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CHIRURGIE LACRYMALE DE DERIVATION POUR
LARMOIEMENT
Madame, Mademoiselle, Monsieur,
Vous êtes atteint d’un larmoiement gênant ou d’une surinfection des voies lacrymales.
Votre ophtalmologiste vous propose l’opération car la chirurgie constitue le seul moyen d’améliorer votre état.
Cette fiche contient une information détaillée sur l’opération qui vous est proposée,
sur ses résultats et ses risques.
POUR QUEL PATIENT FAUT-IL FAIRE CETTE OPERATION ?
La lacorhinostomie est une intervention portant sur les voies lacrymales ; elle s’adresse à des patients qui présentent un
larmoiement gênant ou une surinfection des voies lacrymales se manifestant soit par une dacryocystite aiguë, c’est-à-dire
une infection du sac lacrymal avec tuméfaction au niveau de l’angle interne de la paupière, soit par une surinfection de
typa conjonctive chronique. Elle est indiquée chez des patients ou d’autres interventions ne sont pas possibles, en cas
particulier une dacryocystorhinostomie.
La lacorhinostomie s’adresse donc à des patients présentant un trouble lacrymal permanent lié à un obstacle sur les
voies lacrymales entre l’œil et le nez, avec des canalicules de mauvaise qualité.
COMMENT SE PRATIQUE L’INTERVENTION ?
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Technique :
L’intervention consiste à obtenir un drainage des larmes dans les fosses nasales en court-circuitant la voie
normale d’élimination des larmes. Le plus souvent, elle consiste à réaliser une communication entre l’œil et les
fausses nasales au moyen d’une ouverture qui part de l’angle interne de la paupière jusqu’à l’os nasal.
Il est souvent réalisé une ouverture des fosses nasales par un orifice à travers l’os, avec incision de la muqueuse
du nez. Une autre possibilité est d’utiliser le canal qui va depuis le sac lacrymal jusqu’au nez s’il est encore
perméable. Pour maintenir cet orifice ouvert et fonctionnel, on va placer dedans un tube de drainage qui partira
de l’angle interne de l’œil pour se rendre dans le fosse nasale ou dans le canal descendant vers les fosses
nasales. Ce tube peut être en verre ou en plastique. L’opération est effectuée sous vidéo endoscopie nasale pour
éviter une cicatrice.

Anesthésie :
L’intervention peut être faite sous anesthésie locale (injection par piqûre dans l’angle interne des paupières) avec
potentialisation par l’ anesthésiste, ou sous anesthésie générale.
RESULTAT :
Il s’agit d’une intervention de dernière chance pour restaurer une évacuation des larmes. Le pronostic est plus ou moins
bon avec toutefois le risque d’avoir à changer à plusieurs reprises le tube, et éventuellement le risque à log terme de
récidive nécessitant une nouvelle intention.
COMPLICATION POSSIBLES :
Comme toute intervention portant sur les voies lacrymales, cette intention
peut être responsable d’un hématome de la région interne de l’œil. Du fait de la mise en place d’un tube, il peut se
produire un frottement sur la cornée avec risque d’ulcération qui peut être douloureuse. Une hémorragie pendant
l’intervention ou après l’intervention avec saignement du nez est possible, de même qu’une infection autour du tube.
Les risques principaux sont en fait représentés par un risque d’expulsion du tube soit vers les fosses nasales, soit
vers le globe oculaire, qui nécessitera son ablation ou sa remise en place. Le risque d’échec avec refermeture par
phénomène de cicatrisation de l’ouverture chirurgicale réalisée est possible, nécessitant une éventuelle intervention
chirurgicale. Enfin, lors des mouchages, il peut se produire la sensation désagréable d’air sortant par le tube vers le globe
oculaire.
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