Mais jusqu’en 1951-1952, SFIO ne réagit pas face à répression à Madacasgar ou guerre en
Indochine.
Puis on note une phase anticoloniale, notamment en ce qui concerne Indochine ou le Maghreb.
Ainsi, SFIO forme le Front Républicain avec les Radicaux de PMF, une fraction des
Républicains gaullistes sur le thème de la fin de la guerre Algérie.
Mais une fois élu, Mollet amplifier la répression en Algérie.
Cette attitude peut s’expliquer par le fait qu’une fois au pouvoir 1 coalition est contrainte de
rassembler des courants contradictoires qui se paralysaient mutuellement.
Radicaux : Parti divisé entre un courant colonialiste et un autre qu’on appelle mendésiste, du
fait de la position de PMF sur les questions coloniales. Ce dernier entendait maîtriser le
processus de décolonisation. Ainsi, il met fin à la guerre d’Indochine, prépare l’autonomie
tunisienne (31 juillet 1954), et des réformes en ce qui concerne Algérie.
MRP : Courant démocrate-chrétien est profondément colonialiste, jusque 1954 pratiquement
le monopole des affaires concernant UF : Letourneau et Coste-Floret, m chargés des relations
avec les Etats associés. Pour beaucoup, le MRP a une grande part de resp dans l’évolution de
la situation indochinoise.
Droite libérale et conservatrice : dans l’ensemble une prise de position coloniale notamment
parce que la majeure partie de son électorat était constitué de représentants des grands intérêts
éco et financier en Indochine et Maghreb.
D’1 manière générale, une majorité de la droite (not CNIP, centre national des indépendants
et des paysans) était partisane de la fermeté. (Une partie d’entre eux évoluent vers des positions
extrémistes : Duchet est un des 4 principaux leaders de Union pour salut et renouveau de Algérie française,
avril 1956. Veut une intégration complète à la métropole.)
Montée extrême droite : le problème de la décolonisation allait provoquer une flambée du
nationalisme.
La guerre d’Indochine, mais plus encore la crise algérienne créer un terrain fav à renaissance
d’1 ex-Droite nationaliste, qui va du traditionalisme au néofascisme.
On peut citer l’UDCA de Poujade (union de défense des commerçants et artisans) qui prend
une importance grandissante. Ainsi, en janvier 1956, il obtient 11% voix, soit plus que MRP.
De manière générale, l’Algérie française devient le cri de ralliement de l’ex-droite durant
cette période.
B / Division au sein même des partis.