Alors prenons un papier et un crayon :
J'additionne le prix du petit-pain (20 centimes), le bloc de poulet reconstitué (70 cts), la feuille de laitue
(3 cts), la tranche de tomate (6 cts), les 200 grammes de frites surgelées (30 cts). J'ajoute celui de l'eau
gazeuse et du sucre (15 cts), plus les divers sauces et colorants (18 cts). Même en ajoutant la tranche de
bacon et de fromage fondu, j'arrive à un total, taxes comprises, de 1,75 euros maximum pour les matières
premières - et je suis généreux.
Tout le reste, c'est les installations, le bâtiment, le parking, les emballages, la publicité, la main-d'œuvre
et les impôts.
C'est pourquoi la réalité est que, par rapport à ce qui se retrouve dans votre estomac, les fast-foods sont
chers, très chers. Ce sont peut-être même eux qui appliquent le coefficient multiplicateur le plus élevé
entre le coût de la nourriture dans votre assiette, ou plutôt dans votre carton, et le montant de l'addition.
Tube digestif torturé
Mais le tableau s'assombrit encore lorsqu'arrive dans les intestins ce mélange à moitié mâché de graisses
saturées, de sucres et de gluten. C'est la substance idéale pour déclencher un processus de fermentation.
D'énormes bulles de gaz (dioxyde de carbone, méthane et hydrogène) se forment tout le long de
l'intestin, entraînant une sensation de ballonnement, qui ne tarde pas à se transformer en une envie
d'exploser puis, malheureusement, en une explosion sonore et affreusement gênante, à moins d'être seul
à ce moment-là.
Cela n'a rien de comique : flatulences et ballonnements sont des signes sûrs que de la nourriture est en
train de pourrir dans votre corps (ce qui ne se produit pas si votre digestion est normale : les aliments
sont décomposés par les enzymes digestifs, mais ne fermentent pas). Votre intestin, qui n'est pas fait
pour supporter les substances toxiques qui se dégagent de la nourriture en putréfaction, souffre et peut
devenir poreux, si la situation se produit trop souvent.
À ce moment-là, il laisse passer dans le sang des molécules qui auraient dû être arrêtées par l'épithélium
intestinal. Cette invasion dans l'organisme de molécules qui n'ont rien à y faire est un facteur d'allergies,
d'inflammation, mais surtout de maladies immunitaires comme l'arthrose, et peut contribuer à provoquer
des maladies cardiovasculaires, le diabète et diverses formes de cancer.
Le risque de dépression n'est donc pas, et de loin, l'unique raison d'éviter les fast-foods.
Mais s'il est vrai que les dérèglements digestifs et les mauvaises habitudes de vie contribuent
massivement à la hausse des « maladies de civilisation » (cancers, diabète, obésité, maladies
cardiovasculaires, allergies, problèmes articulaires, dépression, etc.), la bonne nouvelle est que les
progrès de la nutrithérapie permettent aujourd'hui d'apporter certaines réponses aux malades concernés.
Je donne de nombreux exemples dans la vidéo que vous pouvez voir, gratuitement, en cliquant ici.
http://clics.sante-nature-innovation.fr/t/AQ/AAotNg/AAo-TA/AAZNIg/AQ/A1gt+A/pe2Y
La lutte contre les fast-foods sera dure, certes, mais vous connaissez l'histoire :
« Combien sont-ils ?...Une multitude ! Combien sommes-nous ? …Deux ! Encerclons-les !!! »
À votre santé,
Jean-Marc Dupuis
http://trinite.1.free.fr