Partie B : protection de l'organisme Il s'agit d'apporter les bases scientifiques permettant de comprendre comment l'organisme maintient son intégrité en cas de pénétration d'éléments qui lui sont étrangers, mais aussi comment les moyens préventifs et curatifs mis au point par l'Homme agissent pour l'y aider. à résoudre en 8 heures. Trois étapes dans la démarche : 1. Les micro-organismes présents dans notre environnement immédiat menacent l'intégrité de l'organisme malgré les barrières naturelles et nos comportements préventifs. Les barrières naturelles nous protègent des micro-organismes du milieu extérieur Les micro-organismes peuvent parvenir à franchir les barrières naturelles Des comportements de prévention permettent de limiter les risques de transmission 2. L'organisme dispose d'un ensemble d'organes et de cellules capables de reconnaître et de lutter efficacement contre les micro-organismes ayant franchi nos barrières naturelles. La mise en jeu d'une réaction immédiate ( = l'inflammation) Des réactions plus lentes peuvent être déclenchées. L'organisme garde une mémoire de l'antigène Des immunodéficiences, innées ou acquises, peuvent affecter le système immunitaire 3. Des moyens médicaux ont été développés afin d'aider le système immunitaire à défendre l'intégrité de l'organisme de manière préventive ou curative. La vaccination protège préventivement les individus La sérothérapie renforce en urgence les défenses du système immunitaire L'administration d'antibiotiques appropriés permet de stopper la prolifération des bactéries 1. L'organisme est constamment confronté à la possibilité de pénétration de micro-organismes émanant de son environnement. accroche : rappel de gestes quotidiens (on se lave les mains, on se brosse les dents...) d'où notion de microbes. Comment les micro-organismes de l'environnement arrivent à pénétrer dans l'organisme ? Les barrières naturelles nous protègent des micro-organismes du milieu extérieur 1 H De nombreux types de micro-organismes - bactéries, champignons, protozoaires, virus dont certains sont pathogènes existent dans l'environnement humain (air, eau, objets, peau,...). Des barrières naturelles (peau, sécrétions, acidité de la peau, ...) interdisent normalement l'entrée de ces micro-organismes dans l'organisme. L'hygiène corporelle permet d'éliminer de la surface de la peau des micro- organismes, assurant la permanence de la protection, même en cas de blessure. préparation microscopique et observation de microorganismes non pathogènes (ex: moisissures, bactéries du yaourt, infusion de foin), observation de préparations du commerce de microorganismes pathogènes, d'électronographies de virus, utilisation de documents montrant l'existence de microorganismes sur la peau, les muqueuses utilisation de documents montrant l'existence des barrières naturelles (mesure de l'acidité de la peau, des larmes, rôle des cellules ciliées, rôle antiseptique de certaines sécrétions) mise en culture sur boite de Petri de germes (air, eau, cheveu, peau) S'informer (Inf) Raisonner (Rai) Réaliser (Réa) Communiquer (Com) cultures de microorganismes mise en culture sur pétri photos de micro organismes NE PAS COMMENCER PAR UNE DISTINCTION DU SOI ET DU NON-SOI PAS D'INVENTAIRE SYSTEMATIQUE PAS DE MISE EN CULTURE DE MICROBES PATHOGENES !!! ancien programme: pas de chapitre sur les barrières naturelles et leur franchissement éventuel A la faveur d'une blessure, piqûre, brulure, les barrières sont en partie détruites, Les micro-organismes peuvent parvenir à franchir les barrières naturelles 1 H Si les barrières naturelles sont franchies, les micro-organismes pénètrent dans l'organisme par diverses voies (eau, air, objet, sang ...), et vont prolifèrer dans l'organisme - c'est la phase de