Cadre statégique pour la communication africaine sur le

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CADRE STRATEGIQUE POUR
LA COMMUNICATION AFRICAINE
SUR LE FSM DAKAR 2011
I- BACKGROUND.
La stratégie de communication vise en effet, sans doute, à rendre visible, en Afrique, l’évènement,
et à assurer une large participation d’africains à l’évènement.
Lors de la réunion du Conseil International du FSM à Mexico (5-7 Mai 2010), les membres du
Conseil du Forum Social Africain présents ont proposé l’organisation d’un atelier pour avancer
dans l’élaboration d’une stratégie de communication africaine sur le FSM Dakar 2011.
Le Secrétariat du FSA a demandé à l’un des membres de la Commission Communication du FSA
d’organiser cette réunion, et de proposer un draft à la discussion. L’Institut Panos Afrique de
l’Ouest, membre de la Commission Communication du FSA, mais aussi de la Commission
Communication du Comité Local (sénégalais) d’organisation, a accepté d’organiser, sur une base
bénévole, cette réunion, et a rédigé et circulé un draft pour une stratégie africaine de
communication.
Ce draft a été discuté, amendé, complété et adopté, lors de l’atelier tenu le dimanche 25-7-2010 à
Dakar.
Près d’une trentaine de personnes ont assisté à cette réunion : a) des membres de la Com-Com du
FSA appartenant à différentes régions africaines (Niger, Zambie, Tanzanie, Maroc, etc…) ; b) des
membres de la Com-Com du Comité Local ; c) des journalistes représentant des réseaux de
journalistes africains (FAIR, RDNA – ex HANA, etc…) ; d) des membres du Comité Local
d’organisation appartenant à d’autres commissions. L’après-midi, ouverte aux membres de la
Commission Communication du FSM, a été consacrée à l’articulation de la stratégie africaine de
communication avec la stratégie mondiale de communication du FSM. Un rapport en français de
cette réunion est disponible, et sera circulé sur les sites du FSA et du FSM, avec sa version en
anglais.
Le Conseil du Forum Social Africain, réuni le 26-7-2010, a à son tour discuté cette stratégie de
communication élargie. Il l’a amendé et enrichi, et adopté.
La stratégie présentée au Conseil International du FSM, lors de la réunion du 29-7-2010, reprend
différents amendements et propositions additionnelles formulés dans les groupes de travail et les
plénières de la réunion du Conseil International tenus les 27-28-29 Juillet 2010.
II- LES CARACTERISTIQUES DE LA STRATEGIE DE COMMUNICATION.
1. Communiquer non seulement sur l’évènement (Dakar 2011) et sur les processus.
En effet, la stratégie de communication vise sans doute à :
 Informer (grand public, mouvements sociaux) sur l’évènement.
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 Assurer une participation d’un grand nombre de citoyens et mouvements sociaux africains à
l’évènement.
Mais elle vise tout autant à saisir l’occasion que représente la tenue du FSM 2011, en Afrique, à
Dakar, pour :
 Informer sur et débattre des questions mondiales qui affectent l’Afrique :
 Rendre visible les réponses et résistances citoyennes africaines à la crise mondiale.
 Amplifier les voix des groupes affectés par la mondialisation, en tant que victimes et en tant
que résistants.
2. Communiquer non seulement pendant le forum, mais avant le forum.
La stratégie de communication constitue un processus qui culmine au moment de l’évènement.
3. Communiquer au moyen de différentes formes et techniques.
 Communication médiatique (médiatisée par les « médias traditionnels »).
 Communication physique.
 Communication à distance, utilisant les TIC, en particulier celles qui sont appropriables, ou
combinables, localement.
La stratégie de communication englobe une « stratégie média », mais ne s’y limite pas.
4. Communiquer aux échelles locale, nationale et régionale.
Il s’agit de permettre à la fois une communication locale (condition d’une participation et d’une
appropriation populaire), et soutenir une dynamique de communication continentale, qui inclut
d’autres régions que l’Afrique de l’Ouest, et d’autres pays que le Sénégal.
III- LES BUTS DE LA STRATEGIE.
