Chapitre 10 : Le maintien de la posture et les circuits neuroniques mis en jeu
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La perception sensorielle de l’environnement se traduit par la transmission au cerveau de messages
nerveux. En réponse, des messages nerveux moteurs sont élaborés par le cerveau à destination des
organes effecteurs comme les muscles.
De cette succession d’étapes, résulte une modification du comportement.
Comment se fait le maintien de la posture ?
Quels sont les circuits et les éléments impliqués dans ce maintien ?
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(TP 16)
Au cours de la journée, notre corps adopte des positions diverses. Des muscles sont à l’origine du
maintien de ces différentes postures : La station DEBOUT est liée à la contraction d’un ensemble
de muscles extenseurs des jambes, des cuisses, du buste et de la tête afin de pouvoir résister à la
pesanteur.
La légère contraction musculaire qui permet la posture générale, constitue le tonus musculaire.
Tout déséquilibre est suivi d’un retour ou d’une tentative de retour à l’équilibre. Le maintien de
l’équilibre est un ensemble de réponses dynamiques et rapides, correspondant à la modification du
tonus.
Chaque réponse à une stimulation est automatique, prévisible, immuable et inconsciente. C’est un
mouvement réflexe inné : un stimulus particulier provoque toujours la même réponse.
A l’inverse, lors de la pratique d’un sport il faut sans cesse conserver son équilibre (gymnastique,
ski…), un apprentissage est nécessaire afin de réussir. Ce réflexe est qualifié d’acquis.
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(TP 16)
1- Des stimuli sont nécessaires au déclenchement des réflexes.
On réalise des expériences de stimulation du tendon d’Achille. Grâce à l’ExAO, on enregistre des
phénomènes électriques issus de messages nerveux, au niveau des électrodes réceptrices posées sur
le muscle. Ces phénomènes accompagnent la contraction du muscle qui répond à son propre
étirement.
Dans le réflexe achilléen comme dans le réflexe rotulien, c’est l’étirement du muscle qui déclenche
sa propre contraction. De tels réflexes qui assurent le tonus musculaire sont nommés réflexes
myotatiques.
2- Le circuit réflexe fait intervenir un centre nerveux.
En calculant la vitesse de conduction du message grâce à l’enregistrement, on se rend compte que la
vitesse calculée est beaucoup plus élevée que la vitesse mesurée au niveau des nerfs périphériques
des membres inférieurs (40 à 60 m/s). Le trajet du message n’est donc pas direct ; ce message
transite par un centre nerveux : c’est le circuit réflexe.
Stimulation
Thème : La part du génotype et de la part de l’expérience individuelle dans le
fonctionnement du système nerveux
Organe sensoriel :
Œil…
Cerveau
Organe effecteur :
Muscle…
Modification du
comportement :
Mouvement
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(TP 16)
1- Les muscles sont indépendants
Pour que des mouvements soient possibles, certains muscles doivent être relâchés : par exemple, la
contraction du solaire implique le relâchement du jambier.
Suite à un stimulus : par exemple, choc sur le tendon du solaire, ce muscle se contracte alors que le
jambier se relâche.
L’activité de l’un inhibe l’activité de l’autre.
2- Contraction et relâchement produisent le mouvement
Lors d’un mouvement d’extension et de flexion du pied, les EMG (=électromyogrammes) enregistrés
sur le jambier et le solaire alternent :
Pour le jambier, ils sont enregistrés pour la flexion La contraction de ce muscle permet
donc la flexion du pied on parle de muscle fléchisseur,
Pour le solaire, ils sont enregistrés pour l’extension La contraction de ce muscle permet
donc l’extension du pied on parle de muscle extenseur.
Ces muscles, permettant des mouvements contraires, sont dits muscles antagonistes.
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(TP 16)
1- Les conséquences de lésions montrent l’intervention des centres nerveux
La moelle épinière est localisée dans le canal rachidien de la colonne vertébrale.
Lors d’une lésion de la moelle épinière, la zone du corps innervée par la partie située au-dessous de
la lésion présente une perte de tonus et une perte de la motricité c’est-à-dire une impossibilité de
toute contraction musculaire : il y a paralysie.
L’étendue de cette perte dépend donc de l’importance de la lésion médullaire et du niveau elle
s’est produite.
Ces observations indiquent que la moelle épinière et le tronc cérébral interviennent dans le
mouvement réflexe : ces centres nerveux jouent donc un rôle dans le contrôle et le maintien de la
posture.
2- Les nerfs périphériques conduisent les messages nerveux
Le réseau de nerfs périphériques qui se ramifient dans la totalité du corps comprend :
Des nerfs sensitifs qui conduisent à la moelle épinière et au tronc cérébral, les informations
recueillies à la périphérie ;
Des nerfs moteurs qui conduisent du tronc cérébral et de la moelle épinière jusqu’aux
muscles, les messages envoyés du cortex.
Les nerfs périphériques conduisent donc des messages nerveux à l’origine des réflexes.
Les expériences de sections permettent de mettre en évidence différents nerfs avec des les
différents dans le maintien de la posture :
La section de la racine dorsale (postérieure) d’un nerf rachidien interrompt le message
sensitif mais pas le message moteur : cette racine est donc sensitive et afférente.
La section de la racine ventrale (antérieure) d’un nerf rachidien interrompt le message
moteur mais pas le message sensitif : cette racine est donc motrice et efférente.
Le nerf issu de l’union des 2 racines, est à la fois moteur et sensitif : c’est un nerf mixte.
La moelle épinière, en temps que centre nerveux, et les nerfs, en tant que conducteurs de messages,
sont indispensables à la réalisation d’un réflexe myotatique.
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Un certains nombre de capteurs sensoriels dispersés dans l’organisme réagissent à des stimuli
extérieurs : en déclenchant un message nerveux, ils participent à la réalisation des réflexes de
posture.
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