contamination. Les micro-organismes tendent à proliférer dans l'organisme - c'est la phase d'infection soit dans le milieu intérieur (bactéries) et produisent des toxines, soit dans les cellules elles-mêmes et les détruisent (virus). exploitation des cultures de germes mises en route précédemment documents montrant des bactéries dans le sang, la présence de toxines (diphtérie, tétanos..) documents de cellules infectées par un virus (grippe..) exploitation de documents montrant que la composition du milieu intérieur est favorable au développement bactérien (composition, température, acidité,..) exploitation de documents identifiant quelques voies de contamination (buccale: ex Listeria, Amibes; sexuelle: MST, sanguine: Hématozoaire exploitation de documents, électronographies, mode de culture des virus,...) montrant que les virus sont des parasites stricts et ne peuvent se développer qu'à l'intérieur de cellules. photographies sang contaminé, blessure infectée. multiplication de bactéries dans milieu favorable. document sur mode de transmission des MST. pétri contaminés par germes non pathogènes documents sur les toxines bactériennes S'informer (Inf) Raisonner (Rai) Réaliser (Réa) Communiquer (Com) PAS D'ETUDE DE MALADIES, NI D'INVENTAIRE EXHAUSTIF INSISTER SUR LES CONTAMINATIONS PAR VOIE SEXUELLE. SE LIMITER AUX INFECTIONS BACTERIENNE ET VIRALE DONT IL FAUT BIEN DISTINGUER LES DIFFERENCES !!! ancien programme: pas d'étude sur les voies d'entrée des micro-organismes !!! ancien programme: pas d'étude des modes d'infection virale et bactérienne schéma bilan en construction franchissement des barrières naturelles par les agents infectieux Le risque zéro n'existant pas (muqueuse fragile, plaies...) Comment limiter les risques de transmission des agents infectieux ? Des comportements de prévention permettent de limiter les risques de transmission 0.5 H La contamination et l'infection peuvent être limitées par la pratique de l'asepsie et par l'utilisation d'antiseptiques L'utilisation du préservatif permet d'empêcher la contamination par voie sexuelle. utilisation de documents sur le milieu hospitalier, l'asepsie, textes sur Pasteur. utilisation de textes sur les micro-organismes contaminant par voie sexuelle salles d'opération à différentes époques textes de Pasteur usages des gants, des préservatifs S'informer (Inf) Raisonner (Rai) Réaliser (Réa) Communiquer (Com) INSISTER SUR L'HYGIENE INDIVIDUELLE ET COLLECTIVE REPLACER LES USAGES (GANTS, ..) DANS LA PROBLEMATIQUE GENERALE DES BARRIERES NATURELLES RENFORCEES PAS D'ETUDE DE MALADIES !!! ancien programme: asepsie et antisepsie vues en bilan lié à l'éducation à la santé et responsabilité !!! ancien programme: rien sur la protection contre les contaminations LIEN AVEC E (SANTE): lutte contre les maladies infectieuses schéma bilan en construction comportements de prévention 2. L'organisme dispose d'un ensemble d'organes et de cellules capables de reconnaître et de lutter efficacement en permanence contre les microorganismes ayant franchi nos barrières naturelles. Malgré tout, il arrive que des agents infectieux franchissent les barrières et se développent en nous Comment l'organisme détecte les agents infectieux et réagit à leur encontre ? une plaie qui s'infecte par négligence... La mise en jeu d'une réaction immédiate ( = l'inflammation) 1 H La réaction d'inflammation traduit la mise en oeuvre de réactions immunitaires; la phagocytose est l'une des premières de ces réactions. Elle se traduit par des cellules phagocytaires qui éliminent le plus souvent l'agent bactérien. identification des caractères de la réaction inflammatoire observation microscopique d'une préparation de pus, exploitation d'une séquence vidéo sur la phagocytose. schémas des photos de la phagocytose observation microscopique d'un frottis sanguin coloré vidéo phagocytose préparation de pus frottis sanguin texte de Metchnikoff S'informer (Inf) Raisonner (Rai) Réaliser (Réa) Communiquer (Com) PAS DE PRELEVEMENT SANGUIN SUR LES ELEVES PAS DE NOTION DE PRESENTATION DE L'ANTIGENE !!! ancien programme: réaction inflammatoire non au programme la phagocytose peut être inefficace (extension rapide de la bactérie, les toxines bactériennes, les virus.. 