 L’information :
- Sur les thèmes.
- Sur les acteurs.
- Sur l’évènement en tant que tel.
 La mobilisation : Inclure les mouvements sociaux dans le débat sur les enjeux de la
mondialisation, sur les valeurs défendues par le FSM.
 La participation : - A l’évènement FSM.
- Aux débats.
 L’expansion :
La stratégie vise le ralliement des mouvements sociaux au FSM en tant
qu’espace construit et moment structuré.
IV- LES PRIORITES.
a) « Cibles » :
 Les communautés et des groupes exclus des débats publics, souvent inaudibles et invisibles.
En particulier :
- Ceux qui appartiennent aux « Suds du Sud ». Ceux qui sont des victimes de choix d’une
reconfiguration géopolitique dont ils ne tirent pas les bénéfices.
- Les Femmes [Particulièrement exclues et discriminées ?]
- Les Jeunes [L’occasion d’une interrogation sur les valeurs, et « l’égalité » en dépit des
différences « d’âge »].
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 Le grand public africain (faire connaître les enjeux communs, les résistances souvent dispersées
à une mondialisation dont l’Afrique n’est pas gagnante) ; et international : corriger l’image d’une
Afrique victime et résignée.
 Une région africaine encore peu présente dans le FSM, mais au cœur de certains enjeux
géostratégiques mondiaux, l’Afrique Centrale, doit monter à bord, et faire l’objet d’une attention
nouvelle et particulière dans les actions de communication pour la communication.
b) Thèmes :
Les thèmes (« axes ») du FSM 2011. La perspective ? Comment les nouvelles dynamiques de la
mondialisation et les déplacements géopolitiques (émergence de certains pays du Sud) ne réalisent
pas nécessairement et même accroissent la marginalisation de certains groupes et les inégalités
sociales. (Ex : L’appropriation des terres ; l’exploitation des ressources minières par des
compagnies du Sud ; les nouveaux partenariats commerciaux de l’Afrique (Chine, etc…) ; le droit à
la libre circulation des personnes quand les déplacements à l’intérieur de l’Afrique, ou entre pays du
Sud s’intensifient), etc…
c) Langues :
- Inclure une nouvelle langue dans la communication régionale : l’Arabe
(Reflet du développement des FS au Maghreb et en particulier au Maroc).
- Utiliser les langues « locales ». Avec là aussi, des priorités :
 Une priorité aux langues africaines de circulation régionale (Ex : Swahili). Et surtout aux
langues parlées dans l’espace Afrique de l’Ouest, et au Sénégal (Puular/Fulani, parlé dans une
dizaine de pays ; Malinké/Bambara parlé dans une demi-douzaine de pays).
 Une priorité donnée aux langues parlées au Sénégal, lieu du FSM 2011 : le Wolof, le Diola, et
les langues de circulation régionale parlées au Sénégal.
 Une combinaison des langues internationales et des langues nationales à travers la production
médiatique. (Des articles ou programmes radio en français, anglais, arabe, utilisables comme
supports à des débats dans les langues locales).
d) Moyens de communication : 2 en priorité.
- Les radios locales (plusieurs milliers en Afrique).
- Les TIC :
a) Internet (portails et sites web) comme moyen d’échange et sources d’information.
b) Le mobile qui est devenu une technologie de communication populaire. (Plus de 50% de la
population sénégalaise utilise le mobile. Le mobile est utilisé dans de nombreux pays comme
moyen de mobilisation (comme un simple appel à une manifestation), mais aussi comme moyen
d’expression et de veille citoyenne (Ex : les élections au Kenya).
V- 5 OBJECTIFS.
1. Faciliter la mobilisation des mouvements sociaux, leur expression et l’amplification de leurs
voix dans les médias avant le FSM 2011.
Quatre ACTIONS sont ici proposées.
1.1 Action dans la Presse Ecrite, les radios, audiovisuel.
=> Des campagnes d’information dans les journaux de différents pays, dans :
 Les langues internationales (Français, Anglais, Arabe, Portugais ?).
 Pendant la période avant le FSM : de 1 à 3 mois.
