GENRE et COMMERCE Boîte à outils Charlie Sever et Lata

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GENRE et COMMERCE
Boîte à outils
Charlie Sever et Lata Narayanaswamy
Janvier 2006
Charlie Sever (auteure) est agent de recherche et d’information au sein de BRIDGE. Elle a travaillé sur
différents thèmes du genre et développement. Ses études les plus récentes ont porté sur la citoyenneté, la
sexualité, le commerce et les modalités de l’aide.
Lata Narayanaswamy (auteure) est chercheuse au sein de l’équipe de BRIDGE. Elle se consacre
actuellement à l’étude critique du partage d’information et du transfert de connaissances, de leur processus
et de leur impact, en tant que forces « autonomisantes » pour les femmes du Sud.
Remerciements à Hazel Reeves et Paola Brambilla pour leur contribution, ainsi qu’à Kathryn O’Neill pour la
préparation de copie et Laurence Nectoux pour la traduction française.
Cette Boîte à outils a été produite grâce au soutien financier de l'Équipe Commerce du Ministère du
Développement international au Royaume-Uni (DFID) et du gouvernement canadien au travers de l'Agence
canadienne de développement international (ACDI). Merci également à l’Agence suédoise de coopération
internationale au développement (Asdi), Development Cooperation Ireland (DCI), la Direction du
Développement de la Coopération (DDC), en Suisse, et une fois de plus, au DFID, pour leur appui continu
au programme de BRIDGE.
Fondé en 1992, BRIDGE est un service de recherche et d'information spécialisé en genre et développement,
opérant dans le cadre de l'Institute of Development Studies (IDS), au Royaume-Uni. BRIDGE soutient les
efforts déployés dans la sphère politique et sur le terrain en faveur de la prise en compte du genre, en
comblant le fossé entre théorie, politique et pratique par l’apport d’informations accessibles et variées sur
toutes les questions relatives à la notion de genre.
Autres publications dans la série des Kit Actu' :

Genre et migrations, 2005

Genre et TIC, 2004

Genre et citoyenneté, 2004

Genre et conflits armés, 2003

Genre et budgets, 2003

Genre et VIH/SIDA, 2002

Genre et changement culturel, 2002

Genre et participation, 2001
Toutes les publications de BRIDGE peuvent être téléchargées gratuitement sur le site de BRIDGE à
l'adresse http://www.bridge.ids.ac.uk. Des exemplaires imprimés sont en vente sur le portail de la librairie
virtuelle de l’IDS à http://www.ids.ac.uk/ids/bookshop/index.html, ou auprès de IDS bookshop, Institute of
Development Studies, University of Sussex, Brighton BN1 9RE, courriel : [email protected], téléphone :
01273 678269, fax : 01273 621202. Des exemplaires sont gracieusement mis à disposition des
organisations basées dans le Sud, sur demande (contacter BRIDGE pour de plus amples informations :
[email protected] ou se reporter au bulletin de commande ci-joint).
Copyright Institute of Development Studies Janvier 2006
ISBN 1 85864 868 8
ii
Table des matières
Acronymes ........................................................................................................................................... iv
1. Introduction ....................................................................................................................................... 1
2. Généralités – relier genre et commerce ......................................................................................... 3
3. Genre et politique commerciale .................................................................................................... 10
3.1
Stratégies et approches ......................................................................................................... 10
3.2
Impact des accords commerciaux en terme de genre ........................................................... 13
3.3
Mesurer l'impact du commerce en termes de genre – études de cas
14
4. Genre, travail et emploi .................................................................................................................. 16
4.1
Entreprenariat et accès au marché ........................................................................................ 16
4.1.1 Études de cas sur l'entreprenariat et l'accès au marché ............................................................ 19
4.2
Genre, emploi et normes de travail ........................................................................................ 21
4.2.1 Études de cas sur l'emploi et les normes de travail ................................................................... 26
5. Outils et cadres ............................................................................................................................... 29
5.1
Analyse et évaluation d'impact des politiques commerciales ................................................ 29
5.1.1 Cadres ....................................................................................................................................... 29
5.1.2 Outils de recherche .................................................................................................................... 31
5.1.3 Indicateurs de genre .................................................................................................................. 33
5.1.4 Plaidoyer .................................................................................................................................... 34
5.2
Entreprenariat et accès au marché ........................................................................................ 34
5.3
Normes d’emploi et de travail ................................................................................................. 37
5.4
Apprendre à décoder l’économie ........................................................................................... 38
6. Ressources Web ............................................................................................................................. 41
7. Réseaux et coordonnées ............................................................................................................... 44
7.1
International ............................................................................................................................ 44
7.2
Afrique .................................................................................................................................... 44
7.3
Asie et Pacifique..................................................................................................................... 45
7.4
Europe .................................................................................................................................... 46
7.5
Amérique latine et Caraïbes ................................................................................................... 49
7.6
Moyen-Orient .......................................................................................................................... 49
7.7
Amérique du Nord .................................................................................................................. 50
iii
Acronymes
ACDI
ACP
AGCS
ADPIC
APE
APEC
APRODEV
Agence Canadienne de Développement International
Groupe de pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique
Accord Général sur le Commerce des Services
Accord sur les droits de la propriété intellectuelle qui touchent au commerce
Accord de Partenariat Économique
Association de coopération économique Asie-Pacifique
Association des organisations de développement européennes liées au Conseil œcuménique des églises
en Europe
AWID
Association for Women’s Rights in Development (Association pour les droits des femmes et le
développement)
BAfD
Banque Africaine de développement
BIC
Bilan d’impact du commerce
CAFRA
Association antillaise pour la recherche et l’action féministe
CEDAW
Convention pour l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes
CNUCED
Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement
CRTD-A
Collective for Research and Training on Development Action (CRTD-A) [Collectif de recherche et de
formation sur l’action en développement]
DAWN
Development Alternatives with Women for a New Era (Pour un développement alternatif qui associe les
femmes)
DFID
Ministère du Développement International (Royaume-Uni)
DPI
Droits de la propriété intellectuelle
ECA
Commission économique et sociale pour l'Asie occidentale (ESCWA) Centre for Women (Centre pour les
femmes)
FAO
Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture
FIDH
Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme
FMI
Fonds Monétaire International
HBF
Heinrich Boell Foundation
IFC
International Finance Corporation (Société de finance internationale)
IFP/SEED
Programme focal de promotion de l'emploi par le développement des petites entreprises
IGTN
International Gender and Trade Network (Réseau international genre et commerce)
ITC/CCI
International Trade Centre/Centre de commerce international
MACMAG GLIP
Projet de liaison et d'information sur le genre pour la région du Machreq/Maghreb
MEC
Maria Elena Cuadra (Nicaragua)
MEG
Modèle d’équité en matière de genre (Mexique)
MPME
Micro, petites et moyennes entreprises
NHWN
Northern Homebased Workers Network (Thaïlande) (Réseau des travailleurs à domicile du Nord)
OCDE
Organisation pour la Coopération Économique et le Développement
OIT
Organisation Internationale du Travail
OMC
Organisation Mondiale du commerce
OMS
Organisation Mondiale de la Santé
ONU
Organisation des Nations Unies
PACFAW
Pacific Foundation for the Advancement of Women (Fondation pour l’avancement des femmes dans le
Pacifique)
PCOC
Pure Coconut Oil Company
PICTA
Accord commercial des pays insulaires du Pacifique
PME
Petites et moyennes entreprises
PNUD
Programme des Nations Unies pour le développement
PPAB
Plateforme pour l’action de Beijing
REMTE
Réseau latino-américain des femmes qui transforment l’économie
S&DT
Traitement spécial et différencié
SCM
Système commercial multilatéral
TIC
Technologies d’information et de communication
TRCB
Renforcement des capacités qui touchent au commerce
UE
Union européenne
UNIFEM
Fond de développement des Nations Unies pour les femmes
WEDGE
Women’s Entrepreneurship Development and Gender Equality [Développement de l’entreprenariat féminin
et égalité des sexes]
WIBDI
Women in Business Development Incorporated (Samoa)
WIDE
Women in Development Europe
ZFE
Zones franches d’exportation
ZLEA
Zone de Libre Échange des Amériques
iv
1. Introduction
La dernière décennie a vu l’émergence d’une meilleure prise de conscience des rapports entre commerce,
développement et égalité des sexes. De nombreux responsables politiques des courants dominants
défendent la libéralisation commerciale comme la planche de salut qui permettra, grâce au commerce, de
sortir de la pauvreté. Le commerce a certes eu des effets bénéfiques pour les femmes des pays pauvres,
notamment dans les zones où il a entraîné une création nette d'emplois. Néanmoins, les études de l'impact
des politiques commerciales sur les relations et l'égalité entre les sexes brossent un tableau alarmant dans
de nombreux contextes. Ces études montrent que le commerce a des impacts différents sur les femmes et
les hommes et peut affecter les femmes de façon négative en tant que travailleuses, consommatrices,
productrices et pourvoyeuses de soins au sein du foyer.
Les politiques de développement et les interventions aux niveaux micro-, méso- et macro-économiques
commencent à prendre en compte les inégalités entre les sexes qui influencent l'accès aux bénéfices
potentiels du commerce international. Des efforts ont été faits pour mener des évaluations d'impact en
termes de genre et aider à l'intégration de ces conclusions dans les politiques traditionnelles et les
négociations. Des travaux ont également été menés concernant les droits du travail, en prenant en compte
les problèmes spécifiques des travailleuses. La promotion et le soutien à l'entreprenariat féminin, des
petites et moyennes entreprises (PME) en particulier, ont intégré des programmes de formation de base en
vue d'aider les femmes pauvres à trouver de nouveaux marchés.
Cette Boîte à outils présente une série de matériels qui explorent les liens entre commerce, genre et
développement et ce qu'il est possible de faire pour promouvoir des relations et des traités commerciaux
équitables du point de vue du genre. Une sélection de textes généraux fait le tour des principaux
problèmes, suivie d'un examen plus détaillé de la façon dont on peut relier les politiques et la pratique en
« genre et commerce ». Priorité est donnée aux matériels pratiques plutôt qu'aux textes académiques et la
section des études de cas donne un aperçu de politiques et d'interventions réussies. Divers outils et lignes
directrices suggèrent des pistes permettant aux différents intervenants d'innover dans le travail en genre et
commerce. La Boîte à outils s'achève sur une série de ressources Internet et de coordonnées des
organisations citées dans ce Kit Actu’.
Boîte à outils : mode d'emploi
Cette Boîte à outils se compose de résumés de textes divers : ouvrages généralistes, études de cas, outils,
lignes directrices et autres. Les résumés soulignent les principaux points de chaque ressource pour un
accès rapide à l'information recherchée, sans qu’il soit nécessaire de lire l'ensemble d'un rapport ou
document. Vous trouverez, avec chaque résumé, des indications vous permettant de vous procurer
l'ouvrage ou d’en télécharger le texte intégral. Pour de plus amples informations sur les diverses
organisations qui ont produit ces matériels, ou d'autres organisations citées dans ce kit, reportez-vous à la
liste des coordonnées complètes en fin de brochure.
La plupart des ressources de ce kit peuvent être téléchargés gratuitement sur Internet. Tous les documents
étaient accessibles en novembre 2005. Si vous ne parvenez pas à télécharger les textes, la section des
1
coordonnées vous indiquera comment commander un exemplaire de l'ouvrage que vous recherchez
auprès de l'organisation ou de l'auteur.
Cette Boîte à outils fait partie du Kit Actu’ « genre et commerce ». Ce kit comprend également le bulletin
En Bref « genre et commerce » et un Panorama sur le même thème qui explore un peu plus en détail les
principaux problèmes. Vous pouvez les télécharger depuis la page http://www.bridge.ids.ac.uk ou contacter
BRIDGE ([email protected]), pour de plus amples informations.
Nouvelles ressources
De nouvelles ressources sur le genre et le commerce ne cessent de voir le jour. Le site Siyanda, hébergé
par BRIDGE, présente toutes les ressources de cette Boîte à outils ainsi que de nouveaux matériels.
N’hésitez pas à nous suggérer ou nous soumettre des ressources sur le genre et le commerce (en anglais,
français, espagnol, arabe ou chinois), afin que nous les fassions figurer sur notre site Siyanda. Voir
http://www.siyanda.org.
2
2. Généralités – relier genre et commerce
Çagatay, N., ‘Trade, Gender and Poverty: Listening to the Needs of Women in Trade Negotiations’
(Commerce, genre et pauvreté : écouter les besoins des femmes dans les négociations
commerciales), Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), 2001
http://www.siyanda.org/docs/cagatay_trade.pdf
Les considérations sur les bienfaits du commerce s'appuient généralement sur les théories commerciales
traditionnelles qui ne prennent pas en compte la dimension du genre et ignorent les relations sociales qui
interviennent dans la mise en œuvre des politiques commerciales. Ce document examine d'abord la
relation entre genre et pauvreté. Il analyse ensuite l'impact de la libéralisation commerciale sur les
inégalités sexuelles (principalement dans le domaine de l'emploi, des salaires et du travail reproductif
invisible et non rémunéré) et comment l'exacerbation des inégalités sexuelles peut affecter l'efficacité des
politiques commerciales. L'étude se penche ensuite sur les implications, en terme de politiques, de
l’adoption d’une démarche soucieuse de l'égalité des sexes dans l’analyse du commerce international et
du régime d’échange international actuel. Elle conclut que les politiques commerciales ont des impacts
différents sur les hommes et les femmes ; que l'impact des inégalités sexuelles sur les politiques
commerciales diffère selon le type d'économie et des secteurs ; et qu'une analyse selon le genre est
indispensable à la formulation de politiques commerciales qui renforcent l'égalité des sexes et le
développement humain au lieu de leur faire obstacle. En dernier lieu, cette brochure plaide pour le
développement d'études par pays sur les impacts sexuellement différenciés des politiques commerciales et
la façon dont les relations et les inégalités entre les sexes peuvent affecter les résultats commerciaux.
Espino, A. et Amarante, V., Los impactos de género de las políticas comerciales: avances y
desafíos para la investigación y la acción, (Impacts sexospécifiques des politiques commerciales
en Amérique latine : progrès et défis pour la recherche et l'action), Programa Economía y Género
(Programme Genre et économie), 2002–2004, Fundación Böl, Cuba, 2003
http://www.boell-latinoamerica.org/download_es/losimpactosdegenerotext.doc
Quel a été l'impact de la société civile dans la formulation et la mise en œuvre des accords commerciaux
dans les Amériques ? Ce document offre une vue d'ensemble des recherches en genre et commerce
concernant notamment l'emploi, la ségrégation sexuelle du marché du travail, les disparités salariales et
l'impact du commerce sur les sphères productives et reproductives. Il se penche également sur le travail
des organisations, réseaux régionaux et internationaux de femmes, en matière d'analyse et d'évaluation de
l’impact, pour chaque sexe, des politiques et des accords commerciaux. L’analyse souligne l’importance de
mettre l’accent sur la relation entre travail productif et reproductif et sur la discrimination sexuelle dans les
sphères sociales, économiques et politiques. Elle met en relief la nécessité de faire participer les femmes
aux processus décisionnels et aux négociations autour des accords commerciaux. L'auteur conclut par un
inventaire des domaines de recherche à investir et une série de questions guides pour une analyse
soucieuse de la dimension du genre. Il y a besoin de nouvelles théories féministes dans le domaine du
3
genre et commerce, et de nouvelles recherches concernant l'impact du commerce sur les différents
groupes de femmes.
Ce document est en espagnol.
Fontana, M., Joekes, S. et Masika, R., ‘Global Trade Expansion and Liberalisation: Gender Issues
and Impacts’ (Expansion et libéralisation du commerce mondial : problèmes et impacts en terme de
genre), BRIDGE report 42, Institute of Development Studies (IDS), Brighton, 1998
http://www.bridge.ids.ac.uk/reports/re42c.pdf
Les femmes sont-elles en meilleure situation de travailler lorsque le commerce des pays augmente ?
L'expansion commerciale et la libéralisation économique touchent-elles différemment les hommes et les
femmes ? Ce rapport s'appuie sur des études de cas au Ghana, en Ouganda, au Sri Lanka, au Pakistan,
au Bangladesh et en Jamaïque pour illustrer certains aspects sexospécifiques en relation avec le
commerce. Il semble que, dans certaines conditions, l'expansion du volume des exportations pourrait
bénéficier à certains groupes de femmes jeunes, plus éduquées. Cependant, en général, le droit des
travailleuses à bénéficier de termes et conditions d'embauche équitables doit être protégé. Ce rapport
souligne l'importance de l'analyse selon le genre pour comprendre les opportunités commerciales et
montre que les hommes et les femmes ne bénéficient pas de la même façon de l'expansion commerciale.
La question de la discrimination sexuelle sur le marché du travail et de l'accès à la terre et à sa jouissance
doit être pris en charge afin que les femmes ne soient pas les perdantes d'une libéralisation commerciale
croissante.
Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH), « Comprendre le commerce
mondial & les droits de l'homme, Rapport et guide ressource pour les ONG nationales de défense
des droits de l'Homme en vue de la Conférence ministérielle 2005 de l'OMC, Hong Kong » d'après
les séminaires de formation de la FIDH sur le commerce, l'OMC et les droits de l’Homme, 17-19 mai
2005, Genève, 2005
http://www.fidh.org/article.php3?id_article=2593
Quels sont les liens entre les droits humains et le commerce ? Comment les défenseurs des droits de
l’Homme peuvent-ils combler le fossé entre leurs objectifs et la libéralisation commerciale ? Ce rapport vise
à armer les intervenants dans le domaine des droits humains d'une meilleure compréhension de la
dynamique du commerce mondial et de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et leur fournir des
stratégies concrètes de défense des droits humains sur la scène commerciale. Il délimite les problèmes et
décrit le cadre de base de l'OMC et certains accords spécifiques qui affectent particulièrement les droits
humains. Par exemple, l’accord de l’OMC sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent
au commerce (ADPIC) a des répercussions sur le droit à la santé et l'Accord général sur le commerce et
les services (AGCS) a un impact sur les services de base. Ce rapport renseigne également sur certaines
procédures institutionnelles de l'OMC susceptibles d'aider le travail des défenseurs des droits de
l’Hommes, telles que des procédures de contrôle au travers de bilans commerciaux, pour une meilleure
transparence. Des outils/stratégies concrets en rapport avec les droits humains sont également examinés
4
comme la revendication du droit à la participation et l'utilisation extensive des médias. Pour finir, le rapport
offre une liste complète de ressources sur ces questions, regroupant bulletins et listes de diffusion, sites
Web et publications.
Keating, M., Editorial on Trade, (Éditorial sur le commerce), Gender and Development Vol 12 No 2
July 2004, Oxfam, 2004
Ce numéro du bulletin d'Oxfam, Gender and Development, se penche sur deux connexions essentielles
entre le genre et le commerce. Il explore d'abord en quoi le commerce international repose sur une division
inégale du travail entre les hommes et femmes puis l’impact des accords commerciaux sur l'égalité des
sexes dans un contexte national. En termes de développement humain, un système commercial qui donne
la priorité aux exportations sur la sécurité et l'autonomie alimentaire implique que certains groupes des
pays en développement – les femmes et les pauvres – feront les frais de la libéralisation commerciale. Cet
éditorial souligne le rôle de l'OMC dans la régulation du commerce mondial. Il explique en quoi les règles
qui gouvernent le commerce ne sont pas neutres en réalité, mais ont un impact sur la main-d'œuvre, du fait
qu'elles réclament une flexibilité croissante et l'affaiblissement des régimes de protection du travail. Les
mutations de la production pour l'exportation ont des impacts négatifs sur les productrices, en lien avec
l’effondrement des ventes des petits producteurs, l'augmentation du coût de la vie et les coupes
budgétaires dans le domaine social.
Ce numéro rassemble une série d'articles d'universitaires, de conseillers politiques et de représentants
syndicaux. Il explore les nouvelles données, outils et stratégies dans le domaine de l'organisation sociale
et du lobbying. Les articles portent sur :

Les travailleuses, l'emploi informel, les tâches domestiques et la responsabilité des entreprises

Les femmes entrepreneurs au Botswana

Les accords commerciaux dans l'union européenne (UE) et les Amériques

L’ADPIC

Les migrations

L’agenda du développement
Pour obtenir ce bulletin, contactez Oxfam – Gender and Development journal, Oxfam House, John Smith
Drive, Oxford OX4 2JY, Royaume-Uni, tél : +44 (0)870 333 2700, courriel : [email protected], ou
visitez la page http://www.tandf.co.uk/journals
Randriamaro, Z., Panorama « genre et commerce », Kit Actu’, IDS/BRIDGE, Brighton, 2006
http://www.bridge.ids.ac.uk/reports/CEP-Trade-OR.pdf
http://www.bridge.ids.ac.uk/reports/CEP-Mig-Trade.doc
Le commerce et la libéralisation commerciale n'ont pas le même impact sur les hommes et les femmes et
peuvent entraîner de profondes modifications des rôles sexuels, des relations et des inégalités entre les
sexes. Quelles sont les possibilités d'influer sur les négociations commerciales au regard de ces impacts ?
5
Comment les responsables politiques et les praticiens peuvent-ils promouvoir l'égalité des sexes et aider
les femmes à accéder aux bénéfices du commerce ? Ce rapport, destiné aux spécialistes comme aux nonspécialistes de la problématique hommes-femmes offre une vue d'ensemble de la pensée, des politiques
et des pratiques actuelles dans le domaine du genre et commerce. Il décrit l’impact du commerce sur les
sexes et ce que cela implique pour le développement et fait le bilan du travail des universitaires, des
groupes de la société civile, des responsables politiques et des agences donatrices, à ce jour. Il conclut en
suggérant des voies pour progresser et une liste de recommandations :

Il est nécessaire de collecter des données ventilées par sexe et de mener des études détaillées de
l'impact de la libéralisation commerciale sur les relations entre les sexes et les conditions de vie des
femmes.

