La conscience
Introduction
I. Approches épistémologiques
A. Le cogito (Descartes)
1. La révolution cartésienne
2. Je pense, donc je suis
3. La logique du système cartésien
B. Sujet transcendantal et moi empirique (Kant)
1. Le « Je pense » est un principe d’unité qui est la condition de toute pensée
2. Transcendantal et transcendan
C. Le cogito est une illusion grammaticale (Nietzsche)
1. Le doute interdit d’utiliser les concepts de Je et de pensée
2. Deuxième falsification : l’introduction d’une causalité
D. L’intentionnalité (Husserl, Sartre)
1. L’idée d’intentionnalité (Husserl)
2. Critique de l’intériorité (Husserl, Sartre)
3. Le « monde de la vie » (Husserl)
4. L’idée de phénoménologie (Husserl)
II. Approches existentialistes
A. Conscience et temps
1. Le temps n’existe que dans notre conscience (Saint Augustin)
2. La conscience est temps : de la mémoire à la durée (Bergson)
3. Rétention et protention
B. La projection
1. Projection et existence (Heidegger)
2. L’imagination et le néant (Sartre)
C. La conscience, le moi et le monde
1. Le moi n’est pas directement connu (Pascal, Hume)
2. La conscience doit s’extérioriser dans le monde pour se comprendre (Hegel)
3. La conscience se constitue dans le rapport à autrui (Hegel, Sartre, Goffmann)
III. Approches morales
A. La conscience morale
1. La « voix de la conscience »
2. Conscience et conscience morale
3. La conscience comme indépendance à l’égard de nos instincts
B. Qu’est-ce qu’une personne ?
1. Conscience, identité et personne morale (Locke)
2. Une personne, c’est une conscience de soi (Chauvier)
3. La capacité de dire « Je »
Conclusion
Annexe
Quelques idées supplémentaires
La mauvaise foi (Sartre)
L’intentionnalité
Toute conscience est corruption (Nietzsche)
La conscience vient de l’effort
Quelques questions
Quelques questions d’auto-évaluation
Sujets de dissertation
Introduction
Etymologie : conscience vient du latin cum scientia qui signifie « avec science », « qui est
accompagné de connaissance ».
Rappel : l’opposition entre le désir et la conscience :
désir
conscience
passions
raison
affects
idées
force
pensée
volonté
représentation
énergie
structure
matière
forme
Il y a deux genres d’êtres : les choses, qui existent en soi ; les êtres conscients, qui existent
non seulement en soi, comme choses, mais qui ont en plus conscience de soi et existent donc
aussi pour soi. Les choses ont une existence simple, les êtres conscients ont une existence
double : à leur être matériel s’ajoute la représentation qu’ils ont d’eux-mêmes. (Hegel)
On peut aborder la conscience de plusieurs points de vue : du point de vue de son rôle dans
la connaissance (approche épistémologique ou gnoséologique), du point de vue plus concret
de la vie telle qu’elle est vécue (approche existentialiste), et du point de vue moral.
I. Approches épistémologiques
A. Le cogito (Descartes)
1. La révolution cartésienne
René Descartes (1596-1650) introduit une révolution considérable en philosophie. Il faut
dire qu’il est à une époque propice. Le Moyen Âge avait éune période de ralentissement
en termes économiques, artistiques et intellectuels. Les prémices de la Renaissance
apparaissent progressivement, avec la redécouverte des œuvres antiques (grecques et
romaines, artistiques et intellectuelles), transmises à nous par les Arabes. Vers 1440,
Gutenberg invente l’imprimerie. En 1492, Christophe Colomb découvre l’Amérique, et des
navires européens partent à la couverte du monde. La Renaissance italienne culmine au
XVIe siècle. Les artistes sont de véritables intellectuels, parfois même des génies universels
comme Léonard de Vinci (1452-1519). Copernic révolutionne l’astronomie par son traité de
1543 qui montre que la Terre n’est pas au centre du monde : c’est autour du Soleil que
tournent les planètes (héliocentrisme). Galilée (1564-1642), en découvrant la loi de la chute
des corps, parvient à appliquer les mathématiques à la description physique du monde. « La
nature est un livre écrit en langage mathématique », écrit-il. C’est une révolution
considérable, qui met fin à près de vingt siècles de physique aristotélicienne !