 Des équipes de journalistes multilingues et multirégionales.
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 Une production soutenue et un capital d’articles produits pendant la campagne (150 au
minimum).
=> Un site web : Flamme d’Afrique, organe historique mis à la disposition du FSA et des FSM
depuis 2003.
=> Un bulletin mensuel : Flamme d’Afrique qui diffuse une sélection régulière des articles
produits pendant la campagne.
=> La reprise des articles dans des médias mainstream africains (et internationaux)
=> Des liens avec d’autres sites d’information, régionaux (pays Arabes : Ex : le site du FSM Maghrébin ;
Amérique Latine : Ex : Ciranda).
[Pour plus de détails, se référer au Draft de la Stratégie de Communication africaine qui a servi de
base à la discussion].
1.2 Des campagnes d’information radio.
 Dans les langues internationales indiquées plus haut. Mais aussi dans les langues de circulation
régionale régionales, ainsi que dans deux autres langues au moins parlées au Sénégal.
 Pendant la période pré-Forum (1 à 3 mois avant).
 Des équipes de journalistes multirégionales et multilangues.
 Une production soutenue : 200 programmes.
→ Des PAD (« Prêts A Diffuser » de 10 mn environ).
→ Un capital de programmes radio (200 minimum).
→ Un site web : Flamme d’Afrique audio.
→ Des liens avec d’autres sites.
[Pour plus de détails, se référer au Draft de la Stratégie de Communication africaine].
PLUS : Ces campagnes incluront autant que possible la couverture de certains évènements pré-Forum
(Ex : les Caravanes).
1.3 Des campagnes de débats et d’expression des mouvements sociaux dans les radios locales.
- Utilisation des PAD en langues internationales par les radios, comme base et documents
possibles pour les débats.
- Débats dans les radios en langues nationales, et incluant les mouvements sociaux.
- Disponibilité de ces débats sur le(les) sites web, en particulier Flamme d’Afrique.
1.4 Actions dans l’(audio)visuel.
 Réalisation d’une vidéo.
Une vidéo sera réalisée. Cette vidéo sera réalisée au Sénégal. Elle illustrera les différentes facettes
de l’impact de la mondialisation néo-libérale (accaparement des terres et des ressources minières ;
migrations ; concurrence commerciale déloyale ; dégradation de l’environnement) et des
complicités et intérêts locaux qui la rendent possible. Elle sera réalisée dans différentes régions du
Sénégal, chacune d’entre elles emblématiques de questions qui sont des questions partagées, en
Afrique et dans bien d’autres régions du monde. Une perspective « Femmes » pourrait être donnée à
la vidéo.
 Placement dans les TV mainstream des produits (y compris films existants réalisés sur ou à
l’occasion de précédents Fora Sociaux).
Des télévisions indépendantes, privées ou communautaires, ont émergé dans de différents pays (y
compris, au Sénégal pour les premières). Ces télévisions sont souvent à la recherche de contenus.
 Participation africaine à FSM-TV ?
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FSM-TV n’a pas encore diffusé de contenus réalisés par les africains eux-mêmes. La conversation
devra s’engager sur une implication des africains, en termes de diffusion comme de production (Ex : la
participation de journalistes des TV privées sénégalaises ; la diffusion – voire co-production – de
programmes de FSM-TV par des télévisions africaines, sénégalaises ou régionales [Africables],
privées ou communautaires).
2. Utiliser les moyens de communication directe et à distance pour mobiliser les mouvements
sociaux avant le FSM 2011 sur les thèmes du FSM 2011et sur l’évènement.
Trois ACTIONS sont proposées :
2.1 L’exposition africaine « DAKAR OFF / DAKAR IN »
Débats via Skype, ou via une technologie « libre » similaire. « Dakar In / Dakar Off » s’inspire de
l’expérience réalisée lors du Forum Social Mexicain en Mai 2010 à Mexico, et peut contribuer à
Dakar expanded.
