Ce sont les 1ers indicateurs de l’infection du corps par une bactérie, un
virus, un champignon ou un protozoaire.
Les TLR possèdent de très nombreux ligands identifiés (on en découvre
de nouveaux chaque année).
Exemples :
TLR4 qui reconnait entre autres les LPS (lipopolysaccharides) très
présents chez les bactéries Gram (-)
TLR9 qui reconnait des séquences particulières de l’ADN (sites CpG),
notamment présentes dans l’ADN bactérien. Ce récepteur est impliqué
dans certaines maladies auto-immunes graves comme le lupus
érythémateux.
PAMPs et DAMPs
Les PAMPs sont des dérivés des pathogènes :
- ils sont caractéristiques des micro-organismes mais ils sont
absents des cellules de l’hôte
- ils sont communs à de nombreuses espèces de micro-organismes
pathogènes, ce qui compense le nombre limité de PRR par rapport
à l’énorme diversité des pathogènes
- Les molécules constituant les PAMPs sont indispensables pour le
fonctionnement des micro-organismes, ce qui limite l’apparition de
souches résistantes par mutation
Les DAMPs (Damaged-Associated Molecular Pattern) sont des produits
dérivés des cellules du soi en d’autres mots ce sont des auto-antigènes.
Ce sont des signaux de danger provenant de l’organisme et non du
pathogène.
La protéine HMGB1 (High Mobility Group B1 protein) fixant l’ADN est
considérée comme un adjuvant naturel du système immunitaire inné.
Elle est facilement détectable par la CPA et associée au signal de
danger déclenchant ainsi la réponse immunitaire. En effet elle est
sécrétée par les cellules mourant par nécrose (danger) et non par celles
mourant par apoptose.
Les récepteurs de la protéine HMGB1 sont RAGE, TLR2 et TLR4. Cette
protéine de danger pourra être utilisée comme marqueur de
l’inflammation dans des maladies comme la Sclérose en Plaque (SEP).