Les mécanismes de bilans commerciaux et d’évaluations d'impact de l'intégration du genre peuvent
servir de point d'entrée à l’analyse en terme de genre.

Le renforcement des capacités est indispensable pour aider les femmes à prendre part à
l'établissement des priorités dans le domaine des politiques commerciales et de l'emploi.

Les agences de développement et les ministères du Commerce doivent s'assurer que les programmes
d'accès au marché reconnaissent l'inégalité de pouvoir entre les hommes et les femmes.

Des alliances stratégiques doivent être forgées entre les défenseurs de l'égalité des sexes, de la justice
commerciale et les acteurs du développement qui travaillent sur des politiques et des programmes.
Sparr, P., A Gender Primer of Trade and Investment Policies (Les bases de la problématique
hommes-femmes dans les politiques commerciales et d'investissement), International Gender and
Trade Network (IGTN - Réseau international genre et commerce), 2002
Anglais : http://www.igtn.org/pdfs/80_Primer.pdf
Espagnol : http://www.generoycomercio.org/docs/arts/modulos_basicos_analisis_gyc.doc
Quelles mesures les gouvernements prennent-ils pour réguler le commerce international ? Quels rapports
celles-ci entretiennent-elles avec les rôles et les relations de genre ? Ce cours élémentaire prône l'examen
de la problématique hommes-femmes dans le contexte du commerce, arguant que ce dernier n'a pas le
même impact sur les hommes et les femmes et que les hommes et les femmes ne répondent pas de la
même façon aux politiques commerciales. Il explore ensuite une série de mesures politiques
incontournables : barrières douanières, quotas, subventions, taux de change, contrôle des
capitaux/limitation des investissements, politiques d'encouragement à l'investissement, propriété
intellectuelle et obstacles non tarifaires. À chaque concept est associé une définition, un aperçu de sa
finalité et un exemple tiré de la problématique hommes-femmes. Au Sénégal, par exemple, la baisse des
douanes sur les produits alimentaires a porté préjudice à une nouvelle micro-entreprise féminine de
concentré de tomates, laquelle a fait faillite, suite à l'arrivée massive de tomates importées à bas prix sur le
marché. Ce cours élémentaire conclut à la nécessité de mener des évaluations d'impact social intégrant
une forte « composante genre » avant que les accords de commerce et d'investissement ne soient
finalisés.
6
Tran-Nguyen A. et Beviglia Zampetti, A., Trade and Gender: Opportunities and Challenges for
Developing Countries (Genre et commerce : opportunités et défis pour les pays en développement),
Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), 2004
http://www.siyanda.org/docs/UNCTAD_EDM_2004_2.pdf
Le commerce a des effets aussi bien positifs que négatifs sur l'égalité des sexes. Ainsi, il peut ouvrir de
nouvelles opportunités d'emploi et de création d'entreprise. Cependant, du fait des inégalités existantes
telles que le manque de qualification et la division sexuelle du travail, les femmes sont plus touchées que
les hommes par tous les effets néfastes de la libéralisation commerciale, et notamment par ses
répercussions sur le marché de l'emploi et les conditions de travail. De plus, les réglementations
commerciales multilatérales peuvent affecter la capacité des gouvernements nationaux à mettre en œuvre
des politiques d'égalité des sexes. Ce rapport, produit par l’Équipe spéciale sur la parité et le commerce,
se penche sur les mesures politiques qui visent à promouvoir l'égalité des sexes dans les relations
commerciales internationales, et à garantir une distribution plus équitable des retombées positives du
commerce. Il présente une série d’instrument concrets : idées pour influencer l'OMC ; cadres juridiques de
droits humains ; politiques concurrentielles ; évaluations d'impact du commerce en termes de genre ;
utilisation des technologies d'information et de communication (TIC) ; et renforcement des capacités
adapté à chaque sexe. On note parmi les recommandations la nécessité de mettre l'accent sur l'élévation
du niveau de qualification des femmes pour compenser la perte des revenus de la production vivrière, de
s'adapter aux marchés, ainsi que d'élaborer de meilleurs outils pour mesurer l’impact des accords
commerciaux en termes de genre.
Williams, M., Gender Mainstreaming in the Multilateral Trading System (Intégrer la dimension du
genre dans le système commercial multilatéral), Secrétariat du Commonwealth, Londres, 2003
http://www.thecommonwealth.org/shared_asp_files/uploadedfiles/0A004542-1151-47B4-B85DC65B6FB41085_Tradedoclowres.pdf
Cet ouvrage cherche à relier les objectifs de l'intégration du genre aux politiques commerciales en
informant sur les problèmes cruciaux qui influencent nécessairement les politiques. Il se concentre sur
deux domaines principaux. Il examine d’abord le contenu de la libéralisation commerciale, puis s'intéresse
aux questions de genre, de participation et de gouvernance (qui prend les décisions et comment). La
libéralisation du régime d'importation introduit une baisse des droits de douane versés aux gouvernements
nationaux sur les biens qui entrent dans le pays, ce qui peut conduire à une baisse du revenu intérieur et à
une réduction des dépenses sociales, en conséquence. Ces coupes budgétaires affectent davantage les
femmes, en particulier dans les secteurs sociaux comme la santé. La baisse des prix des produits
nationaux est une autre conséquence possible, de par l'abondance des importations bon marché. Dans ce
cas, même si les femmes peuvent bénéficier des prix inférieurs des produits importés, en tant que petites
productrices, elles trouvent leurs marchés inondés de produits bon marché en provenance de l'étranger.
Les politiques d'encouragement à l'exportation qui visent à pallier la perte de marchés intérieurs peuvent
porter préjudice aux petites productrices de denrées alimentaires en privilégiant les cultures de rente,
majoritairement cultivées par des hommes. Ce processus menace également la sécurité alimentaire.
7
Les relations et les inégalités entre les sexes limitent l'accès des femmes au marché, à la formation, au
crédit et à la mobilité – et du même coup leur capacité à s'adapter aux nouvelles conditions engendrées
par les réformes de la politique commerciale. Cette étude présente une analyse sectorielle selon le genre
qui examine les différents bénéfices, coûts et contraintes pour les hommes et les femmes dans le domaine
de l'agriculture, des politiques d'investissement, des droits de la propriété intellectuelle, des services et des
droits du travail. Il poursuit en se penchant sur les questions du genre, de la participation et de la
gouvernance et demande qui est inclus dans les processus décisionnels sur les provisions aux niveaux
national, régional et international. Il constate un manque d'intégration de l'analyse selon le genre ou de
consultation avec les organisations de femmes de la société civile en matière de mécanismes de bilan, de
règlements de conflits et d'assistance technique. L'auteur identifie plusieurs instruments clés pour intégrer
une perspective de genre dans les prises de décision en matière de politique commerciale, parmi lesquels
les évaluations d'impact social, la Division de bilan de politique commerciale de l'OMC, l'agenda de Doha
pour le développement, les programmes de renforcement des capacités en matière de commerce et les
cadres de traitement spécial et différentié (S&DT).
Les recommandations se répartissent sous diverses rubriques : maximiser les impacts positifs et réduire
les impacts négatifs de la libéralisation commerciale ; encourager la participation ; et le rôle des
organisations intergouvernementales. Il s'agit notamment :

D'élaborer des programmes qui encouragent l’accès des femmes aux ressources (terre et crédit) et aux
formations techniques.

De veiller à la provision de services (comme les gardes d'enfants) afin de permettre aux femmes de
participer aux activités commerciales.

De conduire des enquêtes pour déterminer la nature de l'impact des politiques commerciales sur les
femmes et l'égalité des sexes – accompagnées de la collecte de données ventilées par sexe.

D'élaborer des cadres de politique cohérents pour l'intégration du genre, en se saisissant des
opportunités ouvertes par les accords régionaux pour partager les expériences en terme de stratégies
relatives à l'égalité des sexes.

D'établir un point focal indépendant pour suivre la relation entre les accords commerciaux et le travail
des agences multilatérales telles que l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et
l'organisation mondiale de la santé (OMS).

De mieux consulter les organisations de la société civile au niveau national, et d'encourager la
participation des femmes dans ces consultations.
Williams, M., ‘Free Trade or Fair Trade: An overview of the WTO and the myths surrounding it’
(Commerce libre ou équitable : un survol de l'OMC et des mythes qui l'entourent), supplément
spécial de Development Alternatives with Women for a New Era (DAWN), document d’analyse sur
l'organisation mondiale du commerce, publié en novembre 1999 et révisé en préparation de la
cinquième conférence ministérielle de Cancún, Mexique, 10–14 septembre 2003
Ce document n’est pas disponible en ligne. Contacter le secrétariat de Dawn pour en obtenir un exemplaire
(Voir DAWN dans la section Réseaux et coordonnées).
8
Le libre-échange est-il toujours équitable envers les femmes ? Quels sont les principaux liens entre genre
et commerce ? Ce document d’analyse explore les liens entre les accords sectoriels de l'OMC et la
problématique hommes-femmes et présente les positions communes de DAWN et des organisations de la
société civile lors de la conférence de Cancún. L’une d'elles est qu'il ne devrait pas y avoir de nouveau
round de négociations commerciales multilatérales sans évaluer au préalable le coût de l'accord de l'OMC
en terme de développement économique, d'égalité des sexes et d'autonomisation des femmes. Le
document décrit les principaux acteurs et leurs interventions dans le débat. Il contredit certains mythes qui
courent autour de l'OMC, comme l'idée que la libéralisation commerciale apporte de nombreux bénéfices à
très peu de frais. Certes, la libéralisation commerciale peut être bénéfique à l’échelle d’un pays. Mais il est
vrai aussi que la libéralisation commerciale peut imposer un lourd tribut aux femmes qui travaillent dans les
Zones de transformation pour l'exportation ou dans l'agriculture commerciale. En se penchant sur les
principaux problèmes du commerce et de la libéralisation commerciale et de leurs relations au genre et au
développement, l'auteur met en relief d'importantes répercussions politiques du commerce sur la condition
sociale et économique des femmes. Le rapport fournit également des informations sur les liens de l'OMC
avec les organisations de la société civile et se termine sur un glossaire des termes relatifs au commerce.
9
3. Genre et politique commerciale
3.1 Stratégies et approches
Floro, M., Hoppe, H., Engendering Policy Coherence for Development: Gender issues for the global
policy agenda in the year 2005 (Pour une cohérence politique soucieuse de l'égalité des sexes au
service du développement : les problèmes de l'égalité des sexes pour l'agenda politique mondial en
2005), Friedrich-Ebert-Stiftung, Allemagne, avril 2005.
http://www.igtn.org/pdfs//365_FloroHoppe17.pdf
En quoi un cadre de cohérence politique peut-il contribuer à l'élaboration de politiques soucieuses de
l'égalité des sexes ? Ce rapport s'adresse aux concepteurs de politiques, syndicalistes, hommes et
femmes d'affaires, et aux organisations de la société civile. Il décrit le cadre de cohérence politique comme
un cadre qui examine l’impact des politiques les unes sur les autres, à la fois verticalement (différents
niveaux de politiques) et horizontalement (différents domaines de politiques comme le commerce, la
finance, la santé, les affaires sociales et le développement). Le cadre comporte une analyse des liens
entre politiques macro-économiques et citoyens et leurs répercussions sur les relations et les inégalités
entre les sexes. Il aborde, en particulier, le commerce et le système économique international, le système
des Nations unies (ONU), les politiques nationales et les évolutions au sein des foyers. Il recommande,
entre autres : une intégration plus effective du genre dans les Nations unies, afin de renforcer sa capacité à
négocier avec l'OMC, le fonds monétaire international (FMI), et la banque mondiale – au travers, par
exemple des points d'entrée ouverts par l’investissement des Nations Unies pour le développement et le
Partenariat mondial pour les marchandises de la CNUCED ; et l'instauration de chambres de commerce
nationales et régionales soucieuses de l'égalité des sexes pour répondre au problème du déclin des prix
des marchandises et promouvoir la sécurité alimentaire.
Organisation internationale du travail (OIT)/Secrétariat du Commonwealth, ‘Trade Liberalisation
Policy’ (Les politiques de libéralisation commerciale), Globalisation and Gender Briefs Series No. 1
Juillet 2003
http://www.ilo.org/dyn/empent/docs/F2042326947/No%201%20Trade.pdf
La libéralisation commerciale (réduction des restrictions posées au commerce) s’est imposée au travers de
plusieurs cadres de politiques au cours de la décennie passée. S’ajoutant aux réglementations de l'OMC,
la libéralisation commerciale a constitué un facteur clé des programmes de la Banque mondiale et du FMI.
Les partisans de ces politiques avancent que la libéralisation commerciale augmente la croissance et les
revenus d'un pays. Cependant, la libéralisation n'a pas forcément les mêmes impacts aux différents
niveaux de l'économie ni sur les hommes et les femmes. Le tableau est souvent complexe et
contradictoire. Ainsi, la libéralisation commerciale a bénéficié aux femmes en leur donnant un meilleur
accès aux emplois du secteur formel, dans les zones franches pour l'exportation, par exemple. En même
temps, les femmes ont dû s’adapter à grand frais dans la gestion de leurs responsabilités domestiques et
l'agriculture traditionnelle, qui ont pâti de la libéralisation. Ce dossier comporte une check-list d'une page
10
dédiée au genre et commerce pour faciliter les efforts en vue de créer un environnement habilitant, afin
que les femmes bénéficient au maximum de la libéralisation commerciale.
Centre du Commerce International (CCI), ‘Strategies and Approaches for Gender Mainstreaming in
International Trade’ (Stratégies et approches pour l'intégration du genre dans le commerce
international), CNUCED/OMC, 2001
http://www.intracen.org/UNCTADXI/genstrat.pdf
Bien qu’il leur faille déjà concilier responsabilités familiales et professionnelles, les femmes ont tendance à
s'engager davantage dans le secteur informel ou le travail à domicile. La participation égale des femmes
dans les activités commerciales est limitée par des problèmes comme la difficulté d'obtenir un financement,
le manque de formation et de compétences dans le domaine concerné ou de contacts avec les réseaux de
commerce nationaux et internationaux. Il faut reconnaître ici que la participation des femmes dans le
commerce international doit se faire sur des bases qui leur permettent de faire les mêmes choix que les
hommes, dans des conditions d'égale participation aux prises de décision et avec les mêmes opportunités
pour la croissance de leur entreprise et de leurs exportations. Ce document offre une vue d'ensemble de la
stratégie du Centre du Commerce International pour améliorer l'intégration du genre dans ses domaines de
programme prioritaires : concevoir des stratégies de développement commercial ; améliorer les
performances commerciales dans divers secteurs ; et promouvoir la compétitivité des entreprises. Diverses
actions peuvent améliorer la participation des femmes au commerce : éduquer en vue de mieux
sensibiliser les femmes aux questions relatives au Système commercial multilatéral (SCM) ; mieux
sensibiliser les intervenants internationaux aux questions de genre ; conseiller les institutions nationales
d’aide au commerce sur les modalités d'intégration du genre dans leurs opérations ; aider au
développement de nouveaux débouchés commerciaux qui bénéficieraient aux femmes entrepreneurs.
Painter, G., Gender Mainstreaming in Development and Trade Policy and Practice: Learning from
Austria, Belgium and the UK (La prise en compte du genre dans les politiques et les pratiques du
commerce et développement : apprendre de l'Autriche, la Belgique et le Royaume-Uni), Women in
Development Europe (WIDE), Bruxelles, 2004
Comment les engagements nationaux envers l'égalité des sexes dans les politiques commerciales se
traduisent-ils dans la pratique au sein de l'Union européenne ? Cette étude prend l’exemple de l’Autriche,
de la Belgique et du Royaume-Uni. Elle examine comment chacun de ces pays envisage actuellement de
réaliser l'égalité des sexes dans ses politiques de commerce et de développement. L'étude montre que, s’il
y a des signes d’avancées dans leur engagement envers l'égalité des sexes et l'intégration du genre - par
exemple, ces trois pays reconnaissent la nécessité d’allouer un espace à la dimension du genre dans leur
structure organisationnelle – celles-ci demeurent insuffisantes. Plus précisément, la dimension du genre
doit trouver sa place dans l'agenda du commerce et dudéveloppement sous une forme cohérente et les
politiques commerciales doivent venir compléter les politiques d'égalité des sexes et de développement.
Sans cela, chaque pays risque d'ignorer les besoins spécifiques des pays en développement et de sousestimer les conséquences négatives de leurs politiques commerciales et de développement sur les
11
conditions d'existence des femmes. De plus, les objectifs de l'autonomisation des femmes, de l'égalité des
sexes et de la transformation des relations de pouvoir entre les sexes devraient guider l'intégration du
genre – il serait bon que les pays donateurs réaffirment leurs engagements en faveur des droits humains
des femmes contenus dans la Convention pour l'élimination de toutes les formes de discrimination à
l'égard des femmes (CEDAW) et de la Plate-forme pour l'action de Beijing (PFAB).
Pour acheter un exemplaire de cette publication, contactez le Secrétariat de WIDE : rue de la Science, 10
1000 Bruxelles, Belgique, Tél : +32 2 545 9070, Fax : +32 2 512 7342, Courriel : [email protected]
Spieldoch, A., ‘Women's Rights and the Multilateral Trading System: The Politics of Gender
Mainstreaming at the WTO’, Heinrich Boell Foundation (HBF) et IGTN, 2004
http://www.igtn.org/pdfs//311_gm_geneva_event_mar04.pdf
Comment répondre efficacement aux impacts différents du commerce sur les femmes et les hommes ?
Quels sont les mécanismes les plus appropriés pour introduire la dimension du genre dans les politiques
commerciales ? Ce rapport de conférence souligne l'absence de mécanismes de reddition comptable de
l'OMC en matière de droits des femmes. De plus, au cours des négociations commerciales, les
gouvernements et d'autres acteurs internationaux sont rarement tenus comptables de leurs engagements
courants sur les conventions relatives aux droits humains des femmes. Dans la mesure où l'OMC n'existait
pas au moment de la quatrième Conférence mondiale sur les femmes, la Plate-forme pour l'action de
Beijing qui en a résulté n’aborde pas spécifiquement les problèmes relatifs à l'OMC et impact de celle-ci
sur la vie des femmes. L’IGTN s'est néanmoins appuyée sur la PFAB pour réclamer une plus grande
transparence et un meilleur respect des droits humains des femmes dans les processus de l'OMC. Le
rapport de conférence se divise en exposés individuels, débats collectifs et un panorama des problèmes en
matière de plaidoyer régional. Il pointe une série de problèmes comme : le manque de capacités
permettant de suivre le travail de l'OMC en Europe ; le manque d'études régionales concernant l'impact du
commerce sur les femmes dans la région ; et la nécessité d'un travail de plaidoyer continu pour faire
obstacle à l'accord de la Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA) en Amérique latine. L’IGTN
considère d'une manière générale que les modèles d'intégration du genre traditionnels sont trop étroits.
L'analyse selon le genre doit être au centre des politiques commerciales et non confinée à leurs marges, à
l'écart des grandes priorités des politiques économiques.
Vijaya, R., ‘Trade, Skills and Persistence of Gender Gap: A Theoretical Framework for Policy
Discussion’ (Commerce, savoir-faire et persistance des disparités sexuelles : cadre théorique pour
le débat politique), IGTN, Washington D.C., 2003
http://www.igtn.org/pdfs/75_Vijaya.pdf
Pourquoi les formulations conventionnelles sur les bienfaits du commerce international s’épuisent-elles dès
lors qu'il s'agit de répondre aux inégalités sexuelles persistantes ? Ce document d’analyse avance que si
certains modèles économiques suggèrent que l'ouverture économique améliore la qualité de la vie, ils ne
prennent pas en compte le déséquilibre sexuel qui réduit au minimum les gains que les femmes peuvent
tirer du commerce. Les encouragements à investir dans l'éducation et la formation peuvent même décliner
12
dans les pays qui se spécialisent dans des productions fortes consommatrices de main-d'œuvre, alors que
la demande de main-d'œuvre qualifiée augmente. L’augmentation de la main-d'œuvre tournée vers
l'exportation est très majoritairement féminine, du fait de la féminisation de la main-d'œuvre dans les
secteurs d'exportation de nombres d'économies en développement. Pour démontrer cette iniquité, ce
document prend la mesure des disparités de savoir-faire entre hommes et femmes en comparant les taux
de scolarisation des hommes et des femmes. Bien que ces données soient imparfaites – ce que l’auteur
reconnaît – les données sur les formations sont rares et cette mesure offre un tableau intéressant de la
façon dont les inégalités sexuelles se creusent, dans le domaine des compétences. L’auteur recommande
d'introduire une perspective d'équité dans l'éducation, avec un engagement accru des gouvernements et
en mettant l'accent sur les sciences, la technologie et les politiques industrielles. Les gouvernements
doivent également négocier un accès plus équitable au processus de transfert de technologie afin que les
femmes ne soient pas exclues des opportunités de formation et de promotion dans le secteur industriel.
3.2 Impact des accords commerciaux en terme de genre
APRODEV et Aid Transparency, Rapport analytique sur la dimension du genre dans les accords de
partenariat économique, 27-29 octobre 2003, Dakar
Français : http://www.aprodev.net/trade/Files/gender/A%20Rapport%20Dakar%20francais.pdf
Anglais : http://www.aprodev.net/trade/Files/gender/A%20Report%20Dakar%20english.pdf
Quels sont les principaux problèmes qui émergent des négociations sur les accords de partenariat
économique (PAE), qui visent à instaurer un régime de libre-échange entre les pays de l'Union européenne
et de la région ACP (Afrique, Caraïbes et Pacifique) ? L'expérience montre que la libéralisation
économique a souvent un impact négatif sur la situation des femmes pauvres. Ce rapport de séminaires
analyse les impacts probables de la libéralisation commerciale entre l'Union européenne et l’Afrique de
l'Ouest, à travers une étude du cas du Zimbabwe. Il démontre que les bienfaits du « libre-échange »,
censés se répartir équitablement entre tous les acteurs économiques, opèrent en fait de manière
inégalitaire et non homogène dans différents contextes locaux, nationaux et internationaux. Le rapport
conclut à la nécessité de mener de nouvelles études sexospécifiques sur les effets des APE sur différents
groupes sociaux.
Une série de recommandations politiques sont formulées, à l'usage des négociateurs et des groupes de la
société civile, notamment :