Sur des thèmes et entre différents acteurs et différentes régions :
a) Entre les régions du Sénégal.
b) Entre les différents mouvements sociaux du continent sur des thèmes communs. (Ex : les
femmes du Sénégal et de Tanzanie, sur le Code de la Famille).
c) Entre les différents mouvements sociaux africains et ceux du reste du monde. Un accent
particulier sera mis sur les échanges entre les mouvements sociaux africains et ceux issus de la
migration et de la diaspora.
 Les Commissions Communication devraient organiser non pas la coordination de ces
activités, mais leur visibilité.
 L’articulation de ces échanges avec « Dakar étendu » devra aussi être organisée.
2.2 L’utilisation du mobile.
a) Pour assurer un partage d’informations entre mouvements sociaux, et la remontée de ces
contenus. Des « clips vidéo », des photos peuvent être échangées. (A l’exemple de ce que font déjà
certaines associations de femmes sénégalaises).
b) Pour l’information institutionnelle des mouvements sociaux.
c) Envoyer des messages contextualisés. (Ex : lors de la Journée Globale ; lors du passage des
caravanes à certaines étapes).
3. Assurer une couverture médiatique régionale, d’un point de vue africain, de l’évènement FSM.
Cinq ACTIONS ont été proposées :
3.1 Couverture écrite du FSM 11 par des journalistes africains de presse écrite : Flamme d’Afrique.
Flamme d’Afrique constituera à nouveau le support mis à la disposition des participants du FSM
2011 depuis 2003.
 Pendant les 5 jours du FSM 2011 à Dakar.
 Réalisé dans les langues internationales.
 Assuré par une équipe multilingue de journaliste.
 Des journalistes issus de la diaspora (Amériques Latine et du Nord) sont invités à participer à
l’équipe rédactionnelle.
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 Version papier.
- Diffusée à Dakar (Campus, hôtels).
- Si possible : des articles / un supplément diffusé dans un journal de la place.
 Version en ligne.
Accessibles sur différents sites (Site Flamme d’Afrique de l’IPAO, ENDA, FSA, etc…).
 Bulletin.
Adressé à une mailing list de médias et d’organisations. (A Naïrobi, le bulletin « African
Beats »).
 Des synergies seront recherchées avec d’autres publications, en particulier IPS qui publie « Terra
Viva ».
3.2 Couverture radio du FSM 11 par des journalistes africains.
Flamme d’Afrique audio.
Il est lui aussi le support du FSA, mis en place depuis le FSM de Naïrobi, en 2007.
 Assuré par une équipe de journalistes multilingues et multirégionale ayant participé aux
campagnes (cf plus haut).
 Réalisé dans les langues internationales, plus une à trois langues de circulation régionale.
 Diffusé :
- En ligne.
- En partenariat avec des radios sénégalaises.
PLUS :
- L’installation d’une radio du FSM sur le site du FSM est également envisagée.
3.3 Créer le Centre de Presse.
Le montage d’un Centre de Presse, confié au Comité Local d’Organisation sera appuyé par les
organisations qui ont acquis l’expérience de ce montage lors de FSM précédents (Bélem, Naïrobi).
Le CESTI (Centre d’Etudes des Techniques de l’Information, l’Ecole régionale de Journalisme
situé sur le campus) a été proposé pour certaines activités des journalistes. Telle que la postproduction.
3.4 Embarquer les médias mainstream internationaux et africains.
a) Les médias internationaux.
 Quoi ?
Assurer une couverture de l’évènement par les médias mainstream internationaux.
 Comment ?
- Créer des évènements médiatiques dans le FSM 2011 (voir point 4).
- Sensibiliser les correspondants locaux des médias internationaux présents à Dakar, ou dans
les pays de passage des caravanes (RFI, BBC, TV5, Canal Horizons, etc…), mais aussi les
grands médias régionaux africains qui diffusent parfois au-delà des frontières de leurs sousrégions (SABC, Nation Group du Kenya, etc…).
- Attirer les grandes chaînes des autres Sud (Al Jazeera, etc…).
b) Les médias mainstream africains.
 Quoi ?
- Assurer une couverture de l’évènement.
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- Contribuer à documenter les débats sur les valeurs, les enjeux, les résistances africaines à
la mondialisation.
 Comment ?