Mais la philosophie, au XVIe siècle, restait sceptique (comme chez Montaigne). Descartes
est le philosophe qui va introduire la modernité en philosophie, et qui restera le symbole le
plus marquant en tout cas en France du début de la modernité.
La grande révolution accomplie par Descartes consiste à rejeter toute la scolastique, tous
les arguments d’autorité, à révoquer en doute l’ensemble du savoir et à exiger une certitude
absolue dans toutes les sciences, y compris en philosophie. Toutes les sciences doivent se
calquer sur le modèle des mathématiques, la certitude des démonstrations est irréfutable.
Les mathématiques sont véritablement le paradigme
1
théorique absolu de la pensée du XVIIe
siècle. On parle de mathématisme.
Descartes veut fonder un savoir rigoureux, purgé de toute obscurité, parfaitement
rationnel : la révolution cartésienne est une révolution rationaliste, semblable en ce sens à
celle accomplie par Socrate vingt-deux siècles plus tôt. Descartes veut fonder le savoir, c’est-
à-dire rejeter tout ce qui est incertain pour ne conserver que ce qui est parfaitement certain,
« clair et distinct », parfaitement démontrable.
Mais la plupart des choses, même celles qui semblent les plus certaines, sont douteuses et
incertaines. L’expérience du rêve nous suggère que l’ensemble de notre vie n’est peut-être
qu’un rêve. Est-ce Tchouang-tseu qui rêve qu’il est un papillon, ou un papillon qui rêve qu’il
est Tchouang-tseu ? Si notre vie n’est qu’un ve, ou si, pour donner une illustration moderne
de cette hypothèse, nous ne sommes qu’un cerveau dans une cuve, relié à cet ordinateur géant
qu’est la matrice
2
, alors l’ensemble du monde réel est une illusion. Même mes perceptions
immédiates des objets qui m’entourent ne me prouvent donc pas que ces objets existent.
Descartes va jusqu’à rejeter la certitude des vérités mathématiques en émettant l’hypothèse
d’un « Malin génie » qui nous tromperait en biaisant nos raisonnements.
Le doute de Descartes est donc méthodique et hyperbolique : Descartes doute
véritablement de tout. Mais ce doute n’est pas définitif, comme c’était le cas pour les
1
Modèle théorique de pensée qui oriente la recherche et la réflexion.
2
Cf. le film Matrix, qui est construit sur cette idée.
philosophes sceptiques comme Montaigne. Il est au contraire provisoire, et il ne vise en fait
qu’à atteindre une première certitude absolue, à partir de laquelle on pourra assurer la
certitude de l’ensemble de nos connaissances scientifiques. Quelle sera donc cette première
certitude, alors que nous doutons de tout ?
2. Je pense, donc je suis
Eh bien, dit Descartes, même si je doute de tout, une chose au moins est sûre : c’est que je
doute, donc que j’existe. Peut-être que je me trompe sur tout ; mais pour se tromper, il faut
exister. Une chose est donc sûre : j’existe. C’est ce que Descartes exprime par le fameux
cogito : cogito, ergo sum : je pense, donc je suis. En fait, il faudrait dire cogito, sum (je pense,
je suis), comme Descartes l’écrira d’ailleurs quelques années plus tard
3
. Car à ce stade
primitif, il ne peut s’agir d’une déduction : nous avons vu en effet qu’il ne fallait pas se fier
aux ductions. Le cogito doit donc être une certitude première, immédiate, qui n’est pas une
déduction mais une intuition, c’est-à-dire une vérité qui apparaît d’un coup, d’un bloc, comme
une évidence absolue.
