j. schumpeter

AUTEUR ET
OUVRAGES
MAJEURS
CONCEPTS ET ACTUALITE
CONTEXTE ECO, SOCIAL ET
POL
PROBLEMATIQUES
IDEES IMPORTANTES
LIEN/OPP AVEC
D’AUTRES
AUTEURS
J. SCHUMPETER
(1883-1950)
Innovation, entrepreneur, cycle
long, destruction créatrice,
rente de monopole, profit,
capitalisme, capitaliste
Recherche-développement
(R&D), taille des entreprises,
irrégularité de la croissance
Economiste hétérodoxe
Naissance du capitalisme
Monde en mouvement
La réflexion de Schumpeter sur les facteurs
déterminants de l'évolution du capitalisme
met en relief les liens complexes entre
rythmes économiques et rythmes
technologiques.
Il s'agit donc de proposer une explication
sur ce qui met en mouvement le capitalisme,
cad ce qui permet d'expliquer sa dynamique.
Quels sont les mécanismes par lesquels le
progrès technique donne naissance à la
croissance ?
Capitalisme est un système dont l’évolution est
cyclique (cf cycles de Kondratiev).
Innovation de produit, procédé, organisationnelle
L’entrepreneur innovateur est celui qui fait
passer l’économie d’un état statique à un état
dynamique.
Les grappes d’innovation dans l’ouragan perpétuel
de destruction créatrice sont à l’origine des
cycles.
Formes imparfaites de la concurrence (vertus
des pratiques monopolistiques)
Actualité :
Les cycles économiques s’expliquent-ils encore
par le progrès technique ?
Taille des entreprises et innovation
R&D et rôle de l’Etat
Théorie de la
croissance endogène
A.SMITH
(1723-1790)
Extension des marchés et
division du travail,
organisation
Nouvelles formes d'organisation
du travail, ouverture des
marchés
fondateur de l’école classique
libérale. père de l’économie
Développement de l’économie de
marché
Comment concilier l’intérêt général avec les
égoïsmes individuels ?
En permettant l'échange de marchandises
entre les hommes, la DT apparaît comme une
réponse à cette question.
Mais au-delà des causes de la division du
travail Adam Smith cherche également les
conséquences.
Quels sont les effets économiques de la
division du travail ?
Sources et effets de la DT
« Penchant naturel » des hommes à échanger
Main invisible
La DT accroît la richesse (hausse de la puissance
productive) grâce à l’extension des marchés
Lien extension des marchés/approfondissement
de la DT
La DT conduit à l’amélioration des techniques
Actualité :
Limites de la DT
formes actuelles de la DT dans et entre
entreprises
DIT et DIPP
DURKHEIM (la DT
crée de la
solidarité))
MARX (aliénation)
RICARDO
WEBER
Taylorisme,
fordisme, toyotisme
J.M.KEYNES
(1883-1946)
Demande effective, taux de
salaire réel et nominal,
chômage involontaire
Causes du chômage, rôle de la
demande et des salaires
Rq : Salaire nominal =
rémunération du salarié, ou € ou
en $ courant)
Salaire réel = pouvoir d’achat du
salaire nominal corrélé à
l’inflation.
Contexte marqué par la crise de
1929 (dépression économique) et
par la domination des analyses
néoclassiques du marché du
travail
Comment dans ce contexte expliquer le
chômage important que connaît le Royaume-Uni
depuis les années vingt, et surtout la durée et
l’ampleur exceptionnelles de la crise des années
trente ?
Keynes perçoit la gravité de la crise qui se
manifeste par la déflation, la baisse de la
production et la montée du chômage : cela lui
confirme l'inexistence des mécanismes
autorégulateurs du marché.
Réfutation des analyses néoclassiques du
fonctionnement de l’économie
Le chômage est involontaire.
Rôle important des entrepreneurs
Demande anticipée
Economie de marché compatible avec une
certaine intervention de l’Etat => politique de
relance de la demande par la consommation et
l’investissement public => effet multiplicateur
Actualité :
Limites des politiques keynésiennes : les
conditions d’offre sont minorées
Interrogation sur le niveau et formes actuelles
du chômage dans les PDEM
Rôle du coût du travail dans le chômage
Théorie néo-
classique
Théorie du
déséquilibre
(MALINVAUD)
Nouvelle économie
keynésienne :
théorie des
contrats implicites
(C. AZARIADIS)
théorie du salaire
d'efficience
(G.AKERLOF)
le modèle
insiders/outsiders

A.DE
TOCQUEVILLE
(1805-1859)
Liberté/Egalité,
individualisme, despotisme
démocratique, tyrannie de la
majorité
Représentation politique,
société démocratique et
uniformisation des
comportements, opinion publique
Sociétés occidentales
caractérisées par une égalisation
des conditions => « société
démocratique »
Précurseur de la sociologie. Dans
son ouvrage majeur, De la
démocratie en Amérique, il
s’intéressa aux relations sociales
au sein des sociétés
démocratiques sur la base d’une
méthode donnant la priorité à
l’individu sur la société.
