
- antécédents de complications (ex. : convulsions, psychose,
etc.) lors d’un arrêt de benzodiazépines
2e étape : Intervention minimale
L’intervention minimale suppose un effort le plus réduit possible du généraliste avec un effet
le plus grand possible.
Options pour l’intervention minimale :
envoi d’une lettre d’information et de sensibilisation au sevrage
Dans la pratique, cette solution atteint un pourcentage de réussite minimal de 1 patient sur 10.
Une lettre met le patient en garde contre les inconvénients de l’utilisation prolongée de
benzodiazépine. L’accent est mis sur l’information et l’encouragement du patient à mettre lui-
même un terme à sa consommation de benzodiazépine. En recevant une lettre à son nom, le
patient se sentira plus concerné. Vous trouverez des exemples de lettres de mise en garde en
annexe N°6. Vous pouvez aussi ajouter les dépliants prévus pour les patients ou le bendep-
SRQ, qui est un questionnaire qui mesure la dépendance aux benzoadiazépines, dont les
modèles sont en annexe (annexes n° 2 et 3).
Un simple conseil d’arrêt pendant une consultation
Le pourcentage de réussite avoisine également 1 sur 10.
La prochaine fois que le patient demande un renouvellement de prescription, vous pouvez lui
conseiller d’arrêter, avec votre aide (ex. : « que pensez-vous d’arrêter progressivement votre
consommation de benzodiazépine ? Je ne peux que vous le conseiller vivement… »).
Vous pouvez donner davantage de poids à votre conseil en remettant au patient un dépliant de
campagne pour les utilisateurs chroniques (voir annexe n°2).
Le succès de l’arrêt progressif dépend de la motivation du patient. Il est dès lors utile que le
patient compare les inconvénients d’une utilisation prolongée de benzodiazépine et les
avantages qu’il en a tirés. Le questionnaire Bendep-SRQ peut vous aider à motiver le patient
(voir annexe N°3). Celui-ci, dûment complété par le patient, permet au médecin et au patient
de mieux déterminer la gravité de la dépendance à la benzodiazépine.