Les actions des parties prenantes doivent promouvoir un "terrain de jeu plus aplani" pour permettre à
chacun, et avant tout aux femmes pauvres, de bénéficier des APE.
Les institutions internationales engagées dans des fonctions en rapport avec le commerce doivent rendre
davantage de comptes quant à la défense des droits des femmes.

Les accords internationaux existants sur les droits des femmes, dont la Plate-forme pour l'action de
Beijing et la CEDAW, doivent être maintenus.
13
Les organisations de la société civile au Nord comme au Sud doivent utiliser les réseaux plus efficacement,
renforçant ainsi les efforts de plaidoyer et de lobbying.
OIT/ Secrétariat du Commonwealth, ‘WTO TRIPS Agreement’ (L’accord de l’OMC sur les droits de
propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC)), Globalisation and Gender Briefs Series
No. 2 juillet 2003
http://www.ilo.org/dyn/empent/docs/F1599852333/No%202%20-%20TRIPS.pdf
L'accord sur les droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce est un cadre général pour une
approche multilatérale des droits de la propriété intellectuelle (DPI), en vigueur depuis 1996. L’ADPIC
signifie que l'on peut restreindre l'utilisation de plantes, de micro-organismes, de techniques biologiques,
de denrées et de médicaments indispensables en les protégeant par des brevets. Ceci a de sérieuses
conséquences pour les populations pauvres qui peuvent avoir fondé leur subsistance sur leurs droits
d'utiliser certaines plantes ou substances. Ce document d'information dégage quatre problèmes
fondamentaux dans le débat sur les droits de la propriété intellectuelle, touchant aux femmes pauvres.
Tout d'abord, l’ADPIC peut réduire l'accès à une médecine abordable lorsque les industries
pharmaceutiques achètent des brevets sur les médicaments. Ceci est particulièrement vrai pour les
femmes, qui peuvent être plus vulnérables en termes de santé et ont souvent la charge de s'occuper des
malades. En second lieu, l’ADPIC peut réduire l'accès aux semences indispensables à la production
alimentaire, la sécurité alimentaire et une nourriture adéquate. En troisième lieu, il peut réduire le contrôle
des femmes pauvres sur la terre et sur les technologies nécessaires à l’amélioration de la productivité.
Enfin, l’ADPIC ne comporte aucun mécanisme de reconnaissance des connaissances locales et
traditionnelles ni de compensation, connaissances qui sont plus souvent le domaine des femmes que celui
des hommes. Cette brochure inclut une check-list d'une page pour une approche des DPI plus sensible à
la dimension du genre.
3.3 Mesurer l'impact du commerce en termes de genre – études de cas
The Effects of Trade Liberalization on Jamaica's Poor: An Analysis of Agriculture and Services (Les
effets de la libéralisation commerciale sur les pauvres de Jamaïque : une analyse de l'agriculture et
des services)
En 2002, Women’s Edge Coalition a mis au point le Bilan d'impact du commerce (BIC), un cadre rigoureux
et cependant accessible, pour permettre aux négociateurs commerciaux, aux gouvernements et à d'autres
de prévoir les avantages et les inconvénients éventuels d'un accord commercial avant sa ratification. Le
BIC offre un cadre économique qui montre l'impact du commerce sur les prix et sur l'emploi dans le marché
du travail, et comment ceux-ci ont des incidences différentes sur les hommes et les femmes. Cependant, le
BIC illustre aussi clairement que les retombées des réformes dans le domaine des politiques commerciales
dépendent de nombreux autres facteurs qui s’entrecroisent. Les liens de causalité ne sont pas forcément
vérifiables mais il est possible d'identifier des événements simultanés ou consécutifs et d’envisager ce qui
peut les relier.
14
Dans son travail avec la l’Association antillaise pour la recherche et l'action féministe) (CAFRA), Women’s
Edge Coalition s'est servi du BIC, à la fois pour évaluer l'impact de la libéralisation commerciale sur les
pauvres de Jamaïque et prévoir les retombées éventuelles du ZLEA sur les victimes de la pauvreté en
Jamaïque, les femmes en particulier. Le cadre proposé par le BIC a été utilisé pour analyser diverses
sources de données : données quantitatives nationales sur les conditions de vie ; enquêtes sur la maind'œuvre ; engagements commerciaux et autres engagements internationaux du gouvernement jamaïcain ;
entretiens avec des représentants du gouvernement et des universitaires ; témoignages de fermières et de
femmes des villes ; et une bibliographie critique étendue.
L'étude de cas jamaïcaine a montré que :

Si les politiques macro-économiques ont pu améliorer l'économie jamaïcaine à la fin des années 1990,
les chiffres de la pauvreté n’ont cessé d’augmenter depuis cette date et devraient atteindre des
hauteurs vertigineuses.

La libéralisation commerciale a entraîné une perte d'emploi pour les femmes (12 400 emplois perdus)
et des gains d'emplois (45 000) pour les hommes. Les prévisions estiment qu'entre 2005 et 2009, les
gains d'emplois masculins se confirmeront et la perte d'emploi s'accentuera pour les femmes.

La libéralisation commerciale a eu des effets à la fois positifs et négatifs en Jamaïque. De nombreux
Jamaïcains à faibles revenus ont bénéficié de la libéralisation commerciale, quand la baisse de
l'inflation a fait chuter les prix des denrées alimentaires. Cependant, les taux d'inflation sont à la hausse
et il y a peu d'emplois bien payés pour les femmes qui n’ont pas ou peu de qualification et d'éducation.
De nombreux emplois occupés par des femmes peu qualifiées ont disparu quand la libéralisation
commerciale a poussé les entreprises multinationales à se délocaliser des zones de libre-échange
jamaïcaines vers celles du Mexique. Cette relocalisation a coûté 30 000 emplois féminins à la
Jamaïque, principalement dans le textile.

Il est vital d'examiner les lois et les réglementations ainsi que les problèmes économiques, comme les
engagements pris par la Jamaïque sous l'égide de l'OMC et dans le cadre de l’AGCS.

Il est possible de mener des Bilans d'impact du commerce, pour un coût relativement faible. Pour que
les politiques commerciales bénéficient aux pauvres aux États-Unis et à l'étranger, il conviendrait que
les États-Unis encouragent ces évaluations dans le cadre de leurs relations commerciales avec les
pays en développement.
Résumé de : Wyss, B. et White, M., ‘The Effects of Trade Liberalization on Jamaica's Poor: An Analysis of
Agriculture and Services’, (Les effets de la libéralisation commerciale sur les pauvres de Jamaïque : une
analyse de l'agriculture et des services), 2004
Women’s Edge Coalition : http://www.womensedge.org/documents/Jamaica%20case%20study.pdf
Policy Briefing : http://www.womensedge.org/documents/jamaicapolicybriefing.pdf
Pour de plus amples informations sur le bilan d'impact de Women’s Edge, se reporter à l'article du bulletin
En Bref, inclus dans ce Kit Actu’.
15
4. Genre, travail et emploi
4.1 Entreprenariat et accès au marché
Finnegan, G., ‘Facilitating Women’s Entrepreneurship: Lessons from the ILO’s Research and
Support Programmes’ (Aider l’entreprenariat féminin : l'enseignement des programmes de
recherche et de soutien de l'OIT), document présenté dans le cadre de l'atelier organisé par
l'Organisation pour la coopération économique et de développement (OCDE) « L'entrepreneriat
dans une économie globale : problèmes stratégiques et politiques », Budapest, 8-10 septembre
2003
http://www.ilo.org/dyn/empent/docs/F265437308/OECD%20Women%20entrepreneurs.pdf
Les femmes ont moins de chance que les hommes d'être chefs d'entreprise et travaillent dans des
secteurs différents, qui apparaissent de moindre importance pour la croissance économique et le
développement. Les programmes et les politiques gouvernementales dominantes actuelles ne répondent
pas suffisamment aux besoins spécifiques des femmes entrepreneurs, confrontées à divers obstacles
comme leur accès limité à des services d’aide aux entreprises et à des associations d'affiliations et leur
invisibilité dans les programmes et politiques gouvernementaux. Les recommandations incitent les
gouvernements à créer des mécanismes « de poussée » pour encourager un plus grand nombre de
femmes à faire leur entrée sur le marché, et à élaborer un cadre juridique et de réglementation habilitant.
L'élaboration de ces mécanismes doit être informée par une analyse du contexte en termes de genre et
une analyse d'impact différentié. À ces mécanismes « de poussée » doivent correspondre des
mécanismes « d'attraction » pour permettre aux femmes entrepreneurs d’étendre et d’amplifier leurs
opérations. Il s'agit notamment d'offrir des stimulants à la croissance et à l'expansion et d'utiliser des
données ventilées par sexe pour informer des politiques et programmes nouveaux qui encourageront
l'entrepreneriat féminin. Enfin, les gouvernements doivent s'engager auprès des organisations
représentatives qui permettront aux femmes entrepreneurs de mieux se faire entendre dans les processus
décisionnels.
D'autres documents sont disponibles sur le site de l'OIT :
http://www.ilo.org/dyn/empent/empent.Portal?p_prog=S&p_subprog=WE&p_category=PUB ou sur le CDROM de Women's Entrepreneurship Development and Gender Equality (WEDGE), qui contient 28
rapports, documents de travail et autres sur les réalisations passées et actuelles du programme. On peut
se procurer le CD-ROM auprès du centre de documentation du secteur de l'emploi de l'OIT,
[email protected] et du Programme focal sur la promotion de l'emploi par le développement de la petite
entreprise, (InFocus Programme on Boosting Employment through Small Enterprise Development
(IFP/SEED), [email protected])
16
International Finance Corporation, ‘Quick Notes on Gender Dimensions of Private Sector
Development and Gender Entrepreneurship Markets’ (Considérations sur les dimensions
sexospécifiques du développement du secteur privé et des marchés de l'entreprenariat féminin),
2004
http://www.ifc.org/ifcext/enviro.nsf/Content/GEM-QuickNotes
Les femmes entrepreneurs s'engagent dans les marchés privés de différentes manières. Ces
considérations dégagent une série de problèmes spécifiques rencontrés par les femmes chefs d'entreprise
et proposent des solutions tirées des meilleures pratiques dans divers pays et régions. Des expériences
réussies menées en Chine, Jordanie, Afrique du Sud, Inde, Mexique, Nouvelle-Zélande et Népal illustrent
de quelles façons les femmes ont pu s’investir dans les marchés du secteur privé.
En Chine, par exemple, après les profondes réformes engagées dans les entreprises d'État, ce sont les
femmes qui se sont retrouvées majoritairement au chômage. Le gouvernement Tianjin a combattu ce
problème en mettant sur pied des pépinières d'entreprise – des programmes complets d'aide à la création
d'entreprises : octroi de bureaux, accès à des biens d’équipements et formations – ciblant spécifiquement
les femmes entrepreneurs. Outre ces créations d'entreprises féminines, des prêts de micro-crédit et
d'autres initiatives en direction des femmes ont permis de créer de nombreux emplois.
Au Mexique, le Modèle d'équité entre les sexes (Gender Equity Model (MEG)) reconnaît les progrès
réalisés au sein des compagnies privées, des institutions publiques et des O.N.G. en termes d'équité entre
les sexes. Il s'agit d'un partenariat public-privé entre l'Institut des femmes du gouvernement mexicain et
des sociétés privées intéressées à la promotion de l'égalité des sexes. Le MES est un processus de
certification volontaire (accéder au label de l'équité entre les sexes) autour de quatre domaines : le
recrutement, la promotion de carrière, la formation et le harcèlement sexuel. À ce jour, 42 sociétés
représentant 170 000 salariés ont obtenu le label et 550 personnes ont reçu une formation pour agir en
faveur de l'équité sexuelle.
OIT/secrétariat du Commonwealth, ‘Small & Medium Enterprise Development’ (Le développement
des petites et moyennes entreprises), Globalisation and Gender Briefs Series No. 3, juillet 2003
http://www.ilo.org/dyn/empent/docs/F2043552357/SME%20doc%20A4%20-%20PDF.pdf
Ce dossier s'intéresse à la contribution des femmes au sein des économies locales et nationales et à
l'intérêt d'avoir des PME plus structurées pour améliorer le développement économique et social des
femmes dans une situation de mondialisation. Si un nombre croissant de programmes de micro-crédit cible
les femmes, l'assistance à plus long terme, structurée, de certains gouvernements n'a pas su prendre en
compte leurs besoins, entraînant des taux de souscription très bas. Les bonnes pratiques pour le
développement des PME à direction féminine doivent prendre en charge quatre domaines clés : la politique
fiscale et législative, afin que les lois et les structures réduisent les obstacles au développement des PME
gérées par des femmes ; des services de développement des entreprises conçus pour répondre aux
besoins spécifiques des femmes en matière de formation et d'orientation ; le soutien communautaire et
familial ; et un soutien financier amélioré au développement des PME à direction féminine après la phase
17
de démarrage. Cette notice s'achève sur une check-list à l'intention des directeurs de projets engagés dans
des programmes de renforcement des PME à direction féminine.
International Trade Centre (ITC), ‘Women in the Global Economy’ (Les femmes dans l'économie
globale), International Trade Forum, Issue 3, 2003
Anglais : http://www.tradeforum.org/news/categoryfront.php/id/519/4_2003.html
Français : http://www.forumducommerce.org/news/categoryfront.php/id/388/Vue_d'ensemble.html
Les femmes forment la majorité des entrepreneurs dans des sphères économiques « marginales » comme
les micro-entreprises et l'économie informelle. Mais celles-ci représentent aussi un fort pourcentage de
l'activité économique totale dans de nombreux pays pauvres. Cependant, le rôle des femmes en tant que
productrices, consommatrices de biens et de services, et créatrices d'emplois, est souvent invisible. En
conséquence, elles passent à côté de l'aide des organisations de métiers traditionnels et ne peuvent
accéder à l'aide à l’exportation et aux réseaux d’exportation. Les femmes ont donc besoin d'approches
ciblées pour les aider à intégrer le secteur privé formel. Ce numéro du magazine d’ITC explore la nature de
l'entreprenariat féminin à travers l’Afrique du Sud, l'Inde, le Népal, le Cameroun, le Niger, le Canada et
l'Ouganda. Il cherche à établir combien de femmes d'affaires sont aussi des « entrepreneurs sociaux »,
impliquées dans le développement de leurs communautés comme celui de leur chiffre d’affaire. Les articles
donnent des exemples de stratégies pour intégrer les femmes exportatrices dans l'économie globale et
d'initiatives de soutien à l'entreprenariat. Ils en dégagent les objectifs, les défis et les solutions. Ce numéro
contient également des informations sur l'action des organisations internationales dans le domaine du
genre et commerce, notamment le soutien aux femmes entrepreneurs dans le secteur des services,
l'utilisation des TIC, la facilitation du commerce et la mise sur pied d'initiatives internationales comme
l’Équipe spéciale des Nations Unies sur la parité et le commerce et le travail du Fonds de développement
pour les femmes des Nations unies (UNIFEM) et de l'OIT.
Les recommandations préconisent :

De soutenir la création de réseaux par l'établissement d'associations professionnelles de femmes et de
les mettre en relation avec les responsables politiques et les groupements professionnels.

De proposer aux femmes des formations à la souscription d'un crédit, leur permettant de dépasser les
programmes de micro-crédit.

De faciliter l'accès des femmes aux formations relatives à l'exportation.