Je ne sais si je dois vous entretenir des premières méditations que j’ai faites
[ici] ; car elles sont si métaphysiques et si peu communes, qu’elles ne seront
peut-être pas au goût de tout le monde. Et, toutefois, afin qu’on puisse juger si
les fondements que j’ai pris sont assez fermes, je me trouve en quelque façon
contraint d’en parler. J’avais dès longtemps remarqué que, pour les mœurs, il
est besoin quelquefois de suivre des opinions qu’on sait être fort incertaines,
tout de même que si elles étaient indubitables, ainsi qu’il a été dit ci-dessus ;
mais pour ce qu’alors je désirais vaquer seulement à la recherche de la vérité,
je pensai qu’il fallait que je fisse tout le contraire, et que je rejetasse comme
absolument faux tout ce en quoi je pourrais imaginer le moindre doute, afin
de voir s’il ne resterait point, après cela, quelque chose en ma créance
4
qui fût
entièrement indubitable. Ainsi, à cause que nos sens nous trompent
quelquefois, je voulus supposer qu’il n’y avait aucune chose qui fût telle
qu’ils nous la font imaginer. Et, parce qu’il y a des hommes qui se
méprennent en raisonnant, même touchant les plus simples matières de
géométrie, et y font des paralogismes
5
, jugeant que j’étais sujet à faillir autant
qu’aucun autre, je rejetai comme fausses toutes les raisons que j’avais prises
auparavant pour démonstrations. Et enfin, considérant que toutes les mêmes
pensées que nous avons étant éveillés, nous peuvent aussi venir quand nous
dormons, sans qu’il y en ait aucune pour lors qui soit vraie, je me résolus de
feindre que toutes les choses qui m’étaient jamais entrées en l’esprit n’étaient
non plus vraies que les illusions de mes songes. Mais, aussitôt après, je pris
garde que, pendant que je voulais ainsi penser que tout était faux, il fallait
nécessairement que moi, qui le pensais, fusse quelque chose. Et remarquant
que cette vérité : Je pense, donc je suis, était si ferme et si assurée que toutes
les plus extravagantes suppositions des sceptiques n’étaient pas capables de
l’ébranler, je jugeai que je pouvais la recevoir sans scrupule pour le premier
principe de la philosophie que je cherchais.
Descartes, Discours de la méthode, 1637, IVe partie
Mais Descartes ne se contente pas de déduire du cogito une simple existence indéterminée.
Il en conclut que ce Je qui pense, s’il peut être conçu par soi (indépendamment de toute autre
chose), doit aussi exister par soi, sa nature (ou essence) doit se réduire à la pensée car c’est la
seule chose qui lui est essentielle, qui ne peut en être niée. En somme, Descartes affirme que
ce qui peut être conçu par soi existe aussi par soi. Il passe d’une indépendance
épistémologique (dans l’ordre de la connaissance, de la pensée) à une indépendance
ontologique (dans l’ordre de l’être, des choses) :
3
En 1641, dans les Méditations métaphysiques, II. La première version du cogito apparaît dans le Discours de la
méthode, qui date de 1637.
4
Croyance.
5
Raisonnements faux.
Puis, examinant avec attention ce que j’étais, et voyant que je pouvais
feindre que je n’avais aucun corps, et qu’il n’y avait aucun monde ni aucun
lieu je fusse ; mais que je ne pouvais pas feindre pour cela que je n’étais
point ; et qu’au contraire, de cela même que je pensais à douter de la vérité
des autres choses, il suivait très évidemment et très certainement que j’étais ;
au lieu que, si j’eusse seulement cessé de penser, encore que tout le reste de
ce que j’avais imaginé eût été vrai, je n’avais aucune raison de croire que
j’eusse été ; je connus de que j’étais une substance dont toute l’essence ou
la nature n’est que de penser, et qui, pour être, n’a besoin d’aucun lieu, ni ne
dépend d’aucune chose matérielle. En sorte que ce moi, c’est-à-dire l’âme,
par laquelle je suis ce que je suis, est entièrement distincte du corps, et me
qu’elle est plus aisée à connaître que lui, et qu’encore qu’il ne fût point, elle
ne laisserait pas d’être tout ce qu’elle est. Ibid.