- Associer des journalistes et des éditeurs des médias mainstream africains, y compris
sénégalais, dans les campagnes pré-FSM 2011 (en incluant des sessions de formation et de
sensibilisation).
- Encourager la reprise des articles et programmes produits par les collègues des autres
médias et disponibles sur les sites Flamme d’Afrique/FSA et les autres sites.
3.5 Accueillir les journalistes étrangers par des rédactions sénégalaises. « Sherpas ».
 Quoi ?
- Des rédactions dakaroises accueillent chacune 1 à 2 journalistes étrangers.
- La rédaction (newsroom) oriente son hôte vers des sujets insolites.
- Des co-productions ou des échanges de productions sont réalisées (articles ou programmes-radio
de l’hôte dans la rédaction/newsroom d’accueil. Et vice versa.
→ [N.B : VOIR AUSSI ETUDIANTS DU CESTI ?]
 Quand ?
5 jours.
Pendant le FSM 2011 (On peut aussi imaginer que les journalistes débordent).
4. Encourager la création d’espaces d’expression populaires et créatifs.
 Pourquoi ?
- Attirer un public plus nombreux et plus populaire que celui auquel les formes de
communication traditionnelles sont accessibles (ou dont ils sont fatigués…).
- Permettre l’expression de groupes, et d’individus, peu familiers des techniques de
communication dominantes dans les FSM (communication écrite, et communication dans les
langues internationales).
 Comment ?
- Emprunter des formes d’expression populaires, propres à ou prédominantes pour l’Afrique.
- Bâtir sur des évènements culturels africains reconnues hors du FSM (Festivals, biennales).
- Valoriser l’atout symbolique de Gorée.
- Avant et pendant le FSM.
- Dakar In/Off – Dakar étendu.
Sept ACTIONS sont proposées :
Ces actions sont non seulement des actions de communication (physique) en soi, mais elles doivent
faire l’objet d’une médiatisation par des journalistes des médias alternatifs mais aussi mainstream.
4.1 Les caravanes : Cap sur Dakar.
Plusieurs caravanes terrestres sont prévues pour rejoindre Dakar, depuis différents pays africains.
- Les étapes des caravanes sont organisées comme des moments privilégiés pour mobiliser les
groupes et communautés vivant dans les zones de ces étapes.
- La mobilisation se fera à travers :
 La diffusion de SMS contextualisés.
 Des évènements culturels organisés lors de ces étapes.
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- Des journalistes à bord des caravanes pourront en assurer la médiatisation, ainsi que la mémoire.
(Dès Dakar ou après).
→ Un mapping, une synchronisation et une mobilisation sociale précoce sont à organiser.
4.2 Une/des caravelle(s) : Back to Africa.
Une ou des caravelles sont proposées pour relier une ou des zones où des esclaves africains ont été
déportés, et Gorée, lieu symbolique du départ sans retour de la traite négrière.
A bord des caravelles : des activités militantes. Une couverture médiatique internationale avec la
présence de journalistes.
→ Une recherche précoce de financements pour un projet attrayant pour des sponsors et pour les
médias.
→ Médiatisation internationale.
4.3 L’expression plastique.
 Quoi ?
Créer des espaces d’expressions plastiques (sculptures, art de la récupération) et visuelles (tags,
etc…).
 Comment ?
- Sur le site.
- En ligne (voir projet de CIRANDA).
- Des espaces pour les jeunes, notamment ceux peu scolarisés (« Associations Culturelles et
Sportives » sénégalaises).
- Animés par des artistes connus. (Voir Biennale des Arts Plastiques de Dakar).
4.4 Concours d’expression poétique et d’éloquence.
Un espace, et des temps, sur le site réservé à des concours d’éloquence et/ou de poésie. Quin inclut
des concours en langues nationales.
4.5 Théâtre vivant : Participants à Dakar 2011 ; tous acteurs !
Une mise en scène collective, brève mais générale. Une signification à préciser : la libération ; la
parole débâillonnée. A l’occasion (arrivée) de la marche.
4.6 Expositions.
Ramener à Dakar des expositions organisées ailleurs, célébrant :
 La mémoire des luttes de libération africaines.