De soutenir les mécanismes d'aide sociale en relation avec le commerce comme les cliniques mobiles
et les services de garde d'enfants.
ITC est aussi l'auteur d'un Répertoire mondial des associations de femmes entrepreneurs (2002),
disponible sur CD-ROM et en version imprimée en anglais, français et espagnol. Contacter Lilia Naas,
chargée de la promotion du commerce à ITC à [email protected]
18
Kitukale, S., Carden, C. et Naas, L., ‘Enhancing Women Entrepreneurship Through Export Growth –
Issues and Solutions’, ITC, 2004
http://www.intracen.org/execforum/ef2004/Montreux/background_papers/H-1%20-%20Gender.pdf
Pourquoi de nombreuses femmes sont-elles engagées dans des activités d'entreprenariat local tandis
qu'un très petit nombre s'engage dans le secteur de l'exportation ? Si l'on se réfère au nombre
d'entreprises dirigées par des femmes et à leur contribution aux économies nationales, la capacité des
femmes à contribuer à la croissance économique n'est pas développée à son maximum. Plus
spécifiquement, malgré des succès dans le secteur des petites et moyennes entreprises, les femmes
entrepreneurs se montrent encore réticentes à élargir leurs activités au secteur de l'exportation. Divers
entraves au développement des entreprises peuvent contribuer à ce déficit : le manque d'accès au crédit,
au marché, à la formation et aux technologies appropriées ; l'absence de soutien institutionnel
spécialement destiné aux femmes entrepreneurs ; et les préjugés socioculturels sexistes envers les
femmes chefs d'entreprise. Les responsables politiques ont aussi des défis à relever dans la mise en
œuvre d'actions sexospécifiques en vue de promouvoir l'entreprenariat féminin, en raison notamment d'un
manque de données ventilées par sexe, utiles pour concevoir des programmes et des services mieux
adaptés aux femmes entrepreneurs.
4.1.1 Études de cas sur l'entreprenariat et l'accès au marché
The Northern Homebased Workers Network (Réseau des travailleurs à domicile du Nord de la
Thaïlande), Thaïlande
Au cours de la crise financière asiatique de 1997-1999, le gouvernement thaï a pris un certain nombre de
mesures d'encouragement à la petite et moyenne entreprise, au moyen de crédits et de renforcement des
capacités. Cependant, bien que les licenciements au cours de la crise aient touché de nombreuses
femmes et d'autres groupes marginalisés, rares furent les mesures gouvernementales de soutien aux
producteurs de petite taille ou marginalisés, femmes en particulier.
Le Réseau des travailleurs à domicile du nord de la Thaïlande (Northern Homebased Workers Network
(NHWN)) a été fondé en 2000 pour venir en aide aux productrices de cotonnades, de vannerie, de bois
sculpté et autres artisanats traditionnels. Le réseau compte 2400 membres répartis dans 64 groupes de
villages et cherche à accroître le pouvoir de négociation collective de ses membres, leurs savoir-faire et
leurs capacités à gérer et diriger une entreprise. 90 % de ces membres sont des femmes. Plus que les
hommes, les travailleuses à domicile manquent d'accès aux ressources et aux informations commerciales
et traitent principalement avec des sous-traitants ou des intermédiaires. Le NHWN combine les nécessités
de l’accès au marché, de la formation, du crédit et du développement de réseaux avec des mesures
spécifiques pour répondre aux problèmes des sexes et notamment la protection sociale, les services de
santé et les formations en matière de sécurité sur le lieu de travail.
La force motrice du NHWN est le Centre d'apprentissage de la capitale régionale, Chiang Mai. Le centre
conseille, offre des services de crédit et de marketing, facilite les ventes directes et les liens commerciaux
avec les foires et les bazars commerciaux. Il assure des formations en matière de direction, planification de
19
l’offre, gestion financière et analyse de marché. L'élément de protection sociale, de santé et de sécurité du
projet est également coordonné par le centre d'apprentissage. Il comprend un fonds de protection en
matière de santé pour les membres du réseau et leurs familles, la formation des formateurs dans le
domaine de la santé et de la sécurité au travail, et une formation à l'analyse selon le genre pour les
membres du réseau, les pouvoirs locaux et d'autres intervenants. Les représentants des groupes villageois
reçoivent une formation, rapportent ces informations au sein de leur communauté puis forment d'autres
membres.
Le NHWN a grandement amélioré les savoir-faire, les capacités de gestion et d'accès au marché de ses
membres. Il leur a permis d'augmenter leurs ventes et a entraîné le développement des canaux
commerciaux locaux et étrangers. Les principes de propriété conjointe, de solidarité, de protection sociale
et le souci de la dimension du genre ont été les clés de la réussite du réseau. Cependant, les ressources et
le champ des formations et du développement des capacités restent limités. Le réseau a pu constater qu'il
était plus facile de s’occuper des petites et micro- entreprises et des entrepreneurs éduqués que de
s'attaquer aux problèmes des producteurs les plus marginalisés.
Études de cas de Srikajon, D., ‘Supporting Potential Women Exporters: A Case Study of the Northern
Homebased Workers Network, Thailand’ (Soutenir les exportatrices potentielles : une étude de cas du
Réseau des travailleurs à domicile du nord de la Thaïlande), document préparé pour le projet Supporting
Potential Women Exporters, CTI 34/2003 T APEC Committee on Trade and Investment, septembre 2004
http://www.nsi-ins.ca/english/pdf/women_exporters_thailand.pdf
De nouvelles technologies au service des femmes et de leur famille à Samoa
L'évolution du climat socio-économique s'est traduite par une réduction de l'emploi et des activités
génératrices de revenus dans les zones rurales de Samoa, pour les hommes comme pour les femmes. Le
gouvernement de Samoa a donc cherché à diversifier les productions agricoles existantes pour trouver de
nouveaux débouchés et revitaliser l'agriculture villageoise – en encourageant notamment les femmes
productrices. La noix de coco (puis l'huile de noix de coco) est depuis longtemps la production agricole la
plus répandue dans les campagnes de Samoa, mais, il y a peu, l'extraction de l'huile exigeait une
technologie coûteuse, de grande échelle, pour produire une huile de basse qualité.
En 1996, en réponse au déclin de la valeur marchande de la noix de coco séchée, une O.N.G. de Samoa,
Women in Business Development Incorporated (WIBDI), a impulsé un projet en vue de promouvoir
l'exportation de l'huile de coco vierge. WIBDI, qui soutient les activités génératrices de revenus de 90
villages de Samoa, a découvert qu'une industrie prospère d’huile de coco, dominée par les femmes, avait
existé avant que ne commence l'exportation de noix de coco séchée dans les années 1870. L'huile de
coco vierge est en réalité un produit haut de gamme utilisé à l'étranger dans la fabrication de produits
culinaires, cosmétiques et de santé.
WIBDI a appris l'existence d'une technologie nouvelle de micro-extraction directe, facile à utiliser, capable
de produire une huile vierge de haute qualité et aisément implantable dans les villages. Cette méthode
convenait bien mieux aux productrices car elle n'entrait plus en conflit avec leurs responsabilités
domestiques ou leur mobilité restreinte. 13 machines et accessoires ont été fournis à des groupes de
20
familles sélectionnés, qui reçoivent chaque semaine la visite d'une équipe de spécialistes. Chaque famille
gère le revenu et les coûts de production et reçoit une formation en gestion de petite entreprise, crédit et
moyens d'épargne. Le projet travaille avec des groupes de familles plutôt qu'avec les communautés
villageoises, car il est apparu que cela entraînait une meilleure émulation et une direction forte. Le projet a
également permis de donner un travail à ceux qui étaient au chômage dans les familles.
Il est vital, pour la réussite du projet, de disposer d'informations commerciales à jour et de faire des
pronostics de vente. Le contrôle de la qualité, la gestion et la commercialisation sont assurés par WIBDI.
La Pure Coconut Oil Company (PCOC) a été créée pour commercialiser l'huile et la plupart des familles
vendent entre 70 et 100 % de leur huile à la compagnie, qui vend actuellement à un acheteur unique,
installé en Australie. Le reste est réservé à la vente locale. La PCOC établit maintenant le prix de gros à
1,85 $ US par litre et un producteur moyen peut gagner jusqu'à 400 $ US par semaine.
Les femmes gèrent 10 des 13 sites de production. Ceci a fait évoluer la position des femmes au sein de la
famille, dans la participation aux discussions et aux prises de décision. Le soutien des maris a été
primordial. Ceci a été possible parce que les maris ont pu voir que la situation de leur famille s’améliorait
grâce au travail de leurs épouses, mais aussi parce que l'équipe de WIBDI les a impliqués dès le début
dans la planification et la budgétisation du projet. Si les hommes contrôlent encore la distribution des
revenus, certaines femmes ont ouvert des comptes en banque séparés qu'elles gèrent seules. Cependant,
le statut social de ces femmes n'a pas évolué pour autant au sein de la communauté. Les femmes
impliquées dans le projet ont néanmoins affirmé qu'elles étaient satisfaites de leur statut et des
mécanismes existants qui leur permettent d’accéder au conseil du village par le biais de leurs maris.
De Cretney, J. et Tafuna’i, A., ‘Tradition, Trade and Technology: Virgin Coconut Oil in Samoa’ (Tradition,
commerce et technologie : l'huile de coco vierge à Samoa), pp. 45-74 dans M. Carr (ed.) Chains of
Fortune: Linking Women Producers with Global Markets (Chaînes de prospérité : relier les productrices aux
marchés mondiaux), Secrétariat du Commonwealth, Londres, 2004.
http://www.thecommonwealth.org/shared_asp_files/
uploadedfiles/AA249966-F726-46BF-9D57-AADB5CC1B920_Chainsfinal.pdf
Pour approfondir le sujet et découvrir une autre étude de cas sur le genre et l'entreprenariat, reportez-vous
à l'article sur l'Association des femmes entrepreneurs ougandaises (UWEAL) du bulletin Genre et
développement En bref contenu dans ce Kit Actu’.
4.2 Genre, emploi et normes de travail
Chen, M. A., Vanek, J. et Carr, M., Mainstreaming Informal Employment and Gender in Poverty
Reduction: A handbook for policy-makers and other stakeholders (Intégrer l'emploi informel et la
dimension du genre dans l'action pour la réduction de la pauvreté : un guide à l'usage des
concepteurs de politiques et autres intervenants), Secrétariat du Commonwealth, Londres, 2004
Quel est le lien entre les inégalités entre les sexes et le travail dans l'économie informelle ? Comment
promouvoir de bonnes conditions de travail pour les pauvres et les groupes vulnérables ? Les vendeurs de
21
rue, les travailleurs des ZFE et les petits fermiers sont relativement visibles dans l'économie informelle.
Mais de nombreux travailleurs informels sont beaucoup moins visibles, femmes en majorité qui vendent ou
produisent des biens à domicile (préparation d'aliments, assemblage de pièces électroniques ou
production de textile). Les conditions des travailleuses du secteur informel sont aussi variées que leurs
emplois, mais tous connaissent la précarité économique et le manque de protections juridiques.
Cet ouvrage préconise de mettre l'accent sur l'emploi comme un moyen de résoudre positivement la
dichotomie entre croissance et développement. Il brosse d'abord à grands traits les liens qui unissent
pauvreté et emploi, et genre et économie informelle. Il poursuit ensuite en analysant les récentes
évolutions sur le front du travail, comme la création de milliers de nouveaux emplois dans certaines zones
et les suppressions d'emplois dans d'autres. Il décrit diverses stratégies et exemples de bonnes pratiques
qui ont servi à promouvoir de nouvelles opportunités, garantir les droits et protéger et faire entendre la voix
des travailleurs du secteur informel. La Convention internationale sur les travailleurs à domicile, par
exemple, définit des normes minimales en termes de rémunération et de conditions de travail. Des
politiques nationales ont vu le jour, comme en Inde, où les prestations sociales sont financés par les impôts
de secteurs économiques précis en faveur des travailleurs de ces secteurs. D'autres exemples sont
abordés, tirés de l'expérience d'O.N.G., de syndicats et du commerce éthique/équitable. Le chapitre final
est consacré aux politiques et présente une perspective politique, des objectifs et des acteurs
incontournables dans le domaine des politiques macro-économiques, des politiques de l'emploi et de la
protection sociale. Cette perspective souligne la nécessité :

d'améliorer les statistiques officielles sur l'étendue et la structure de l'économie informelle afin de
promouvoir une compréhension informée de son importance économique.

de prendre en compte le caractère sexualisé de l'économie informelle eu égard aux différents types de
travail entrepris par les hommes et les femmes et des implications de ce constat pour la formulation de
politiques.

De rendre possible l'action collective des travailleurs dans l'économie informelle, ainsi que la
consultation et la négociation entre travailleurs et responsables politiques.
OIT, Travail et questions sociales dans les zones franches pour l’exportation, contribution au débat
dans le cadre de la Conférence tripartite des pays dotés de zones franches d’exportation, OIT,
Genève, 1998
http://www.ilo.org/public/french/dialogue/govlab/legrel/tc/epz/index.htm
On s'accorde aujourd'hui largement à reconnaître que les femmes forment la majorité des travailleurs, dont
les ZFE – ces zones concentrant une production massive de biens d'exportations comme les vêtements et
les appareils électriques sur de grands espaces industriels. Les problèmes professionnels et sociaux des
travailleuses diffèrent de ceux des hommes. Pour commencer, ce rapport donne un aperçu du principe et
du fonctionnement des ZFE, en détaillant le fonctionnement des maquiladoras (usine de vêtements) au
Mexique, de l'industrie du vêtement pour l'exportation au Bangladesh, et des zones économiques spéciales
en Chine. Une section du rapport dégage quelques-uns des défis auxquels les femmes sont confrontées,
comme les mauvaises conditions de travail et la conciliation délicate du travail et des responsabilités
domestiques. Les femmes touchent des salaires inférieurs à ceux des hommes en vertu du présupposé
22
ancré que le revenu des femmes vient généralement en complément du revenu principal de la famille.
Elles sont également confrontées à l'instabilité de l'emploi et n'ont guère d'accès aux formations, aux
services de santé ou aux prestations de sécurité sociale, aux services de garde d'enfants notamment. Le
rapport se termine par un résumé et des questions-guides pour l'action future, centrées sur l'amélioration
des normes sociales et du travail, et se demande comment répondre aux problèmes des femmes dans les
ZFE. Il recommande diverses mesures à prendre :

L'emploi dans les ZFE devrait encourager la promotion des femmes et non se limiter à des emplois peu
qualifiés et mal rémunérés.

Il conviendrait de fournir aux femmes des possibilités d'éducation et de formation pour leur permettre
de progresser vers des postes de direction et hautement qualifiés.

La protection sociale, et notamment l'égalité salariale, la protection de la maternité et les services de
garde d'enfants doivent trouver leur place dans les ZFE.
Les conclusions et les lignes directrices formulées dans le cadre de la conférence pour laquelle ce
document a été préparé sont disponibles à :
http://www.ilo.org/public/english/dialogue/govlab/legrel/tc/epz/reports/10213-01/index.htm
Kabeer, N., ‘Globalisation, labour standards and women’s rights: dilemmas of collective action in
an interdependent world’ (Mondialisation, normes de travail et droits des femmes : les dilemmes de
l'action collective dans un monde interdépendant), IDS, Brighton, 2002
http://www.gapresearch.org/production/globlabourwomen.pdf
Les campagnes contre les ateliers clandestins ont fait beaucoup contre les mauvaises conditions des
travailleurs dans le secteur du vêtement des pays en développement, dont une énorme majorité sont des
femmes. Ce document examine ces emplois du point de vue des travailleurs et cherche à définir comment
ils perçoivent et sont affectés par les campagnes en faveur de normes universelles du travail. De
nombreuses études suggèrent que les femmes qui travaillent dans ce secteur sont conscientes de
l'exploitation qu'elles subissent. Néanmoins, travailler de longues heures pour un bas salaire dans
l'industrie de l'exportation offre souvent une meilleure rémunération, plus d'indépendance et une meilleure
position au sein de la famille et de la communauté que d'autres types d'emploi dans l'agriculture, par
exemple, ou plus incertains encore dans le secteur informel. Parmi les difficultés que rencontrent les
femmes, on trouve les cultures patriarcales en vigueur sur les lieux de travail et l'attitude des syndicats qui
restent indifférents à leurs besoins en tant que femmes et en tant que travailleuses. L'action collective des
femmes s'enracine de plus en plus dans les O.N.G., qui s'intéressent davantage aux préoccupations des
travailleuses. Le document recommande de moins se polariser sur l'instauration de normes de travail dans
le secteur syndiqué et d'introduire plutôt une politique sociale globale basée sur un « plancher social »
universel. Ce plancher, financé par des contributions et taxes mondiales, pourrait inclure des programmes
de garantie de l'emploi permettant d'assurer la satisfaction des besoins fondamentaux en termes de
nutrition et de santé, des programmes de travail contre nourriture, des systèmes de distribution publique et
des mutuelles de santé à bas prix.
23
Raworth, K., Trading away our rights: Women working in global supply chains ( La grande braderie
des droits : l’emploi féminin dans les chaînes de distribution mondiale), Oxfam, Oxford, 2004
http://www.oxfam.org.uk/what_we_do/issues/trade/trading_rights.htm
A quelles difficultés est confrontée la main-d'œuvre majoritairement féminine qui opère au bout de la
chaîne de distribution mondiale de fruits, de légumes et de vêtements, dominée par de puissantes
multinationales ? C'est ce qu'entreprend de dégager ce rapport d'Oxfam. Les femmes sont fréquemment
embauchées sur des contrats de court terme – voire pas de contrat du tout – pour effectuer un très gros
volume d'heures sans garantie de l'emploi et avec très peu de considérations pour leur santé au travail. En
dépit des croyances sur le potentiel de développement d'un commerce en expansion, ces activités
augmentent la sécurité et la vulnérabilité des travailleuses au lieu d'encourager le développement à long
terme. Pour être concurrentielles et maintenir les prix à la baisse, les femmes font de plus en plus les frais
des nombreux coûts et risques ajoutés de l'activité commerciale. L'impact de ces pratiques commerciales
frappe plus durement les femmes, qui doivent encore élever les enfants et s'occuper des parents malades
et âgés, même lorsqu'elles gagnent le pain de la famille.
Malgré l'existence de codes de conduite professionnels et de conventions internationales protégeant les
travailleurs, des gouvernements subissent la pression des investisseurs locaux et étrangers et des
conditions de prêts du FMI et de la banque mondiale, afin qu'ils maintiennent la flexibilité dans la chaîne de
distribution. En conséquence, les normes de travail ne sont pas universellement respectées, ce qui
entraîne des contrats à court terme comportant peu ou pas d’avantages. Le rapport recommande entre
autres : d'autonomiser les salariés, et particulièrement les femmes, pour la défense de leurs droits ; de
promouvoir le respect des normes de travail international d'un bout à l'autre de la chaîne de distribution ;
d'introduire le respect des droits des travailleurs comme partie intégrante des stratégies d'entreprises ; et
de mettre en place des avantages professionnels sensibles à la dimension du genre comme le congé de
maternité et le congé maladie.
Smith, S., Auret, D., Barrientos, S., Dolan, C., Kleinbooi, K., Njobvu, C., Opondo, M. et Tallontire, A.,
‘Ethical trade in African horticulture: gender, rights and participation’ (Commerce éthique dans
l'horticulture africaine : égalité des sexes, droits et participation), Working Paper IDS 223, IDS,
Brighton, 2004
http://www.ids.ac.uk/ids/bookshop/wp/wp223.pdf
Les codes de conduite peuvent-ils suffire à répondre aux besoins spécifiques des femmes qui travaillent
dans l'horticulture africaine ? Ce document traite de l'utilisation croissante des codes de conduite,
définissant les conditions d'emploi que l'on attend des producteurs du Sud. Il brosse un état des lieux
complet du genre et du commerce éthique en Afrique du Sud (fruits), au Kenya (fleurs) et en Zambie (fleurs
et légumes). Les femmes constituent la majorité des travailleurs de l'horticulture d'exportation africaine. En
dépit de leur nombre, les multiples codes édictés par les supermarchés, les importateurs, les exportateurs
et les groupements professionnels ne protègent guère les femmes. Ce sont les hommes qui parviennent le
plus souvent à obtenir et conserver un emploi permanent, tandis que les femmes ont tendance à occuper
24
des emplois temporaires et précaires. Le rapport commence par délimiter ces problèmes dans le contexte
de l'exportation, de la production, de l'emploi et des codes de conduite, avant d'examiner les besoins et les
droits sexospécifiques des travailleurs, telles qu'ils les expriment eux-mêmes. Au cours d'entretiens, des
travailleurs ont donné leur point de vue sur la sécurité de l'emploi, les horaires de travail, le salaire qui leur
permettrait de vivre, la discrimination, le travail des enfants, la santé, la sécurité, le droit à la négociation
collective et comment des codes de conduite pourraient le mieux prendre en compte ces éléments.
Les recommandations sont classées par groupes de parties prenantes, comme dans l'extrait suivant :

Employeurs : offrir une éducation au travailleur ; améliorer la communication avec les employés par le
biais des syndicats et soutenir les processus de négociation collective ; encourager une meilleure
stabilité de l'emploi par la provision de contrats et d'avantages permanents tels que les services de
garde d'enfant ; et envisager l'établissement d'un comité de femmes pour une meilleure communication
avec les travailleuses.

Syndicats : promouvoir l'égalité des sexes par la négociation collective ; et éduquer les travailleurs en
matière de codes de conduite et de droit des salariés.