Ce raisonnement peut surprendre aujourd’hui et même sembler complètement fallacieux
6
.
Il est révélateur du mathématisme du XVIIe siècle. Nous ne vivons plus dans ce cadre de
pensée, c’est pourquoi ce type de raisonnement nous semble si difficile à accepter.
3. La logique du système cartésien
Pour terminer, voici une brève esquisse de la logique du système cartésien, afin de bien
comprendre le rôle de fondement logique que joue le cogito dans ce système. La première
étape, on l’a vu, était le doute, qui débouche sur le cogito, qui constitue la première certitude
évidente, immédiate, absolue : Je pense, donc je suis. Puisque nous avons trouvé une vérité
inébranlable, nous pouvons en déduire le critère de la vérité : il suffit de voir ce qui nous a
obligés à accepter le cogito comme vrai. C’est tout simplement son évidence, c’est-à-dire le
fait que c’est une idée parfaitement claire et distincte. Ainsi, la clarté et la distinction sera le
critère de la vérité : toute idée parfaitement claire et distincte peut être tenue pour vraie.
Descartes remarque ensuite que j’ai en moi l’idée d’un être parfait, Dieu (même si vous n’êtes
pas croyants, vous pouvez constituer en vous-mêmes l’idée d’un être parfait omniscient,
omnipotent, etc. que vous pourriez appeler « Dieu »). Or je suis moi-même un être
imparfait, et le parfait ne peut provenir de l’imparfait. Donc je n’ai pas pu produire Dieu.
Donc il existe, indépendamment de moi. Or si Dieu est l’être parfait, il ne saurait être
trompeur comme le malin génie de la première méditation métaphysique. Dieu, étant parfait,
n’est pas trompeur : il est vérace. Donc cela confirme l’idée que nous avions déjà trouvée, à
savoir que toutes nos idées claires et distinctes sont vraies. Donc cela confirme en retour le
cogito et l’ensemble des idées scientifiques et mathématiques (dans la mesure elles sont
claires et distinctes).
DOUTE
COGITO
(je pense donc je suis)
TOUTE IDEE CLAIRE ET
DISTINCTE EST VRAIE
Les idées mathématiques
sont vraies
confirmation
Dieu est parfait
Je suis imparfait
L’imparfait ne peut produire le parfait
Donc DIEU EXISTE.
Dieu est parfait donc DIEU EST VERACE,
donc mes idées claires et distinctes
sont bien vraies
[N.B. : Cette preuve de l’existence de Dieu, qui risque de ne pas vous convaincre, traduit elle
aussi l’esprit du mathématisme. C’est encore plus clair dans l’argument ontologique de
6
Erroné, trompeur, spécieux.
l’existence de Dieu, qu’on trouve chez Descartes ainsi que chez de nombreux philosophes de
cette époque, et qui est encore plus simple : Dieu est, par définition, l’être parfait.
Or l’existence est une perfection.
Donc Dieu existe.
Ce raisonnement magnifique et cocasse illustre à merveille le mathématisme : puisqu’on peut
raisonner de façon vraie (valide) sur un triangle indépendamment de son existence, comme le
prouvent les mathématiques, les philosophes ont cru pouvoir transposer ce mode de
raisonnement aux objets réels, empiriques, et me déduire l’existence de la définition des
choses. Nous verrons dans le cours sur la connaissance comment on peut réfuter précisément
ce genre de raisonnement.]