Sa sociologie est comparative
.C’est un théoricien du libéralisme
politique.
Le projet de Tocqueville vise donc à définir les
caractéristiques et les risques inhérents à une
société démocratique.
S'interroger plus spécifiquement sur les
conditions et les conséquences de la
démocratie.
Quelles sont les caractéristiques de la
démocratie ?
Quels sont ces effets pervers ?
Comment concilier l’idéal d’égalité et la liberté
?
L’avènement des sociétés démocratiques n’est
pas qu’un phénomène politique.
Processus fondamental = égalisation des
conditions
Corollaires = mobilité sociale, réduction des
écarts entre catégories extrêmes
Mais égalité et liberté peuvent entre en
contradiction (préférence pour l’égalité)
Risque = indifférence aux affaires publiques (+
montée de l’individualisme) => tyrannie de la
majorité => despotisme démocratique => égalité
dans la servitude
Des moyens sont alors préconisés afin d’éviter
ces dérives (décentralisation etc.)
Actualité
Interrogation sur la montée de l’abstentionnisme
Importance croissante de l’opinion publique
médiatisée dans le processus démocratique
Professionnalisation de la représentation
politique
tendance au repli sur la sphère privée
K Marx dénonce les
fausses libertés de
la société
démocratique Etat
démocratique valet
du capitalisme .pas
d’égalisation des
conditions
paupérisation du
prolétariat.
H Mendras
Moyennisation de la
société : concept
employé par pour
décrire
l’augmentation de la
place des classes
moyennes dans la
structure sociale.
K. MARX
(1818-1883)
Lutte des classes, conscience
de classe, rapports de
production, forces
productives, plus-value,
exploitation, modes de
production, capital
Classes sociales, nouveaux
mouvements sociaux
Contexte de Révolution
industrielle => ruptures profondes
dans les structures économiques
et sociales et dans les conditions
de vie et de travail, en Angleterre
notamment.
Il est ainsi frappé par une
contradiction entre l'organisation
industrielle gage d'efficacité et
donc de progrès, et la grande
misère de la classe ouvrière.
Son analyse fut à la base d’une
rupture fondamentale dans la
pensée économique puisqu’elle
critiqua à la fois le système
capitaliste et le libéralisme. Son
explication de l’histoire par
l’étude des classes sociales, de
même que sa critique de la
théorie classique en font du
marxisme l’un des trois grands
courants de pensée économique.
Marx élabore une grille de lecture de ces
changements : pour lui, les sociétés sont par
nature conflictuelles et ce sont les conflits qui
sont au centre du changement social.
Il donne donc un rôle central à la lutte des
classes dans ce changement => vision
évolutionniste et déterministe.
Analyse des conflits de classe comme moteur du
changement social.
Les rapports de production fondent l’existence
de classes antagonistes (bourgeois et
prolétaires).
Classe en soi/classe pour soi
Mécanisme de l’exploitation => plus-value
(différence entre valeur d’usage et valeur
d’échange)
Surtravail, aliénation économique et idéologique
Lutte des classes
Actualité :
Evolution et enjeux des luttes et conflits sociaux
Moyennisation/polarisation
SMITH
H Mendras
Moyennisation
Théorie des NMS A
Touraine
mouvements axés
sur des enjeux
distincts de ceux
liés au monde du
travail
Classe sociale selon
Weber : outre la
hiérarchie
économique il existe
aussi une hiérarchie
de prestige, et de
pouvoir
M Olson Passager
clandestin : R
Darhendorf Les
conflits entre
groupes sont des
conflits d’autorité

E.DURKHEIM
(1858-1917)
Fait social, division du travail
social, solidarité mécanique,
solidarité organique, anomie,
conscience collective
Cohésion sociale, exclusion
sociale, intégration par le
travail
Contexte particulier de
bouleversements économiques,
sociaux et politiques (révolution
industrielle => naissance ouvriers
et bourgeois), urbanisation
E Durkheim est considéré comme
le père de la sociologie française
puisque son projet fut de fonder
une science nouvelle, la sociologie,
afin d’étudier les faits sociaux et
leurs lois. Par ailleurs, il est le
principal représentant de
l’holisme méthodologique et s’est
donc beaucoup intéresser au lien
social et à la progression de
l’individualisme.
Il cherche à mieux comprendre ces évolutions
et s'inquiète des conséquences sur la cohésion
sociale.
=> Comment se fait-il que, tout en devenant
plus autonome, l'individu dépende plus
étroitement de la société ?
Comment les hommes forment-ils ensemble une
société ? Autrement dit, comment maintenir
une solidarité entre les individus ?
Le lien social est un lien moral.
La DTS unit les individus dans des domaines
divers (éco, famille, politique).