Importateurs et supermarchés : récompenser les fournisseurs qui respectent les codes ; et contribuer
aux coûts de mise aux normes des fournisseurs, afin que les plus petits producteurs ne subissent pas
de discrimination.

Gouvernements africains : ratifier, appliquer et faire respecter les normes de travail et la législation sur
la santé au travail, en instituant notamment une aide d'État à l'enfance et le congé maternité.
Vargas, M. et Siles, J., ‘Fair Trade: Gender Makes the Difference’ (Commerce équitable : une
question de « genre »), The International Union for the Conservation of Nature and Natural
Resources (IUCN), The World Conservation Union, Bangkok, 2004
http://www.iucn.org/congress/women/Fair%20Trade.pdf
Le commerce équitable est vital pour le développement durable. Il offre de meilleures conditions d'échange
aux producteurs et aux travailleurs marginalisés, et aux femmes en particulier. Cette courte note
d'information souligne à quel point il importe que les initiatives en matière de commerce équitable intègrent
une perspective de genre. Prendre en compte la dimension du genre dans le commerce équitable est une
façon de garantir que les femmes soient reconnues et convenablement rémunérées pour leur contribution
dans l'agriculture et la production. Le commerce équitable permet à ces femmes productrices d'établir des
relations durables avec leurs partenaires commerciaux et de stabiliser leur revenu. Ces relations
comportent souvent des formations en management, aident à mieux accéder aux marchés et offrent une
assistance technique et financière. En outre, elles peuvent accorder une certaine attention à
l'autonomisation des femmes au sein de leurs organisations et à la reconnaissance de leurs droits de
propriété intellectuelle dans l'utilisation et la gestion des ressources naturelles. La dimension du genre fait
une différence dans les initiatives de commerce équitable à différents titres : elle rend visible aux
consommateurs la contribution des femmes et des enfants à la production ; et le commerce équitable
soutient les petites entreprises qui cherchent à réduire au minimum les risques de contamination dans le
cycle de production, qui affectent particulièrement les femmes (contamination de l'eau et d'autres
ressources naturelles).
25
4.2.1 Études de cas sur l'emploi et les normes de travail
Les entreprises et l’égalité des sexes : les enseignements d'une grande compagnie parapublique
en Afrique du Sud
En ouvrant leurs entreprises aux femmes, les employeurs améliorent leur capacité à recruter du personnel
de qualité sur un panel de candidats plus larges, et à mettre à profit les différents atouts qu’hommes et
femmes apportent sur le lieu de travail. Plus fondamentalement, pour qu'une entreprise soit viable à long
terme, il faut envisager plus sérieusement les inégalités entre les sexes. Les femmes forment plus de 50 %
de la population sud-africaine et sont des consommatrices, des utilisatrices et des clientes incontournables,
doublées d’employées, d’épouses ou de partenaires d'employés et de pourvoyeuses de services souvent
non rémunérés au sein du foyer et de la communauté. Cette analyse des entreprises sud-africaines
présente cinq études de cas. L'une d'elle porte sur une grande entreprise parapublique. Cette entreprise a
subi une restructuration massive et hérité de nombreuses difficultés, et de la charge d’y trouver des
solutions. Le conseil d'administration est composé de directeurs issus de divers horizons en termes de
« race », de genre et de professions. L'entreprise est réputée pour ses activités de formation et de
développement et considérée comme un leader dans le domaine de l'investissement social. Elle est
également connue pour avoir constitué un encadrement de femmes noires hautement compétentes et
qualifiées au sein du personnel.
Le succès des programmes d’égalité des chances de l'entreprise repose sur l'analyse des pratiques et des
procédures qui ont cours au travail, l'identification de domaines de sous-représentation parmi les groupes
désignés et l'accord de la direction et du personnel sur les processus de mise en œuvre et les domaines
pour lesquels une reddition comptable est organisée. L'entreprise a identifié huit interventions de haut
niveau sans lesquelles on ne peut atteindre les objectifs de l'équité entre les sexes, dont un processus de
définition des cibles appuyé sur les données démographiques nationales.
L’égalité des sexes est perçue comme une exigence morale et un processus que l'entreprise doit à la fois
impulser et réussir. Fin 2000, les femmes représentaient environ 13 % des employés. On s'est beaucoup
attaché à la promotion des femmes à des postes de direction confirmés, par des formations spéciales et
des recherches sur les obstacles latents qui affectent l'avancement professionnel des femmes. Pour
contrebalancer ces obstacles, des comités régionaux pour l'équité ont été mis en place, en vue de ratifier
et prendre en charge les objectifs d'équité au niveau du district. Dans certaines filiales, des projets ont été
mis sur pied pour encourager les femmes à postuler à des emplois techniques afin de déceler rapidement
les candidates qui démontraient un potentiel, la division des ressources humaines se chargeant de leur
trouver des parrains. Pendant ce temps, l'entreprise continue d'examiner les conditions minimums
d'embauche et d'investir d'importantes ressources dans la formation et le développement des travailleuses
non qualifiées ou de niveau inférieur. Le harcèlement sexuel est contrôlé à tous les niveaux de
l'organisation. L'entreprise fait la promotion de son orientation en faveur de l'égalité des sexes par une
stratégie de communication à base d'annonces régulières, de récompenses internes et de journaux
d'entreprise.
Ces efforts ont été couronnés de succès grâce à l'adoption d'une politique d'égalité des sexes à l'échelle
de toute l'organisation et à un engagement à combattre les inégalités non seulement sexuelles mais aussi
26
raciales aux niveaux inférieurs comme aux niveaux supérieurs de l'entreprise. Ce rapport considère ces
facteurs comme essentiels pour mener un travail efficace sur l'inégalité des sexes et souligne la nécessité
de comprendre que les entreprises ont tout à gagner à s’engager auprès des pauvres, des groupes
marginalisés, tels que les femmes noires africaines pauvres et qu'il est impératif de développer des
partenariats entreprise/monde du travail, avec les syndicats notamment.
Résumé adapté de Stott, L., et Shunmugam, N., International Business Leaders Forum, ‘Business and
Gender Equality Lessons from South Africa’ (Les entreprises et l'égalité des sexes : leçons d'Afrique du
Sud), Focus Number 4, Resource Centre for the Social Dimensions of Business Practice, 2002
http://www.siyanda.org/docs/ilo_businessafrica.pdf
Pour de plus amples informations, contacter Leda Stott, Cross Sector Partnerships (Partenariats
transsectoriels), Apdo 3307, Málaga 29080, Espagne, tél/fax : +34 952 610 646, courriel :
[email protected]. www.thepartneringinitiative.org
O.N.G. de femmes et normes de travail au Nicaragua
Maria Elena Cuadra (MEC) a été fondé en 1994 par des dirigeants du Secrétariat des femmes d’un
syndicat nicaraguayen, la Centrale des travailleurs sandinistes. Déçus par le syndicat, ils l’ont quitté pour
créer une organisation qui mettrait en avant une approche intégrée des problèmes des femmes,
préconisant et défendant l'intégration et la participation pleine et entière des femmes, sur un pied d'égalité,
au sein de la société nicaraguayenne, sur la base des principes universels d'égalité, de liberté et de justice
sociale. MEC a plusieurs réussites à son actif : l'obtention par la négociation d'une augmentation du salaire
minimum ; la formation de 700 propagandistes des droits humains et de 300 autres dans le domaine de la
santé sexuelle et reproductive ; et l'adoption d'un code éthique par le Ministère du travail et les employeurs
de la zone de libre-échange.
Ces réalisations démontrent que MEC a su trouver des moyens d'influencer efficacement la législation
nationale du travail. Premièrement, étant une O.N.G., elle représente une alternative plausible à l'État et
aux syndicats, plus orientés politiquement. Non seulement les employeurs préfèrent les O.N.G. dans cette
situation mais ils dissuadent explicitement les syndicats de s'organiser. Dans le cas de MEC, celle-ci a été
capable de mobiliser les femmes sur le terrain et de négocier avec l'État précisément parce qu'elle n'est
pas un syndicat. D'une part, les femmes rejoignent le réseau parce que les syndicats n'ont pas pris
sérieusement en compte leurs problèmes. D'autre part, comme MEC n'est pas un syndicat, le présupposé
qui veut que l'État et les employeurs définissent l'agenda politique des syndicats ne s’applique pas. En
conséquence, les femmes ont moins peur d'être licenciées ou inscrites sur une liste noire en rejoignant le
réseau de MEC. Deuxièmement, MEC cherche à défendre les droits du travail en évitant la confrontation,
sur la base du dialogue, de la médiation et de la négociation. Les femmes sont formées spécifiquement
aux techniques de négociation et de résolution de conflits et ne se précipitent pas dans leurs démarches
auprès des officiels. MEC reconnaît ouvertement qu'elle ne participe pas aux négociations officielles entre
les syndicats et l'État mais, au lieu de constituer un obstacle, sa volonté d'œuvrer dans un esprit de
collaboration lui a gagné des soutiens.
27
L'organisation connaît néanmoins son lot de difficultés, dans les négociations avec l'État. D'une part, les
relations avec des représentants du gouvernement sont souvent temporaires et ne donnent des résultats
que si le fonctionnaire est bien disposé à l'égard de groupes d'intérêts particuliers. D'autre part, MEC
risque de rester confrontée à ces difficultés dans la mesure où elle ne fait pas partie du modèle tripartite
(État - entreprise - syndicat) des négociations professionnelles. Cependant, le fait que MEC ait pu
influencer la rédaction de certaines politiques suggère que ses actions lui ont peut-être permis de
surmonter cet obstacle.
Jusqu'à présent, les plaidoyers sont restés centrés sur les entreprises transnationales, laissant de côté la
politique nationale. Pour changer cet état de fait, la société civile doit faire pression sur les gouvernements
nationaux et tenter d'influencer les décisions de politique publique. Il est impératif que les organisations de
femmes et les syndicats apprennent à coexister et à soutenir réciproquement leurs efforts. Pour les
travailleuses, cela implique de créer un environnement sensible à leurs revendications et de trouver des
moyens de négocier avec l'État pour qu’il inscrive ces besoins au rang des priorités.
Adapté de Manfre, C., ‘Women, the State and Labour Rights Activism: The Role of Women’s Organisations
in Improving Labour Standards in Nicaragua’ (Les femmes, l'État et la défense des droits du travail : le rôle
des organisations de femmes dans l'amélioration des normes de travail au Nicaragua), CAWN Newsletter,
printemps 2005
http://www.cawn.org/newsletter/19/labour-rights.html
Cet article revient sur des aspects importants d'une thèse plus vaste, ‘Women, the State and Labour Rights
Activism: The Role of Women’s Organisations in Improving Labour Standards in Nicaragua’ (Les femmes,
l'État et la défense des droits du travail : le rôle des organisations de femmes dans l'amélioration des
normes de travail au Nicaragua), mémoire de maîtrise pour la Faculty of Economics (Development
Management), London School of Economics and Political Science, 2004. Pour vous procurer un
exemplaire de la thèse intégrale, contactez Cristina Manfre à [email protected]
Pour de plus amples informations sur le travail de MEC, contactez Sandra Ramos à [email protected] ou
visitez le site de MEC à http://www.mec.org.ni/.
28
5. Outils et cadres
5.1 Analyse et évaluation d'impact des politiques commerciales
5.1.1 Cadres
APEC (Asia-Pacific Economic Cooperation - Coopération économique Asie-Pacifique), ‘Framework
for the Integration of Women in APEC’ (Cadre pour l'intégration des femmes au sein de l'APEC),
sans date
http://www.gender.go.jp/english_contents/apec/frame_work/contents.html
Les activités de l'APEC en lien avec le commerce, la facilitation et la libéralisation de l'investissement et la
coopération économique et technique sont étroitement connectées et ont des implications majeures pour
les femmes. On reconnaît que sans les femmes, il ne peut y avoir de développement économique durable
de la région et que le travail non rémunéré des femmes représente une contribution majeure à l'économie.
Ce cadre a été conçu pour guider l’APEC dans ses efforts d'intégration des femmes dans ses procédures
et activités majeures. Le cadre est composé de trois éléments reliés entre eux : l'analyse selon le genre,
les données ventilées par sexe et l'implication des femmes au sein de l’APEC. Il est conçu pour aider à
éradiquer les obstacles à la participation pleine et entière des femmes à l'économie, à accroître leur
capacité à répondre aux opportunités économiques ouvertes par le commerce et à intégrer leurs intérêts
économiques dans les stratégies de relance économique. Des guides pratiques ont également été
élaborés en complément du cadre et pour aider l’APEC à le mettre en œuvre. On peut se les procurer en
version imprimée et sur le site Web du secrétariat de l’APEC (www.apecsec.org.sg).
Agence canadienne de développement international (ACDI), « Égalité entre les sexes et
renforcement des capacités liées au commerce : outil de référence pour les intervenants »
http://www.acdi-cida.gc.ca/cida_ind.nsf/vall/3CB9C42C8A28911585256950000AAD53?OpenDocument
Cette publication est destinée aux agents de l’ACDI, ses partenaires et aux praticiens du développement
dans le monde entier. Cet outil permet de faire en sorte que l'impact différentiel du commerce sur les
hommes et femmes soit compris et que les hommes et femmes puissent bénéficier à égalité des
opportunités offertes par la libéralisation commerciale. Le renforcement des capacités liées au commerce
(RCLC) est défini comme un ensemble « d'activités qui forgent les compétences et les capacités
nécessaires au sein des gouvernements, du secteur privé et parmi les acteurs de la société civile pour leur
permettre de travailler ensemble [sur les questions relatives au commerce] ». Les capacités suivantes sont
concernées : analyser, formuler et mettre en œuvre des politiques commerciales ; créer des institutions en
relation avec le commerce ; s'engager dans le commerce et approvisionner les marchés internationaux ;
négocier et mettre en œuvre des accords commerciaux ; répondre à l'exigence de mesures d'ajustement
transitoires pour les secteurs et les groupes sociaux touchés par la réforme commerciale. Cet outil met en
valeur les problèmes, les obstacles et les besoins dans le domaine de l'égalité des sexes en lien avec
divers aspects de la libéralisation commerciale et du RCLC. Il suggère également que la dimension du
genre peut être abordée à travers toute une gamme de mécanismes de ces programmes, notamment les
29
processus d'élaboration de politiques, l'amélioration des capacités analytiques et techniques au sein et
entre les organisations partenaires et la définition de normes. Il est crucial d'impliquer les femmes et de
rester constamment informé de la façon dont l'inégalité des sexes persiste dans ces processus.
Gammage, S., Jorgensen, H. et McGill, E. assistés de White, M., ‘Trade Impact Review’ (Bilan
d'impact du commerce), Women’s Edge Coalition, Washington D.C., 2002
http://www.womensedge.org/documents/tradeimpactreviewfinal2003.pdf
Cet outil offre un vaste panorama de la littérature et de cadres utiles pour l'analyse des impacts
sexuellement différenciés des nouveaux accords de commerce et d'investissement engagés par les ÉtatsUnis, avant leur négociation et leur signature. Un cadre est proposé qui rend compte des répercussions
tant économiques que juridiques des accords commerciaux sur les hommes et les femmes. Le contexte
légal est exploré à travers l'examen du contenu des accords, à la recherche des partis pris sexistes et de
tout mécanisme de mise en œuvre ou d'application susceptible d’être désavantageux pour les femmes.
Également fondamentale est l’analyse de la façon dont les accords commerciaux peuvent entrer en conflit
avec les lois et les engagements internationaux existants qui protègent les droits des femmes.
Le cadre est ensuite utilisé pour définir les implications sociales et sexospécifiques des accords de
commerce et d'investissement. Dans l'industrie, par exemple, avec la libéralisation commerciale, les
industriels ont dû réduire leurs coûts pour être compétitifs ; des emplois de femmes ont été sous-traités,
entraînant une baisse des salaires et la précarisation du travail. Le document se termine sur des
recommandations de politique, dont la nécessité d'une évaluation complète de l'impact social et
sexospécifique des engagements des États-Unis en termes de commerce et d’investissement. Cette
évaluation doit idéalement comporter une analyse ventilée par sexe des engagements pris tant par les
États-Unis que par leurs partenaires commerciaux et impliquer les Ministères du travail, de l'éducation et
de la santé, ainsi que des O.N.G. de femmes et des O.N.G. engagées sur le terrain du développement
international et de l'écologie.
Pour de plus amples informations sur le Bilan d’impact du commerce de Women’s Edge Coalition, se
reporter à l'article du bulletin Genre et développement En Bref de ce Kit Actu’.
O.Regan Tardu, L., Gender Mainstreaming in Trade and Industry: A Reference Manual for
Governments and Other Stakeholders (Intégrer la dimension du genre dans le commerce et
l'industrie : manuel de référence pour les gouvernements et autres intervenants), Secrétariat du
Commonwealth, Londres, 2003
http://www.thecommonwealth.org/shared_asp_files/uploadedfiles/{40B21C3F-56B7-4395-B0037699E74AC79F}_gmti_ref.pdf
L'intégration de la dimension du genre dans le secteur commercial implique la participation et la prise en
compte à égalité des hommes et des femmes dans tous les aspects du commerce, et notamment dans la
formulation des politiques, la prise de décision, les opérations commerciales, l'accès aux emplois, le
perfectionnement des compétences et le développement de carrière. Ce manuel de référence vise à aider
30
les Ministères du Commerce à formuler des stratégies réalistes pour la promotion de l'égalité des sexes
dans la fonction publique et à aider à promouvoir une plus grande implication des femmes dans tous les
aspects des objectifs et opérations engagées dans le pays en matière de commerce et développement. Un
autre défi à relever est d'encourager l'accession des femmes à des fonctions de direction supérieures et de
promouvoir l'égalité des sexes, non seulement dans le secteur public, mais aussi dans le secteur privé
commercial. Ce manuel est l'un des titres de la série Gender Management Systems (Systèmes de gestion
en matière de genre), offrant des lignes directrices aux gouvernements et à d'autres intervenants en
matière de promotion de l'égalité et de l'équité entre les sexes dans la société.
Shore Consultants, New Zealand, 2005, ‘Pacific Island Countries Trade Agreement (PICTA) Social
Impact Monitoring Framework' (Cadre de suivi de l'impact social de l'Accord commercial entre les
pays insulaires du Pacifique (PICTA), élaboré pour le secrétariat du forum des îles Pacifiques,
Suva, Fiji, Juin 2005
Les pays du Pacifique sont de plus en plus parties prenantes de divers accords de commerce, régionaux et
internationaux. Jusqu'à présent, les impacts potentiels de ces accords sur le plan social et en terme de
genre n'ont pas vraiment été pris en compte dans les négociations commerciales, ni suivies de près. La
libéralisation commerciale ne manquera pourtant pas d'avoir des répercussions complexes et de grande
envergure sur le plan social et le plan des disparités sexuelles dans les sociétés du Pacifique, pour les
groupes les plus vulnérables et marginalisés. Ce kit de formation vise à offrir aux pays insulaires du
Pacifiques un cadre et un guide méthodologique pour suivre les impacts sociaux et en terme de genre des
accords de commerce qu’ils ont signés, et notamment, en premier lieu, l'Accord commercial entre les pays
insulaires du Pacifique (PICTA). Les trois organisations régionales qui ont conçu cette formation (le
Secrétariat du forum des îles Pacifiques en collaboration avec l'UNIFEM Pacifique et la fondation du
Pacifique pour la promotion de la femme (PACFAW)) vont collaborer à partir de 2006 au renforcement des
