d'être à l'origine de nouvelles crises, on dit que la maladie
s'auto-aggrave.
De plus, les crises d’épilepsie tonico-cloniques provoquent de grandes secousses
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musculaires chez un sujet inconscient. Donc il existe un risque de blessure (chute,
luxation de l'épaule, traumatisme divers) et de morsure de langue.
e) Qu’est-ce que l’état de mal épileptique ?
L'état de mal épileptique est la complication médicale la plus redoutée de
l'épilepsie. Elle est définie par une crise épileptique de durée anormalement longue
(plus de 30 minutes), ou par la survenue de crises si rapprochées que le malade n'a
pas le temps de recouvrer ses esprits entre deux crises. L'état de mal épileptique
doit faire rechercher une cause déclenchante : arrêt du traitement, trop grande
prise d'alcool, prise de médicaments contre-indiqués, infection, etc.
Dans le cas d'un état de mal par crises tonico-cloniques, la durée de la crise fait
craindre :
- Une insuffisance respiratoire par encombrement bronchique
- Des troubles circulatoires
- Des séquelles neurologiques et intellectuelles définitives
L'état de mal peut aussi se produire dans le cadre du petit mal : on retrouve alors
un état confusionnel prolongé, associé à des manifestations cloniques du visage très
évocatrices.
Dans les cas extrêmes, l'état de mal épileptique peut conduire à la mort du patient,
par anoxie cérébrale.
3) Les causes :
a) Quelles sont les causes de l’épilepsie ?
Les causes de l'épilepsie sont très nombreuses, tout le monde peut être concerné
par l'apparition d'une crise d'épilepsie sans pour autant être épileptique. Certaines
affections diminuent la résistance à lutter contre la propagation de la décharge
électrique dans le cerveau. On dit qu'il y a une baisse du seuil épileptogène
responsable de la crise d'épilepsie.
S’il s’agit d’une épilepsie organique (causée par le mauvais fonctionnement d'un
organe, ici des neurones) ces affections sont :
* L’hypoglycémie (taux anormalement bas de glucose dans le sang)
* L’alcoolisme
* Le surdosage en médicaments (théophylline : utilisé pour traiter les
symptômes de l'asthme bronchique et certaines maladies respiratoires)
* Le fait d’avoir subit un accident vasculaire cérébral (coupure de l'apport en
sang au cerveau à cause d'une hémorragie cérébrale par exemple)
* Le fait d’avoir subit un traumatisme (choc) crânien
* La fait d’avoir (eu) une ou plusieurs tumeurs cérébrales
S’il s’agit d’une épilepsie cryptogénétique, on suppose qu'une cause organique existe,
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mais on ne peut pas encore la mettre en évidence.
Il faut bien comprendre que la provocation, sous contrôle médical, d'une crise
convulsive épileptique chez un individu est facile, et que toutes convulsions ne sont
pas dues à une maladie épileptique mais au franchissement de ce seuil épileptogène.
Les maladies épileptiques n'étant que des affections ayant pour conséquence la
baisse de ce seuil à un niveau anormalement bas et donc facilement franchissable
lors de petites provocations rencontrées dans la vie de tous les jours (jeûne, alcool,
fatigue, etc.).
4) La vie d’un épileptique :
a) Un épileptique peut-il conduire ?
La conduite a longtemps été interdite aux patients souffrant d'épilepsie. Depuis
quelque temps, grâce aux progrès thérapeutiques et à une meilleure maîtrise des
crises, il est possible pour les épileptiques d'obtenir le permis de conduire.
En dehors de quelques cas particuliers, le risque d'accident n'est pas plus élevé
chez les épileptiques que chez les personnes « normales » à condition de respecter
quelques conditions :
Le patient épileptique doit :
- Ne pas avoir fait de crise depuis un laps de temps significatif (plusieurs
années)
- Ne pas avoir présenté trop de périodes critiques intenses et/ou
rapprochées
- Suivre un traitement qui ne réduit pas les capacités de concentration et de
vigilance
- Avoir subi récemment ou subir à l'occasion de la demande un contrôle
électro-encéphalogramme normal
b) Comment se passe la scolarité d’un épileptique ?
L’enfant épileptique doit être, dès son plus jeune âge, mis dans un enseignement
traditionnel. Ainsi il sera en contact avec d’autres élèves et s’ouvrira à la vie sociale.
Cette scolarité doit être bien prise en charge car elle amènera une vie
professionnelle future réussie.
c) Qu’en est-il de sa vie professionnelle ?
La majorité des personnes épileptiques qui travaillent occupent un statut inférieur à
leur compétence au sein de la société. Ou bien, les épileptiques cachent leur maladie
à leur employeur. Dans ce cas ils sont pris comme des employés tout à fait normaux.
d) Et de leur vie privée ?
Aujourd’hui, les épileptiques ont une vie privée tout à fait normale. Mais ce ne fût
pas toujours le cas. En effet, dans les années 70, au Royaume Uni, les épileptiques
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n’étaient pas en droit de se marier. Au USA, à la même période, l’accès leur était
interdit dans les restaurants, les théâtres et autres endroits publics.
e) Quel rapport a un épileptique avec la télévision ?
Le fait de regarder la télévision peut engendrer des crises chez les épileptiques. En
effet la rapide succession d'images reçues par la télé peut emballer le cerveau au
point de déclencher une crise chez une personne souffrant d'épilepsie.
f) Et avec l’ordinateur ?
Travailler sur un ordinateur de façon normale ne déclenchera pas de crise.
Contrairement à la télé, les images se succèdent à un rythme trop lent pour
provoquer une réaction du cerveau.
g) Quelle impact ont les jeux-video sur un épileptique ?