Explication du passage de la solidarité mécanique
à la solidarité organique + moyens de les repérer
(importance du droit et des sanctions)
DTS => dysfonctionnements => anomie
Rôle des groupes intermédiaires
Actualité :
Interrogation sur la relation intégration/travail
comme dimension majeure du lien social
Contexte de chômage et précarité des emplois et
mise en question du salariat
Interrogation sur le maintien/renforcement des
formes de solidarité mécanique dans les sociétés
contemporaines
SMTIH
MARX
WEBER
K Merton
une société est
anomique quand les
objectifs qu’elle
propose ne
correspondent pas
avec les moyens
dont disposent ses
membres pour les
atteindre
S.Paugam :
Disqualification
sociale
R Castel : exclusion
résultat de la
désaffiliation
D.RICARDO
(1772-1823)
Avantage comparatif,
commerce inter-branche,
spécialisation internationale,
libre-échange
Politiques commerciales,
rendements d’échelle
croissants, commerce intra-
branche
Naissance du capitalisme
Corn laws => protectionnisme
Promouvant le libéralisme et la
non intervention de l’Etat, il est
avec Smith et Malthus l’un des
trois grands représentants du
courant classique anglais. Il a
notamment développé la théorie
de la valeur travail de Smith et a
proposé la célèbre loi des
avantages comparatifs qui est
encore de nos jours l’un des
fondements de l’échange
international.
De nature pessimiste, D. RICARDO est
préoccupé par le devenir du capitalisme. Aussi,
il va rechercher les moyens devant empêcher
l’avènement d’une « économie stationnaire »,
c'est-à-dire d'une économie sans croissance.
Il va donc proposer une analyse expliquant les
bienfaits du libre-échange, le LE, suscitant une
DIT fondée sur les avantages comparatifs, doit
donc repousser les limites de la croissance.
SMITH => avantage absolu
Rôle de l’échange international dans le
développement économique à partir de l’avantage
comparatif.
Hypothèses du modèle (valeur travail, structure
inter-branche u commerce extérieur, immobilité
des facteurs))
Avantages du LE
Actualité :
Interrogation sur l’importance croissante des
FTN, sur le développement d’un commerce
international intra-branche (cf KRUGMAN) et
sur la forte mobilité des capitaux à l’échelle
planétaire)
SMITH (avantages
absolus)
WEBER
(rationalisation =>
DIT)
P. Krugman :
l’avantage
comparatif résulte
des ’économies
d’échelle, ce qui
explique le
commerce
intrabranche
Théorème H.O.S
Théorie du
Protectionnisme
éducateur : F List.
Théorie de
l’échange inégal :
théorie marxisante
qui considère les
échanges
internationaux
comme une forme
d’exploitation des
pays de la
périphérie) => 
termes de l’échange.

M.WEBER
(1864-1920)
Action sociale, rationalité en
finalité, rationalité en valeur,
bureaucratie,
désenchantement du monde
Rationalité limitée
La révolution industrielle du
XVIII siècle s’est accompagnée
de mutations économiques et
sociales. A cette époque, une
nouvelle forme d’organisation
économique émerge : le
capitalisme moderne. Weber est
témoin de cette « nouvelle
civilisation » où l’économique
prend une place prépondérante.
Ces changements déstabilisent un
fonctionnement de la société
fondée sur la tradition et la
religion et permettent aux
sociétés industrielles d'entrer
dans « l'ère de la modernité ».
Weber s’attache donc à montrer quels sont les
caractères spécifiques et les conditions
d’apparition de la civilisation occidentale
moderne => il va chercher à comprendre
l'avènement du capitalisme.
=> Quelles sont les caractéristiques de la
modernité occidentale et son lien au
capitalisme ?
Caractéristique de la modernité occidentale = la
rationalisation des activités sociales dans tous
les domaines.
4 idéaux types d’action sociales (traditionnelle,
affective, rationnelle en valeur, rationnelle en
finalité).
2 exemples de ce mouvement de rationalisation :
le développement de l’esprit du capitalisme
comme recherche rationnelle du gain lié à
l’éthique protestante
la bureaucratie (type pur de la domination
légale rationnelle)
Actualité :
Interrogation sur la permanence des débats sur
la bureaucratie (qui ne caractérise pas les seules
organisations publiques)
Thèse sur le cercle vicieux bureaucratique
(CROZIER)
La rationalité en valeur => mobilisation collective
Rationalité limitée (SIMON)
Rationalité limitée :
selon H Simon,
rationalité du
décideur qui ne
dispose pas de la
totalité des
informations, ni de
la capacité de calcul
Limites de la
rationalité selon K
Merton : les
bureaucrates sont
menacés par le
ritualisme et le
corporatisme
M Crozier : la
bureaucratie a des
effets pervers
notamment la
routine Les conflits
de pouvoir entre les
individus et les
groupes court–
circuite la
hiérarchie
rationnelle
Rappel consignes :
Q1 :
présenter brièvement l’auteur, son contexte et sa thèse
répondre à la question posée en mobilisant, définissant et illustrant les notions clés
Q2
Mobiliser les connaissances personnelles afin d’expliquer un point précis de l’analyse
Q3 :
Rappeler la thèse de l’auteur sur le sujet
Extraire l’idée principale du document (s’il y a deux documents)
Les confronter