capacités nationales en matière d'évaluation d'impact social et sexospécifique en mettant en pratique les
recommandations du kit.
Disponible en format rigide ou sur CD-ROM. Contacter : Samantha Hung, Gender Issues Adviser, Pacific
Islands Forum Secretariat, Private Mail Bag, Suva, Fiji, Tél : +679 331 2600 / 322 0321, Fax : +679 330
0192, Courriel : [email protected]
5.1.2 Outils de recherche
Auret, D. et Barrientos, S., 2004, ‘Participatory social auditing: a practical guide to developing a
gender-sensitive approach’ (Audit social participatif : guide pratique pour l'élaboration d'une
approche soucieuse de l'égalité des sexes), IDS Working Paper 237, IDS, Brighton
http://www.ids.ac.uk/ids/bookshop/wp/wp237.pdf
Comment se servir d'un audit social pour améliorer les conditions de travail ? Ce document s'adresse
principalement aux formulateurs de politiques et aux intervenants qui souhaitent concevoir une méthode
d'audit social participatif sensible à la dimension du genre et mettre en œuvre des codes de bonnes
31
pratiques en matière de travail. Il prône la création de partenariats entre différents acteurs – entreprises,
syndicats, ONG et gouvernements – plus susceptibles de mener à une démarche durable pour
l'amélioration des conditions de travail locales. Cette approche est également utile en ce qu'elle permet à
ceux et celles qui sont impliqués dans le processus d'exposer et par là même de répondre à des questions
complexes comme la discrimination sexuelle et le harcèlement sexuel. Tels sont les problèmes que les
travailleurs qui occupent des emplois dangereux, instables ou non-permanents (des femmes fréquemment)
ont le plus de chances de rencontrer. Au minimum, le recours à des outils participatifs devrait permettre
aux vues et aux voix des travailleurs, femmes en particulier, d'être entendues et consignées. Dans son
champ d'application le plus large, il pourrait potentiellement agir comme un catalyseur pour amener les
entreprises, les syndicats, les ONG et les gouvernements à former un corps indépendant chargé de faire
appliquer et de contrôler les codes de bonne pratique en matière de travail qui se justifient localement.
McCormick, D. et Schmitz, H., Manual for value chain research on homeworkers in the garment
industry (Guide pour la recherche en chaînes de valeur sur les travailleurs à domicile dans
l’industrie du vêtement), IDS, Brighton, 2002
http://www.ids.ac.uk/ids/global/pdfs/homeworkerslinkedforwebmarch.pdf
Ce guide propose une méthode complète d'analyse et de recherche sur les chaînes de valeur pour
améliorer la vie des travailleurs à domicile dans l'économie globale. Le manuel s'intéresse principalement
aux hommes et aux femmes qui travaillent à la tâche en sous-traitance pour l'industrie du vêtement
mondial, même si les enseignements tirés peuvent être élargis à d'autres secteurs. Les travailleurs à
domicile, dont un nombre disproportionné sont des femmes, sont confrontés à une série de difficultés qui
n'existent pas dans les secteurs d'emploi plus formels. Ce sont : l'absence d'organisation ou de
représentation formelle et un faible pouvoir de négociation ; de mauvaises conditions de travail ; un revenu
irrégulier et un emploi instable ; et la gestion des responsabilités domestiques, dont la garde des enfants.
L'analyse de chaîne de valeur globale, telle qu'elle est définie dans ce manuel, permet de faire apparaître
les connexions entre les travailleurs à domicile et les processus de conception, de fabrication et de
commercialisation mondiaux, leur permettant de comprendre où ils se situent dans la chaîne et
éventuellement d'améliorer leur situation.
Le deuxième chapitre de ce manuel traite des méthodes utilisées pour analyser les chaînes de valeur :
dresser la carte des connexions entre les travailleurs à domicile et d'autres parties de la chaîne et décrire
la répartition des entreprises, des travailleurs et des gains d'un bout à l'autre de la chaîne. Elle souligne
également la nécessité vitale d'appliquer une analyse de genre dans la recherche sur les travailleurs à
domicile, et notamment de rassembler des données ventilées par sexe, de faire des comparaisons sur la
base du genre et de comprendre les questions de pouvoir. Le troisième chapitre du manuel est consacré
aux diverses utilisations possibles de ces études. Les méthodes participatives peuvent aider à trouver des
solutions communes entre différents acteurs de la chaîne. Cela pourrait permettre de soutenir l'action
collective des travailleurs à domicile par des codes et normes de bonne conduite, à l'intention des grandes
firmes multinationales en particulier, et d'aider les travailleurs à changer de chaîne si cela peut améliorer
leurs conditions de vie.
32
5.1.3 Indicateurs de genre
Van Staveren, I., ‘Gender and Trade Indicators’ (Indicateurs « genre et commerce »), WIDE,
Bruxelles, 2002
http://www.igtn.org/pdfs/84_InformationSH.pdf
Ce bulletin d'information de WIDE à l'intention des gouvernements, des responsables de politiques
commerciales, de l'OMC et des chercheurs universitaires, est destiné à soutenir les efforts en vue
d'évaluer et de suivre la relation du genre avec le commerce. Cet outil se compose de trois séries
d'indicateurs permettant d’analyser n’importe quelle relation commerciale entre différents pays ou blocs
commerciaux. Les premiers sont des indicateurs situationnels, qui décrivent la position sociale et
économique des femmes. Il convient de les utiliser comme point de départ de toute analyse du commerce
en termes de genre. Le second indicateur est un indicateur de volonté politique, qui évalue dans quelle
mesure les responsables politiques prennent les questions de genre en considération et s’ils intègrent bien
des mesures d'égalité des sexes dans les accords commerciaux qu'ils négocient. Enfin, des indicateurs
dynamiques s'intéressent aux volumes commerciaux ou à la répartition du commerce par secteur, de
l'agriculture et de l'industrie notamment. Ces indicateurs dynamiques donnent un aperçu des liens qui
unissent genre et commerce pendant la période de validité d'un accord commercial, comparant, par
exemple, la situation cinq ans après le début d'un accord commercial à celle qui prévalait avant son entrée
en vigueur. Ils montrent donc si le développement du commerce bénéficie ou non aux femmes, et dans
quelle mesure.
Le bulletin d'information se termine par des exemples d'utilisations concrètes de ces indicateurs : évaluer le
degré de correspondance ou de recoupement des politiques de l'égalité des sexes et des politique
commerciales ; mesurer les répercussions du commerce en termes de genre et sur les relations entre les
sexes et la nécessité d'introduire des mesures de politique sensibles à la dimension du genre dans les
accords commerciaux et dans les politiques commerciales.
WIDE, ‘Instruments for Gender Equality in Trade Agreements: European Union – Mercosur –
Mexico’ (Instruments pour l'égalité des sexes dans les accords commerciaux : Union européenne –
Mercosur – Mexique) WIDE, 2001
Ce document propose un ensemble d'indicateurs permettant une première analyse des effets des
politiques et de l'expansion commerciales sur les femmes et les relations de genre. En particulier, ces
indicateurs offrent des outils pour évaluer les répercussions des politiques commerciales actuelles de l'UE
et de ses accords commerciaux avec le Mexique, d'une part, et le Mercosur d'autre part. Les indicateurs
présentés ici sont de trois types : des indicateurs dynamiques et de contexte, généralement quantitatifs, qui
permettent d'analyser l’évolution de la situation des femmes et des relations entre les sexes en lien avec
celles du commerce ; et des indicateurs de volonté politique, plus qualitatifs par nature, qui renvoient à la
conception et la négociation des accords commerciaux eux-mêmes et aux engagements pris par les
différents acteurs concernés.
33
Pour commander ce document, contacter WIDE, rue du Commerce 70, 1040 Bruxelles, Belgique, Tél : +32
2 545 9070, Fax : +32 2 512 7342, Courriel : [email protected], Sites Web :
www.eurosur.org/wide/porteng.htm. Disponible uniquement en version imprimée, en anglais et en
espagnol.
Pour des indicateurs « genre et commerce » en ligne, rendez-vous sur :
http://www.eurosur.org/wide/Globalisation/IvS-Info_gender-indicators.htm
http://www.eurosur.org/wide/Globalisation/Gender_indicators.htm
5.1.4 Plaidoyer
Sanchis, N., Baracat, V. et Jiménez, M.C., ‘El comercio internacional en la agenda de las mujeres’
(Le commerce international dans l'agenda des femmes), Red Internacional de Genero y
Comercio/UNIFEM, 2004
http://www.generoycomercio.org/docs/Comercio_Mujer_final.pdf
Quelles stratégies pourraient être utilisées pour le plaidoyer en genre et commerce ? Les accords
commerciaux sont généralement formulés et décidés par les gouvernements, sans aucune intervention de
la société civile. De plus en plus, cependant, les organisations de la société civile se sont engagées dans
des protestations contre les accords de libre-échange internationaux et régionaux qui ne sont pas viables,
et qui oeuvrent contre l'égalité des sexes. L'objectif de ce document est de nourrir la réflexion des
organisations de la société civile afin qu'elles élaborent des stratégies de plaidoyer saines et transforment
leurs protestations en réformes politiques et sociales sur le long terme. L'ouvrage donne des pistes pour
analyser les accords commerciaux selon une perspective de genre et développe les considérations sur la
manière de bâtir des stratégies de plaidoyer solides, incluant nécessairement la recherche, l’analyse et le
renforcement des capacités. Dans une annexe, on trouvera également une sélection utile de sites Web
d'organisations et de réseaux oeuvrant dans le domaine du plaidoyer et/ou du commerce selon une
perspective de genre.
Ce document est en espagnol.
5.2 Entreprenariat et accès au marché
Bauer, S., Finnegan, G. et Haspels, N., ‘Get Ahead for Women in Enterprise Training Package and
Resource Kit’ (Kit de ressources et de formation pour aider les femmes à gagner du terrain dans
l'entreprise), OIT, Bangkok, 2004
En anglais, chinois, khmer, laotien et vietnamien
http://www.ilo.org/public/english/region/asro/bangkok/library/pub4c.htm
Ce kit de formation est destiné aux organisations partenaires de l'OIT afin de promouvoir la création
d'entreprises féminines, en particulier pour les femmes pauvres qui veulent démarrer ou possèdent déjà
34
une petite entreprise. Le kit est conçu dans la perspective générale d'élargir les opportunités d'emploi pour
les hommes et femmes, de permettre aux femmes entrepreneurs d'agrandir leurs petites entreprises pour
augmenter leur bénéfice et de contribuer à l'autonomisation sociale et économique des femmes dans les
communautés pauvres. Il aborde les besoins spécifiques des femmes entrepreneurs, dans la mesure où
les programmes traditionnels ont tendance à privilégier les hommes. Il reconnaît la nécessité d'élargir les
savoir-faire en matière de gestion patronale à partir d'une perspective de genre, en mettant l'accent sur les
besoins pratiques et stratégiques des femmes à faible revenu dans l'entreprise. Il fournit aux femmes des
conseils sur la manière d'approfondir leurs compétences en tant que dirigeantes d'entreprise et d’optimiser
le soutien qu'elles peuvent recevoir des groupes, réseaux et institutions qui œuvrent pour le
développement de l'entreprise.
Le kit de formation se compose de trois parties. La première partie offre un panorama des buts, des
stratégies et du contenu de la formation, avec des conseils à l'intention des formateurs. La deuxième partie
se divise en modules de formation centrés sur différents aspects de l'entreprenariat des femmes, dont les
fondamentaux sur la question des femmes et de l'entreprenariat, les femmes et le milieu des affaires, le
projet d'entreprise, la gestion des ressources humaines et la création de réseaux. La troisième partie
propose une bibliographie complémentaire et des matériels de référence tels que des adresses de sites
utiles et une revue des termes d'entreprises les plus courants.
Heyde, G., ‘Identification of Economic Opportunities for Women's Groups and Communities’
(Identification des opportunités économiques pour les groupes de femmes et les communautés),
Gender Promotion Programme Series on Gender and Employment, Bureau international du travail,
Genève, 2003
http://www.ilo.org/public/english/employment/gems/download/eoi.pdf
Ce guide est destiné à soutenir les stratégies qui cherchent à améliorer les possibilités d'emploi, pour les
femmes en particulier. Il cible les organisations communautaires et de développement, dont les groupes de
femmes, les associations de petites entreprises, les organisations de travailleurs et d'employeurs ainsi que
le personnel chargé d'assister ces groupes dans chaque pays. Les femmes continuent de rencontrer des
obstacles dans la poursuite d’activités économiques, même lorsque des opportunités existent réellement.
Par exemple, les femmes ne perçoivent pas forcément l’ensemble de l’environnement économique ou
n’ont pas toujours les moyens d’accéder aux ressources comme le crédit, la formation ou du temps à soi.
D’autres obstacles sociaux ou culturels peuvent empêcher les femmes de participer à certaines activités,
ou il n’existe pas toujours de soutien communautaire aux entreprises dirigées par les femmes.
La première partie donne une vue d’ensemble des avantages de la création d’entreprises en groupes,
notamment la capacité d’autonomisation des groupes de femmes. La seconde partie met l’accent sur
l’analyse de l’environnement économique pour les femmes entrepreneurs puis la troisième partie présente
une analyse plus détaillée des avantages et des inconvénients du recours aux groupes de femmes. La
quatrième partie présente des sources d’idées et de techniques de gestion d’entreprise pour modifier celles
qui existent. La sixième partie explore certaines questions concrètes de l’exportation et du commerce
équitable, dont la fixation des prix, la commercialisation et le financement. La septième partie introduit la
35
notion de « réforme économique », en insistant sur une compréhension du contexte macro-économique
général qui affecte les entreprises. Une série d’annexes fournit des informations sur divers sujets, comme
l’impact de la libéralisation commerciale sur les femmes et des exemples de formulaires pour mener des
enquêtes de marché.
Stevenson, L. et St-Onge, A., Assessing the Enabling Environment for Women in Growth
Enterprises: An African Development Bank (AfDB)/ILO Integrated Framework Assessment Guide
(Évaluer si l’environnement est favorable aux femmes dans les entreprises en croissance : guide
d’évaluation du cadre intégré de la Banque africaine du développement/OIT), Genève, OIT, 2005
On reconnaît de plus en plus l’importance des micro-, petites et moyennes entreprises pour le
développement en Afrique. Les femmes chefs d’entreprises le sont majoritairement de micro entreprises et
PME, qui créent actuellement la majorité des nouveaux emplois sur le continent. Cependant, les femmes
sont confrontées à des difficultés et désavantages spécifiques comme le manque de soutien,
d’informations, de protection et de représentation adéquats. Ce cadre de l’OIT et de la Banque africaine de
développement, orienté vers le développement des femmes entrepreneurs, offre un moyen d’évaluer une
série de mécanismes de soutien qui peuvent améliorer les perspectives de développement dans un pays
et d’en consigner les conclusions dans un rapport. Ce cadre d’évaluation peut s’appliquer dans le cadre
d’un voyage d’enquête de quinze jours dans un pays, en vue de déterminer ce qui doit être fait pour
promouvoir un environnement propice aux femmes entrepreneurs et aux entreprises gérées par des
femmes. Il est destiné aux responsables politiques, chercheurs, évaluateurs, directeurs de programmes,
consultants d’entreprise et financiers, conseillers en développement et associations de femmes
entrepreneurs.
La section 1 présente le cadre et ses objectifs. La section 2 introduit le processus d’évaluation – travail
préparatoire, travail sur le terrain, synthèse/évaluation et rédaction. La section 3 présente le cadre
d’analyse des politiques et des programmes nécessaires pour créer un environnement favorable aux
entreprises féminines. Il aborde notamment la capacité à prendre des initiatives et diriger les systèmes de
contrôle, la formation, le crédit, l’accès aux information, les associations et les réseaux, les locaux et
l’accès au marché. La section 4 propose un plan de rédaction du rapport final. Des gabarits et des matrices
sont également inclus pour aider les chercheurs à examiner les statistiques et les informations réunies au
cours de l’enquête.
Cette publication sera bientôt disponible en ligne sur la page www.ilo.org/seed. Contacter Grania Mackie,
courriel [email protected], pour en savoir plus.
36
5.3 Normes d’emploi et de travail
Commission for Gender Equality, ‘Best Practice Guidelines for Creating a Culture of Gender
Equality in the Private Sector’ (Suggestions de meilleures pratiques pour la création d’une culture
d’égalité des sexes dans le secteur privé), Workinfo.com, Johannesburg, 1998.
http://www.workinfo.com/free/Downloads/genderlink.htm
Ce guise est destiné à mettre en valeur et promouvoir l’engagement du secteur privé – chefs d’entreprises,
concepteurs de politiques, directeurs de ressources humaines et autres spécialistes des affaires – en
faveur de l’égalité des sexes. S’appuyant sur différentes lois et engagements internationaux, il cherche à
encourager l’égalité des sexes sur le lieu de travail. Le cadre se compose de cinq parties : la partie A se
concentre sur les mesures que les entreprises doivent prendre pour formuler une politique en faveur de
l’égalité des sexes. La partie B fournit des conseils pour aborder l’égalité des sexes dans le cadre des
fonctions de ressources humaines comme le recrutement, la formation et la promotion ; la partie C traite du
harcèlement sexuel, la partie D examine plus en détail comment les problèmes de l’égalité des sexes se
reflètent dans la façon dont les entreprises abordent leurs clients externes ou les services qu’elles
proposent ; et la partie E donne des idées sur la façon de communiquer, de suivre et d’évaluer les
politiques d’égalité des sexes sur le lieu de travail.
OIT, ‘Promoting Gender Equality - A Resource Kit for Trade Unions’ (Promouvoir l’égalité des sexes
– kit de ressources pour les syndicats), OIT, Genève, 2002
www.ilo.org/public/english/employment/gems/eeo/tu/tu_toc.htm
Cette boîte à outils a été conçue pour répondre aux difficultés des syndicats à recruter et à retenir leurs
adhérentes et faire en sorte que les politiques des syndicats reflètent les objectifs de l‘égalité des sexes ;
les syndicats ont vocation à protéger les travailleurs contre toutes les formes de discrimination, sexuelles y
compris. Cette boîte à outils s’adresse aux permanents syndicaux des deux sexes, aux syndiqués et aux
groupes qui n’appartiennent pas encore à une organisation formelle. Le kit est constitué de six brochures.
La première traite des moyens qui peuvent permettre aux syndicats de recruter un plus grand nombre de
femmes et d’encourager la participation des femmes afin d’élaborer des structures internes plus égalitaires
entre hommes et femmes. La brochure n°2 explique comment promouvoir l’égalité des sexes par la
négociation collective, et comment se préparer aux négociations et aux activités de suivi. La brochure n°3
examine comment on peut mener des négociations pour protéger les travailleurs et promouvoir l’égalité
des chances, sur des questions comme celles de la discrimination sexuelle, en particulier. La brochure n°4
met en évidence les défis que représentent la protection et l’organisation des travailleurs du secteur
informel ou ceux qui échappent souvent à la législation du travail, et notamment les travailleurs-ses à
domicile, les travailleurs migrants et à temps partiel. La brochure n°5 aborde les questions de la diversité
et de l’espace que les syndicats peuvent accorder à des voix diverses comme la jeunesse, les personnes
âgées, les handicapés, les travailleurs gays et lesbiens, les minorités ethniques et les peuples indigènes.
Enfin, la brochure n°6 est consacrée aux liens que les syndicats pourraient établir avec les acteurs de la
société civile en vue de promouvoir les droits des travailleuses.
37
Hurley, J. with Hale, A. et Smith, S., ‘Action Research: Garment Industry Supply Chains’ (Actionrecherche : les chaînes d’approvisionnement de l’industrie du vêtement), Women Working
Worldwide, Manchester, 2003
http://www.poptel.org.uk/women-ww/action_Research.pdf
Ce manuel à l’intention des chercheurs donne des conseils pratiques pour mener une action-recherche qui