Conclusion : le cogito est la première certitude et le fondement de toute connaissance et de
toute science rigoureuse. Sans le cogito aucune connaissance ne serait certaine, on pourrait
douter de tout (on ne dépasserait jamais le stade initial du doute). On peut voir dans le
raisonnement de Descartes les prémices de la sécularisation : si Dieu est le garant de la vérité,
le raisonnement pur du cogito est antérieur à la reconnaissance de l’existence de Dieu.
B. Sujet transcendantal et moi empirique (Kant)
Kant, en se plaçant aussi du point de vue d’une théorie de la connaissance, conserve une
partie des conclusions de Descartes mais en rejette une autre.
1. Le « Je pense » est un principe d’unité qui est la condition de toute pensée
Kant remarque que pour que nous puissions penser, donc concevoir des objets (une
maison, un morceau de cire, une chaise, etc.), nous devons pouvoir réunir par notre esprit
l’ensemble des perceptions (Kant parle d’intuitions sensibles) par lesquelles cet objet nous est
donné. Par exemple, supposons que je marche dans la campagne et que j’aperçois un objet au
loin, dans un arbre. Le soleil m’éblouit, l’objet apparaît noir et à contre-jour. J’essaie malgré
tout de le reconnaître. C’est-à-dire que mon esprit tente d’interpréter les sensations qu’il
reçoit. J’ai l’impression que c’est un oiseau. Je marche pour m’approcher de l’objet, je fais le
tour de l’arbre : je reçois de multiples perceptions de l’objet, et mon esprit doit les unifier
pour pouvoir penser, à travers elles, un objet unique. Finalement, l’objet m’apparaît plutôt
comme une pomme. Je l’attrape, je croque dedans. Pas de doute, ce n’est pas un oiseau : il
n’en a pas le goût. Mais ce n’est pas non plus une pomme. C’est une poire. Mon esprit a réuni
les différentes perceptions visuelles pour constituer un seul objet, puis il a rattaché la
perception gustative à cet objet : j’attribue la saveur à la poire.
Toute pensée d’un objet, quel qu’il soit, fonctionne selon le même schéma : nous
réunissons divers aspects (sensations, idées, qualités, propriétés, prédicats, attributs) sous un
seul concept. La condition logique d’un tel acte, dit Kant, c’est l’existence d’un principe
d’unité : je dois pouvoir unifier mes représentations diverses et changeantes pour constituer
des objets stables et durables au cours du temps. Ce principe d’unité, dit Kant, c’est
précisément la conscience de soi, de la permanence du moi au cours du temps. Le Je pense
doit pouvoir accompagner toutes mes représentations : c’est la condition logique de la
constitution des objets par l’esprit.
Toutefois, à partir de cette condition logique on peut tout juste déduire que j’existe. On ne
peut rien déduire d’autre. En particulier, on ne peut pas en déduire que l’âme est une
substance comme le faisait Descartes. Kant réfute explicitement ce raisonnement, qu’il
appelle le « paralogisme de la substantialité ». En effet, selon Kant on ne peut concevoir une
substance qu’à partir d’une perception empirique d’un objet donné. Or aucune perception
empirique ne nous présente notre âme. Il ne faut pas confondre le sujet transcendantal, qui est
le Je du Je pense, et le moi empirique qui est un objet comme un autre, qui est le Moi que je
constitue à partir d’une diversité de perceptions : la perception de mon corps, le souvenir de
mes actes, ce que les autres disent de moi, etc. Le sujet transcendantal est ce qui connaît, et
par conséquent il ne peut être lui-même connu. Le connaissant, en tant que connaissant, ne
peut être connu. Or le sujet transcendantal, le Je, c’est le moi en tant qu’il connaît, et non en
tant qu’il est connu. Wittgenstein dira du sujet transcendantal qu’il est une limite du monde, et
non une partie du monde
7
. Le moi empirique, au contraire, est une partie du monde.
7
Ludwig Wittgenstein (1889-1951) a écrit : « Le sujet n’est pas une partie du monde, mais une frontière du
monde » (Tractatus logico-philosophicus, 5.632).
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