1 - alcoolisations excessives, sans expression clinique :
• Certains adolescents consomment de l’alcool de façon déjà excessive,
souvent en famille ou en groupe, sans que ce comportement n’entraîne
de conséquences somatiques, psychiques ou sociales.
• Ces alcoolisations, surtout à la bière, parfois aux alcools forts, sont
régulières, souvent associées à un tabagisme précoce et, chez les filles,
à une consommation de médicaments psychotropes.
• Elles semblent favorisées par des facteurs socio-culturels, incitation
familiale d’abord, puis incitation par le groupe des « copains ».
• L’alcool est un élément de socialisation, d’appartenance au groupe,
symbole d’intégration. L’alcool devient signe de maturité et
d’indépendance.
• Pression du conformisme pour s’adapter aux pratiques du groupe avec
phénomène de surenchère « être à la hauteur », « capable de tenir le
coup », « en faire plus que l’autre »…
Il s’agit en fait d’une conduite adaptative d’intégration au monde des
adultes et en premier lieu au groupe des pairs
• Cette consommation, déjà excessive mais encore silencieuse mérite
d’être dépistée car, parmi ces adolescents, certains évolueront, par le
biais d’une augmentation insidieuse de la tolérance et des quantités
consommées, vers une dépendance véritable.