défende et soutienne les droits des travailleurs, en prenant l’exemple des chaînes d’approvisionnement de
l’industrie du vêtement. Il commence par une présentation des origines du manuel, né de différentes
études conduites dans les chaînes d’approvisionnement de l’industrie du vêtement en Asie et en Europe,
soulignant l’importance d’associer les travailleurs dans le processus de recherche lui-même. Il fournit
ensuite des informations sur les chaînes d’approvisionnement et leurs principaux acteurs – industriels,
intermédiaires (acheteurs, importateurs ou négociants) et travailleurs – ainsi que la façon dont le pouvoir
affecte ces relations. Diverses méthodes permettant de recenser et dresser la carte des chaînes
d’approvisionnement sont ensuite présentées, en insistant sur la nature des relations qui existent au sein
de la chaîne et des moyens de les révéler, en utilisant l’Internet, par exemple. Le manuel poursuit en
mettant en évidence les problèmes que rencontrent les travailleurs (y compris dans le domaine du genre),
et quels liens ils peuvent avoir avec les chaînes d’approvisionnement. La dernière section aborde le
problème de la rédaction des conclusions de l’action-recherche, afin de les rendre accessibles à un large
public. Des annexes regroupent une série d’informations complémentaires, dont une liste de sites web
utiles pour la recherche sur les chaînes d’approvisionnement et les campagnes en faveur des droits des
travailleurs, des listes de questions possibles pour les travailleurs et les dirigeants et le descriptif d’une
méthode pour analyser les conclusions de l’étude en termes de genre.
5.4 Apprendre à décoder l’économie
The Wall Workshop (L’atelier mural) : http://www.wallworkshop.com/English/theWall.html (en anglais) ou
http://www.wallworkshop.com/French/theWall/TheWall.htm (en français)
Wall Display Guide (Guide de l’animatrice) : http://www.wallworkshop.com/pdf/PSIBookletEnglish.pdf
(en anglais) ou http://www.wallworkshop.com/French/guides/Guides.htm (en français)
également disponible en anglais, espagnol, suédois, allemand et japonais
Pour changer l’économie actuelle, il faut partir de la vie réelle, quotidienne, des femmes. Tel est le principe
du Wall Workshop (Atelier mural) – un outil éducatif visuel qui vise à rassembler des femmes pour conduire
ensemble une analyse de l’économie mondiale en termes de genre, en partant de leurs propres
expériences. L’objectif fondamental est d’autonomiser les femmes en vue d’améliorer leurs conditions de
vie. Cet outil représente l’économie sous la forme d’un mur de pierres, formé d’éléments reliés entre eux et
qui se superposent. Les participants échangent leurs idées, placent des « pierres » de papier coloré sur un
grand mur de papier puis observent le changement des pierres sur le mur, les relations qui s’établissent
entre elles et la façon dont les femmes peuvent elles aussi contribuer à transformer le mur.
38
Exemple de “mur” réalisé dans un des “ateliers muraux”.
De nombreux domaines sont abordés par les femmes : ce qu’elles ont perçu de l’évolution des services
sociaux et des emplois au cours des dix dernières années ; “ce qu’elles font” dans quatre situations : à la
maison, dans la communauté, au travail, dans le syndicat ; la nature du travail non rémunéré des femmes ;
qui a le pouvoir ; que faudrait-il faire pour améliorer la vie des femmes. Cet atelier de méthodologie visuelle
sert aux organisations de femmes, aux syndicats, aux groupes communautaires et aux organisations
professionnelles.
Des guides de l’animatrice sont disponibles en format imprimé en anglais, français et espagnol. Chaque
guide comporte une introduction méthodologique, des commentaires détaillés à l’intention de l’animatrice
et une description pas à pas de la préparation des matériaux pour l’atelier. Pour commander :
http://www.wallworkshop.com/English/Guides/guides.html ou contacter Women's Wall Project, 1439
Tedder Avenue, Ottawa, Ontario K1H 6A5, Canada, courriel : [email protected]
Résumé adapté du site web (http://www.wallworkshop.com/) et du Guide de l’animatrice.
Williams, M., Women in the Market: A Manual for Popular Economic Literacy (Les femmes et le
marché : manuel populaire pour comprendre l’économie), WIDE, Bruxelles, 2000
Conçu pour servir au cycle de formation populaire à l’économie de WIDE, ce manuel combine un cadre
d’éducation populaire et des outils de formation au B.A. BA de l’économie, afin de mieux faire comprendre
les mécanismes fondamentaux de l’économie de marché. Il fournit des informations sur les caractéristiques
de l’économie actuelle : mondialisation, restructuration, fluctuations (chômage, inflation) et sur l’OMC. Il
explore les impacts différentiels des politiques et des pratiques économiques sur les femmes et montre
aussi en quoi les disparités sexuelles, raciales/ethniques et sociales et l’absence de droits humains des
39
femmes sont des éléments clés du fonctionnement de l’économie de marché. Ceci structure le débat sur
l’économie de marché en termes de relations de pouvoir et aide les participantes à examiner leur place
dans l’économie nationale et mondiale. L’introduction explore les éléments d’éducation populaire, aborde la
question de la méthodologie et explique comment adapter le programme aux besoins d’un groupe défini.
Ce matériel de formation part du principe que l’éducation commence avec l’expérience vécue des
participants – elle introduit donc les nouveaux concepts et informations par des activités de groupe
participatives. Le manuel comprend également une annexe sur les techniques de vulgarisation
économique, une bibliographie, des pages d’information, ainsi que des manuels d’économie populaire.
Résumé adapté du site web : http://www.eurosur.org/wide/eco%20lit/ELPUB.htm
Disponible en français, anglais, arabe, espagnol, finnois, et allemand – en support imprimé uniquement.
Les versions anglaises, françaises et espagnoles sont à commander auprès du secrétariat de WIDE, rue
de la Science 10, 1000 Bruxelles, Belgique ; Tél : +32 2 545 9070 ; Fax : +32 2 512 7342; Courriel :
[email protected]. Pour les autres langues : arabe, contacter Projet de Liaison et d'Information sur le
Genre Pour la Région du Machreq/Maghreb (Macmag Glip) (www.macmag-glip.org) à
[email protected]. ; finnois, contacter FinnWID à [email protected]. ; allemand, contacter
WIDE Austria (http://www.oneworld.at/wide) à [email protected]
40
6.
Ressources Web
Agencia Latinoamericana de Información (Agence d’information latino-américaine) (ALAI) Mujeres
(Women@ALAI)
http://alainet.org/mujeres/
ALAI Mujeres soutient les mouvements et réseaux de femmes d’Amérique latine par la communication et
l’apport d’informations. Son site comporte une série de documents d’étude et de politique sur la
mondialisation et l’économie. En espagnol.
Association pour les droits de la femmes et le développement (AWID) : les droits de la femme et le
changement économique
http://www.awid.org/wrec/index.php
Le programme d’AWID sur les droits des femmes et les changements économiques met l’accent sur
l’insécurité croissante des femmes en lien avec la libéralisation économique, les privatisations et les
politiques d’ajustement structurel. On trouvera sur son site des documents de base sur différents sujets
comme les droits des femmes et l’OMC, la Banque mondiale et le travail des femmes. Il informe également
des événements et des projets en cours d’AWID dans ce domaine thématique.
Ces pages sont disponibles en anglais, français et espagnol.
Center of Concern Global Women’s Project: Gender, Trade and Development
http://www.coc.org/focus/women/trade.html
Ce programme abrite le secrétariat international de l’IGTN et le Réseau genre et commerce (United
States’Gender and Trade Network) des États-unis. Son site web présente des matériels d’éducation
populaire et de vulgarisation sur le commerce : données, rapports, et informations sur les réseaux,
largement consacrés au commerce dans les Amériques.
Development Alternatives with Women for a New Era (DAWN) (Femmes et développement : des
alternatives pour le changement)
http://www.dawn.org.fj/global/globalisation/trade.html
DAWN travaille sur les questions de genre aux niveaux régional et global. Le genre et commerce est un de
ses centres d’intérêt. Cette page du site de DAWN fournit des informations et des bulletins d’actualités sur
le genre et commerce et les événements qui s’y rapportent.
41
Gender and Economic Reforms in Africa Programme (GERA) (Programme genre et réformes
économiques en Afrique)
www.twnafrica.org/gera.asp
Le programme Gender and Economic Reforms in Africa (GERA) (Genre et réformes économiques en
Afrique) est un programme panafricain de soutien à la recherche politique et au plaidoyer. Leur site web
présente des informations sur le programme de recherche, des documents de politique et un bulletin.
International Finance Corporation (IFC): Gender Entrepreneurship Markets (GEM) (Société de
finance internationale : les marchés de l’entreprenariat féminin)
http://www.ifc.org/gem
Le site web IFC GEM propose un répertoire des associations d’entreprises féminines, ainsi que des outils
pour l’analyse selon le genre et des exemples de meilleures pratiques. GEM publie également le bulletin
Women in Business (disponible en ligne).
International Gender and Trade Network (IGTN) (Réseau international genre et commerce)
http://www.igtn.org
Le site web de l’IGTN regroupe une vaste collection de documents sur tous les aspects du genre et
commerce. On y trouve des informations et l’actualité des accords commerciaux, des données sur l’OMC,
des rapports et articles sur les problèmes fondamentaux et des matériels de plaidoyer et de vulgarisation
économique produits par ses composantes régionales. Le bulletin électronique de l’IGTN analyse
également diverses problématiques en genre et commerce et informe du développement des négociations
de l’OMC à Genève. IGTN présente également des analyses en matière de genre et commerce et des
actualités sur les négociations de l’OMC depuis Genève.
Network Women in Development Europe (WIDE) (Réseau femmes en développement Europe)
http://www.eurosur.org/wide/home.htm
WIDE a beaucoup travaillé sur la problématique du genre et commerce et ses prises de position et
bulletins d'actualités sont disponibles à http://www.eurosur.org/wide/project_IFI.htm. Le réseau a produit
une série de publications que l'on peut commander depuis son site. Il a également conçu des programmes
et des ressources de formation sur le genre et la globalisation offrant des liens vers des textes
fondamentaux (http://www.eurosur.org/wide/eco%20lit/TR.htm).
Red Internacional de Genero y Comercio, capitulo Latinoamericano (Réseau international genre et
commerce, section d'Amérique latine)
http://www.generoycomercio.org/
Le site Web de la section d'Amérique latine de l’IGTN propose une vaste gamme de ressources en
espagnol sur l'évaluation des accords de libre-échange sur les femmes, et en premier lieu l’accord de libre-
42
échange des Amériques. On y trouve un ensemble de déclarations, articles, documents d'études, matériels
de formation, bibliographies, lettres d'information et bulletins. En espagnol.
Red Latinoamericana Mujeres Transformando la Economía (REMTE) (Réseau latino-américain, des
femmes qui transforment l'économie)
http://www.remte.org/
REMTE coordonne les réseaux et plates-formes nationales de 11 pays d'Amérique latine, qui travaillent sur
le genre et l'économie. Les documents du site regroupent des commentaires d’événements, des analyses
d’accords de commerces régionaux, des déclarations et des renseignements sur les campagnes
régionales contre la ZLEA. En espagnol.
Siyanda
www.siyanda.org
Siyanda est le site de ressources Web en genre et développement hébergé par Bridge. Il renferme une
base de données en ligne comprenant plus de 1400 ressources du monde entier consacrées au genre et
développement. Celle-ci comprend de nombreux résumés et liens vers des ressources en ligne sur le
genre et le commerce (dont celles qui figurent dans cette Boîte à outils).
Women's Entrepreneurship Development and Gender Equality (WEDGE) (Développement de
l'entreprenariat féminin et égalité des sexes)
http://www.ilo.org/dyn/empent/empent.Portal?p_prog=S&p_subprog=WE&p_category=HOME
WEDGE est une initiative du programme SEED (Programme de promotion de l'emploi par le
développement des petites entreprises) de l'OIT. Ses publications, toutes disponibles en ligne, regroupent
des documents de travail et d'études, des rapports et données factuelles et couvrent différents pays.
WEDGE identifie également les politiques, programmes et projets qui représentent les meilleures pratiques
mondiales et aident réellement les femmes chefs d'entreprise.
(http://www.ilo.org/dyn/empent/empent.Portal?p_prog=S&p_subprog=WE&p_category=PUB).
Banque mondiale
http://web.worldbank.org/WBSITE/EXTERNAL/TOPICS/EXTGENDER/0,,contentMDK:20253086~pagePK:
148956~piPK:216618~theSitePK:336868,00.html
Le programme de la Banque mondiale « égalité des sexes et politique économique : commerce et
compétitivité » a produit une série de matériels en faveur de l'application d'une perspective de genre dans
l'analyse des impacts de la libéralisation commerciale. Le site Web affiche des documents de référence et
d'analyse et l'expérience en termes de recherche et sur le terrain d'une série de contextes
nationaux/régionaux.
43
7. Réseaux et coordonnées
Cette section fournit les coordonnées de toutes les organisations citées dans ce Kit Actu’, ainsi que celles
d'autres organisations ou institutions qui peuvent s’avérer utiles dans le travail sur les questions abordées
dans ce kit. Le descriptif de chaque organisation est tiré du site web annoncé. Toutes les adresses d’URL
et de courriel étaient valides en novembre 2005.
7.1 International
Groupe spécial des Nations Unies sur la parité
hommes-femmes et le commerce
Contact : Anh-Nga Tran-Nguyen
Courriel : [email protected]
L'Équipe spéciale a été mise sur pied par le
Réseau interinstitutions pour les femmes et
l'égalité des sexes (IANWGE) des Nations unies
pour sensibiliser les formulateurs de politique à
diverses questions d’importance pour l’égalité
des sexes. Elle conduit des études analytiques,
un travail de renforcement des capacités de
plaidoyer, seule et en lien avec d'autres
institutions.
Organisation of Women in International Trade
(OWIT)
L’organisation possède des sections dans le
monde entier. Pour obtenir leurs coordonnées,
visitez le site :
Web : http://www.owit.org/officers.asp
OWIT soutient les femmes qui ont une activité
dans le commerce international en leur offrant la
possibilité de s'engager dans des réseaux et de
renforcer leurs capacités. Ces membres
travaillent dans tous les domaines du commerce
international.
7.2 Afrique
Commission on Gender Equality (Commission
sur l'égalité des sexes)
10th Floor
Braamfontein Centre
Braamfontein 2017
Johannesburg
Afrique du Sud
Tél : +27 (11) 403 7182
Fax : +27 (11) 403 7188
Courriel : [email protected]
Web : http://www.cge.org.za
La commission sur l'égalité des sexes cherche
à promouvoir l'égalité des sexes au sein du
parlement sud-africain, par des conseils sur les
lois et projets de loi qui ont des répercussions
sur la condition de la femme. La commission a
produit des informations sur les questions
relatives au commerce telles que ses directives
sur l'égalité des sexes dans le secteur privé,
présentées en section trois de cette Boîte à
outils.
Development Alternatives with Women for a
New Era (DAWN)
Dawn Secretariat, 44 Ekpo Abasi Street
Calabar, Cross River State
Nigéria
Tél : +234 87 230929
Fax : +234 87 236298
Courriel : [email protected]
Web : http://www.dawnorg.org/
DAWN est un réseau de femmes universitaires
et de militant(e)s du sud économique
engagé(e)s dans la recherche féministe et
l'analyse de la situation mondiale et qui œuvre
pour la justice économique, l'équité sexuelle et
la démocratie. Le site de DAWN contient d'utiles
documents issus de son symposium
« Commerce mondial et accords multilatéraux :
dimensions économiques, sociales et de
genre ». L'abonnement à la version imprimée
de leur publication trisannuelle DAWN Informs
est gratuit pour les femmes basées dans le Sud
.
44
Gender and Economic Reforms in Africa
Programme (GERA)
PO Box AN 19452
Accra
Nord Ghana
Tél : +233 21 511189
Fax : +233 21 511188
Courriel : [email protected]
Web : http://www.twnafrica.org/gera.asp
GERA est un programme panafricain de
recherche et de plaidoyer élaboré en vue
d'influencer les politiques économiques et les
processus de prise de décision en Afrique,
selon une perspective de genre. Le programme
encourage les femmes africaines à conduire
des études politiques et des projets de plaidoyer
qui répondent aux besoins spécifiques du pays
et de la région.
Uganda women entrepreneurs association
(UWEAL) (Association des femmes
entrepreneurs ougandaises)
Contact : Ruth Biyinzika Musoke
Uganda women entrepreneurs association
PO Box 10002
Kampala
Ouganda
Tél : +256 41 343952
Courriel : [email protected]
Uweal est une organisation d'affiliation qui
fournit aides et formations aux entreprises
commerciales gérées ou possédées en propre
par des femmes. Pour en savoir plus, se
reporter à l'article sur le travail d’Uweal dans le
bulletin Genre et développement En Bref de ce
Kit Actu’.
7.3 Asie et Pacifique
Asia Gender and Trade Network (AGTN)
(Réseau asiatique genre et commerce)
Secrétariat pour l'Asie du Réseau international
genre et commerce (IGTN-Asia)
Women and Gender Institute
Miriam College
Katipunan Avenue
Loyola Heights
Quezon City 1101
Philippines
Courriel : [email protected]
Web : http://www.igtn.org/page/391
L’AGTN est la branche asiatique de l’IGTN. Il
regroupe des chercheuses de toute l'Asie qui
s’emploient à renforcer les capacités des
organisations pour leur permettre de
comprendre l’impact de la libéralisation
commerciale sur le développement social et
économique des femmes.
Global Development Research Centre (GDRC)
(Centre de recherche mondiale en
développement)
1-5-1-1013, Mori Minami Machi
Higashi Nada ku
Kobe - 658-0011
Japon
Tél : +81 78 452 8414
Fax : +81 78 452 8414
Courriel : [email protected]
Web : http://www.gdrc.org/icm/wind/wind.html
Web : http://www.gdrc.org/gender/index.html
GDRC est une organisation virtuelle qui mène
des initiatives dans le domaine de l’éducation,
de la recherche et sur l’environnement, la
communauté et les TIC. Il anime une
bibliothèque virtuelle sur le micro-crédit avec
des ressources en ligne.
UNIFEM Programme genre et commerce pour le
Pacifique
6 Ma’afu Street
Domain, Suva
Fiji
Tél : +679 3301 178/3301 118
Fax : +679 3301 654
Courriel : [email protected]
Web : http://www.unifempacific.com/
gender_trade.html
Le programme Genre et commerce est un projet
mené sur trois ans par l’UNIFEM Pacifique qui a
produit des matériels de plaidoyer et des
directives pratiques dans le domaine du genre
et commerce.
45
Women in Business Development Inc (Women
in Business Foundation) [Fondation femmes
d’entreprises]
Contact : Adimaimalaga Tafuna'i
P.O. Box 6591
Apia
Samoa
Tél : + 685 21959
Fax : + 685 25246
Courriel : [email protected]
Web : http://www.womeninbusiness.ws
WIBDI est une ONG qui aide les femmes à
trouver des sources de revenus stables.
L’organisation travaille dans le domaine de la
micro-finance et sur des projets d’épargne et de
micro-entreprise. Pour en savoir plus sur le
projet de WIBDI d’aide à la production d’huile de
noix de coco organique, se reporter à la section
4.1 de ce document.
7.4 Europe
APRODEV
European Ecumenical Centre
Boulevard Charlemagne 28
B-1000 Bruxelles
Tel : +32 22 345660
Fax : +32 22 345669
Courriel : [email protected]
Web : http://www.aprodev.net/trade/gender.htm
APRODEV est un réseau multiconfessionnel
regroupant des organisations majeures d’aide
humanitaire et de développement en Europe.
L’association s’intéresse notamment à l’impact
différentiel de la libéralisation commerciale sur
les hommes et les femmes. La section genre et
commerce de son site web contient des
ressources sur les dimensions de genre des
Accords de partenariat économique (APE).
BRIDGE
Institute of Development Studies
University of Sussex
Brighton BN1 9RE
ROYAUME-UNI
Tél : +44 (0)1273 606261
Fax : +44 (0)1273 621202
Courriel : [email protected]
Web : http://www.bridge.ids.ac.uk/
Web : http://www.siyanda.org
BRIDGE fournit des informations accessibles
sur les problèmes fondamentaux du genre et
développement à l'usage des chercheurs,
décideurs et praticiens. BRIDGE cherche à
combler le fossé entre recherche, politique et
pratique par l’apport d'une grande variété de
publications imprimées et de ressources en
ligne. BRIDGE produit la série des Kit Actu’/