 La mémoire de l’esclavage (Ex : exposition UNESCO).
4.7 Des concerts : Dakar 2011 danse et chante.
 Mobiliser des « stars sénégalaises » pour un/des concerts à Dakar (Youssou Ndour, DJ Awadi).
 Organiser des concerts locaux de jeunes talents (Des Prix à organiser ?) dans d’autres régions du
Sénégal, et des diffusions dans les radios locales du Sénégal.
 Et ailleurs : lors de la Journée Globale proposée.
 La présence (frappante !) de djembés, et de « griots sociaux », pour scander les sessions du FSM
2010.
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5. Contribuer à constituer la mémoire des mouvements sociaux africains et de Dakar 2011.
Le « Videomaton ».
 Objectif.
Recueillir des témoignages et des positions de participants au FSM, sur les questions débattues
pendant le FSM, sur l’évènement lui-même, et sur les processus des Fora Sociaux Africains.
 Comment ?
- Un studio avec un journaliste et une caméra.
- Les participants du FSM font une courte interview ou intervention (5-10 mn maxi) [Organisation
à prévoir].
- Le studio est ouvert chaque jour pendant les 5 jours du FSM (8h ?).
 Résultats/Produits.
- 40 heures de témoignages/positions sont disponibles. Soit entre 200 et 300
témoignages/interventions.
- Ce matériel brut est la propriété du FSA et du FSM. Il peut être librement utilisé par les membres
du FS.
[N.B : Les étudiants du CESTI peuvent animer le videomaton ?]
Plus :
A ces témoignages visuels, s’ajouteront les quelques 200 programmes radios, 100 débats régionaux
radios sénégalais et 150 articles régionaux.
6. Plus : le WEB.
Le(s) site(s) institutionnel(s) du FSM.
VI- LA MISE EN OEUVRE DE LA STRATEGIE DE COMMUNICATION.
1. Quelques principes à rappeler.
 Cette stratégie constitue un cadre, dans lequel chaque organisation ou mouvement social africain
est libre de prendre une initiative.
 Elle a été adoptée. Elle appartient donc à tous. Il n’y a pas de monopole dans sa mise en oeuvre.
 Des synergies sont recherchées entre tous les « opérateurs » potentiels de cette stratégie.
 Elle est partie prenante de la stratégie de communication du FSM, et est ouverte à
« l’agglutination » des initiatives internationales, ou d’autres régions du monde.
2. Opérationnaliser la stratégie !
1°/ Nécessité d’articuler plus précisément la stratégie africaine avec la stratégie internationale.
Ex : - « Dakar étendu » international et « Dakar In / Dakar Off » africain.
- Flamme d’Afrique et d’autres journaux, en particulier Terra Viva et IPS
- Flamme d’Afrique audio et d’autres radio en ligne, en particulier celle prévue par AMARC.
- Site Web.
- FSM/TV et les vidéastes et télévisions africaines, et sénégalaises.
- Etc…
2°/ Nécessité de donner une impulsion à la stratégie dans les différentes sous-régions africaines.
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3°/ Nécessité que des initiatives soient prises dans différents pays africains, pour les Fora Sociaux
Nationaux, et par les organisations nationales.
→ Plusieurs participants « Communication » présents à la réunion du Conseil International de Dakar
se sont proposés de se constituer en « groupe de travail » (liste attachée), pour voir, dans un premier
temps, comment les activités de leurs organisations respectives peuvent contribuer à la mise en œuvre
de cette stratégie, et comment éviter les duplications et favoriser les synergies.
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LISTE ATTACHEE
- Rita (CIRANDA).
- Antonio Pacor
- Ali Bathily et Omar Seck Ndiaye (AMARC).
- Abdullah Vawda (IPS)
- Ba (Commission Communication sénégalaise).
- Thaïs Chita (Brésil).
- Helio Menezes (Brésil).
- Igor Palakot (Sénégal).
- Fatma Alloo (Tanzanie).
- Mallory (US).
- Diana Senghor (Panos, Afrique de l’Ouest)
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