1.5 H Des réactions plus lentes peuvent être déclenchées. Des réactions immunitaires, plus lentes à se mettre en oeuvre, nécessitent de la part de l'organisme, la reconnaissance de l'élément étranger - l'antigène - par différence à ses propres molécules et par la mise en jeu de lymphocytes. Les lymphocytes B sécrètent des anticorps spécifiques de chaque antigène et capables de les neutraliser Les lymphocytes T détruisent les cellules infectées, porteuses d'antigènes exploitation de documents montrant l'augmentation du nombre de lymphocytes lors S'informer (Inf) Raisonner (Rai) d'une infection rappel de l'observation microscopique d'un frottis sanguin diagnostic sérologique exploitation de document(s) reliant l'antigéne et la présence de l'anticorps spécifique utilisation de maquettes matérialisant la relation Ac / Ag documents montrant la destruction cellulaire par contact avec un lymphocyte T analyses de sang maquette Ac / Ag profil sérologique. Von Behring et la diphtérie documents sur Ac tétaniques. images de cytolyse Réaliser (Réa) Communiquer (Com) NE PAS SEPARER NI DISTINGUER LA REPONSE HUMORALE ET LA REPONSE CELLULAIRE !!! ancien programme: fondé sur l'étude séparée des réponses cellulaire et humorale NE PAS EXPLIQUER LA SPECIFICITE DES ANTICORPS (pas de lien avec programme génétique) schéma bilan en construction les cellules immunitaires impliquées dans la protection de l'organisme Il existe des maladies que l'on n'attrape pas deux fois 1 H L'organisme garde une mémoire de l'antigène Le système assurant la détection et permettant les réactions envers les agents infectieux est le système immunitaire constitué d'organes dits lymphoïdes et de cellules différenciées présentes notamment dans le sang. La réaction immunitaire, plus rapide, plus efficace lors d'un contact ultérieur avec un antigène connu s'explique par l'existence de lymphocytes "mémoire" L'organisme produit, par multiplication cellulaire, dans les organes lymphoïdes, des cellules immunitaires lecture et comparaison de courbes de production d'anticorps (réponse primaire et secondaire) organes lymphoïdes : coupe de rate, thymus, ganglion montrant des leucocytes exploitation de documents sur le système lymphatique S'informer (Inf) Raisonner (Rai) Réaliser (Réa) Communiquer (Com) organes du système immunitaire courbes réponses primaire et secondaire photos de coupes d'organes lymphoides PRECISER L'ORIGINE DES CELLULES IMMUNITAIRES !!! ancien programme: inclus dans l'immunité à médiation cellulaire NE PAS TRAITER DES CLONES, DE LA SELECTION CLONALE DES LYMPHOCYTES DISTINGUER LES CARACTERES DE LA REPONSE PRIMAIRE ET SECONDAIRE NOTION POUVANT ETRE DEPLACEE AVANT VACCINATION !!! ancien programme: notion de mémoire antigénique Le système immunitaire suite aux trois paragraphes précédents a été mis progressivement mis en place schéma bilan en construction les organes du système immunitaire Les "enfants-bulle" placés en milieu stérile dès la naissance, isolés des micro-organismes... Des immunodéficiences, innées ou acquises, peuvent affecter le système immunitaire 1 H Comment le système immunitaire peut être affecté de déficiences ? La moelle osseuse et l'immunodéficience innée La moelle rouge osseuse produit les cellules immunitaires. Lorsque la moelle rouge ne produit pas de cellules immunitaires, on a