Cutting Edge Pack. BRIDGE héberge
également le site Siyanda, où figurent de
nombreuses ressources en « genre et
commerce » (voir la section des ressources
web).
Conférence des Nations Unies sur le commerce
et le développement (CNUCED)
Palais des Nations
8-14, Av. De la Paix
CH-1211 Genève 10
Suisse
Tél : +41 22 917 5809
Fax : +41 22 917 0051
Courriel :[email protected]
Web :
http://www.unctad.org/Templates/StartPage.asp?in
tItemID=2068&lang=2
La CNUCED est le gestionnaire de tâches de
l’Équipe spéciale sur la parité et le commerce.
C’est également le point focal au sein de l’ONU
pour le traitement intégré du commerce et du
développement et les questions connexes dans
les domaines du financement, de la technologie,
de l´investissement, du développement de
l´esprit d´entreprise et du développement
durable. Le site comporte également une
bibliothèque virtuelle.
International Trade Centre (ITC) (Centre de
commerce international)
Palais des Nations
CH-1211 Genève 10
Suisse
Tél : +41 22 730 0111
Fax : +41 22 733 4439
Web : http://www.intracen.org;
Web : http://www.tradeforum.org
ITC est l’agence de coopération technique de la
CNUCED et de l’OMC. ITC s’est engagée à
intégrer la dimension du genre dans tout son
travail d’appui aux entreprises des économies
en développement par le développement du
produit et des débouchés, des services
d’assistance commerciale, le développement
des ressources humaines, la gestion des achats
et de l’approvisionnement et l’évaluation des
46
besoins. Le numéro 4 de leur magazine,
International Trade Forum, présente une
compilation de toutes leurs initiatives en lien
avec le commerce. ITC agit aussi en soutien
aux femmes entrepreneurs et produit un
répertoire des associations de femmes
entrepreneurs.
Ministère pour le développement international
(DFID) – Division Commerce international
(TRCB)
Contacts : Teresa Durand et Melanie Curtis
Abercrombie House
Eaglesham Road
East Kilbride
Glasgow G75 8EA
Tél : 0845 300 4100 (depuis le Royaume-Uni)
Tél : +44 1355 84 3132 (de l’étranger)
Fax : +44 (0) 1355 84 3632
Courriel : [email protected];
[email protected]
Web : www.dfid.gov.uk/aboutdfid/organisation/
intertradedept.asp
La division Commerce international du DFID
cherche à améliorer l’apport du commerce en
terme de réduction de la pauvreté et d’égalité
des sexes. Le renforcement des capacités en
lien avec le commerce est un moyen d’y
parvenir. Pour en savoir plus et voir une
évaluation du travail de la TRCB au sein du
DFID, télécharger le document :
http://www.dfid.gov. /pubs/files/
evaluation-trcb.pdf
Natural Resources and Ethical
Trade programme (NRET) (Programme sur les
ressources naturelles et le commerce éthique)
Natural Resources Institute
Contact : Anne Tallontire
Enterprise, Trade and Finance Group
Natural Resources Institute
University of Greenwich at Medway
Chatham Maritime
Kent ME4 4TB
Royaume-Uni
Tél : +44 (0)1634 883865
Fax : +44 (0)1634 883706
Courriel : [email protected]
Web : http://www.nri.org/NRET/nret1.htm
NRET se consacre spécifiquement à
l’amélioration des retombées positives, sociales
et écologiques, de l’initiative privée en apportant
une aide en matière de codes de pratiques,
systèmes d’administration et des informations
sur les politiques. NRET produit également des
publications sur différents aspects du commerce
éthique et de l’entreprise responsable, où sont
aussi abordés les problèmes de l’égalité des
sexes.
One World Action
Contact: Helen O’Connell
Bradley’s Close
White Lion Street
Londres N1 9PF
Royaume-Uni
Tél : +44 (0)20 7833 4075
Fax : +44 (0)20 7833 4102
Courriel : [email protected]
Web : http://www.oneworldaction.org
One World Action est une ONG qui anime une
série de programmes et mène un travail
politique autour des droits humains et de la
démocratie. Son projet ‘Gender and Cotonou’
examine les implications probables des APE
pour les droits des femmes et les relations entre
les sexes au Mozambique, en Namibie et en
Zambie.
Organisation internationale du travail (OIT)
Bureau pour l’égalité des sexes
4, route des Morillons
CH-1211 Genève 22
Suisse
Tél : +41 22 799 7879
Fax : +41 22 799 7657
Courriel : [email protected]
Web : http://www.ilo.org/dyn/gender/gender.home
Le Bureau pour l’égalité des sexes coordonne le
plan d’action et le réseau Genre de l’OIT – une
équipe mondiale de spécialistes confirmés en
matière de genre, de coordinateurs de secteur
et de points focaux sur le genre. L’organisation
suit une politique d’intégration du genre dans
l’ensemble de ses programmes de soutien aux
droits, à l’emploi et à la protection sociale des
travailleurs. L’OIT présente sa stratégie
d’intégration du genre et une boite à outils en
ligne.
47
Oxfam : Gender and Development Journal
Oxfam House
John Smith Drive
Oxford OX4 2JY
Royaume-Uni
Tél : +44 (0)870 333 2700
Courriel : [email protected]
Web :
http://www.oxfam.org.uk/what_we_do/issues/
gender/gad/
La revue d’Oxfam Gender and Development
embrasse la théorie et la pratique du
développement nourries d’une composante
genre. Elle est un moyen d’échanger des
opinions, de consigner des expériences, de
décrire des modèles de bonne pratique et de
diffuser des informations sur les réseaux et les
ressources. Le n°2, Volume 12, de juillet 2004
est consacré au genre et commerce. Un résumé
de l’éditorial figure en section 1 de cette
brochure.
Resource Centre for Responsible Business
Practice (RCRBP) (Centre de ressources pour
une pratique responsable des entreprises)
Information Officer
International Business Leaders Forum
15–16 Cornwall Terrace
Londres NW1 4QP
Royaume-Uni
Tél : +44 (0)20 7467 3600
Courriel : [email protected]
Web : http://resource-centre.org
RCRBP est une base de données en ligne
indépendante qui fournit des exemples concrets
d’optimisation de l’impact social des entreprises.
Le site web présente un grand nombre de
ressources axées sur la problématique
hommes/femmes ainsi que des études de cas,
des sites web, des organisations et des
documents.
Secrétariat du Commonwealth
Contact : Sarojini Thakur
Marlborough House
Pall Mall
Londres SW1Y 5HX
ROYAUME-UNI
Tél : +44 (0)20 7747 6500
Fax : +44 (0)20 7930 0827
Courriel : [email protected]
Web :
http://www.thecommonwealth.org/Templates/
Colour.asp?NodeID=34021
La section Genre du Secrétariat du
Commonwealth anime des programmes
consacrés aux femmes des petites et moyennes
entreprises, du secteur informel et à la
problématique genre et commerce. Elle produit
également des publications sur des questions
de politique, des études de cas et des
meilleures pratiques sur une série de sujets,
dont le genre et commerce.
Women in Development Europe (Femmes et
développement Europe) (WIDE)
Rue de la Science, 10 1000,
Bruxelles
Belgique
Tél : +32 25 459071
Fax : +32 25 127342
Courriel : [email protected]
Web : http://www.wide-network.org
WIDE est un réseau européen d’ONG du
développement, de spécialistes de la dimension
du genre et de militants des droits humains qui
examinent et influencent les politiques et les
pratiques économiques et du développement
internationales depuis un point de vue féministe.
WIDE propose des programmes de formation et
des ressources Internet sur la vulgarisation
économique et le commerce.
Women Working Worldwide (WWW)
(Travailleuses du monde entier)
MMU Manton Building
Rosamond Street West
Manchester M15 6LL
Royaume-Uni
Tél : +44 (0)161 247 1760
Courriel : [email protected]
Web : http://www.poptel.org.uk/women-ww/
WWW travaille avec un réseau international
d’organisations de travailleuses et de projets à
destination des femmes au sein des syndicats.
Sa principale mission est de soutenir les droits
des femmes employées dans les chaînes de
production internationales qui fournissent le
Royaume-Uni et d’autres pays européens en
biens de consommations comme les produits
alimentaires et les vêtements.
Women's Entrepreneurship Development and
Gender Equality (WEDGE) (Développement de
l’entreprenariat féminin et égalité des sexes)
Contact: Ned Lawton
Bureau international du travail
4, route des Morillons
WEDGE est une initiative du volet
développement de la petite entreprise (SEED)
du Programme de création d’emplois et de
développement de l’entreprise de l’OIT. Elle
présente les bonnes pratiques de l'intégration
de l’égalité des sexes dans le développement
48
CH-1211 Genève 22
Suisse
Tél : +41 22 799 6838
Fax : +41 22 798 7978
Courriel : [email protected]
Web :http://www.ilo.org/dyn/empent/empent.portal?
p_lang=EN&p_prog=S&p_subprog=WE
des petites entreprises. Elle offre des services
de soutien et défend le plaidoyer en faveur des
femmes entrepreneurs. Elle produit également
un large éventail de ressources en ligne.
7.5 Amérique latine et Caraïbes
Agencia Latinoamericana de Información
(Agence latino-américaine d’information) (ALAI)
Mujeres (Women@ALAI)
http://alainet.org/mujeres/
ALAI est une organisation de communication
œuvrant dans le domaine de la participation en
développement et la formulation de politiques
en Amérique latine. ALAI Mujeres, son
programme à destination des femmes, fournit
des informations sur divers sujets comme la
mondialisation et l’économie.
En espagnol.
Association antillaise pour la recherche et
l’action féministe (CAFRA)
PO Bag 442
Tunapuna Post Office
Tunapuna
Trinidad et Tobago
Tél : +868 663 8670
Fax : +868 663 6482
Courriel : [email protected]
Web : http://www.cafra.org
CAFRA est un réseau régional de féministes,
chercheurs individuels, militants et
d’organisations de femmes qui coordonnent le
Réseau genre et commerce pour les Caraïbes.
Red Latinoamericana Mujeres Transformando
la Economía (REMTE) (Réseau latino-américain
des femmes qui transforment l’économie)
Grupo Género y Economía, Perú
Représentante : Rosa Guillén
Jr. Almirante Guisse 1149
Lima 11
Perou
Tél/Fax : +511 265 8540
Courriel : [email protected]
Web : http://www.remte.org
REMTE coordonne les réseaux et plateformes
nationales de 11 pays d’Amérique latine. Son
but est d’aider les femmes à comprendre et
porter un regard critique sur l’économie, et
d’encourager l’élaboration d’alternatives basées
sur la justice économique et l’égalité des sexes.
Le site réunit leurs prises de positions, des
publications, des documents de campagne,
dont beaucoup sont consacrés aux aspects
négatifs des accords de libre échange sur les
femmes. En espagnol.
7.6 Moyen-Orient
Collective for Research and Training on
Development Action (CRTD-A) (Collectif pour la
recherche et la formation en action du
développement)
Museum Square
Karim Salameh building
PO Box 165302
1100 2030 Beyrouth
Liban
Tél/Fax : +961 1 616751
Courriel : [email protected]
Web : http://www.crtd.org/
49
Le CRTD est une organisation de consultance qui
propose une assistance technique, des
formations, des programmes de renforcement des
capacités et des ressources d'information dans la
région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord.
Une de ses domaines de priorité est l’impact en
termes de genre de la mondialisation et de la
libéralisation commerciale. Il organise des
formations à la compréhension de l’économie et
sur le genre et produit un vaste choix de
ressources sur des sujets connexes au travers du
Projet de Liaison et d'Information sur le Genre
Pour la Région du Machreq/Maghreb (MACMAG
GLIP). Voir http://www.macmag-glip.org/
Commission économique et sociale pour l'Asie
occidentale (ESCWA) Centre pour les femmes
(ECW)
Contact : Mme Fatima Sbaity-Kassem
Centre for Women
PO Box 11-8575,
Beyrouth
Liban
Tél : + 961 1 978402
Fax : + 961 1 981510
Courriel : [email protected]
Web : http://www.escwa.org.lb/ecw/index.asp
L’ESC s’intéresse à trois domaines
d’autonomisation : social, politique,
économique. Son travail en matière
d’autonomisation économique l’a amené à se
pencher sur les outils de réduction de la
pauvreté comme le micro-crédit et leur
applicabilité pour les femmes de la région
couverte par l’ESCWA.
7.7 Amérique du Nord
Association pour les droits de la femme et le
développement (AWID)
215 Spadina Ave
Suite 150
Toronto
Ontario M5T 2C7
Canada
Tél : +1 416 594 3773
Fax : +1 416 594 0330
Courriel : [email protected]
Web : http://www.awid.org/wrec/
AWID est une organisation internationale
d'adhérents qui agit pour promouvoir le débat,
le renforcement des capacités et le plaidoyer
sur les droits humains des femmes dans le
monde entier. Le programme thématique
d’AWID, « Droits de la femme et changement
économique », cherche à concevoir des
stratégies pour répondre aux défis de la
globalisation. Le site d’AWID permet d'accéder
à une vaste gamme de ressources.
Agence canadienne de développement
international (ACDI)
200 Promenade du Portage
Gatineau
Québec K1A 0G4
Canada
Tél : +1 819 997 5006
Appel gratuit : +1 800 230 6349
Fax : +1 819 953 6088
Courriel : [email protected]
Web : http://www.acdi-cida.gc.ca/equality
L’ACDI est l'agence gouvernementale chargée
de la planification et de la mise en œuvre du
programme de coopération en développement
du Canada. L'égalité des sexes est une des six
priorités de l’ACDI. On lui doit un outil de
renforcement des capacités en termes de
commerce tenant compte de la dimension du
genre, présenté dans cette Boîte à outils.
Diverses ressources électroniques sur le genre
et l'économie sont disponibles sur son site Web.
Se rendre à : http://www.swccfc.gc.ca/pubs/pubspr/index_e.html
Centre of Concern (COC)
1225 Otis Street NE
Washington, DC 20017
États-Unis
Tél : +1 202 635 2757
Fax : +1 202 832 9494
Courriel : [email protected]
Web : http://www.coc.org/
Le COC est une organisation religieuse qui
propose des informations et des analyses sur
les questions et les politiques du
développement. Son Projet global sur les
femmes se concentre sur le genre, les
politiques macro-économiques, le commerce et
les droits humains. COC héberge le Réseau
international genre et commerce (IGTN).
Fonds de développement des Nations unies
pour les femmes (UNIFEM)
304 East 45th Street
15th Floor
New York, NY 10017
États-Unis
Tél : +1 (212) 906 6400
Fax : +1 (212) 906 6705
Web : http://www.unifem.org/gender_issues/
women_poverty_economics/
L’UNIFEM œuvre pour élargir la participation
des femmes à la gouvernance et leur garantir
des sources de revenus durables. Elle soutient
les efforts d'intégration d'une perspective de
genre dans les politiques commerciales et
économiques et d'élargissement de l'accès des
femmes aux marchés, aux biens et aux
services. Son site propose une série de
ressources en ligne sur ces questions.
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International Association for Feminist
Economics (IAFFE)
PO Box 9430
Richmond, VA 23228
États-Unis
Fax : +1 313 –731 0174
Courriel : [email protected]
Web : http://www.iaffe.org
IAFFE est un réseau international de
chercheurs dont le but est d'éduquer les
économistes et d'autres sur le féminisme et
l'égalité des sexes.
International Finance Corporation (IFC) –
Le programme GEM vise à intégrer les
questions de genre dans toutes les dimensions
du travail de l’IFC et en même temps à tirer
profit du potentiel des femmes et des hommes
dans les marchés émergeants. Leurs
ressources en ligne comportent un répertoire
mondial des associations d'entreprises
féminines et un bulletin, Women in Business.
Gender Entrepreneurship Markets (GEM)
Programme
2121 Pennsylvania Avenue, NW
Washington, DC 20433
États-Unis
Tél : +1 202 473 1000
Courriel : [email protected]
Web : http://www.ifc.org/ifcext/enviro.nsf/Content/
GEM
International Food Policy Research Institute
(IFPRI) (Institut de recherche internationale sur
les politiques alimentaires)
2033 K Street, NW
Washington, DC 20006-1002
États-Unis
Phone: +1 202 862 5600
Fax : +1 202 467 4439
Courriel : [email protected]
Web : http://www.ifpri.org/themes/gender/
gender.htm
La division Marchés, commerces et institutions
(MTDI) de l’IFPRI étudie le rôle des
sexospécificités dans les réformes des marchés
agricoles, la diversification des cultures et des
revenus, l’activité qui suit une période de famine
et l'industrie agroalimentaire. Leur site consacré
au genre et développement contient des
publications, des outils d'analyse et des liens
Internet.
International Gender and Trade Network (IGTN)
(Réseau international genre et commerce)
Contact : Kristin Sampson
Centre of Concern
1225 Otis St. NE
Washington, DC 20017-2516
États-Unis
Tél : +1 202 635 2757
Fax : +1 202 832 9494
Courriel : [email protected]
http://www.igtn.org/
L’IGTN est un réseau de spécialistes féministes
de la dimension du genre. Il fournit des
informations techniques sur la problématique
genre et commerce à des groupes de femmes,
O.N.G., mouvements sociaux et
gouvernements. Le réseau produit des
documents de recherche et d'information afin
d'influencer les politiques commerciales
internationales. L’IGTN anime un secrétariat
international et huit branches régionales en
Afrique, Asie, Asie centrale, Caraïbes, Europe,
Amérique latine, Amérique du Nord et Pacifique.
Maquila Solidarity Network (MSN) / Ethical
Trading Action Group (ETAG)
606 Shaw Street
Toronto
Ontario M6G 3L6
Canada
Tél : +1 416 532 8584
Fax : +1 416 532 7688
Courriel : [email protected]
Web : http://www.maquilasolidarity.org
MSN est une organisation de plaidoyer en
faveur des droits des femmes qui encourage la
solidarité avec les organisations militantes de
base, qui cherche à améliorer les conditions de
travail dans les maquiladora et les Zones
franches d'exportation. MSN est aussi le
secrétariat de Ethical Trading Action Group
(ETAG) (Groupe d'action pour le commerce
éthique) au Canada. Son site propose des outils
pour agir et des publications.
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Programme des Nations Unies pour le
développement (PNUD) Gender Programme
Team
Contact : Aster Zaoude
Social and Economic Development Group/Bureau
for Development Policy
304 East 45th Street, 11th Floor
New York, NY 10017
États-Unis
Courriel : [email protected]
http://www.undp.org/gender/
L'équipe du Programme sur le genre du PNUD
produit et diffuse des documents de politiques
et des outils de plaidoyer en faveur de la
reddition comptable financière et de la
responsabilité dans le travail en direction des
femmes au niveau national, des politiques
macro-économiques, des budgets nationaux
soucieux de l’égalité des sexes et du commerce
équitable.
Women in Informal Employment: Globalizing
and Organizing [WIEGO]
Carr Centre for Human Rights
Kennedy School of Government
Harvard University
79 John F. Kennedy Street
Cambridge MA 02138
États-Unis
Tél : +1 617 495 7639
Fax : +1 617 496 2828
Courriel : [email protected]
Web : http://www.wiego.org
WIEGO est un réseau de recherche et de
politique qui cherche à améliorer la condition
des travailleuses dans l'économie informelle par
de meilleures statistiques, études, programmes
et politiques. Il produit des statistiques et des
analyses de politiques sur l'économie informelle
à destination des O.N.G., des instituts de
recherche, des gouvernements et des agences
de développement international.
Women's Edge Coalition (WEC)
Contact: Kristin Kuhlmann
1825 Connecticut Avenue NW
Suite 800
Washington, D.C. 20009
États-Unis
Tél : +1 202 884 8396
Courriel : [email protected]
Web : http://www.womensedge.org
WEC mène un travail de plaidoyer en faveur de
l'égalité des sexes autour des programmes
américains impliqués dans le commerce et
l'aide internationale. Leur Bilan d'impact du
commerce figure dans cette Boîte à outils et le
bulletin En Bref de ce Kit Actu’.
Bilan d’impact du commerce (Trade impact
review) :
http://www.womensedge.org/pages/referencem
aterials/reference_material.jsp?id=160
Women's Environment & Development
Organization (WEDO)
355 Lexington Ave, 3rd Floor
New York, NY 10017
États-Unis
Tél : +1 212 973 0325
Fax : +1 212 973 0335
Courriel : [email protected]
Web : http://www.wedo.org/
WEDO est une organisation internationale qui
cherche à autonomiser les femmes en tant que
décideuses dans le domaine de la politique
économique et sociale. Le programme pour la
justice sociale et économique (Economic and
Social Justice Program) encourage l'analyse
selon le genre dans les processus mondiaux de
prises de décision économiques par le
plaidoyer, les campagnes de sensibilisation et le
renforcement des capacités.
Women's Wall Project
1439 Tedder Avenue
Ottawa
Ontario K1H 6A5
Canada
Courriel : [email protected]
http://www.wallworkshop.com/
The Wall Workshop (atelier mural) est un outil
éducatif destiné à mener une analyse selon le
genre de l’économie mondiale, en partant des
expériences des femmes. Il a été utilisé par des
organisations de femmes, des syndicats, des
groupes communautaires et des organisations
professionnelles et religieuses du monde entier.
Pour un résumé du projet, se reporter à la
section 3.5 de cette Boîte à outils.
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