F.RODENBOURG, représentant le groupe interassociatif , lance le débat avec :
« on s’en fout, enfin un peu quand même »…
Il pointe bien que les associations accompagnent les gens, mais ne les prennent pas en charge.
Forcément à un moment ou un autre, on devient le perdu de vue de quelqu’un...
Il dénonce un problème d’organisation de soins :
- en cas de changement de médecin, les dossiers médicaux ne suivent pas toujours ;
- les dispositifs en cas de rendez-vous manqués ou absence de suivi anormalement
long ;
- manque d’informations des patients sur comment changer de médecins.
Mais il y a des choses que nous pouvons faire ensemble :
- un perdu de vue pour la médecine, n’est pas forcément perdu de vue pour les
associations ;
- capacité d’approche associative des personnes en rupture de soins
- présence associative dans les services médicaux : outil : utilisez-le
- recherche, surveillance, actions locales à mener…
A.CABIE va ensuite aborder : « La spécification des territoires français d’Amérique.
LA COMMISSION PSY de la SFLS s’est ensuite réunie, et ce, à plusieurs reprises au cours
de ces 2 jours, afin d’organiser la prochaine journée PSY-SFLS en juin 2009. Le thème choisi
est : « Psy et Somaticiens : une clinique partagée »
En session plénière ce jeudi 23, il a aussi été question de l’éducation thérapeutique des
patients infectés VIH : obstacles et réussites. Mais n’est-il pas dangereux de commencer à
parler « d’éducation à la vie affective et sexuelle » !!!
La journée du Vendredi 24 Octobre, débute par l’organisation des soins et l’expérience
d’autres pays européens : la Belgique et la Suisse.
J.F.BALAVOINE de Genève, décrit comment 60 % des patients sont bien suivis par des
médecins libéraux.
Nous assistons ensuite à une session parallèle sur le thème : »Comment diminuer l’impact de
la stigmatisation chez les patients vivant avec le VIH. Le point de vue de l’éthicien : Bertrand
LEBOUCHE est extrêmement intéressant lorsqu’il définit les concepts de stigmatisation, de
discrimination, de discrimination multiple. Il fait le parallèle entre stigmatisation et pouvoir,
et aborde la question très intéressante de la discrimination positive.
« La place des psychologues et psychiatres dans le soin », traitée en plénière, mais à l’heure
du déjeuner, mobilise peu de monde, malgré la présence de D.LACOSTE qui ouvre la session
par : « les psychologues et psychiatres ne doivent pas disparaître. Il faut continuer à se battre.
Nous vous aiderons »
C. CHARMASSON, Psychiatre, Responsable du Comité Sida Sexualité Prévention de
l’hôpital Ville-Evrard, et responsable de la Commission-psy de la SFLS, pointe que la place
des psys est une question récurrente depuis 1980. Elle insiste sur la collaboration qui s’impose
dans la clinique du patient, sur la nécessité de rompre avec l’individualisme médical ou
psychiatrique. Il y a toujours une méconnaissance réciproque de nos mondes respectifs.