La combinaison d'excitations et de flashs que provoquent les jeux-video peut
déclencher une crise comme pour la télévision. Pour éviter les crises, il est
nécessaire d'utiliser des écrans ou des télévisions avec une fréquence au moins
égale à 100 Hz, ou des écrans à cristaux liquides.
h) Les épileptiques peuvent-ils avoir des enfants ?
Les gens souffrant d'épilepsie peuvent avoir des enfants. Dans la plupart des cas,
tout ira bien et l'enfant sera en bonne santé. Cependant, en raison de la possibilité
de crises pendant la grossesse et de l'usage de médicaments, le risque d'avoir un
enfant anormal est légèrement plus élevé que la normale. Il est possible de réduire
ce risque d'anormalité en prenant de l'acide folique au moment de la conception et
d'arrêter d'en prendre au bout de 2 mois de grossesse.
i) Les épileptiques peuvent-ils boire de l’alcool ?
Un petit verre de temps en temps ne fera pas de mal. Cependant, à partir d'un
certain âge, il faut se montrer beaucoup plus prudent.
j) Les épileptiques sont-ils moins intelligents ?
Dans leur grande majorité, les adolescents épileptiques sont dotés d’une intelligence
normale et peuvent fréquenter une école adaptée à leurs aptitudes et à leurs
intérêts en compagnie de leurs camarades. Cependant, la succession rapide de
crises, les effets secondaires des médicaments, des séjours prolongés à l’hôpital ou
des pressions psychosociales peuvent entraver leur faculté d’apprentissage et leur
niveau de performance scolaire.
De plus, il est toujours bon de pouvoir faire comme les autres, que ce soit à la
gymnastique ou au cours … Ce qui compte, c’est que les enseignants et les camarades
de classe soient au courant de la situation particulière d’une personne concernée, de
manière à pouvoir réagir correctement en cas de crise.
5) Les traitements :
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a) Quels sont les différents traitements de l’épilepsie ?
1) La monothérapie :
Le traitement débute toujours par une monothérapie. Le choix de cette
monothérapie dépend du type d’épilepsie, du profil d’activité et de la tolérance du
patient au médicament mais aussi du profil du patient.
2) La polythérapie :
Elle est utilisée lorsque les crises sont résistantes à la monothérapie.
3) Le traitement chirurgical :
Il consiste à déconnecter les structures neurologiques à l’origine des crises
d’épilepsie. Donc il faut être sûr de l’origine anatomique de la maladie, que cette
origine est unique et que l’ablation de cette zone n’entraînera aucun déficit
neurologique ou cognitif inacceptable. S’il existe un handicap, il ne faudra pas non
plus qu’il soit plus important après l’intervention.
Le traitement chirurgical sera envisageable que si l’épilepsie n’est pas équilibrée par
un traitement bien conduit.
b) Comment fonctionnent les anti-épileptiques ?
Les médicaments anti-épileptiques modifient l’activité moléculaire des membranes
cellulaires et le fonctionnement de canaux qui font entrer les ions dans les cellules
nerveuses (l’ouverture et la fermeture de ces canaux sont responsables du flux
nerveux).
La crise d’épilepsie est due à un déséquilibre de la balance excitation-inhibition des
neurones. Si le système excitateur est essentiellement sous la dépendance du
glutamate, le système inhibiteur est, quant à lui, contrôlé par une substance, le
GABA. (gamma-aminobutyrique acide)
De fait, toutes les molécules qui augmentent l’activité GABA et diminuent celle du
glutamate possèdent des propriétés anti-épileptiques. En effet, l’inhibition va
permettre de diminuer l’activité des neurones - parant directement au problème
épileptique, dû à une surabondance de messages nerveux.
c) Quels sont les principaux effets secondaires des
traitements anti-épileptiques ?
Les effets secondaires des anti-épileptiques sont généralement faibles et
éphémères. Il s'agit essentiellement de maux de tête, de somnolence ou de fatigue.
Plus rarement, ces produits peuvent entraîner des effets secondaires plus sévères
tels que : anémie, perte de cheveux, éruptions cutanées, gorge irritée, problèmes de
foie ou problèmes rénaux. Ces effets secondaires peuvent être réduits en diminuant
les doses de médicaments. Cette adaptation des doses doit toujours être faite sous
le contrôle du médecin traitant de la personne atteinte d’épilepsie.
Les anticonvulsivants récents sont en général très sûrs, mais comportent tous des
effets secondaires. La gravité de ceux-ci dépend du type de médicament, de la dose
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et de la réaction de chaque patient. Des effets secondaires mineurs sont fréquents
au début d'une pharmacothérapie, mais une réaction allergique, telle une éruption
cutanée, constitue un état grave qui exige un changement immédiat de médicament.
6) Le Lexique :
Anémie : diminution du nombre de globules rouges dans le sang avec pour
conséquence pâleur et fatigue
Anoxie : diminution de la quantité d’oxygène que le sang distribue aux tissus
Clonique : caractérisé par des convulsions saccadées, brèves et répétées à court
intervalles
Convulsion : contraction violente, involontaire et saccadée des muscles
Dysmnésie : altération de la mémoire des faits récents ou des faits anciens
Dysphasie : trouble de l'expression ou de la compréhension du langage
Monothérapie : traitement d’une maladie ne comportant qu’un seul médicament
Paroxystique : durant la période d'une maladie où les symptômes sont les plus aigus
Polymorphe : plusieurs formes
Polythérapie : traitement d’une maladie comportant plusieurs médicaments
Séquelle : suites, complications plus ou moins tardives d’une maladie
Symptomatologie : étude des symptômes d’une maladie
Tonique : caractérisé par des contraction musculaires anormales
Sémiologie : étude des signes
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