un cas de déficience innée. Une greffe de moelle osseuse peut restaurer les capacités immunitaires. observation comparative de frottis de moelle osseuse saine et de moelle immunodéficiente exploitation de documents montrant l'intérêt et les cas de greffe de moelle osseuse S'informer (Inf) Raisonner (Rai) Réaliser (Réa) Communiquer (Com) photographie "enfant bulle" ancien programme: intérêt des greffes de moelle osseuse greffe de moelle osseuse LIEN AVEC E (SANTE) : dons d'organes et de sang L'immunodéficience acquise Des maladies comme le S.I.D.A peuvent déclencher une immunodéficience (acquise) car le virus détruit les lymphocytes T. La diminution du nombre de LT entraîne l'apparition de maladies opportunistes. Exploitation de documents montrant la corrélation entre la diminution du nombre de LT et l'apparition de maladies opportunistes infection d'une cellule sanguine par le virus VIH documents sur maladies opportunistes et SIDA S'informer (Inf) Raisonner (Rai) Réaliser (Réa) Communiquer (Com) PAS DE DISTINCTION DES DIFFERENTS LT !!! ancien programme: infections opportunistes liés à l'immunodéficience 3. Des pratiques médicales résultent de l'application des connaissances relatives au fonctionnement du système immunitaire on comprend mieux à présent les pratiques médicales utilisées pour nous aider à lutter contre les agents infectieux Comment la connaissance des fonctions du système immunitaire permet de développer des pratiques médicales curatives et préventives ? 0.5 H La vaccination protège préventivement les individus La vaccination confère à l'organisme une protection durable - mise en place d'une mémoire immunitaire spécifique - vis à vis d'un micro-organisme déterminé car elle introduit dans l'organisme le(s) antigène(s) de ce micro-organisme. exploitation de textes sur la vaccination (découverte) S'informer (Inf) Raisonner (Rai) Réaliser (Réa) Communiquer (Com) Calendriers de vaccination APPROCHE HISTORIQUE POSSIBLE INSISTER SUR Jenner et la vaccination contre la variole carnet de santé et vaccinations anticorps et vaccination L'IMPORTANCE DES RAPPELS DE VACCINATION. ancien programme: vaccination vue en liaison directe avec la réponse humorale LIEN AVEC E : intérêt social de la vaccination La sérothérapie renforce en urgence les défenses du système immunitaire 0.5 H La sérothérapie procure une immunité immédiate mais peu durable vis à vis d'un antigène présent dans l'organisme car elle y introduit les anticorps, spécifiques de l'antigène qui sont ainsi immédiatement opérationnels mais vite éliminés. exploitation de documents sur la sérothérapie documents sur la sérothérapie S'informer (Inf) Raisonner (Rai) Réaliser (Réa) Communiquer (Com) APPROCHE HISTORIQUE POSSIBLE ancien programme: sérothérapie vue en liaison directe avec la réponse humorale L'administration d'antibiotiques appropriés permet de stopper la prolifération des bactéries 0.5 H Les antibiotiques permettent de combattre la prolifération des bactéries (pathogènes) et de les éliminer. lecture d'un antibiogramme étude de textes sur Flemming et la penicilline antibiogramme Flemming et la penicilline S'informer (Inf) Raisonner (Rai) Réaliser (Réa) Communiquer (Com) APPROCHE HISTORIQUE POSSIBLE. PAS DE CULTURE DE MICROBES PATHOGENES NECESSITE DE PRECISION SUR L'ACTION EXCLUSIVE DES ANTIBIOTIQUES SUR LES BACTERIES (PAS SUR LES VIRUS ) !!! ancien programme: antibiothérapie vue en bilan avec l'asepsie schéma bilan les pratiques médicales venant renforcer les réactions du système immunitaire Protection de l'organisme et les notions associées Protection de l'organisme et les notions associées Protection de l'organisme et les notions associées Protection de l'organisme et les notions associées Protection de l'organisme et les notions associées